LeDernier Jour d’un condamné est un roman de Victor Hugo publié en 1829 chez Gosselin, qui constitue un réquisitoire politique pour l’abolition de la peine de mort. Victor Hugo rencontre plusieurs fois le spectacle de la guillotine et s’indigne de ce que la société se permette de faire de sang-froid ce qu’elle reproche à l’accusé d’avoir fait. C’est au lendemain d’une
29/09/2013 1706Biographie Victor HUGO 1802-1885 Né à Besançon le 26 février 1802, mort à Paris le 22 mai 1885. Figure littéraire hors pair, Victor Hugo est, très jeune, attiré par la poésie et la gloire liée à l’écriture ; ses premiers succès lui apportent la célébrité. Poète, romancier, auteur dramatique, engagé politiquement son roman le Dernier jour d’un condamné en est le prélude en 1829, exilé sous le Second Empire, ce génie traverse son époque, la marquant par sa vitalité, ses combats, ses convictions et son immense talent. Son œuvre poétique est marquée notamment par les Odes et ballades 1828, les Châtiments 1853, les Contemplations 1856 et la Légende des siècles 1859 à 1883, comme son œuvre romanesque est dominée par Notre-Dame de Paris 1831 et les Misérables 1862. Après la préface manifeste de Cromwell, Victor Hugo entre de façon fracassante dans le milieu du théâtre du début du XIXe siècle avec Hernani 1830 et la célèbre bataille au moment de la création à la Comédie-Française. Hugo est alors le chef de file incontesté de l’école romantique. Dans l’écriture de ses drames, passion et politique sont des forces qui s’entrechoquent, et les fulgurances de l’action dramatique révèlent aux cœurs purs la seule voie, funeste et héroïque, qui leur est ouverte. La décennie suivante voit la présentation sur scène de ses drames, Le roi s’amuse 1832, interdite après la création, Lucrèce Borgia 1833, Marie Tudor 1833, Angelo, tyran de Padoue 1835, Ruy Blas et Marion Delorme 1838, jusqu’à l’échec des Burgraves en 1843. À la fin de sa vie, Victor Hugo reviendra au théâtre avec l’écriture de plusieurs pièces, dont la série du Théâtre en liberté ». Schémas narratif et actanciel Le schéma narratif du récit Situation initiale Le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille Marie, sa femme et sa mère jusqu’au jour du crime qui a bouleversé sa vie. NB Le récit commence in medias res c’est-à-dire le moment où l’action est déjà engagée. Puisque le plus important est la contestation de la peine de mort, l’auteur fait ellipse de cette situation initiale et passe directement aux faits. Toutefois il nous est facile de déduire cette situation initiale à travers les flashes back. Analepses, retour en arrière. Elément perturbateur Le meurtre commis par le narrateur-personnage. Péripéties Le jugement, l’emprisonnement, la condamnation à la peine de mort, recherche du condamné d’une solution pour préserver sa vie. Dénouement Il n’y a pas de dénouement. Le condamné garde l’espoir jusqu’à quelques moments avant l’exécution, mais à ce moment-là les bourreaux préparent l’exécution. C’est une clausule ouverte, aux lecteurs d’imaginer la fin puisque pour l’auteur ce qui compte c’est la dénonciation de l’horrible peine de mort. Situation finale L’auteur a fait l’ellipse de la situation finale pour amener le lecteur à réfléchir. Le schéma actanciel du récit Résumé chapitre par chapitre Résumé du chapitre 1 Le roman s’ouvre par une réflexion sous forme d’un monologue interne Interprété dans sa cellule de Bicêtre, le narrateur se rappelle son passé de liberté cependant il se trouve prisonnier de l’idée de sa condamnation à mort. Cette pensée l’obsède et infecte sa vie. Elle est présentée comme une femme à deux bras qui le secoue, hante ses rêves et le poursuit partout. Résumé du chapitre 2 Récit de la proclamation de la condamnation à mort Le narrateur relate les événements passés le jour de la proclamation de sa condamnation à mort. Il décrit aussi les juges, les jurés, la salle d’audience, l’atmosphère qui y régnait et les gens qui ont assisté à son procès. Séduit par les lumières, par les couleurs, par les bruits, le narrateur chante la vie à travers ses sensations et ses impressions dans une ambiance totalement contradictoire. Alors qu’il semble apprécier la vie dans toutes ses dimensions, les jurés le condamnent à mort et brisent son espoir. Tout redevient noir et triste à ses yeux. Résumé chapitre 3 Retour au monologue interne Le narrateur se livre à une réflexion sur le bien-fondé de sa condamnation à mort. Il estime que les humains sont tous des condamnés à mort. Ce qui diffère c’est la manière et le temps. Résumé chapitre 4 Retour au récit de l’incarcération à Bicêtre L’arrivée à Bicêtre. En attendant son pourvoi =recours auprès d'une juridiction supérieure contre la décision d'un tribunal en cassation, le narrateur est conduit à la prison de Bicêtre. De loin le prison ressemble à un château de roi mais de plus près elle est délabrée=en ruine, dans un très mauvais état et vétuste =qui porte les marques de la vieillesse. Résumé du chapitre 5 Suite du récit de l’incarcération à Bicêtre Lorsque le narrateur est arrivé à Bicêtre, les gardes lui ont défendu tout objet tranchant qui pourrait servir à un suicide puis ils lui ont remis une camisole. Durant les premiers jours de ses séjours à Bicêtre le narrateur a été bien traité mais battu par la suite comme n’importe quel prisonnier. Cependant certaines faveurs lui ont été acceptées comme le papier, l’encre, les plumes et une lampe. De même, il pouvait sortir dans la cour chaque dimanche, ainsi il a côtoyé les autres prisonniers et a appris leur argot. Résumé du chapitre 6 Alors le narrateur a décidé de noter son journal de châtiments. L’écriture devient une justification à la vie terne et monotone de la prison. Il décide d’écrire pour communiquer ses souffrances morales afin d’amener les décisions a abolir la peine de mort. Il réalise à qu’ il s’attache à la vie. Résumé du chapitre 7 Le narrateur s’attarde sur sa situation et espère qu’on s’intéresserait un jour à son cas. Mais l’idée de sa condamnation continue de l’obséder et le torturer Résumé du chapitre 8 En attendant son pourvoi en en cassation, le narrateur passe son temps à compter les jours qui lui restent à vivre, il lui reste donc six semaines. Résumé du chapitre 9 Le narrateur regrette de laisser derrière lui sa femme, sa mère et surtout sa fille de trois ans sans protection et sans ressources. Résumé du chapitre 10 Le narrateur décrit sa cellule, c’est une petite pièce à quatre murs en pierre avec une voûte et une petite porte en fer où il y a une petite ouverture servant de fenêtre. Il y a aussi un matelas en paille. A l’extérieur il y a un couloir qui relie les autres cellules et un garde permanent Résumé du chapitre 11 Pour passer le temps le narrateur lit et tente de comprendre les inscriptions et les dessins sur les murs de sa cellule. Attiré par des mots écrits par un sous-officier guillotiné pour ces idées républicaines, il est pris de panique à la vue de l’échafaud dessiné sur le mur. Résumé du chapitre 12 Le narrateur découvre les noms de quatre criminels célèbres passés par la même cellule. Les sont écrits à coté du nom de Papavoine, un criminel qui tuait les enfants. Il est alors pris de terreur à l’idée de la mort et du tombeau. Résumé du chapitre 13 Récit des préparatifs au départ des forçats pour Toulon Le narrateur raconte qu’un jour la prison était très agitée par le départ des forçats pour Toulon, Mis dans une autre cellule pour suivre ce spectacle à travers une fenêtre, le narrateur s’attarde sur la description de la grande cour de Bicêtre, des bâtiments vétustes, des fenêtres grillées et principalement sur les visages des prisonniers qui regardent à travers ces fenêtres. Le spectacle du départ commence à midi avec l’entée =greffer d’une charrette transportant des chaînes servant à attacher les forçats et portant les habits qu’ils vont mettre pour le départ. Ensuite, les argousins étendent ces chaînes dans un coin de la cour. Quand ce travail est fini, l’inspecteur donne l’ordre au directeur pour laisser enter les forçats dans une petite cour où ils sont acclamés par les prisonniers / spectateurs. Puis on les présente à l’appel après leur avoir fait passer une visite médicale. Au moment où les forçats se préparent pour mettre les vêtements du voyage, une pluie torrentielle commence à tomber. Accablés de froid dans leur nudité, les forçats chantent leurs malheurs. Enfin, on les enchaîne dans des cordons que deux forgerons fixent à leurs pieds et on leur donne à manger. Ce spectacle désolant rend le narrateur enragé, il tente de s’enfouir mais il n’arrive pas et s’évanouit sur le champ. Résumé du chapitre 14 Après s’être transporté à l’infirmerie, le narrateur a repris connaissance, il s’est enroulé ensuite dans ses draps et sa couverture dont la chaleur lui a donné l’envie de se rendormir. Mais le bruit de cinq charrettes transportant les forçats le réveille. Conduit par des gendarmes à cheval et des argousins à pieds, le convoi prend départ pour un voyage de vingt cinq jours de souffrances et de misères. Emu par ce spectacle désolant, le narrateur préfère la guillotine à la galère. Résumé du chapitre 15 Retour au cachot, le narrateur est remis dans son cachot. L’idée de sa condamnation continue de le torturer moralement au point où il espère obtenir une grâce car il tient à la vie plus que jamais. Mais il est trop tard. Résumé du chapitre 16 Quand le narrateur était à l’infirmerie, il avait entendu la voix d’une jeune fille de quinze ans chanter une chanson où il est question d’assassinat et de mort. Il fut terrifié parce que tout est prison à Bicêtre, tout lui rappelle la mort. Résumé chapitre 17 Le narrateur rêve d’évasion mais son rêve ne peut être réalisé, il est interrompu par l’idée de l’incarcération et de la condamnation. Résumé du chapitre 19 Le directeur de la prison rend visite au narrateur dans son cachot pour lui demander s’il se plaint d’un quelconque mauvais traitement. Pris de panique, le narrateur croit que l’heure de son exécution est venue. Résumé du chapitre 20 Terrifié, le narrateur imagine la prison comme une sorte de monstre à moitié humain, à moitié objet qui le torture, le boire et le tue. Résumé du chapitre 21 A six heures et demi du matin le narrateur a été visité dans son cachot par un prêtre puis par l’huissier officier ministériel chargé de signifier les actes de procédure et de mettre à exécution les jugements de la Cour royale de Paris qui lui apprendre le rejet de sa demande du pourvoi en cassation et son transfert à la Conciergerie. Résumé du chapitre 22 Le narrateur quitte son cachot et se fait conduire dans la voiture qui l’a ramené à Bicêtre vers Paris, le convoi arrive à Paris vers huit heures et demi du matin. La foule, avide de sang, s’est déjà attroupée pour ne pas manquer l’exultation. Résumé du chapitre 23 Une fois arrivé au Palais de Justice, le narrateur s’est senti investi d’une certaine liberté qui n’a pas tardé à disparaître à la vue des sous-sols. Remis par l’huissier au directeur, le narrateur a été enfermé dans un cabinet en compagnie d’un autre condamné âgé de 55 ans et qui attend à son tour son transfert à Bicêtre. Après avoir entendu l’histoire du vieux, le narrateur a échangé, par peur, sa redingote contre la veste du vieillard. Enfin il est reconduit à une chambre dans l’attente de son exécution. Résumé du chapitre 24 Le narrateur regrette amèrement l’échange de sa redingote qui n’était que par peur. Résumé du chapitre 25 Le narrateur est amené ensuite à une cellule où on lui a donné une table, une chaise et tout pour écrire. Mais on a installé avec lui un gendarme pour empêcher toute tentative du suicide. Résumé du chapitre 26 Le narrateur a écrit une lettre à sa fille dans laquelle il exprime toute sa douleur et son amertume. Il accuse les hommes de vouloir laisser une enfant de trois ans orphelin. L’attente de l’exécution semble exercer un effet terrifiant sur le narrateur qui espère un miracle pour le sauver. Résumé du chapitre 27 Le narrateur est pris dans un tourbillon de peur et de terreur au point où il n’ose pas écrire le mot guillotine ». il imagine que son exécution sera atroce. Résumé du chapitre 28 Ayant déjà assisté à une exécution, le narrateur imagine comment sera la sienne. Il croit que les préparatifs ont déjà commencé par le graissage de la rainure. Résumé du chapitre 29 Dans un moment de délire, le narrateur espère la grâce royale mais en vain Résumé du chapitre 30 Le prêtre est revenu consoler le narrateur et l’assister dans ces derniers moments. Le prêtre qui exerce cette fonction depuis des années se fait renvoyé par le narrateur qui veut rester seul pendant sa réflexion. Résumé chapitre 31 Dans ces derniers moments de retranchement, l’architecte de la prison est entré dans la cellule où se trouve le narrateur pour prendre des mesures afin de rénover les murs l’année suivante puis il échange des propos avec le narrateur avant de se faire renvoyé par le gendarme. Résumé du chapitre 32 Le gendarme chargé de surveiller le narrateur a été échangé par un autre, un superstitieux et mordu des loteries. Il supplie le narrateur de le visiter dans ces rêves, une fois mort, pour lui donner des numéros gagnants. Le narrateur lui demande en échange ses vêtements en vue d’une éventuelle évasion, mais le gendarme ridicule refuse et le désespoir regagne le narrateur. Résumé du chapitre 33 Le narrateur sentant l’heure de la mort approcher se réfugie dans le rêve. Il retrouve des souvenirs d’enfance et de jeunesse en compagnie de sa bien-aimée la petite Espagnole Pepa. Il garde surtout le souvenir d’une soirée passée ensemble où ils sont échangés des bises. Résumé du chapitre 34 Le narrateur retrouve dans le souvenir ses années d’innocence mais il revoit en crime et tente de se repentir. Malheureusement il n’a pas le temps de le faire. Il en pense qu’à son heure qui approche. Résumé du chapitre 35 Le narrateur envie les gens ordinaires qui vaquent à leurs taches quotidiennes. Résumé du chapitre 36 Le narrateur se rappelle le jour où il est allé voir la cathédrale Notre-Dame de Paris. Au moment où il est arrivé au sommet de la tour, la cloche a sonné et a fait trembler tout le toit. Heureusement il a évité une chute mortelle. Résumé du chapitre 37 Le narrateur revoit l’Hôtel de Ville dont l’aspect triste lui rappelle la Grève au moment des exécutions avec les rassemblements des spectateurs. Résumé du chapitre 38 L’heure de l’exécution approche, il ne lui reste que deux heures et quarante cinq minutes. Le narrateur ressent alors des douleurs physiques atroces. Résumé du chapitre 39 Le narrateur imagine comment il va vivre le moment de son exécution. Il vit ce moment par prévision. Mais le fait d’y penser le fait souffrir davantage. Résumé du chapitre 40 Poussé par son instinct de survie , le narrateur pense au roi Charles X en espérant une éventuelle grâce. Résumé du chapitre 41 Le narrateur décide d’affronter la mort avec courage. Il imagine alors ce que sera sa vie après la mort. Cela pourrait être des abîmes de lumières sans fin ou des gouffres hideux où tout sera noir et où le narrateur tombera sans cesse. Il imagine aussi les morts pourraient se rassembler dans la place de la Gréve pour assister à l’exécution du bourreau par un démon. Le narrateur voudrait savoir ce qu’il adviendra de son âme après la mort. Dans ce moment de crise à l’approche de l’exécution le narrateur réclama un prêtre pour soulager sa douleur Résumé du chapitre 42 Après l’arrivée du prêtre, le narrateur a dormi pendant quelques instants. Il a fait alors un rêve étrange il rêve qu’il était chez lui avec des amis, qu’ils avaient parlé de quelque chose qui les avait effrayés puis ils avaient entendu un bruit dans la maison, c’était une vielle femme qui s’était cachée dans la cuisine. Au moment où il a rêvé que la vielle le mordait, il s’est réveillé puis on lui a annoncé la présence de sa fille. Résumé du chapitre 43 Malheureusement sa fille ne l’a pas reconnu. Elle ne l’a pas vu depuis un an. Il a tenté de lui faire comprendre qu’il est son vrai père mais la fille ne l’a pas cru. Rien ne le rattache à présent à la vie. Il se laisse conduire à la mort docilement. Résumé du chapitre 44 Pendant l’heure qui lui reste à vivre le narrateur se ressaisit et revoit dans son esprit comment sera son exécution. Il pense au bourreau, à la foule, aux gendarmes et à la place de Grève. Résumé du chapitre 45 Il imagine la foule en train de l’applaudir, une foule insensible à ses souffrances. Il pense à ce lieu fatal qui est la place de Grève et à toutes les têtes qui tomberaient après lui dans l’indifférence totale. Résumé du chapitre 46 Il pense à sa fille qui l’a déjà oublié et veut lui écrire une histoire. Résumé du chapitre 47 Note Le narrateur n’avait pas le temps pour écrire son histoire. Résumé du chapitre 48 L’heure de l’exécution est arrivé, on demande au narrateur de se préparer mais il se sent faible. On l’a emmené dans une chambre au rez-de-chaussée du palais de Justice où son bourreau avec ses deux valets l’attendait. On lui a coupé les cheveux puis on lui a attaché les mains derrière le dos et on a coupé le col de sa chemise ensuite on lui a lié les deux pieds puis on lui a noué les deux manches de sa veste sur le menton. On l’a pris sous les aisselles pour le conduire à la guillotine. La foule est là qui attend hurlante. Les gendarmes, les soldats sont aussi là pour accompagner le condamné. Mis dans une charrette avec le prêtre, le narrateur frémit de peur devant cette foule enragée. Sur le chemin qui mène à la place de Grève la foule s’est attroupée. Sous une pluie fine la charrette passe par le pont- au- Change, par le quai aux Fleurs puis par la coin du Palais. Attiré par une Tour, le narrateur demande au prêtre des informations sur cet édifice. Ce dernier lui a dit qu’elle s’appelle crucifix et le baise pour avoir du courage à affronter la foule qui semble l’effrayer plus que la mort. Passant par le quai, le narrateur entre dans une sorte d’ivresse qui enveloppe son esprit et le coupe de la réalité au point où il ne distingue plus rien. Son corps commence à sentir la mort. Tout défile devant ses yeux sans qu’il puisse y accorder la moindre attention. Seule la voix de la foule se fait entendre. Enfin la charrette arrive à la place de Gréve, le narrateur demande alors une dernière faveur écrire ses dernières volontés. Résumé du dernier chapitre 49 Poussé par son instinct de la survie, le narrateur supplie un commissaire chargé de suivre l’exécution de lui accorder cinq minutes dans l’espoir d’avoir une grâce au dernier moment. Malheureusement on est venu le chercher à quatre heures de l’après-midi pour l’exécuter. Fin Fiche pratique Auteur Victor Hugo Titre et date de publication Le dernier jour d'un condamne , publié en 1829. Genre Récit à la première personne ; adoption des techniques de l’autobiographie, le journal intime en particulier. Histoire Le livre est l’histoire d’un homme qui a été condamné a mort et, il raconte ce qu’il vit pendant les dernières semaines de sa vie. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu’il a fait pour être condamné à mort, mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet homme ce que veut dire être condamnés à mort. Il nous raconte sa vie en prison ; nous parle de ses sentiments ; peurs et espoir, de sa famille ; sa fille, sa femme et sa mère. Il raconte aussi quelques bribes de son passé et cesse d’écrire quand arrive le moment de l’exécution. Composition Le livre comporte trois parties Bicêtre, la Conciergerie et la Mairie. Bicêtre le procès, le ferrage des forçats et la chanson ; La Conciergerie le voyage vers Paris, la rencontre avec la friauche et la rencontre avec le geôlier qui lui demande les numéros pour jouer à la loterie ; L’Hôtel de Ville le voyage dans Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de Grève l’échafaud. Personnages Le condamné à mort / Les geôliers / Sa fille / Sa femme et sa mère / Le prêtre. / La foule Cadre Lieux Les grandes prisons de Paris Bicêtre, la Conciergerie et l’Hôtel de Ville. Durée Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu’au moment où il monte sur l’échafaud. Thèmes La peine de mort / La peur / la haine / la religion / la violence contre les prisonniers / l’injustice / la justice Enonciation, focalisation Le narrateur est le personnage utilisation de la première personne. Le narrateur l’auteur. Focalisation interne accès au point de vue du narrateur et à sa vision des choses et du monde.. Personnages le condamné à mort nous ne savons ni son nom ni ce qu’il a fait pour être condamné a mort. Il a très peur et il voudrait être sauvé par la grâce du roi, mais il sait que cela est impossible. Il semble s’être repenti pour ce qu’il a fait. Il est jeune, sain et fort, il a une bonne éducation il cite des phrases en latin au concierge qui lui permet de faire la promenade une fois par semaine avec les autres détenus, chap. V ; second tome des voyages de Spallanzani dont il lit quelques pages à côté d’une jeune fille, Il dit que pour lui le temps passe plus vite que pour les autres. Il n’aime pas la foule et il ne l’aimera jamais et lui-même n’a jamais aimé voir tuer un condamné à mort. Il aime sa fillette Marie et est très préoccupé pour son futur chap. XXVI "Quand elle sera grande ... Elle rougira de moi et de mon nom ; elle sera méprisée, repoussée, vile à cause de moi qui l’aime de toutes les tendresses de mon coeur."les geôliers quelqu’uns sont gentils avec le protagoniste ; d’autres ne le sont pas. Il y a des geôliers qui parlent avec lui et lui demandent beaucoup de choses et d’autres qui le traitent comme un fillette Elle s’appelle Marie et elle a trois ans au moment de sa visite en prison. C’est une fillette qui a très envie de vivre. Mais quand elle parle avec le protagoniste, elle dit que son père est mort c’est ce que lui a dit sa mère elle ne reconnaît plus son père qu’elle ne voit plus depuis plusieurs femme et sa mère Elles ne sont pas décrites ; mais elles sont citées en référence à la souffrance, à la peine indirecte que l’on fait subir aux membres de la famille du condamné a mort "J’admets que je sois justement puni ; ces innocentes qu’ont-elles fait ? N’importe ; on les déshonore, on les ruine. C’est la justice." prêtre Il est détaché dans ses rencontres avec le condamné. Selon le protagoniste, ce prêtre ne parle par avec son coeur, mais dit seulement de façon machinale ce qu’il dit habituellement avec les foule C’est la société de Paris qui veut voir tuer cet homme. Elle est très nombreuse. Elle ne veut pas la justice ; elle veut simplement assister à un spectacle celui de l’exécution de la peine capitale par la guillotine. On peut donc affirmer que de quelque manière la foule et le condamné sont proches l’une de l’autre au niveau moral.

Niveau: 1er année du Baccalauréat. Module 3 : Le dernier jour d'un condamné (1829) de Victor Hugo. Durée : Du 16 Février au 2 Avril (9 semaines) Macro compétence : Reconnaître les caractéristiques d'un roman à thèse. Séquences. Objectifs. Séquence 1 : présentation de l'œuvre. Présenter l'œuvre aux élèves (auteur, genre

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résumé Résumé du chapitre I Le roman s’ouvre par une réflexion sous forme d’un monologue interne Interprété dans sa cellule de Bicêtre, le narrateur se rappelle son passé de liberté cependant il se trouve prisonnier de l’idée de sa condamnation à mort. Cette pensée l’obsède et infecte sa vie. Elle est présentée comme une femme à deux bras qui le secoue, hante ses rêves et le poursuit partout. Résumé du chapitre II Récit de la proclamation de la condamnation à mort Le narrateur relate les événements passés le jour de la proclamation de sa condamnation à mort. Il décrit aussi les juges, les jurés, la salle d’audience, l’atmosphère qui y régnait et les gens qui ont assisté à son procès. Séduit par les lumières, par les couleurs, par les bruits, le narrateur chante la vie à travers ses sensations et ses impressions dans une ambiance totalement contradictoire. Alors qu’il semble apprécier la vie dans toutes ses dimensions, les jurés le condamnent à mort et brisent son espoir. Tout redevient noir et triste à ses yeux. Résumé chapitre III Retour au monologue interne Le narrateur se livre à une réflexion sur le bien-fondé de sa condamnation à mort. Il estime que les humains sont tous des condamnés à mort. Ce qui diffère c’est la manière et le temps. Résumé chapitre IVRetour au récit de l’incarcération à Bicêtre L’arrivée à Bicêtre. En attendant son pourvoi =recours auprès d'une juridiction supérieure contre la décision d'un tribunal en cassation, le narrateur est conduit à la prison de Bicêtre. De loin le prison ressemble à un château de roi mais de plus près elle est délabrée=en ruine, dans un très mauvais état et vétuste =qui porte les marques de la vieillesse. Résumé du chapitre V Suite du récit de l’incarcération à Bicêtre Lorsque le narrateur est arrivé à Bicêtre, les gardes lui ont défendu tout objet tranchant qui pourrait servir à un suicide puis ils lui ont remis une camisole. Durant les premiers jours de ses séjours à Bicêtre le narrateur a été bien traité mais battu par la suite comme n’importe quel prisonnier. Cependant certaines faveurs lui ont été acceptées comme le papier, l’encre, les plumes et une lampe. De même, il pouvait sortir dans la cour chaque dimanche, ainsi il a côtoyé les autres prisonniers et a appris leur argot. Résumé du chapitre VI Alors le narrateur a décidé de noter son journal de châtiments. L’écriture devient une justification à la vie terne et monotone de la prison. Il décide d’écrire pour communiquer ses souffrances morales afin d’amener les décisions a abolir la peine de mort. Il réalise à qu’ il s’attache à la vie. Résumé du chapitre VII Le narrateur s’attarde sur sa situation et espère qu’on s’intéresserait un jour à son cas. Mais l’idée de sa condamnation continue de l’obséder et le torturer Résumé du chapitre VIII En attendant son pourvoi en en cassation, le narrateur passe son temps à compter les jours qui lui restent à vivre, il lui reste donc six semaines. Résumé du chapitre IX Le narrateur regrette de laisser derrière lui sa femme, sa mère et surtout sa fille de trois ans sans protection et sans ressources. Résumé du chapitre XLe narrateur décrit sa cellule, c’est une petite pièce à quatre murs en pierre avec une voûte et une petite porte en fer où il y a une petite ouverture servant de fenêtre. Il y a aussi un matelas en paille. A l’extérieur il y a un couloir qui relie les autres cellules et un garde permanent Résumé du chapitre 11Pour passer le temps le narrateur lit et tente de comprendre les inscriptions et les dessins sur les murs de sa cellule. Attiré par des mots écrits par un sous-officier guillotiné pour ces idées républicaines, il est pris de panique à la vue de l’échafaud dessiné sur le mur. Résumé du chapitre 12 Le narrateur découvre les noms de quatre criminels célèbres passés par la même cellule. Les sont écrits à coté du nom de Papavoine, un criminel qui tuait les enfants. Il est alors pris de terreur à l’idée de la mort et du tombeau. Résumé du chapitre 13 Récit des préparatifs au départ des forçats pour Toulon Le narrateur raconte qu’un jour la prison était très agitée par le départ des forçats pour Toulon, Mis dans une autre cellule pour suivre ce spectacle à travers une fenêtre, le narrateur s’attarde sur la description de la grande cour de Bicêtre, des bâtiments vétustes, des fenêtres grillées et principalement sur les visages des prisonniers qui regardent à travers ces fenêtres. Le spectacle du départ commence à midi avec l’entée =greffer d’une charrette transportant des chaînes servant à attacher les forçats et portant les habits qu’ils vont mettre pour le départ. Ensuite, les argousins étendent ces chaînes dans un coin de la cour. Quand ce travail est fini, l’inspecteur donne l’ordre au directeur pour laisser enter les forçats dans une petite cour où ils sont acclamés par les prisonniers / spectateurs. Puis on les présente à l’appel après leur avoir fait passer une visite médicale. Au moment où les forçats se préparent pour mettre les vêtements du voyage, une pluie torrentielle commence à tomber. Accablés de froid dans leur nudité, les forçats chantent leurs malheurs. Enfin, on les enchaîne dans des cordons que deux forgerons fixent à leurs pieds et on leur donne à manger. Ce spectacle désolant rend le narrateur enragé, il tente de s’enfouir mais il n’arrive pas et s’évanouit sur le champ. Résumé du chapitre 14 Après s’être transporté à l’infirmerie, le narrateur a repris connaissance, il s’est enroulé ensuite dans ses draps et sa couverture dont la chaleur lui a donné l’envie de se rendormir. Mais le bruit de cinq charrettes transportant les forçats le réveille. Conduit par des gendarmes à cheval et des argousins à pieds, le convoi prend départ pour un voyage de vingt cinq jours de souffrances et de misères. Emu par ce spectacle désolant, le narrateur préfère la guillotine à la galère. Résumé du chapitre 15 Retour au cachot, le narrateur est remis dans son cachot. L’idée de sa condamnation continue de le torturer moralement au point où il espère obtenir une grâce car il tient à la vie plus que jamais. Mais il est trop tard.
Comme(presque) chaque semaine, un chapitre de Dragon Ball Super sort, pour notre plus grand bonheur. Voici les premiers indices
Introduction Perdu dans ses pensées, Victor Hugo a, pour sa part, toujours était un homme libre. Si libre que sa pensée lui a valu un exil mais pour l'auteur romantique, l'esprit et la création sont plus forts que tout. C'est après avoir assisté à une scène traumatisante que Victor Hugo a décidé d'entreprendre l'écriture du Dernier Jour d'un Condamné. Un soir de 1828, il observe un bourreau graisser la guillotine sur la Place de l'Hôtel-de-Ville. Hugo comprend qu'un homme mourra le soir-même. Cette pensée l'inspire dès aujourd'hui, il écrira pour lutter contre la peine de mort. Le court roman d'Hugo peut se lire comme le journal intime d'un condamné qui se livre à ses dernières pensées et confessions durant les 24 dernières heures précédant la terrible sentence. Ici, le "moi" romantique est encore de mise le romantisme permet à Hugo de montrer l'absurdité des théories pénales et d'une justice qui favorise encore la peine de mort. Pourtant, cette idée n'était pas encore développée par les penseurs des Lumières Diderot et Kant étaient favorables à la peine de mort et y voyaient une sentence juste et adaptée au crime commis. La punition était encore trop faible pour mettre à mal les criminels. Hugo, lui, est révolté par ce genre de pratique. C'est pourquoi cet incipit est un vrai réquisitoire contre la peine de mort. IL va chercher à montrer, au sein de ce premier chapitre, l'aspect tragique de la condamnation à mort afin de susciter la compassion chez le lecteur. Dans un premier temps, nous allons étudier l'omniprésence de la mort, caractéristique de ce passage, en contraste avec la célébration de la vie. Ensuite, nous montrerons en quoi cet extrait est à la fois réaliste, pathétique et tragique. Tout au long de l'analyse, nous montrerons la force de persuasion de Victor Hugo qui cherche, coûte que coûte, à défendre son idée. 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Il y a une cohabitation entre l'existence et la mort. Le personnage ne semble pouvoir se défaire de ce colocataire un peu trop présent à son goût. Condamné à mort ! Voilà cinq semaines que j'habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids ! Dans ce passage, le présent de narration j’habite » et l'adverbe de durée répétition toujours » x 3 renforcent l'idée de longue attente. L'adjectif seul » accentue l'idée d'enfermement et de solitude, le condamné ne peut pas échapper à cette amie collante. Seul face à ses peurs, condamnée à cohabiter avec la mort, l'homme que dépeint Hugo est l'homme ordinaire confronté à une fatalité tragique... Gravure de Gustave Fraipont, 1882-83 Argument 2 Le moindre de ses gestes rappelle à l’homme que cette pensée est ancrée au fond de lui. Il n'y a aucun échappatoire tout son esprit, tout son corps est tourné vers cette pensée obsédante. Quoi que je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un spectre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction, face à face avec moi misérable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux détourner la tête ou fermer les yeux. Elle se glisse sous toutes les formes où mon esprit voudrait la fuir, se mêle comme un refrain horrible à toutes les paroles qu'on m'adresse, se colle avec moi aux grilles hideuses de mon cachot ; m'obsède éveillé, épie mon sommeil convulsif, et reparaît dans mes rêves sous la forme d'un couteau. L'utilisation de l'expression quoi que je fasse » montre l'impossibilité pour le narrateur de se débarrasser de cette pensée. Il la compare d'ailleurs à un spectre de plomb », le suivant dans tous ses pas, dans tous ses gestes... Le plomb traduit aussi la lourdeur de cette pensée c'est un poids insoutenable, dont le narrateur souhaiterait pouvoir s'alléger. Hugo procède à une personnification de la mort seule et jalouse » ; face-à-face avec moi » ; me secouant de ses deux mains » ; Elle se glisse …, se mêle…, se colle… m’obsède…, épie… et reparait… ». La mort est une amie fidèle, qui monopolise son esprit et qui ne compte pas le laisser seul. Ici, Hugo donne presque à la mort les traits d'une femme jalouse qui souhaiterait que son amant reste à jamais seul avec elle... Argument 3 Il entend un souffle lui dire à l’oreille quelques mots dès son réveil. Je viens de m'éveiller en sursaut, poursuivi par elle et me disant - Ah ! ce n'est qu'un rêve ! - Hé bien ! avant même que mes yeux lourds aient eu le temps de s'entre ouvrir assez pour voir cette fatale pensée écrite dans l'horrible réalité qui m'entoure ... il me semble que déjà une voix a murmuré à mon oreille - Condamné à mort ! Même dans le sommeil, la mort ne le quitte pas. L'expression avant même que... » témoigne de la prépondérance de cette pensée dans sa vie, pensée qui ne lui laisse aucun répit. Où trouver un professeur de français ? 2 Les stratégies utilisées par Victor Hugo pour son plaidoyer contre la peine de mort Argument 1 Ôter la vie serait enlever à la société un individu qui pourrait lui être utile. Ici, Hugo montre très clairement que le narrateur est un homme instruit. Il insiste d'ailleurs sur la vivacité de son esprit Chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idée. Mon esprit, jeune et riche, était plein de fantaisies. Il s'amusait à me les dérouler les unes après les autres, sans ordre et sans fin, brodant d'inépuisables arabesques cette rude et mince étoffe de la vie. Cet esprit, autrefois lorsqu'il n'était pas encore emprisonné et condamné était fertile. L'homme avait une force d'idée et une grande imagination, des qualités remarquables pour faire évoluer la société. Aujourd'hui, l'esprit jeune et riche » s'oppose à l'esprit en prison dans une idée ». Argument 2 Victor Hugo ne permet pas l’identification du condamné ; il fait de son cas une espèce de généralité. À travers les écrits du condamné, on peut retrouver les pensées de beaucoup d'autres hommes dans la même situation ; l’homme explique son cas mais le lecteur entend bien que cette histoire n'est pas isolée. Si Hugo fait le choix de ne pas donner de nom et de préserver l'identité du personnage, c'est pour que tout le monde puisse s'y identifier. Il a toutefois recours à la première personne du singulier pour accentuer la dimension romantique. Argument 3 Se venger est de l’individu, punir est de Dieu » Préface du Dernier Jour d'un Condamné. Seul le Tout-Puissant a droit de vie ou de mort sur ses sujets. Le fait que la société le condamne à mort est une remise en doute de la puissance divine. L'imprévisibilité de la mort est contrecarrer par son déroulement imminent le condamné est au courant du jour, de l’heure et du lieu de son exécution. Scène populaire au XIXème siècle la foule se rassemble pour observer le spectacle tragique de la mise à mort... Gravure de Louis Candide Boulanger II. Un texte réaliste et tragique Mais Victor Hugo souhaite faire de son histoire un texte réaliste qui suscite la compassion chez son lecteur. Ce dernier doit se rendre compte de l'aspect pathétique puis tragique de la situation. 1 Le registre réaliste Argument 1 Les lieux cités sont réels. L’histoire se déroule vers le XIXe siècle, siècle de Victor Hugo. L'auteur ancre le récit dans le réel avec une première indication dès la première ligne Bicêtre ». Le Bicêtre est un grand édifice servant d’hôpital et de prison, situé au sud de Paris. Argument 2 Quelques détails ci et là de sa vie d'avant C'étaient des jeunes filles, de splendides chapes d'évêque, des batailles gagnées, des théâtres pleins de bruit et de lumière, et puis encore des jeunes filles et de sombres promenades la nuit sous les larges bras des marronniers. La beauté, le bruit, la lumière s'opposent au sinistre cadre dans lequel notre personnage évolue désormais. Cette description d'évènements réalistes fait ressortir le contraste entre sa vie d'avant et celle d'aujourd'hui. À la gaité s'oppose désormais la résignation. Le narrateur procède ici à une ode à la vie, festive et animée sa vie d'avant détonne avec sa condition actuelle. 2 Le registre devient pathétique voire tragique. Argument 1 Des émotions qui suscitent la compassion du lecteur. Hugo va susciter la compassion chez le lecteur en dressant le portrait d'un homme enfermé physiquement et mentalement je suis captif » ; mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée ». Autrement dit, le narrateur n'a aucune issue. Témoin de l'atrocité de cette scène, le lecteur souhaiterait pouvoir lui ôter ses chaînes or personne ne peut échapper à la fatalité. De plus, l'auteur insiste sur le champ lexical du sinistre horrible », sanglante », implacable », infernale » ; le désespoir se ressent dans les paroles du narrateur. Argument 2 L’homme a peur de la mort et espère y échapper L'homme dépeint par Hugo est un homme comme tous les autres. Nous sommes tous égaux face à la mort et, à moins d'être un parfait stoïcien ne pas craindre la mort puisque lorsqu'elle sera là nous ne serons plus là, nous redoutons ce moment tragique. Ici, le narrateur est un homme effrayé seul avec elle » , glacé de sa présence », mon esprit voudrait la fuir » , refrain horrible », je viens de m’éveiller en sursaut », poursuivi par elle ». Tel est l'élément tragique de la condamnation à mort personne ne peut l'éviter. Et avant même de rencontrer son bourreau, l'homme s'imagine sans cesse la scène. Alors qu'auparavant son imagination était tournée vers la vie, aujourd'hui elle n'est tournée que vers la mort. Argument 3 La résignation à garder espoir ; il se laisse envahir par l’idée de sa mort prochaine. Le narrateur a entièrement conscience que la mort le guette d'une minute à l'autre voilà » ; maintenant », adverbes marquant un état actuel sans possibilité de le fuir. Dès le début du roman, la fin est annoncée. Conclusion L'homme enfermé par les fers, l'homme enfermé dans l'esprit. La prison n'est pas que matérielle elle se vit dans la chair et dans la pensée. Ainsi, Victor Hugo souhaite montrer la beauté de la vie et faire comprendre qu'il est nécessaire de la préserver à tout prix. À travers une description réaliste, pathétique et tragique de la peine de mort, l'auteur souhaite défendre l'idée selon laquelle nul autre que Dieu ne peut ôter la vie à un homme. Ce système judiciaire et pénal ne correspond pas aux valeurs défendues par le père du romantisme. Il veillera d'ailleurs à condamner ces méthodes tout au long du roman mais aussi dans son autre ouvrage intitulé Claude Gueux, en 1834. La thématique abolitionniste est très présente dans la pensée de Hugo qui se veut porte parole des oubliés, des maltraités, des hommes qui n'ont plus le droit d'avoir une voix digne d'être écoutée. Pour vous aider dans votre commentaire, vous pouvez également vous référer à certaines citations de Victor Hugo La société est entre deux. Le châtiment est au-dessus d'elle, la vengeance au-dessous. … Elle ne doit pas "punir pour se venger" ; elle doit corriger pour améliorer. »Préface Le Dernier Jour d'un Condamné », 1829. La peine de mort est une amputation barbare. »Claude Gueux, 1834. Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne. »Discours de Victor Hugo pour l'abolition de la peine de mort devant l'Assemblée constituante, 1848. L’échafaud est une vision. L’échafaud n’est pas une charpente, l’échafaud n’est pas une machine, l’échafaud n’est pas une mécanique inerte faite de bois, de fer et de cordes. Il semble que ce soit une sorte d’être qui a je ne sais quelle sombre initiative … il dévore ; il mange de la chair, il boit du sang. C’ est une sorte de monstre fabriqué par le juge et par le charpentier, un spectre qui semble vivre d’une espèce de vie épouvantable faite de toute la mort qu’il a donnée. »Les Misérables, Fantine », 1862.
LeDernier Jour d'un Condamné Résumé chapitre par chapitre Chapitre I Le narrateur commence par annoncer une pensée: condamné à mort. Puis il précise depuis combien de temps il habite avec elle (cinq semaines).
CHAPITRE1Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idée de la mort. Il est doublement enfermé. Physiquement, il est captif dans une cellule à Bicêtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idée condamné à mort. Il se trouve dans l’impossibilité de penser à autre chose. AlbumVictor Hugo : Le dernier jour d'un condamné (Texte intégral lu par Frédéric Mitterrand) de Frédéric Mitterrand : écouter en streaming et télécharger en MP3.
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le dernier jour d un condamné résumé chapitre par chapitre