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ModĂ©rateur JeanMarc JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique Retour au Sommaire âș Kiosques Ă musique de A Ă E âș Kiosques Ă musique de F Ă L âș Kiosques classĂ©s par DĂ©partements âș Kiosques Ă Musique â Petits Plus JARNAC - Place du ChĂąteau CHARENTE Inutile de rechercher la moindre trace du premier chĂąteau jarnacais ni des neuf tours qui entouraient son enceinte, il n'en subsiste aucune vestige, pas mĂȘme un moellon. Seul le nom des rues nous suggĂšre son existence antĂ©rieure rue des fossĂ©s, rue basse, rue et place du ChĂąteau. Le second chĂąteau a suivi le mĂȘme sort que le premier quant Ă sa disparition prĂ©maturĂ©e, mais nous nous y attacherons tout de mĂȘme quelques instants. DĂšs avant 1335, Raoul, comte d'Eu et de Guienne, est propriĂ©taire du chĂąteau de Jarnac et du quint, la cinquiĂšme partie des revenus de cette terre. En 1350, le roi Jean ordonne la confiscation de ses biens et sa dĂ©capitation pour intelligence avec les anglais. Un siĂšcle plus tard, alors que le chĂąteau et les clĂŽtures sont dĂ©clarĂ©s inhabitables, la seigneurie de Jarnac et le quint qui y est attachĂ© Ă©choient Ă Renaud Chabot, par son acquisition du 6 dĂ©cembre 1441 pour 1500 Ă©cus neufs ayant cours, la piĂšce pour 26 livres 11 deniers, Ă la charge d'un hommage lige ou devoir d'une maille d'or pesant deux axalins et demi pour le devoir dudit hommage. Ce paiement effectuĂ© auprĂšs du duc Charles d'OrlĂ©ans, est en fait destinĂ© Ă payer la rançon du frĂšre de ce dernier, Jean, comte d'AngoulĂȘme, prisonnier en Angleterre, lequel abandonne ainsi son fief jarnacais. Cependant le 4 mai 1456, aprĂšs une procĂ©dure, Jean d'AngoulĂȘme rĂ©cupĂšre son bien et rembourse les Ă©cus Ă Renaud Chabot. Par suite de plusieurs cessions, la terre de Jarnac devient la propriĂ©tĂ© du Cardinal de Joyeuse le 3 mars 1587, moyennant Ă©cus. La famille Chabot, reprĂ©sentĂ©e par LĂ©onard, reprend le domaine pour Ă©cus le 31 juillet 1593. Puis le conseiller du roy, Pierre Saulgier, paie livres son rachat du 24 juillet 1634. Louis Chabot, par son mariage avec dame Catherine de la Rochebeaucourt en 1648, devient le nouveau seigneur du fief et comte de Jarnac. Celle-ci, devenue veuve, rĂ©dige un testament le 23 janvier 1668 qui donne, en quarante pages, la description dĂ©taillĂ©e du chĂąteau jarnacais. Le 7 mai de la mĂȘme annĂ©e Catherine de la Rochebeaucourt dĂ©cĂšde. 1 Guy-Henri Chabot 1648-1690, succĂšde Ă sa mĂšre en 1668, suivi par un autre Louis Chabot 1675-1691, puis par Henriette-Charlotte Chabot, mariĂ©e en juillet 1709 Ă Paul Auguste Gaston de la Rochefoucault 1675-1714 qui devient comte de Jarnac de 1709 Ă 1714. Henriette-Charlotte Chabot 1690-1769, veuve depuis le 19 dĂ©cembre 1714, se remarie le 20 juin 1715 Ă Charles Annibal de Rohan Chabot 1687-1762, le nouveau comte de Jarnac. Il acquiert le 10 juin 1717 pour livres, la totalitĂ© du quint, rĂ©unissant ainsi entre ses mains la propriĂ©tĂ© entiĂšre de ses terrains. Le fief devenu colossal s'Ă©tend sur 115 villages et domine 45 vassaux. Plan de Jarnac en 1829 ChĂąteau de Jarnac en 1770 en incrustation Le chĂąteau de Jarnac, reconstruit au courant du XVIIe siĂšcle, flanquĂ© Ă cette Ă©poque de six tours, se situe le long de la Charente, Ă l'exact emplacement de la Place actuelle, sachant qu'aucun pont n'enjambe encore la riviĂšre. Il est gardĂ© par un pont-levis et de larges fossĂ©s donnant sur une vaste cour, prolongĂ©e par le potager d'en haut et encadrĂ©e de deux allĂ©es, longeant les Ă©curies. Au delĂ de cette cour, commence la grand route partant de Jarnac Ă AngoulĂȘme, rue CondĂ© aujourd'hui. A gauche de la cour, une porte est amĂ©nagĂ©e permettant d'accĂ©der au village. Ladite cour donne, par la droite, sur les servitudes et basses-cours du domaine. Une grande orangerie de quarante deux toises et demie sur vingt-cinq de large 76 par 45 mĂštres est amĂ©nagĂ©e sur une terrasse, Ă gauche du chĂąteau, le long de la Charente. Charles Annibal de Rohan Chabot, compte tenu de la vĂ©tustĂ© du chĂąteau, fait rĂ©aliser quelques travaux de rĂ©novation, puis en 1744, prĂ©fĂšre s'installer Ă Paris, laissant son domaine Ă l'abandon. Sans postĂ©ritĂ© masculine, la comtesse Henriette-Charlotte, dĂšs 1751, transmet sa succession Ă Louis-Auguste de Rohan Chabot 1722-1758 qui revient, au dĂ©cĂšs de celui-ci, au dernier comte de Jarnac, Charles Rosalie de Rohan Chabot 1740-1813. En 1772, le nouveau comte de Jarnac fait la connaissance de l'architecte François-Nicolas Pineau 1746-1823 et lui confie la restauration et restructuration de son chĂąteau qui dureront jusqu'en 1789. Les toitures vont ĂȘtre rĂ©parĂ©es ou remplacĂ©es, de nombreux Ă©lĂ©ments de confort intĂ©rieur et de dĂ©coration sont amĂ©nagĂ©s, les fossĂ©s devant le chĂąteau, devenus inutiles, sont comblĂ©s et engazonnĂ©s, la Cour est transformĂ©e en jardin. Le comte de Jarnac Charles Rosalie de Rohan Chabot, trĂšs impliquĂ© dans les travaux de son chĂąteau, s'occupe lui-mĂȘme des plans et de l'approvisionnement des matĂ©riaux nĂ©cessaires, comme en tĂ©moignent les nombreux courriers qu'il adresse Ă Pineau. AprĂšs son veuvage, Rohan Chabot Ă©pouse la jeune irlandaise Elizabeth Smyth ce qui contraint un peu plus celui-ci Ă accĂ©lĂ©rer la transformation de son chĂąteau. 2 L'Ile-Madame, possession du seigneur de Jarnac, reliĂ©e Ă la rive droite de la Charente par un petit pont en pierre Ă deux arches, fait l'objet de tous les soins de Pineau qui transforme les lieux en un vaste parc avec cascades, parterres fleuris et cabinets de verdure... En novembre 1789, le ci-devant Rohan Chabot est contraint d'Ă©migrer abandonnant son fief et son chĂąteau, il rejoint Dublin puis Twickenham. Pendant son exil, il maintient des relations Ă©pistolaires avec son ancien architecte Pineau qui l'informe des Ă©vĂ©nements jarnacais ayant trait Ă son domaine. Le 1er avril 1792, l'inventaire de ce qu'il reste du mobilier du chĂąteau est Ă©tabli ; le domaine de Jarnac et son chĂąteau sont confisquĂ©s comme bien national en 1793 ; sa forĂȘt et ses parcs sont vendus en aoĂ»t 1795, les arbres passĂ©s Ă la coupe. Le dĂ©mantĂšlement du chĂąteau de Jarnac En 1806, Rohan Chabot Ă©crit de Twickenham Ă Pineau, l'informant du projet dont il a eu vent concernant la destination de son chĂąteau saisi on aurait l'intention de continuer le grand chemin d'AngoulĂȘme futur rue CondĂ© en le faisant entrer dans l'avant-cour du chĂąteau, en traversant ensuite le chĂąteau coupĂ© en deux Ă cet effet puis en le faisant franchir la Charente par un pont Ă construire. En fait Pineau Ă©tait dĂ©jĂ renseignĂ© puisque le 7 vendĂ©miaire an 9 29 septembre 1800, ledit Pineau Ă©crit au sous-prĂ©fet de Cognac que le chĂąteau de Jarnac n'est plus aujourd'hui qu'une masure au trois quarts pourrie et que son sol a Ă©tĂ© spĂ©cialement rĂ©servĂ© pour le passage du pont qui doit ĂȘtre construit sur la Charente. Le 6 mars 1806, la municipalitĂ© de Jarnac autorise l'Etat Ă acquĂ©rir les dĂ©bris et l'emplacement de l'ancien chĂąteau, d'une superficie de 15 ares 55 centiares, de laquelle il y a lieu de dĂ©duire 2 ares 76 centiares pour le passage de la grande route. Un arrĂȘtĂ© du prĂ©fet de la Charente du 26 aoĂ»t 1806 donne l'autorisation de procĂ©der Ă la vente des matĂ©riaux provenant de l'Ă©croulement d'une partie de la toiture du chĂąteau de Jarnac. Le sieur Jean Besson, dit LabiĂšre est autorisĂ© le 29 janvier 1809, par le conseil municipal, Ă acquĂ©rir pour francs les matĂ©riaux dĂ©pendant de la dĂ©molition du chĂąteau. L'architecte Pineau, consultĂ© le 20 mai 1811 par le prĂ©fet charentais pour faire l'estimation des murs et tours en ruine, seuls vestiges encore prĂ©sent sur le site du chĂąteau, arrĂȘte celle-ci Ă francs. Le 16 dĂ©cembre 1815, François-Nicolas Pineau adresse un courrier Ă son fils Dominique, chirurgien Ă Paris on va mettre en vente la masure du chĂąteau par lot, de maniĂšre qu'il y a lieu d'espĂ©rer quelle disparaĂźtra dans le courant de l'annĂ©e suivante. Les derniĂšres pierres seront enlevĂ©es en 1818... Une fois le chĂąteau Ă©radiquĂ©, la nouvelle place publique dite Place du ChĂąteau, est amĂ©nagĂ©e Ă partir de 1820, des rangĂ©es d'arbres vont y ĂȘtre plantĂ©es. Comme prĂ©vu, un pont suspendu, dit pont en fil de fer, est mis en place dans le prolongement de la route d'AngoulĂȘme qui devient la Grande Route de Saintes Ă AngoulĂȘme future rue de CondĂ©, passant par le mitan de la nouvelle place. La construction de ce pont Ă pĂ©age est adjugĂ©e Ă François-Antoine-Alphonse Hyrvoix le 4 janvier 1826. La premiĂšre pierre de l'ouvrage est posĂ©e le 5 juillet de la mĂȘme annĂ©e. Le 2 septembre 1827, on procĂšde aux Ă©preuves du pont aprĂšs un essai concluant avec 106 tonnes de sable chargĂ© sur le tablier, c'est au tour des spectateurs de passer le test ; mille deux cents jarnacois vont se masser sur le nouveau pont qui est ainsi inaugurĂ©. De 1875 Ă 1876, un pont en pierre est Ă©difiĂ© Ă la place du pont en fil de fer, construit par la Compagnie du chemin de fer des Charentes et achevĂ© le 10 octobre. Jarnac - Ancien pont suspendu "en fil de fer" de 1827 â Nouveau pont de pierre de 1876 De mĂ©moire de jarnacais, les chais d'eau de vie ont toujours existĂ© Ă Jarnac. En 1828, une nouvelle maison spĂ©cialisĂ©e dans les eaux de vie de cognac, fondĂ©e par LĂ©opold Caboche 1806-1851 et Louis-Jules Gallois 1800-1867, s'installe sur la place du ChĂąteau. FĂ©lix-Joseph Courvoisier 1799-1866, marchand de vin Ă Bercy et Louis Gallois 1775-1849, maire de Bercy oĂč il est propriĂ©taire d'entrepĂŽts, s'associent Ă Caboche et crĂ©ent, le 18 novembre 1843, la maison FĂ©lix Courvoisier-Caboche, Ă la tĂȘte d'un immeuble et de deux magasins place du ChĂąteau et de trois chais. Courvoisier devenu seul propriĂ©taire Ă la suite du dĂ©cĂšs de ses associĂ©s, s'associe en 1854 Ă son neveu donc Jules Curlier 1824-1886. Jarnac - RĂ©clame Cognac Courvoisier 6 novembre 1909 â Place du chĂąteau avant construction du Kiosque et du "chĂąteau" Courvoisier La Place du ChĂąteau accueille quelques unes des douze foires annuelles jarnacaises. Et lors de la frairie de la pentecĂŽte, pendant deux jours de fĂȘte, les jeux, les concerts et concours divers envahissent la place, des baraques foraines sont installĂ©es, parfois on organise le lancement d'un ballon. L'harmonie de Jarnac, la SociĂ©tĂ© Philharmonique, fondĂ©e en 1860, est bien entendu de toutes les fĂȘtes, et, lors des festivitĂ©s, un kiosque Ă musique temporaire et dĂ©montable en bois est installĂ© sur la place du ChĂąteau, comme ce mĂ©morable 7 juillet 1889 oĂč un bal est organisĂ© lors d'une course de vĂ©locipĂšdes. En 1901, un Kiosque Ă musique dĂ©finitif est enfin installĂ© sur la place du ChĂąteau, sur l'esplanade faisant face aux Ă©tablissements Courvoisier-Curlier. De forme octogonale, sa toiture en zinc, ornĂ©e d'un lambrequin de bois dĂ©coupĂ©, repose sur des colonnes de fonte ; le soubassement est en pierre et le garde-corps en fer forgĂ©. Jarnac - Place du chĂąteau, théùtre ; Kiosque Ă musique en construction â Kiosque Ă musique La mĂȘme annĂ©e 1901, une demeure Ă l'allure de manoir est construite Ă la place du bĂątiment d'angle des chais Courvoisier le long du quai de la place du ChĂąteau. Il sera vite baptisĂ© ChĂąteau Courvoisier et bien souvent confondu avec le ChĂąteau de Jarnac, bel et bien disparu. Si la place du ChĂąteau est restĂ©e sensiblement identique depuis un siĂšcle, les Ă©diles ont cependant dĂ©cidĂ© de supprimer, vers 1980, le kiosque Ă musique qui certes n'Ă©tait guĂšre utilisĂ© depuis longtemps mais qui faisait partie intĂ©grante du paysage patrimonial. Kiosque supprimĂ©. voir ici place du ChĂąteau Ă Jarnac, sans son kiosque, aujourdhui.1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 Ancien parc du chĂąteau des Rohan Chabot sur l'Ile Madame Ă Jarnac 1/2 â 2/2 publiĂ© par JeanMarc Lun 14 Mai 2018 1405 Mai 1879 â La SociĂ©tĂ© philharmonique de Jarnac primĂ©e Ă Cognac â Cognac. Au concours qui vient d'avoir lieu ici, les premiers prix ont Ă©tĂ© remportĂ©s par les SociĂ©tĂ©s suivantes Concours Ă vue, division supĂ©rieure, 1e section. Prix unique, mĂ©daille d'or. La SociĂ©tĂ© philharmonique de Jarnac, direction M. Braconnier. 22 mai 1887 â Frairie annuelle de Jarnac des 29 et 30 mai 1887 â Jarnac cĂ©lĂ©brera dimanche et lundi prochains sa frairie annuelle. Dimanche divertissements nombreux, chevaux de bois, jeux divers, lancement d'un superbe ballon. lluminations. Lundi, Ă deux heures et demie courses de vĂ©locipĂšdes, cinq Ă©preuves pour bicycles ou tricycles, 150 fr. de prix. Il ne sera perçu aucune entrĂ©e. Les engagements seront reçus Ă la mairie jusqu'au 22 mai, Ă trois heures du soir. 14 juillet 1888 â Rendez-vous des vĂ©locipĂšdes Ă Jarnac, la SociĂ©tĂ© Musicale donne un concert lors de la fĂȘte organisĂ©e sur la place. â Une Excursion Ă Jarnac. Profilant du beau temps, des belles routes et de la fĂȘte nationale, MM. Valeton, O. Maillotte et Man, tous trois en tricycle, partaient, samedi matin, de Bordeaux pour Jarnac, oĂč rendez-vous leur avait Ă©tĂ© donnĂ© par le sport vĂ©lo jarnacais DĂ©cidĂ©s Ă faire une promenade, et non Ă battre un record, les trois touristes ont suivi, au petit train de route, par Saint-AndrĂ©, Saint-Savin, oĂč ils ont fait une petite halte, rejoints par M. Laval qui, aux approches de Mirambeau, a repris son train rapide sur Rochefort. ... Vers sept heures, les membres du tous en tenue officielle, rencontraient, Ă deux kilomĂštres de Jarnac, Man, qui s'Ă©tait portĂ© Ă leur rencontre. La rentrĂ©e en ville a Ă©tĂ© superbe. Conduite par M. Tricoche, son sympathique et fort aimable vice-prĂ©sident, la petite troupe est arrivĂ©e dans un ordre parfait au siĂšge du club, oĂč flottait un immense drapeau aux insignes du La soirĂ©e s'est passĂ©e charmante, pleine de cordialitĂ©, au milieu des feux de bengale, des drapeaux et des illuminations, tandis que l'excellente SociĂ©tĂ© musicale de Jarnac nous rĂ©jouissait par de la bonne musique, et rendait ainsi la fĂȘte complĂšte. Vers onze heures, aprĂšs le feu d'artifice, un punch a Ă©tĂ© servi, auquel M. Tricoche, vice-prĂ©siaent, a portĂ© un toast au VĂ©loce-Club bordelais au nom du M. Man a rĂ©pondu en buvant Ă la prospĂ©ritĂ© assurĂ©e dĂ©sormais du sport de Jarnac et en remerciant ces messieurs de leur excellent accueil et de leur dĂ©vouement Ă la vĂ©locipĂ©die. Jarnac - Noce villageoise lors de la mi-carĂȘme â Le jour de la mi carĂȘme sur la place du ChĂąteau, kiosque au fond Ă droite 11 juillet 1889 â Bal et concert sur le Kiosque Ă musique temporaire installĂ© sur la place du ChĂąteau lors des courses de vĂ©locipĂ©des. La fanfare de trompettes Hugon de Bordeaux et la Philharmonie de Jarnac sont de sortie. â Courses de Jarnac. C'est la tĂȘte encore remplie du bruit des acclamations, des sonneries de trompes de chasse, des fanfares et des pĂ©tards que j'Ă©cris ces lignes. A Jarnac, on ne fait pas les choses comme ailleurs. Je dirai mĂȘme tout de suite qu'on les fait mieux que presque partout ailleurs, grĂące au concours aussi dĂ©vouĂ© que dĂ©sintĂ©ressĂ© de ceux que la vĂ©locipĂ©die jarnacquoise a l'honneur de possĂ©der Ă sa tĂȘte. Tout Jarnac Ă©tait sur pied ou sur pĂ©dales, dimanche dernier 7 juillet, et jamais, pour ma part, il ne m'a Ă©tĂ© donnĂ© d'assister Ă sĂ©rie aussi complĂšte de rĂ©jouissances organisĂ©es en honneur du cyclisme ni Ă des courses revĂȘtues d'un caractĂšre plus officiel. A 2 heures, les courses ont commencĂ© sur le vĂ©lodrome des Grandes-Maisons piste de 300 mĂštres, admirablement bien amĂ©nagĂ© et fort artistiquement dĂ©corĂ© pour la circonstance. Une affluence aussi considĂ©rable que choisie, parmi laquelle les dames brillaient par leurs toilettes autant que par leurs applaudissements prĂ©cieux, n'a cessĂ© d'acclamer les coureurs. Le jury a fonctionnĂ© sous la prĂ©sidence effective de M. le gĂ©nĂ©ral de division Tricoche, grand officier de la LĂ©gion d'honneur, ancien directeur de l'artillerie au ministĂšre de la guerre et partisan convaincu de la vĂ©locipĂ©die militaire dont il a pu apprĂ©cier les services. ... A l'issue des courses, grand banquet officiel admirablement servi par l'hĂŽtel de France dans un immense chai dĂ©corĂ© pour la circonstance avec un goĂ»t exquis aux couleurs nationales. Soixante-douze convives Ă table. ... C'est ici qu'a eu lieu Ă notre avis le clou de la journĂ©e. Du banquet, le cortĂšge officiel s'est rendu sous le kiosque Ă©levĂ© spĂ©cialement sur la place principale de Jarnac en vue de la distribution des prix aux coureurs et lĂ , avant de procĂ©der Ă cette distribution, M. le gĂ©nĂ©ral Tricoche, dominant de sa fiĂšre stature et de son organe gĂ©nĂ©reux la foule innombrable assemblĂ©e tout autour, Ă fait une des plus belles apologies de la vĂ©locipĂ©die militaire que nous ayons jamais entendues. AprĂšs la distribution solennelle des prix, a eu lieu le punch d'honneur offert dans les salons du Club, et les hĂŽtes officiels du ont quittĂ© Jarnac vers 11 heures au moment oĂč les rĂ©jouissances populaires s'achevaient sur la place du chĂąteau en un bal public des plus suivis. Pendant celte journĂ©e si complĂštement remplie, l'excellente fanfare Hugon de Bordeaux trompes de chasse n'a cessĂ© de se faire entendre, aprĂšs avoir accueilli le gĂ©nĂ©ral Tricoche au son de la Marseillaise Ă son entrĂ©e sur le vĂ©lodrome et s'est partagĂ© les honneurs avec la philharmonique de Jarnac, fondĂ©e en 1860 et dont le chef servit en 1870 sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Tricoche. Jarnac - Kiosque de la musique sur la place du ChĂąteau â Vue panoramique de la place et et du kiosque 28 juin 1891 â Concert de la Philharmonie sur le Kiosque place du ChĂąteau Ă l'occasion du concours annuel de la sociĂ©tĂ© de Tir â Jarnac. Dimanche 28 juin dernier avait lieu Ă Jarnac les derniĂšres opĂ©rations du douziĂšme concours annuel de la SociĂ©tĂ© de tir. M le sous-prĂ©fet de Cognac et une dĂ©lĂ©gation des officiers du 107e de ligne avaient bien voulu honorer cette fĂȘte de leur prĂ©sence et ont suivi les derniers tirs avec beaucoup d'intĂ©rĂȘt. A six heures, Ă l'hĂŽtel Hillairet, un banquet offert Ă M. le sous-prĂ©fet rĂ©unissait les membres actifs de la SociĂ©tĂ© et les officiers du 107e. Au dessert M. Laroche, le sympathique prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© de tir, a pris la parole pour remercier M. le sous-prĂ©fet de Cognac et les officiers d'avoir acceptĂ© avec tant d'empressement l'invitation qui leur avait Ă©tĂ© faite.... L'heure de la distribution des prix Ă©tant arrivĂ©e, le cortĂšge prend place sur le kiosque, pendant que la SociĂ©tĂ© philharmonique de Jarnac exĂ©cute un des plus beaux morceaux de son rĂ©pertoire. M. le sous-prĂ©fet prend de nouveau la parole et fait, devant, un nombreux public, un nouvel Ă©loge de la ville de Jarnac, dont il vante l'attachement Ă la RĂ©publique et le dĂ©vouement Ă toutes causes patriotiques. M. Philippe Delamain, officier de tir, commence la lecture du palmarĂšs et la distribution des prix a lieu... Jarnac - Tramway et Kiosque Ă musique, place du ChĂąteau â HĂŽtel Couturier-Hillairet, Kiosque Ă musique, magasins et "chĂąteau" Courvoisier Juin 1891 â La Philharmonique de Jarnac recueille tous les Ă©loges lors du Concours musical du jardin des Plantes de Nantes â Le cortĂšge des 93 SociĂ©tĂ©s a dĂ©filĂ© avec une exactitude peut-ĂȘtre insuffisamment militaire devant les autoritĂ©s et s'est rendu jusqu'au Jardin des Plantes pour la rĂ©pĂ©tition du Festival de la FĂȘte de Nuit. Pour suivre pas Ă pas l'ordre du programme, disons que la FĂȘte de Nuit a Ă©tĂ© des plus brillantes au point de vue des lumiĂšres, mais le froid devenu de plus en plus vif et des averses sĂ©rieuses ont quelque peu nui Ă sa rĂ©ussite complĂšte. Quant Ă la partie musicale de ces fĂȘtes, ainsi que nous avons eu constamment occasion de le faire remarquer, Ă la grande stupĂ©faction des personnes qui n'ont pas l'habitude de ces exĂ©cutions monstres et monstrueuses au point de vue de l'art, nous avons encore assistĂ© cette fois Ă ce phĂ©nomĂšne bizarre qu'une musique d'harmonie de cinquante musiciens qui se sentent bien les coudes, la musique de Jarnac, par exemple, fait dix fois plus d'effet au Jardin des Plantes que la rĂ©union sans cohĂ©sion de plusieurs centaines et mĂȘme plusieurs milliers d'exĂ©cutants orphĂ©onistes, harmonistes ou fanfaristes. Le fait est que dimanche soir, personne n'a rien compris au Choeur des Jeunes Bataillons, chantĂ© par tous les orphĂ©ons et l'exĂ©cution des morceaux par toutes les SociĂ©tĂ©s instrumentales a Ă©tĂ© quelque peu charivarique, sans produire mĂȘme Ă aucun moment l'effet de sonoritĂ© sur lequel comptait bien Ă tort une partie des auditeurs. La SociĂ©tĂ© philharmonique de Jarnac, qui concourait seule pour le prix d'excellence, mĂ©rite aussi des Ă©loges. Il est vraiment bien extraordinaire de voir une si petite ville arriver Ă des rĂ©sultats trĂšs supĂ©rieurs Ă ceux obtenus parfois dans des citĂ©s de habitants. L'exĂ©cution de cette musique d'harmonie au concours d'honneur a Ă©tĂ© certainement trĂšs brillante, mais nous l'avons surtout apprĂ©ciĂ©e dans la Marche aux Flambeaux Ă la FĂȘte de Nuit. la Gazette artistique de Nantes du 1er juin 1891 9 aoĂ»t 1902 â Le Kiosque Ă musique de la place du chĂąteau sollicitĂ© pour la distribution des rĂ©compenses de la sociĂ©tĂ© de Tir â Jarnac. Dimanche soir, Ă huit heures et demie, a eu lieu au kiosque de la Musique, sur la place du ChĂąteau, la distribution des rĂ©compenses du 21e concours annuel de la SociĂ©tĂ© de Tir de Jarnac. En l'absence du PrĂ©sident de la SociĂ©tĂ©, M. Laporte-Bisquit, sĂ©nateur, M. Abel Foucaud, vice-prĂ©sident a prononcĂ©, en termes Ă©loquents, un discours dont les grandes lignes, empreintes du plus pur patriotisme, ont Ă©tĂ© fort applaudies... Concours de musique des 3 et 4 juillet 1910 Ă Jarnac Annonce et prĂ©paratifs â Jarnac s'apprĂȘte a recevoir joyeusement les nombreux Ă©trangers qui vont lui rendre visite les 3 et 4 juillet Ă l'occasion du concours de musique. M. le prĂ©fet de la Charente a bien voulu accepter la prĂ©sidence du banquet que le comitĂ© offre Ă MM. les membres d'honneur et Ă MM. les membres du jury le lundi 4 juillet, Ă 6 h. ÂŒ, Ă l'hĂŽtel de France. M. le sous prĂ©fet de Cognac ; MM. Brisson et Limouzoin-Laplanche, sĂ©nateurs ; M. James Hennessy, dĂ©putĂ© ; M. Rimbaud de Larocque, conseiller gĂ©nĂ©ral ; MiM. Louis Comandon et Marcel Michaud, conseillers d'arrondissement, ont promis d'honorer ce banquet de leur prĂ©sence. Le comitĂ© nous prie de rappeler qu'il ne sera dĂ©livrĂ© aucune carte de sortie dans les lieux de concours et aux festivals ; les cartes de circulation, du prix de 3 francs pour les deux jours donneront seules aux porteurs le privilĂšge de pouvoir rentrer et sortir Ă leur guise. Il reste trĂšs peu de ces cartes, le comitĂ© engage donc vivement les retardataires qui en dĂ©sirent Ă se hĂąter. A l'occasion de ce grand concours musical, des trains spĂ©ciaux, comprenant des voitures de toutes classes, seront mis en circulation entre Bordeaux-Etat et Jarnac et retour et entre Jarnac et AngoulĂȘme, par la Compagnie des Chemins de fer de l'Etat. 26 juin 1910 â Programme du Concours de musique des 3 et 4 juillet 1910 Voici le programme des fĂȘtes organisĂ©es Ă Jarnac Ă l'occasion du grand concours d'harmonies, fanfares, orphĂ©ons, estudiantinas, trompettes, trompes de chasse, tambours et clairons â Samedi 2 juillet, Ă 8 h. œ, grande retraite aux flambeaux. â Dimanche 3 juillet harmonies, orphĂ©ons, estudiantinas, tambours et clairons. A 8 h. ÂŒ du matin. rĂ©ception Ă l'hĂŽtel de ville du jury par la municipalitĂ© ; Ă 9 heures, concours de lecture Ă vue Ă huis clos ; Ă l0 heures, concours d'exĂ©cution ; Ă 2 h., concours d'honneur ; Ă 4 heures, dĂ©filĂ© des sociĂ©tĂ©s, rĂ©ception des sociĂ©tĂ©s Ă l'hĂŽtel de ville par la municipalitĂ©; Ă 8 h. œ, au Jardin public, illumination, fĂȘte de nuit, grand estival ; a 11 heures, distribution des rĂ©compenses. Un train spĂ©cial de Bordeaux Ă Jarnac sera trĂšs probablement mis en marche le dimanche. â Lundi 3 fanfares, trompettes et trompes de chasse. A 9 heures, concours de lecture a vue Ă huis clos ; Ă 10 heures, concours d'exĂ©cution ; Ă 2 heures. concours d'honneur ; Ă 4 heures, dĂ©filĂ© des sociĂ©tĂ©s, rĂ©ception Ă l'hĂŽtel de ville par la municipalitĂ© ; Ă 6 heures ÂŒ, banquet Ă l'hĂŽtel de France ; Ă 8 h. œ, au jardin public, illuminations, fĂȘtes de nuit, festival ; Ă 10 heures, distribution des rĂ©compenses ; Ă l'issue de la distribution. grand feu d'artifice. Jarnac - Programme du Concours de musique des 3 et 4 juillet 1910 â Le DĂ©filĂ© 3 et 4 juillet 1910 â Compte rendu du Concours musical de Jarnac â MalgrĂ© quelques averses, le concours musical de Jarnac a obtenu, dimanche et lundi le succĂšs le plus complet. Les principales rues de la ville Ă©taient dĂ©corĂ©es de guirlandes et de drapeaux ; plusieurs arcs de triomphe avaient Ă©galement Ă©tĂ© dressĂ©s et des banderolles ïŹeuries, portant les inscriptions Soyez les bienvenus », Honneur aux SociĂ©tĂ©s » exprimaient les sentiments de la population pour ses invitĂ©s et ses visiteurs. La population avait rĂ©pondu Ă l'appel de la municipalitĂ© et du comitĂ© d'organisation en dĂ©corant de guirlandes et de drapeaux les fenĂȘtres de ses maisons. rue Gambetta et rue de CondĂ© CPA James Cparama Les rues qui devaient ĂȘtre parcourues par le cortĂšge musical, depuis la place du ChĂąteau jusqu'Ă l'hĂŽtel de ville, en passant par les rues Gambetta et du Portillon, disparaissaient sous une vĂ©ritable voĂ»te dont l'aspect Ă©tait fĂ©erique. Les rues Gambetta et du Portillon, principalement, avaient Ă©tĂ© dĂ©corĂ©es d'une façon merveilleuse. Le matin les membres du jury ont Ă©tĂ© reçus Ă l'hĂŽtel de ville par M. le premier adjoint, qui leur a souhaitĂ© la bienvenue et leur a donnĂ© l'assurance que la population et la municipalitĂ© feraient tous les efforts pour qu'ils emportent le meilleur souvenir de leur visite Ă Jarnac. rue du Portillon et rue Gambetta CPA James Cparama Un vin d'honneur, offert par la municipalitĂ©, a Ă©tĂ© ensuite servi dans la salle des mariages. La matinĂ©e a Ă©tĂ© consacrĂ©e aux concours de lecture Ă vue et d'exĂ©cution. L'aprĂšs-midi, une trĂšs grande animation n'a cessĂ©, malgrĂ© quelques ondĂ©es, de rĂ©gner dans la ville le dĂ©filĂ© a pu avoir lieu Ă quatre heures ; une foule considĂ©rable, massĂ©e sur tout le parcours a vivement applaudi les SociĂ©tĂ©s qui sont venues se masser avec leurs banniĂšres devant l'hĂŽtel de ville, sur le perron duquel se tenaient les autoritĂ©s. M. le premier adjoint leur a souhaitĂ© une cordiale bienvenue. Les clairons, tambours et musiques sonnĂšrent au drapeau, puis eu lieu la dislocation. Cette premiĂšre partie des fĂȘtes s'est terminĂ©e le soir par un festival. La fĂȘte s'est poursuivie lundi. A 4 h 30, toutes les sociĂ©tĂ©s se massĂšrent sur la place du Champ-de-Foire ; puis, au signal, les musiques, jouant toutes diffĂ©rents airs, se mirent en route pour suivre l'itinĂ©raire prĂ©vu. Le cortĂšge, en ordre parfait, et les SociĂ©tĂ©s, la Philharmonique de Jarnac en tĂȘte, dĂ©fila entre deux rangs de curieux jusqu'Ă l'hĂŽtel de ville, pour y attendre le passage du dĂ©filĂ©. Un grand banquet sous la prĂ©sidence de M. Gelinet, PrĂ©fet, a rĂ©uni le soir, Ă 6 heures, tous les officiels, au grand hĂŽtel de France. Jarnac - Concours de Musique des 3 et 4 Juillet 1910, L' Estudiantina Rochefortaise voir les autres superbes CPA de James relatives au concours musical jarnacais ICI ... publiĂ© par James 17 Dim 6 Mai 2012 1949 La SociĂ©tĂ© philharmonique harmonie, fondĂ©e en 1860, prĂ©sidĂ©e par Laporte-Bisquit, dirigĂ©e par Leo Larrieu avec 63 exĂ©cutants est active en 1909. Jarnac - Place du chĂąteau et Kiosque vue aĂ©rienne 1 L'inventaire dĂ©taillĂ© du mobilier, des carrosses et bestailhs appartenant Ă dame Catherine de la Rochebeaucourt nous est parvenu grĂące au testament qu'elle a rĂ©digĂ© durant 6 jours, du 23 au 28 janvier 1668, par devant MaĂźtre HĂ©lie Rangeard, notaire royal en Angoulemois. On y dĂ©couvre chambre par chambre, tous les meubles, la plupart en nouhier, les meschantes tapisseryes bien souvent usĂ©es jusqu'Ă la trame, la lingerie tantĂŽt neufve, tantĂŽt uzĂ©e, les lits de pleume, les matellac, nombre de linceulx de toille de toutes provenances, les chaisnaix de cuivre, des gros fuzils et des petits pistollez, des casserolles, chaudrons, poilles et bassines, les assiettes, plaz, esguiĂšres, salliĂšre, escuelles et enfin les jumants, chevaux et mulles, les carrosses. Parmi la trentaine de chambres et antichambres, cabinets et chapelle, gallerye et vestibules on y observe â la grande gallerye quy regarde d'un bout sur la prĂ©rye et de l'autre bout sur la basse cour du chĂąteau ; â la chambre au grand alcauve ; â un cabinet oĂč sont stockĂ©s les pots de confiture ; â la chambre de la Tour, occupĂ©e par le seigneur chevalier de Jarnac le fils de la comtesse de Jarnac ; â la chambre du sieur Grizet armurier avec 5 fuzils et des petits et grands pistollez ; â la chambre de Luc Labeur, sieur des Rochers, maistre d'hostel de la comtesse de Jarnac ; â la chambre des femmes oĂč demeure AndrĂ©e Gendre ; â la chambre voultĂ©e de Monsieur lâabbĂ©, avec sa vieille meschante table et son meschant tapis fort vieux et rompu ; â la sommelerye et un grand nombre de vin et de piĂšces d'eau de vie ; â les greniers avec nombre de fromant, mesture et avoyne ; â les escuryes avec 4 chevaux, et 5 mulles ; â le bestailh d'aumaille avec 14 vaches et 3 veaux. voir ici, l'Inventaire complet dĂ©taillĂ©. 2 Lors de ses sĂ©jours Ă Paris, le comte de Jarnac, accompagnĂ© de son Ă©pouse Elisabeth Smyth, frĂ©quente rĂ©guliĂšrement la Cour. Le 1er fĂ©vrier 1780, il Ă©crit Ă son architecte Pineau Nous ne pensons icy qu'Ă danser parce que notre Reine et nos jeunes Princes ne pensent qu'Ă cela. On prĂ©pare des Bains dans le bois de Boulogne. Pendant le CarĂȘme *, j'ai soupĂ© deux fois chĂ©s le Roy, cette semaine ; je danse 2 fois par semaine avec la Reine ; mais ce n'est pas cela qui fait mes vrayes affaires... On ne va plus au bal qu'avec l'habit Henri 4 ; j'en ai un charmant... * la septuagĂ©sime tombe effectivement en 1780, le 23 janvier. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 17 mai 2018 1704 JARVILLE - Le Chalet Lorrain - Le Kiosque MEURTHE ET MOSELLE A Jarville, on ne demande pas mieux que de faire la fĂȘte mais, faute de musiciens, les festivitĂ©s sont limitĂ©es. Pour la retraite aux flambeaux, les concerts et le bal du 14 juillet 1891, le docteur Emile Picard, maire de 1885 Ă 1894, fait appel au chef de musique Paul GrĂ©goire qui, Ă la volĂ©e, vient de crĂ©er une sociĂ©tĂ© musicale jarvilloise. Paul GrĂ©goire, fondateur, en juin 1890, de l'Union NancĂ©ienne, vient d'ĂȘtre rĂ©voquĂ© pour d'obscures raisons d'abus de pouvoir le 10 janvier 1891. Emile Picard, le 26 aoĂ»t 1891, Ă huit heures du soir, rĂ©unit ses administrĂ©s, afin de constituer un comitĂ© pour l'organisation de la sociĂ©tĂ© de musique. Puis on n'entendra plus parler de sociĂ©tĂ© musicale Ă Jarville, encore moins de GrĂ©goire, pendant des annĂ©es. Jarville - Plan 1945 En dĂ©pit de l'absence de musique jarvilloise, la municipalitĂ© met en adjudication tous les ans, pour les fĂȘtes bimensuelles estivales et pour la fĂȘte patronale qui dure deux Ă trois jours chaque mois d'aoĂ»t, la location d'un emplacement et l'organisation de bals, feux d'artifice, jeux et concerts pour cette occasion, faisant appel Ă des musiciens extĂ©rieurs Ă la commune. En 1903, Hyacinthe Sellier â 1905, maire de 1900 Ă 1905, met enfin en place une fanfare, l'Union Musicale de Jarville, grĂące Ă l'arrivĂ©e d'un trĂšs dynamique chef de musique, EugĂšne Bouvret. Les concerts vont se succĂ©der tant Ă Jarville que dans les communes voisines, dont bien entendu Nancy, pendant trois dĂ©cennies. EugĂšne Bouvret Ă la recherche d'un Kiosque pour accueillir ses musiciens, trouve, dĂ©but 1906, de gĂ©nĂ©reux donateurs qui acceptent de financer cet Ă©dicule. Le nouveau maire, Emile Schwab, fournit l'emplacement au bout de la rue des Ecoles, oĂč est installĂ©e la Mairie et les Ecoles de filles et de garçons, Ă l'angle de la Grande Rue, une petite esplanade vient de se libĂ©rer. Cette petite place faisait l'objet de perpĂ©tuelles rĂ©clamation des riverains depuis de nombreuses annĂ©es ; ainsi le 23 juillet 1894, un de ceux-ci publie un entrefilet Ă ce sujet dans l'Est RĂ©publicain Dans la grande rue de Jarville, Ă l'angle de la rue des Ecoles, se trouve un appentis sur lequel nous appelons l'attention de l'administration des ponts et chaussĂ©es. Cette construction fait saillie sur l'alignement de la voie publique ; les murs, lĂ©zardĂ©s et trouĂ©s, constituent un danger pour la sĂ»retĂ© des passants. Il serait, croyons-nous, urgent de prendre telles mesures que comporte la situation. Jarville - Grande rue et Emplacement du kiosque avant sa construction Comme nous le voyons sur le clichĂ© ci-dessus, la municipalitĂ© ayant Ă©tĂ© enfin entendue, l'appentis a Ă©tĂ© rasĂ© â dans le mĂȘme temps qu'est installĂ© le tramway Ă©lectrique le long de la Grande Place en 1903 1 â, et l'autorisation d'y Ă©difier Ă sa place le futur Kiosque Ă musique est donnĂ©e. Pour cet Ă©vĂ©nement, une grande fĂȘte musicale est organisĂ©e par l'Union Musicale et son chef Bouvret qui convient le gratin de la musique meurthoise pour le jour de l'inauguration. Celle-ci se dĂ©roule le dimanche 27 mai 1906 un grand dĂ©filĂ© Ă travers les villes, prĂ©cĂ©dĂ© par les sociĂ©tĂ©s musicales et entourĂ© par une foule considĂ©rable, s'achĂšve sur la place du Kiosque. Au bas de l'Ă©difice, une estrade est installĂ©e, rĂ©servĂ©e aux officiels et invitĂ©s. Les discours d'usage prĂ©cĂšde un grand concert. L'animation jarvilloise se termine par un bal donnĂ© en soirĂ©e sur la place. Le Kiosque Ă musique, construit sur un soubassement de pierre, de forme octogonale, est entourĂ© d'un garde corps en fer forgĂ© ; ses colonnes en fonte soutiennent une toiture domale en zinc, ornĂ©e sur son pourtour d'un lambrequin de bois dĂ©coupĂ©. Il y a fort Ă parier que ledit lambrequin a Ă©tĂ© fourni et financĂ© par Charles Varry, grand spĂ©cialiste des chalets, kiosques et Ă©lĂ©ments de dĂ©corations en bois, installĂ© prĂ©cisĂ©ment dans son chalet lorrain en face du kiosque sur la Grande Rue et qui dispose de vastes locaux oĂč il entrepose et fabrique son matĂ©riel depuis 1876. Charles Varry est le fournisseur de nombre de ces chalets sculptĂ©s Ă Nancy et dans toute la rĂ©gion, construits lors des foires et expositions. RenĂ© Varry, son fils, poursuivra l'activitĂ© de son pĂšre jusqu'en 1950. Jarville - RĂ©clames Charles et RenĂ© Varry Chalets et Kiosques, recherches menuisiers 1892 Ă 1928 Au sortir du conflit de 1914-1918, EugĂšne Bouvret et son Union musicale sont toujours trĂšs actifs et donnent trĂšs rĂ©guliĂšrement leurs concerts sur le kiosque Ă musique et lors de chaque festivitĂ© et ce, jusqu'en 1939. En 1921 la fanfare des Chasseurs Jarvillois, dirigĂ©e par M. Bouteiller, vient prĂȘter main forte Ă l'Union musicale. RenĂ© Varry, toujours Ă la recherche de bons menuisiers pour ses kiosques et chalets, fait face Ă de nombreuses commandes. A partir de 1932, il amĂ©nage son Chalet Lorrain avec des fĂ©eries de glaces et de lumiĂšres diverses, un parquet cirĂ© et une immense piste de danse. La salle et ses salons sont louĂ©s tout d'abord aux membres du Racing-Club-Lorrain pour leur soirĂ©e dansante le 15 octobre 1932. Cette grande fĂȘte sera suivie de bien d'autres bals et soirĂ©es dansantes. RenĂ© Varry obtient mĂȘme que la fĂȘte patronale jarvilloise du mois aoĂ»t soit attribuĂ©e au Chalet Lorrain par la municipalitĂ©. Jusqu'en 1939, tous les ans le football-club jarvillois y organise Ă©galement son grand bal annuel. 2 En 1931, la Grande Rue est rebaptisĂ©e rue de la RĂ©publique, la rue des Ecoles prend le nom de rue du marĂ©chal Foch. Par dĂ©cret du 25 juin 1936, la commune de Jarville devient Jarville-la-Malgrange afin d'Ă©viter toute confusion avec d'autres communes portant le mĂȘme nom. Le Kiosque Ă musique a Ă©tĂ© supprimĂ© aprĂšs 1945, remplacĂ© par une petite place plantĂ©e de deux arbres. Kiosque supprimĂ©. voir ici Emplacement de l'ancien Kiosque Ă musique de la Grande Rue de Jarville, devenue rue de la RĂ©publique, aujourd'hui. Rue des Ecoles Ă Jarville, devenue rue du marĂ©chal Foch, aujourd'hui. publiĂ© par JeanMarc Jeu 17 Mai 2018 1608 14 juillet 1893 â Echos de la fĂȘte Ă Jarville â A Jarville, la fĂȘte s'est passĂ©e cette annĂ©e avec le mĂȘme Ă©clat que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Pendant toute l'aprĂšs-midi, les rĂ©jouissances ont eu un succĂšs considĂ©rable. MM. le docteur Picard, Hanry, adjoint et Varry, conseiller municipal, ont eu les honneurs de la fĂȘte. AprĂšs un joli feu d'artifice, qui a Ă©tĂ© un peu contrariĂ© par la pluie, on s'est rĂ©fugiĂ© au bal oĂč l'on a dansĂ© avec entrain jusqu'au matin. 1er juin1896 â SĂ©ance tumultueuse au conseil municipal ; Charles Varry, constructeur de chalets et kiosques, par ailleurs conseiller municipal, moralisateur ; les bals et la vente de biĂšre continuent Ă Jarville... â Jarville. On nous Ă©crit le 1er juin Des incidents assez graves ont Ă©clatĂ© au conseil municipal, hier, dimanche. M. Majer de Lewalt, ingĂ©nieur-directeur des hauts-fourneaux de Jarville, avait adressĂ© une lettre Ă M. le docteur Picard, maire, pour ĂȘtre soumise Ă l'assemblĂ©e au sujet des permissions accordĂ©es Ă l'adjudicataire des bals publics, trop frĂ©quentes â selon lui â dans l'intĂ©rĂȘt des ouvriers et de la morale publique. M. Victor Piccot s'avança alors vers M. Visine, comptable et directeur de la SociĂ©tĂ© coopĂ©rative, reprĂ©sentant les usines, et fit remarquer que c'Ă©tait dans l'Ă©tablissement de l'usine que les ouvriers s'enivraient pendant leur travail. Pendant un quart d'heure, ce fut un tohu bohu gĂ©nĂ©ral, et M. Piccot frappait toujours avec son poing sur la table pour attirer l'attention sur les paroles qu'il prononçait. M. Charles Varry, de son cĂŽtĂ©, a dĂ©noncĂ© au conseil le fonctionnement de l'Ă©conomat en disant qu'Ă son point de vue il Ă©tait honteux d'autoriser une vente de boissons dont la consommation se fait sur la voie publique, et que, avant d'accuser les commerçants de Jarville, il fallait faire de la morale Ă soi-mĂȘme. M. Schwach et d'autres conseillers se mĂȘlent aussi au dĂ©bat. La sĂ©ance a Ă©tĂ© levĂ©e au milieu d'une certaine agitation et M. Majer de Lewalt a dĂ» sans doute faire appeler M. Piccot ce matin pour s'expliquer au sujet de sa lettre. RĂ©sultat on dansera tous les quinze jours et fĂȘtes ce n'est pas de trop et la coopĂ©rative vendra toujours cent cinquante hectolitres de biĂšre par mois au minimum sans compter l'alcool. L'Union musicale de Jarville fait ses dĂ©buts 13 avril 1904 â Union musicale de Jarville. Cette sociĂ©tĂ© offrira Ă ses membres honoraires, samedi prochain, Ă huit heures du soir, salle Picot, un concert dont voici le programme l. La Prise de Sfax, allegro L. Pivet. â 2. La FiancĂ©e du conscrit, ouverture L. Pivet. â 3. Ce que l'on entend dans la forĂȘt, fantaisie H. Kling. â 4. Blondinette, polka pour pistou, soliste M. Spiess A. Govaert. â 5. Souvenir de GenĂšve, fantaisie X.... â 6. Jehanne, la bonne Lorraine, marche J. de Orelly. AprĂšs le concert, un grand bal rĂ©unira les musiciens et leurs invitĂ©s ; la sociĂ©tĂ© s'est assurĂ© le concours de deux charmantes vendeuses de bouquets pour la vente des fleurs. Cette fĂȘte intime sera, tout le fait prĂ©voir, un succĂšs de plus pour cette jeune fanfare dĂ©jĂ si forte, grĂące au zĂšle de son dĂ©vouĂ© chef, M. Bouvret. Dimanche aprĂšs midi, si le temps le permet, promenade et concert Ă Heillecourt. 20 aoĂ»t 1904 â L'Union musicale de Jarville donnera samedi soir, Ă 8 h. œ, rue d'Alsace, un concert dont voici le programme 1. Bayard, pas redoublĂ© avec clairons Spiess. â 2. Marie-Henriette, ouverture Montagne. â 3. Sifflet, Pierrettes, polka sifflĂ©e Ropy. â 4. La Fille du rĂ©giment, fantaisie Donizetti. â 5. Les Bords de la Meurthe, valse Spiess. â 6. Boquillon, pas redoublĂ© Mullot. 16 avril 1905 â Jarville. Programme de l'Union musicale du dimanche 16 avril 1905, Ă 2 heures aprĂšs-midi, sur la place publique 1. Le dĂ©filĂ© des gymnastes AndrĂ© â 2. ClĂ©ment Marot, ouverture Kelsen. â 3. Le sommeil de Diane, fantaisie BlĂ©ger. â 4. Bouquet de mĂ©lodies, valse BlĂ©ger. â 5. Le mal du pays, fantaisie BlĂ©ger. â 6. Arlequin, allegro. Morand. Le chef de musique, Bouvret. 19 mars 1906 â Le Kiosque Ă musique est en cours de construction â La fanfare l'Union musicale de Jarville organise, pour le 31 mars, Ă 8 h. œ du soir, un grand concert suivi de bal, dans la salle Piccot. En voici le programme 1. Bon Sang, pas redoublĂ© avec clairons Spiess. â 2. MĂ©daille d'or, ouverture Migette. â 3. Le Bivouac du drap d'or, musique BlĂ©ger. â 4. Marie CĂ©cile, polka Spiess, par 2 cornets A. Spiess et G. GonĂ©. â 5. Aubade Nuptiale, fantaisie Mulot. Le chef de musique, E. Bouvret. La sociĂ©tĂ© se propose Ă©galement d'inaugurer, sous peu, le kiosque si coquet qu'elle fait construire sur la place, et dont on peut dĂ©jĂ admirer l'Ă©lĂ©gance et le style une grande fĂȘte musicale avec dĂ©filĂ© sera organisĂ©e Ă cette occasion, et l'Union musicale s'est dĂšs maintenant, assurĂ© le concours de plusieurs harmonies et fanfares de la rĂ©gion. Dans sa derniĂšre rĂ©union gĂ©nĂ©rale, la sociĂ©tĂ©, aprĂšs avoir votĂ© des remerciements aux gĂ©nĂ©reux bienfaiteurs, Ă qui elle doit de pouvoir Ă©difier son kiosque, a constituĂ© comme suit, son comitĂ© pour 1906 PrĂ©sident, M. Schwach ; vice-prĂ©sidents MM. Blin et Auer ; trĂ©sorier, M. Boulin ; secrĂ©taire, M. Chalbot ; membres, MM. Auclair, Forterre, Marchal, Lentz, Sellier ; directeur, M. Bouvret. 26 mai 1906 â Programme de la FĂȘte musicale organisĂ©e Ă l'occasion de l'inauguration du kiosque Ă musique â Voici le programme de la grande fĂȘte musicale, organisĂ©e par l'Union musicale », fanfare de Jarville, Ă l'occasion de l'inauguration du Kiosque de musique, avec le concours de l'Harmonie des usines les Fils d'Emmanuel Lang » de Bonsecours, la Lyre lorraine de Nancy, la Jeune Lorraine de Saint-Max, la Fanfare des trompes de Boudonville, la Fanfare de la Madeleine, le RĂ©veil de Pont-Saint-Vincent et l'Harmonie des Hauts-fourneaux, forges et aciĂ©ries de Pompey. Samedi 26 mai 1906. â Pavoisement des rues. â A 8 heures œ du soir, retraite aux flambeaux. Dimanche 27 mai 1906, Ă 1 heure trois quart de l'aprĂšs-midi, rĂ©ception des sociĂ©tĂ©s, place de Bonsecours. A 2 heures, grand dĂ©filĂ©. ItinĂ©raire rue d'Alsace, Grande-Rue, rue Carnot, rue Varry, hauts-fourneaux, retour jusqu'au kiosque. A l'issue du dĂ©filĂ©, cĂ©rĂ©monie d'inauguration 1. Le Tramm, pas redoublĂ© avec clairons, par toutes les sociĂ©tĂ©s, 300 exĂ©cutants sous la direction de l'auteur M. C. Mougeot ; 2. Discours d'inauguration par M. Emile Schwach, maire de Jarville, prĂ©sident de l'Union musicale ; 3. La Marseillaise, par toutes les sociĂ©tĂ©s, sous la direction de M. EugĂšne Bouvret, chef de l'Union musicale. Grand concert. â l. Marie-Henriette, ouverture, Montagne l'Union musicale ; 2. L'Arche de l'Alliance, ouverture, Bleger, la Jeune lorraine ; 3. La Villa des Roses, fantaisie, Planel Fanfare de la Madeleine ; 4. Martha, fantaisie, Flotow Lyre lorraine ; 5. L'Ambassadrice, Aubert harmonie Lang ; 6. Gillette de Narbonne, fantaisie, Audran Harmonie de Pompey ; 7. En avant, allegro, AugĂ© le RĂ©veil ; 8. Allegro, X fanfare de Boudonville. A 9 heures du soir. â Grand bal autour du kiosque, orchestre de l'Union musicale. 27 mai 1906 â Inauguration du Kiosque Ă musique de Jarville â FĂȘte musicale de Jarville. Les rĂ©jouissances organisĂ©es dimanche par l'Union musicale de Jarville pour l'inauguration de son kiosque ont eu le plus grand succĂšs. Samedi soir, la retraite aux flambeaux a Ă©tĂ© suivie par une foule Ă©norme. Elle s'est arrĂȘtĂ©e un moment devant la villa Lucas, d'oĂč un beau feu d'artifice a Ă©tĂ© tirĂ© par son propriĂ©taire, M. Bourreiff, le jeune et sympathique conseiller municipal. Dimanche, Ă 2 heures, sur la place de Bonsecours, les sociĂ©tĂ©s l'Harmonie des usines Lang, la Fanfare de la Madeleine, l'harmonie la Jeune lorraine de Saint-Max, la Lyre lorraine et les Trompes nancĂ©iennes ont Ă©tĂ© reçues par l'Union musicale et, en un imposant dĂ©filĂ©, ont parcouru les principales rues de Jarville pour arriver, Ă 2 heures, sur la place pour la cĂ©rĂ©monie d'inauguration. Les sociĂ©tĂ©s massĂ©es autour du kiosque exĂ©cutent d'abord, sous la direction de M. Mougeot, directeur de l'Harmonie des usines Lang, un pas redoublĂ© de sa composition. M. Schwach, maire et prĂ©sident de l'Union musicale, prononce le discours d'usage, qui lui vaut une vĂ©ritable ovation et la Marseillaise est aussitĂŽt exĂ©cutĂ©e par tous les musiciens, sous la direction de M. Bouvret, chef de l' Le concert commence alors et vaut Ă toutes les sociĂ©tĂ©s de mĂ©ritĂ©s applaudissements. Tous les morceaux ont Ă©tĂ© Ă©coutĂ©s religieusement par une foule qui remplissait non seulement la place, mais encore les rues y aboutissant. A toutes les fenĂȘtres, sur les balcons et mĂȘme sur les toits, il y avait de nombreux curieux. Une estrade rĂ©servĂ©e aux conseillers municipaux, aux comitĂ©s des sociĂ©tĂ©s et aux invitĂ©s, avait Ă©tĂ© dressĂ©e en face l'escalier donnant accĂšs au kiosque. AprĂšs le concert, la dislocation des sociĂ©tĂ©s a donnĂ© jusqu'Ă sept heures du soir la plus grande animation dans Jarville, Ă la grande satisfaction des cafetiers, qui ont fait de belles rĂ©coltes. Le bal public, Ă partir de huit heures et demie, sur la place, a Ă©tĂ© trĂšs animĂ©. Cette belle fĂȘte, si rĂ©ussie malgrĂ© un temps douteux, fait le plus grand honneur aux commissaires qui ont bien voulu se charger de l'organisation et se sont rĂ©ellement dĂ©vouĂ©s Ă cet effet, ce sont MM. Chalbot et Boutin, qui nous promettent de faire encore mieux, si possible, Ă la prochaine occasion. Jarville - Rue des Ecoles et Kiosque Ă musique Quelques uns des nombreux concerts donnĂ©s par EugĂšne Bouvret et l'Union musicale sur le Kiosque de Jarville 28 juillet 1906 â Programme de l'Union musicale du 28 juillet, Ă 8 h. œ du soir, au kiosque 1. Bon Sang, pas redoublĂ© avec clairons Spiess. â 2. La Croix du MĂ©rite, ouverture BlĂ©ger. â 3. L'Enclume, polka Parlow.â 4. Aubade nuptiale, fantaisie B. Mullot. â 5. La Vie militaire, allegro Stenebrugen. Le chef de musique, Bouvret. 23 septembre 1906 â Union musicale, fanfare de Jarville. Programme du dimanche 23 de 3 heures Ă 4 h. œ, au kiosque 1. La 82e brigade, dĂ©filĂ© avec clairons et tambours A. Tournier. â 2. Le Mal du pays, ouverture BlĂ©ger. â 3. La FĂȘte du rĂ©gent, fantaisie Rivet.â 4. Petite fleur, valse G. Marie.â5. Le Sommeil de Diane, fantaisie BlĂ©ger. â 6. Le Ruban rouge, pas redoublĂ© Pontet. Le chef de musique, Bouvret 20 juin 1907 â Union musicale de Jarville. Concert du 20 juin, Ă 8. h. ÂŒ du soir, au kiosque, comprenant les morceaux couronnĂ©s au concours de Nancy 16 et 17 juin 1. O Ski FĂ© cho, allegro Mougeot. â 2. Philine, ouverture Boyer. â 3. Marie-Henriette Montagne, prix d'honneur. â 4. Glorieux concours, fantaisie Mougeot. â 5. La fĂȘte du RĂ©gent Bivet, 1er prix d'exĂ©cution. â 6. Triomphe, marche, morceau d'ensemble Millot. Le chef de musique, E. Bouvret 12 avril 1908 â Union musicale de Jarville. Programme du 12 avril, Ă deux heures et demie, au kiosque 1. LibertĂ© et Patrie, pas redoublĂ© Reyberg. â 2. Les Diablotins, ouverture Bleger. â 3. Valse PrintaniĂšre Mulot. â 4. Le MystĂšre, divertissement pour baryton M. Moratin. â 5. Allegro Bleger. Le chef de musique, E. Bouvret. 3 juillet 1909 â Union musicale de Jarville. â Programme du 3 juillet, Ă 8 heures un quart, au kiosque. â 1. Le Ruban rouge, pas redoublĂ© Pontet. â 2. Sous la tonnelle, ouverture M. Millot. â 3. La Schlucht, valse Toussard. â 4. La Croix du drapeau, fantaisie BlĂ©ger. â 5. Les deux ramiers, polka pour 2 pistons ; solistes Spiess et Boiteux Labole. â 6. Allegro Mougeot. Le chef de musique E. Bouvret. 24 juin 1911 â Union musicale de Jarville. â Programme du 25 juin 1911, Ă 3 heures, au kiosque. 1. Sonnez fort, dĂ©filĂ© Mougeot. â 2. Gloria Victis, ouverture Boisson. â 3. Ce que l'on entend dans la forĂȘt, fantaisie Kling.â 4. Mimosa, valse Amourdedieu. â 5. Les ChevriĂšres, fantaisie Mougeot. â 6. Marche du 94e X.... Le chef de musique E. Bouvret. 9 septembre 1911 â Jarville. Union musicale. â Programme du samedi 9 septembre, Ă huit heures un quart du soir, au kiosque 1. Mes adieux au 63e, pas redoublĂ© Binot. â 2. Les Diablotins, ouverture BlĂ©ger. â 3. 1804, marche chantĂ©e L. Ganne. â 4. Valse printaniĂšre Boisson. â 5. Le RĂȘve passe, chant patriotique Helmer et Krier. â 6. DĂ©filĂ© du X.... Le chef de musique, Bouvret. 20 juin 1914 â Union musicale de Jarville. â Programme du samedi 20 juin, Ă 20 heures ÂŒ, au kiosque 1. Salut Ă toi, allegro Bouchel. â 2. Le Sommeil de Diane, ouverture BlĂ©ger. â 3. Moscou, marche Allier. â 4. Valse printaniĂšre Boisson.â 5. Les Lauriers de Miltiade, fantaisie Marsal. â 6. Bavard, dĂ©filĂ© Millet. Le chef de musique, E. Bouvret. Jarville - Rue des Ecoles future rue marĂ©chal Foch, mairie et Ă©coles de garçons et filles â Rue du marĂ©chal Foch, mairie Ă©coles et kiosque Ă musique Ă l'extrĂ©mitĂ© de la rue, Ă droite 18 mai 1917 â Le Kiosque Ă musique sert de point de ralliement pour le casse-pipe suivant ! â Jarville. Classe 19. â Les jeunes gens de Jarville de la classe 19 sont priĂ©s de se rĂ©unir samedi prochain 19 mai, au cafĂ© Schmitt, place du Kiosque, Grande-Rue, Ă huit heures prĂ©cises, en vue de l'Ă©lection d'un comitĂ©. AprĂšs le conflit, EugĂšne Bouvret reprend ses concerts sur le Kiosque 29 mai 1920 â Union musicale de Jarville. Programme du 30 mai, Ă 20 h. 1/2, au Kiosque 1. Marche Italienne Rousseau ; 2. Henriette, ouverture Kelsen ; 3. Les Bords de la Coise, valse Bleyer ; 4. Le sommeil de Diane, fantaisie Bleyer ; 5. Retraite espagnole Girod ; 6. Pariria, allegro Mougeot. Le chef de musique, E. Bouvret. 3 juillet 1920 â Union musicale. Programme du 3 juillet, Ă 20 heures et demie, au kiosque 1. La Fille du RĂ©giment, allegro avec clairons Donizetti. 2. Arlequine, marche Poncet. 3. Ce que l'on entend dans la forĂȘt, ouverture Kling. 4. Ciao, valse Bouchet. 5. Loin de ma patrie, fantaisie Bidaine. 6. Le Vaseux, dĂ©filĂ© X... Le chef de musique, E. Bouvret. 6 aoĂ»t 1921 â Programme du concert du 6 aoĂ»t, Ă 20 heures et demie, au kiosque, par l'Union musicale 1. Marche des Avions Billaut. 2. Simla, allegro BaĂ«r. 3. Langage des Fleurs, valse Putz. 4. Sifflez, Pierrettes, polka Popy. 5. Jour de Fiançailles, fantaisie Bidaine. 6. Alsace-Lorraine, dĂ©filĂ© Ben-Tayoux. Le chef de musique, Bouvret. L'Union musicale, toujours trĂšs flattĂ©e de voir ses concerts suivis par un public nombreux et sympathique, ose espĂ©rer que, pendant l'exĂ©cution des morceaux du programme les jeux tapageurs des enfants cesseront ; elle compte sur les parents de ceux-ci pour obtenir le rĂ©sultat recherchĂ©. 21 mai 1924 â Union Musicale de Jarville. Concert du 21 mai, Ă 8 h. 30, au kiosque. Programme 1. Le Drapeau de la Paix Millot ; 2. Les premiĂšres feuilles, ouverture Mougeot ; 3. Valse printaniĂšre Boisson ; 4. Etoile, fantaisie AugĂ© ; 5. Jarville-Marche Toussard ; 6. Altierre, pas redoublĂ© Andrieu. Le chef de musique E. Bouvret. 3 juillet 1925 â Programme de la FĂȘte nationale du 14 juillet Ă Jarville â 13 juillet. Grande retraite aux flambeaux avec le concours des sociĂ©tĂ©s locales. 20 h. Ă 21 h. Concert au kiosque, suivi de bals populaires ; illuminations. â 14 juillet. RĂ©veil en fanfare par les trompettes et cors de chasse. Sonnerie de cloches. 10 heures dĂ©part des courses cyclistes organisĂ©es pour les deux sexes. Nombreux et divers prix, espĂšces et nature. 11 h. 30 ApĂ©ritifs-surprises, avec le concours de l'Union musicale. De 14 Ă 19 heures Courses Ă pied, en sac, en Ă©chasses et nombreuses et diverses attractions pour les deux sexes, avec avalanche de prix. MĂąt de cocagne devant l'hĂŽtel de ville. 20 heures 30 Grand bal populaire, salle de la Poste. A l'issue de ce bal, distribution des prix. 14 juillet 1929 â FĂȘte nationale, concert sur le Kiosque de Jarville â Samedi 13 juillet A 18 heures sonnerie de cloches. A 20 h. 30 retraite aux flambeaux par la clique des Chasseurs Jarvillois. A 21 h. 30 concert au kiosque Ă musique, par l'Union Musicale de Jarville. AprĂšs le concert, grand bal populaire place de la Gare. â Dimanche 14 juillet A 6 heures sonnerie de cloches ; rĂ©veil en fanfare par la clique des Chasseurs Jarvillois. A 8 heures remise de bons et de secours aux indigents de la commune. A 9 heures course cycliste de 25 km. environ, rĂ©servĂ©e Ă tous les coureurs amateurs habitant Jarville. Les inscriptions seront reçues chez M. Berg, marchand de cycles, Grande-Rue, jusqu'au 13 juillet. Rassemblement des coureurs devant le n° 9 de la Grande-Rue, Ă 8 h. 45. Le dĂ©part de la course sera donnĂ© Ă 9 heures, route de FlĂ©ville, et l'arrivĂ©e sera jugĂ©e au lieudit Haut de la CĂŽte ». A 10 h. 45 Ă la mairie, distribution des prix de la course cycliste. A 11 heures apĂ©ritif concert au kiosque Ă musique par l'Union Musicale de Jarville. A midi sonnerie de cloches. A 14 heures 30, devant la mairie jeux divers rĂ©servĂ©s aux enfants. A 16 heures, course pĂ©destre, tour de Jarville, 4 km. environ. A 18 heures sonnerie de cloches. 15 et 16 aoĂ»t 1931 FĂȘte patronale organisĂ©e dans les dĂ©pendances de la menuiserie RenĂ© Varry 14 aoĂ»t 1931 â Annonce de la fĂȘte. â La fĂȘte patronale de Jarville aura lieu les samedi 15, dimanche 16 et lundi 17 courant, Ă son emplacement habituel. Bon nombre de forains y ont pris place, avec des attractions variĂ©es balançoires, tirs, confiseries, etc., feront la joie des petits et des grands. Un superbe bal entiĂšrement couvert, avec un orchestre choisi, aura lieu dans les nouvelles dĂ©pendances de l'atelier de menuiserie de M. Varry RenĂ©, industriel et adjudicataire de la fĂȘte. Une buvette bien achalandĂ©e y sera installĂ©e. Les jeunes gens seront certains de pouvoir s'y divertir. Le meilleur accueil leur sera rĂ©servĂ©. 20 aoĂ»t 1931 â Compte rendu de la FĂȘte patronale â La fĂȘte patronale, qui a eu lieu les 15 et 16 courant, malgrĂ© le mauvais temps, a attirĂ© de nombreux promeneurs. Aussi les forains on et eu pleine satisfaction. Le bal, qui se tenait dans la nouvelle salle superbement dĂ©corĂ©e dans les nouveaux bĂątiments de M. Varry, se trouvait un peu petite, vu les nombreux couples de danseurs. Une organisation des plus parfaite a permis que ces deux jours de fĂȘte se dĂ©roulent dans la gaietĂ©, dans l'ordre et le calmĂ© les plus absolus, Ă . la satisfaction de toute la sociĂ©tĂ©. Aussi M. RenĂ© Varry, le sympathique et diligent organisateur et adjudicataire de la fĂȘte patronale n'a rien nĂ©gligĂ© pour sa rĂ©ussite. Les jeunes gens fervents de la danse, ainsi que les familles dĂ©sireux de se divertir pourront encore s'en donner Ă coeur joie en se donnant rendez-vous samedi soir, Ă 20 h. 30, dimanche en matinĂ©e Ă 14 h. 30 et en soirĂ©e Ă 20 h. 30. 22/11/1937 â FĂȘte de la Sainte-CĂ©cile, concert de l'Union musicale â Union musicale de Jarville. FĂȘte de la Sainte-CĂ©cile. A l'occasion de la fĂȘte traditionnelle de la Sainte-CĂ©cile par l'Union musicale de Jarville, une messe solennelle en musique sera cĂ©lĂ©brĂ©e dimanche 28 novembre, Ă 11 heures, en l'Ă©glise du SacrĂ©-Coeur de Jarville. Sermon par M. l'abbĂ© Halin. La quĂȘte, au profit dĂ© la SociĂ©tĂ©, sera faite par Mme Reboursin cĂŽtĂ© de l'Ă©pitre et par Mme Hingray cĂŽtĂ© de l'Ă©vangile. Voici le programme qui sera exĂ©cutĂ© par l'Union musicale au cours de l'office Gloria, marche, G. Gibau ; Invocation Ă la Vierge Blanchetot ; Offertoire Bleiger ; MystĂšre Motha ; Sainte CĂ©cile Bajus. Pendant la communion, un solo de violon sera exĂ©cutĂ© par M. Humbert. personnes qui seraient empĂȘchĂ©es d'assister Ă la cĂ©rĂ©monie sont priĂ©es de bien vouloir adresser leur offrande Ă l'une des dames quĂȘteuses ou Ă M. Bouvret, prĂ©sident, 11 rue de la RĂ©publique. A l'issue de la cĂ©rĂ©monie, un grand banquet aura lieu Ă la brasserie de la Belle-Croix. Les personnes qui dĂ©sireraient y participer peuvent se faire inscrire auprĂšs d'un membre du comitĂ© jusqu'au jeudi 25 courant, dernier dĂ©lai. Seule l'Union Musicale fanfare, fondĂ©e en 1903, prĂ©sidĂ©e par Schwach, dirigĂ©e par EugĂšne Bouvret est active Ă Jarville en 1909. 1 Les essais de la nouvelle ligne de Tramway Ă©lectrique joignant MaxĂ©ville Ă Jarville, prĂ©vus initialement le mardi 22 septembre 1903 sont reportĂ©s au jeudi en raison de l'encombrement de la voie. La voie est livrĂ©e Ă l'exploitation le dimanche 27 septembre. Cette ligne est en fait le prolongement jusqu'Ă Jarville, de celle qui existait depuis 1897 de MaxĂ©ville Ă Bonsecours. Lors de ce prolongement les tarifs sont fixĂ©s comme suit MaxĂ©ville-Bonsecours 0 fr. 10 ; Bonsecours-Jarville 0 fr. 10 ; MaxĂ©ville-Jarville 0 fr. 15. Des indications sont donnĂ©es aux voyageurs pour les voitures ne parcourant pas toute la voie Les voitures faisant le service jusque Jarville, porteront en plus de la plaque de tĂȘte, une affiche posĂ©e Ă une glace de chaque cĂŽtĂ© de la voiture, indiquant que la voiture va Ă Jarville, et pour la nuit, les hublots au dessus de la marquise de la plate-forme, auront un feu rouge, tandis que pour les voitures n'allant qu'Ă Bonsecours, ce feu continuera Ă ĂȘtre blanc. Jarville - Grande rue et Tramway â Kiosque Ă musique et tramway sur la Grande Rue 2 Les bals et soirĂ©es dansantes du Chalet Lorrain de RenĂ© Varry 15 octobre 1932 â Le bal du Racing-Club Lorrain. Nous rappelons que demain soir a lieu, Ă 21 heures, la premiĂšre soirĂ©e dansante organisĂ©e par notre sociĂ©tĂ© locale dans les salons du Chalet Lorrain, 101, Grande-Rue. Cette fĂȘte aura lieu sous la prĂ©sidence d'honneur de M. Moine, maire de Jarville, assistĂ© de ses adjoints, ainsi que de conseillers municipaux. Ils seront reçus Ă 21 h. 30 par le comitĂ© du M. Robert Pantz, retenu par un deuil trĂšs rĂ©cent, sera reprĂ©sentĂ© par son vice-prĂ©sident. Nul doute que ce bal, le premier de ce genre Ă Jarville, n'attire tous les amateurs de danse et de gaietĂ©, Ă©tant donnĂ© le programme trĂšs intĂ©ressant et variĂ© que la commission des fĂȘtes du a mis sur pied avec un soin minutieux. 5 novembre 1932 â Farandoles et danses avec la sociĂ©tĂ© de Secours mutuels La PrĂ©voyante. Grande soirĂ©e dansante de la SociĂ©tĂ© de secours mutuels La PrĂ©voyante » des Agents des rĂ©seaux de l'Est, d'Alsace et Lorraine, et des lignes secondaires. Samedi prochain, 5 novembre Ă 20 h. 30, a lieu la premiĂšre soirĂ©e dansante organisĂ©e par La PrĂ©voyante » des agents des rĂ©seaux de l'Est dans les vastes salons du Chalet Lorrain Ă Jarville, au profit exclusif de la caisse de secours. Cette soirĂ©e est placĂ©e sous la prĂ©sidence d'honneur effective de M. Martzlof, prĂ©sident gĂ©nĂ©ral de la PrĂ©voyante des agents des rĂ©seaux de l'Est, d'Alsace et des lignes secondaires. MM. les membres honoraires, actifs, et les amis sont invitĂ©s Ă cette soirĂ©e ou plus d'une surprise agrĂ©able leur est rĂ©servĂ©e. Danses nouvelles, farandoles, bataille de serpentins, beaucoup de fleurs etc... Un jazz rĂ©putĂ©, avec le rĂ©pertoire le plus variĂ© rehaussera l'Ă©clat de cette fĂȘte de famille, avec l'animation qui rĂ©gnera la gaietĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e, il est certain que tous les assistants garderont de la soirĂ©e de la belle PrĂ©voyante » le meilleur souvenir, tout en accomplissant une bonne oeuvre. L'entrĂ©e est gratuite pour les mamans accompagnant les jeunes filles. Prix d'entrĂ©e - Cavaliers 5 fr. - Dames et militaires. - 3 francs. Une tenue correcte est de rigueur. Un service d'autos ou tramways fonctionnera jusqu'Ă la fin du bal. Jarville - Chalet de Jarville RenĂ© Varry. RĂ©clames dancing 26 mai et 17 juin 1934 20 aoĂ»t 1933 â FĂȘte patronale de Jarville. Dimanche 20 courant aura lieu la fĂȘte patronale Ă Jarville. Bon nombre de places sont dĂ©jĂ rĂ©servĂ©es par les forains. Le bal aura lieu dans la coquette salle du Chalet, organisĂ© par M. Varry RenĂ©, adjudicataire de la fĂȘte, qui n'a rien nĂ©gligĂ© pour sa bonne rĂ©ussite. 24 mars 1934 â Bal de la mutuelle La Ruche OuvriĂšre de Lorraine. Le bal de cette mutuelle, Ă Nancy, a toujours laissĂ© parmi les danseurs et danseuses un souvenir apprĂ©ciĂ©, qui fait bien augurer du succĂšs que remportera le grand bal de nuit, qui aura lieu samedi 24 mars, Ă 20 h. 30, dans la salle du Chalet Lorrain, rue de la RĂ©publique, Ă Jarville. Il est certain que ce bal mutualiste, puisqu'il est donnĂ© au profit des oeuvres sociales de cette sociĂ©tĂ© maladie, maternitĂ©, dĂ©cĂšs, etc., rencontrera auprĂšs de la population jarvilloise et des environs le meilleur accueil. Le comitĂ© des fĂȘtes n'a rien nĂ©gligĂ©, et c'est enchantĂ© que tous se quitteront Ă une heure avancĂ©e de la nuit, heureux d'avoir passĂ© une bonne fĂȘte familiale, pleine d'entrain et de gaietĂ©, qui fera plaisir Ă tous. Le propriĂ©taire du Chalet Lorrain, qui ne nĂ©glige rien pour sa fidĂšle clientĂšle, a mis sur pied un orchestre de premier ordre. Pendant cette soirĂ©e, distribution de fleurs, cotillon, surprises, etc. Les prix sont Ă la portĂ©e de tous cavaliers, 4 francs ; dames, 3 francs. Les mamans accompagnant leurs demoiselles auront l'entrĂ©e gratuite. 1er avril 1939 â Grand bal du footbal-Club Jarvillois. Le football-Club local organise une grande soirĂ©e dansante, samedi 1er avril, dans les salons du Chalet Lorrain. Cette grande manifestation de la danse est assurĂ©e d'obtenir son succĂšs habituel, le comitĂ© organisateur ayant rĂ©glĂ© avec la plus grande attention tous les petits dĂ©tails de façon Ă contenter les plus difficiles. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique mer. 23 mai 2018 1934 JEGUN - AllĂ©es Gambetta et Kiosque GERS Le Comte d'Armagnac, Bernard IV vers 1120-1193, fait fortifier aux alentours de 1180 la ville de Jegun, amĂ©nagĂ©e en bastide, de forme rectangulaire. Une tour domine ses murailles ; quatre portes monumentales sont disposĂ©es sur chacun des cĂŽtĂ©s de l'enceinte, au dĂ©bouchĂ© des deux rues mĂ©dianes. Ces fortifications sont dĂ©mantelĂ©es au XVIIe siĂšcle, laissant subsister quelques vestiges des portes. Au XIXe siĂšcle, l'avant de la bastide, hors les murs, est appelĂ© les Quinconces, constituant une promenade plantĂ©e d'arbres, bordĂ©e par un muret. La vaste esplanade situĂ©e en contrebas de ce muret est consacrĂ©e au foirail et aux marchĂ©s jegunois. Plan de Jegun en 1828 Ces foires et marchĂ©s, fixĂ©s Ă Jegun depuis 1391 et confirmĂ©s en tant que coutumes en 1576, 1604 et 1609, sont, au XVIIIe siĂšcle, dĂ©finitivement rĂ©glementĂ©s par les quatre consuls jegunois qui administrent la citĂ© le marchĂ© est tenu tous les jeudis sous la halle et sur la place publique et quatre foires annuelles sont autorisĂ©es lors de la St Georges, St Abdon, St Michel de septembre et St AndrĂ©. Les consuls, qui ont, suprĂȘme honneur, le droit de porter chaperon et robe longue moitiĂ© rouge et moitiĂ© noire, jouissent et possĂšdent de tout tems les patus appelĂ©s Ă l'Estrade, oĂč l'on tient les foires, confrontant avec les fossĂ©s qui entourent la ville et les patus joignant ladite ville. En 1830, si le marchĂ© hebdomadaire reste inchangĂ©, les foires annuelles sont, quant Ă elles, maintenant au nombre de neuf les 5 janvier, 13 fĂ©vrier, 8 avril, 23 mai, 30 juillet, 31 aoĂ»t, 21 septembre, 3 novembre et 1er dĂ©cembre. Les Quinconces sont rĂ©amĂ©nagĂ©s en 1902-1905 les murets de pierre qui surplombent le foirail sont remplacĂ©s par une suite de balustres de pierre. Les quinconces sont, dans le mĂȘme temps, rebaptisĂ©s AllĂ©es Gambetta. Jegun - Les Quinconces, futures allĂ©es Gambetta â Balustres des AllĂ©es Gambetta, Kiosque Ă musique La SociĂ©tĂ© Musicale de Jegun, Ă©galement appelĂ©e Fanfare municipale, est active dĂšs avant 1893, Ă la tĂȘte de 23 musiciens dirigĂ©s par Luigini. Elle donne ses concerts sur la commune et participe Ă des festivals rĂ©gionaux, notamment Ă Mirande, lors d'un festival du 13 aoĂ»t 1899. En 1909, Luigini cĂšde sa place Ă Campistron. Une seconde formation musicale est Ă©galement créée vers 1910 la Lyre Jegunoise. C'est probablement Ă la suite de cet afflux de musiciens que la municipalitĂ© dĂ©cide d'Ă©riger un Kiosque sur les AllĂ©es Gambetta en 1910. Il est inaugurĂ© lors d'une fĂȘte durant trois jours, du 3 au 5 septembre 1910 Ce Kiosque, de forme octogonale, muni d'un escalier de cinq marches, est tout d'abord dĂ©pourvu de toiture. Celle-ci sera construite quelques temps aprĂšs. Son soubassement est en pierre, son garde corps est en fer forgĂ©. AprĂšs le conflit de 1914-1918, un monument aux morts est Ă©difiĂ© dans les annĂ©es 1920, sur la place du foirail, en face du Kiosque Ă musique des AllĂ©es Gambetta. Il semble bien que la musique de Jegun ait Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©e pendant la guerre une plaque en Hommage Ă nos chers musiciens LĂ©opold SĂ©rĂšs, Roger Laffitan et AimĂ© PĂ©rĂšs morts pour la France, est spĂ©cialement agrafĂ©e sur le monument. Jegun - Place du Foirail et Monument au morts 1914-1918 A noter que notre documentation sur les prestations musicales rĂ©alisĂ©es Ă Jegun ne nous sont pas parvenues, faute de l'indisponibilitĂ© des publications sur la presse locale jegunoise. En outre, les archives de Jegun ont Ă©tĂ© dĂ©truites lors de l'incendie de l'HĂŽtel de Ville dans la nuit du 3 au 4 janvier 1841. Nous avons eu par une chance inespĂ©rĂ©e â mais aprĂšs de longues recherches... â, dĂ©gotĂ© le dĂ©tail du programme de la fĂȘte de l'inauguration du kiosque que nous publions in extenso. Au conseil municipal du 10 mars 2016, la commission des travaux a dĂ©cidĂ© de confier Ă un architecte, l'Ă©tude de la rĂ©fection du kiosque Ă musique et et des balustres des AllĂ©es Gambetta... Kiosque toujours en place. Kiosque Ă musique de Jegun, aujourd'hui 1/3 â 2/3 â 3/3 AllĂ©es Gambetta de Jegun, Kiosque Ă musique et foirail, aujourd'hui 1/2 â 2/2 Monument aux morts de 1914-1918, place du foirail, aujourd'hui publiĂ© par JeanMarc Mer 23 Mai 2018 1902 27 au 30 septembre 1902 â Grandes fĂȘtes de Jegun ; jeux divers, concerts sur la promenade... â Grandes fĂȘtes de Jegun. Voici le programme des fĂȘtes qui auront lieu dans notre ville les 27, 28 et 29 septembre Samedi 27 septembre, Ă 9 heures du soir, salves d'artillerie, retraite aux flambeaux par la musique. Dimanche 28 septembre, Ă 8 heures du matin, distribution de secours aux indigents Ă 2 h. œ, sur l'hippodrome de Lescout, grandes courses de chevaux francs de prix ; Ă 8 heures du soir, illumination gĂ©nĂ©rale de la ville de 9 Ă 10 heures du soir, sur la promenade, concert festival par la musique, feu d'artifice bataille de confetti ; Ă 10 heures, grand bal public. Lundi 29 septembre, de 8 heures Ă 11 heures du matin, sur les boulevards et la promenade, courses aux Ăąnes, jeux divers ; Ă 3 heures du soir, reprise des jeux ; Ă 4 heures, courses de bicyclettes rĂ©gionales et locales. Les prix seront donnĂ©s ultĂ©rieurement par les journaux ; Ă 3 h. 30, sur la promenade, concert par la musique ; illumination, ascension de six ballons MontgolfiĂšres, bataille de confetti ; Ă 10 heures, grand bal champĂȘtre. Mardi 30 septembre, Ă 8 heures du soir, sur la promenade, concert par la musique, grand bal champĂȘtre. Avis. â Pour rĂ©pondre aux voeux de MM. les forains. la commission a dĂ©cidĂ© que toutes les fĂȘtes de nuit auraient lieu exclusivement sur la promenade afin de maintenir le public devant leurs Ă©tablissements. Les emplacements seront gratuits pendant toute la durĂ©e des fĂȘtes. 31 aoĂ»t 1910 â Programme de l'Inauguration du Kiosque Ă musique des 3, 4 et 5 septembre 1910 JEGUN. â Grandes fĂȘtes. Voici le programme des fĂȘtes qui auront lieu les 3, 4 et 5 septembre PremiĂšre journĂ©e. â Samedi 3 septembre â Ă 4 heures du soir, salves d'artillerie annonçant les fĂȘtes. â Ă 9 heures, retraite aux flambeaux par la SociĂ©tĂ© musicale. DeuxiĂšme journĂ©e. â Dimanche 4 septembre â Ă 5 heures du matin, salves d'artillerie. â Ă 2 heures de l'aprĂšs-midi, brillant dĂ©filĂ© par la Lyre Jegunoise. â Ă 2 h. 30, sur l'hippodrome de Lescout, courses de chevaux, frs de prix ; 48 engagements. â Ă 8 heures du soir, embrasement de la ville et des allĂ©es Gambetta. â Ă 9 heures, grande fĂȘte de nuit ; feu d'artifice ; concert offert par la SociĂ©tĂ© musicale pour l'inauguration de son kiosque ; bataille de confettis, fĂȘte foraine. â Ă 10 heures, grand bal champĂȘtre, brillant orchestre. TroisiĂšme journĂ©e. â Lundi 5 septembre â de 9 Ă 11 heures, courses et jeux divers dans la Grand'Rue. â Ă 2 heures du soir, au théùtre de la Nature parc du Bastion ; grande fĂȘte de gala, avec le concours d'artistes des principaux concerts de Marseille et Paris. â Ă 8 heures du soir, illuminations, fĂȘte foraine, concert offert par la SociĂ©tĂ© musicale. â Ă 10 heures, grand bal champĂȘtre ; Ă minuit, ascension d'un superbe ballon. â Ă 2 heures du matin, salves d'artillerie clĂŽturant les fĂȘtes. Si les musiciens de Jegun sont avares d'informations Ă Jegun, il n'en est pas de mĂȘme des organisateurs des foires et marchĂ©s qui, rĂ©guliĂšrement, donnent la tempĂ©rature de la vie sur le foirail et sur la halle. 12 septembre 1904 â Jegun. Voici les cours pratiquĂ©s Ă notre foire, qui avait attirĂ© beaucoup de monde Halle aux grains. â BlĂ© de 16 Ă ; avoines de 7 ; maĂŻs de 13 Ă 14 ; sorgho 9 ; le tout l'hectolitre. MarchĂ© couvert. â Poulets de 2 Ă ; poulardes de Ă ; poules de 5 Ă ; dindons de 7 Ă 10 ; canards de Ă 5 ; pigeons communs ; pigeons parisiens Ă le tout la paire. LiĂšvres de 5 Ă ; Lapins domestiques Ă ; perdreaux de Ă Ă la piĂšce. Ćufs la douzaine. Porcs. â Nourrissons de 15 Ă 25 ; poulets d'Ă©levage de 40 Ă 60 francs piĂšce, suivant taille et qualitĂ©. Bestiaux. â Le foirail, bien approvisionnĂ©, a donnĂ© lieu Ă d'importantes transactions, aux cours du dernier marchĂ©. Gros attelages de travail de 900 Ă ; breaux de 650 Ă 800 fr ; vaches de 500 a 600 francs ; gĂ©nisses de 380 Ă 500 ; le tout la paire. 8 fĂ©vrier 1912 â Jegun. Foire du 8 fĂ©vrier. â Voici les cours pratiquĂ©s Ă notre foire de jeudi, qui a Ă©tĂ© trĂšs belle. Volaille aux grains. â Pas de variations sur les derniers cours. MarchĂ© couvert. â Poulets, de 3 Ă 5 fr. ; poules de 5 Ă 7 fr.; dindons, de 15 Ă 20 fr. ; dindes, de 10 Ă 15 fr. ; chapons, de 8 Ă 11 fr. ; pintades, de 5 Ă 6 fr. ; pigeons, de Ă 2 fr. ; le tout la paire ; lapins domestiques, de Ă ; lapins reproducteurs, de Ă 3 fr. la piĂšce; Ćufs, la douzaine. Porcs. â Nourrissons, de 40 Ă 60 fr. piĂšce ; porcs gras, le kilos, poids mort. Veaux. â Veaux de houcherie, de 1 Ă le kilo. Moutons. â Cours stationnaires. BĂ©tail. â Au foirail, bien approvisionnĂ©, les cours se sont maintenus trĂšs fermes, avec tendance Ă la hausse, gros attelages, de Ă fr., moyens, de Ă fr. ; breaux, de 800 Ă 950 fr. ; vaches, de 600 Ă 800 fr.; gĂ©nisses, de 400 Ă 550 fr. la paire. 4 avril 1913 â Jegun. Foire du 29 mars. Voici les cours pratiquĂ©s BĆufs gras de travail, Ă fr. ; vaches, 800 Ă fr.; gĂ©nisses, 500 Ă 650 fr. ; bouvillons, 600 Ă 700 fr. le tout la paire. Une quinzaine de veaux se sont tous vendus Ă raison de 1 Ă le kilo, poids vif. Vente trĂšs ferme. Halle Ă la volaille. â Vente active poules, 6 Ă 7 fr. ; pigeons, 1 a 2 fr. ; poulets, 6 Ă 7 fr. ; pintades, ; dindons, 13 Ă 14 fr. jusqu'Ă 16 fr., la paire. Lapins domestiques, Ă et 2 fr. piĂšce. Les Ćufs, la douzaine. BlĂ©, 23 fr., les 81 kilos ; avoine, 11l Ă maĂŻs, 16 Ă 17 fr. Foirail aux brebis. â Vente mĂ©diocre, peu d'animaux amenĂ©s. Jegun - Balustres des allĂ©es Gambetta, vue sur la place du Foirail et l'Eglise â Place du foirail et Eglise Sainte-Candide Une seule formation musicale active Ă Jegun en 1909 la Fanfare Municipale, dirigĂ©e par Campistron, avec 23 exĂ©cutants. La Lyre Jegunoise qui a participĂ© Ă l'inauguration du kiosque Ă musique en 1910, n'a pas laissĂ© d'autres traces... Carnaval du Mardi-Gras Ă Jegun vers 1945-1950 Archives du Gers 1/2 â 2/2 JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique ven. 25 mai 2018 1925 JEUMONT - La Grand'Place NORD C'est au XIIIe siĂšcle qu'un chĂąteau est Ă©difiĂ© Ă Jeumont sur la Sambre par le maĂźtre des lieux, Ă©galement seigneur de Barbençon â Barbanchon. Comme tant d'autres monuments, la pĂ©riode rĂ©volutionnaire sera fatale au manoir. RuinĂ© et dĂ©pecĂ©, ses pierres sont vendues en 1820, il ne reste qu'une tour en ruines et un puits. Au vu de son emplacement et de ses quelques vestiges, il appert que ce domaine castral possĂ©dait Ă©galement des dĂ©pendances contiguĂ«s, et la Place Communale situĂ©e en prolongement du chĂąteau devait vraisemblablement en faire partie. Cette place est nommĂ©e, avant 1845, place du Jeu de Balle. Plan de Jeumont en 1845 et agrandissement place du Jeu de Balle DĂšs la belle saison, les jeumontois, trĂšs friands du Jeu de Balle, organisent des tournois mĂ©morables sur la Place avec les Ă©quipes de la rĂ©gion, au milieu d'un public considĂ©rable. De nombreuses Ă©quipes participent Ă ces luttes trĂšs apprĂ©ciĂ©es et commentĂ©es par les amateurs. Ainsi, Jeumont reçoit ou se rend, selon les calendriers, Ă Anzin, Valenciennes, Bruxelles, Wasmes, Charleroi, Denain... Jeumont - Jeu de balle et quelques tournois Le Jeu de Balle, tout en Ă©clipsant sensiblement les autres activitĂ©s jeumontoises, n'empĂȘche cependant pas la tenue de la ducasse annuelle de novembre, de la fĂȘte patronale de la mi septembre, et la reprĂ©sentation de concerts. De longue date, des formations musicales voient le jour le 27 avril 1842, un corps de musique est dĂ©jĂ attestĂ© Ă Jeumont, chargĂ© d'accueillir par des morceaux d'harmonie, l'archevĂȘque de Cambrai Pierre Giraud. Le dimanche 3 aoĂ»t 1862, un festival musical regroupant une vingtaine de formations musicales est organisĂ© Ă Jeumont. C'est cependant la crĂ©ation des fabriques de glaces de Jeumont et de Recquignies, annoncĂ©es le 10 mai 1857 et ouvertes dans les mois qui suivent, le long des quais de la Sambre, qui vont donner un coup de fouet aux musiciens jeumontois. L'Harmonie de la manufacture des Glaces de Jeumont, parrainĂ©e par les dirigeants de la Glacerie jeumontoise, est fondĂ©e avant 1865 lors du concours international de Cambrai des 20 et 21 aoĂ»t 1865, appelĂ©e SociĂ©tĂ© philharmonique de Jeumont, elle remporte dans la section des Harmonies, le premier prix en troisiĂšme division et le prix de Solo. Puis on la voit participer au Grand concours musical de Douai des 11 et 12 juillet 1869. PassĂ©e dans la section de premiĂšre division, l'Harmonie de la manufacture des Glaces de Jeumont se prĂ©sente au grand concours musical du Cateau le 26 aoĂ»t 1877 oĂč elle obtient le 1er prix ascendant d'exĂ©cution et le prix de soli, aprĂšs un concours des plus brillants avec des commentaires Ă©logieux nos sincĂšres fĂ©licitations Ă cette excellente musique, que nous avons connue Ă sa naissance, et qui est devenue une des meilleures de la rĂ©gion. Son exĂ©cution au Cateau a Ă©tĂ© trĂšs remarquĂ©e. Georges Despret 1862-1952 qui a pris les rĂȘnes de la Glacerie en 1884, suivant les prĂ©ceptes du paternalisme industriel, va mĂȘme jusqu'Ă faire Ă©difier un Kiosque Ă musique dans l'enceinte des usines jeumontoises mille huit ouvriers sont rĂ©partis sur les usines de Jeumont et de Recquignies. Le 1er juin 1895, M. Maisonneuve, reporter envoyĂ© par le journal La Science illustrĂ©e pour visiter les Glaceries de Jeumont, nous rapporte Jeumont, que nous avons visitĂ© sous la conduite de son aimable et hospitalier directeur, M. Despret, prĂ©sente une interminable sĂ©rie d'ateliers, de fonderies, de magasins ; il y a de tout... mĂȘme un kiosque oĂč une excellente musique, uniquement recrutĂ©e parmi le personnel de l'usine, donne concert... c'est un monde ! Nous n'avons malheureusement aucun clichĂ© de ce premier kiosque Ă musique jeumontois... Jeumont - EntrĂ©e des Glaceries ; le premier kiosque Ă musique de Jeumont y Ă©tait installĂ© â Ruines des glaceries en 1918 Entre temps, en 1880, la Fanfare communale est créée par Auguste Marchal 1842-1898, maire de Jeumont. En mai 1882, participant au concours international musical de Saint-Quentin, elle remporte, en 3e division, le 1er prix de lecture Ă vue, le 2e prix d'exĂ©cution et le 3e prix de soli. Peu aprĂšs la fanfare, en octobre 1881, c'est au tour de l'Union Chorale, avec sa quarantaine de musiciens, de venir donner de la voix. En 1898, la Fanfare fusionne avec l'Harmonie de la manufacture des Glaces, donnant naissance Ă la Philharmonie, rebaptisĂ©e en 1913 Harmonie municipale. La Place du Jeu de Balle, appelĂ©e maintenant la Grand'Place, est choisie par la municipalitĂ© pour Ă©difier un Kiosque Ă Musique communal. Construit vers 1903 Ă l'extrĂ©mitĂ© de la place, il est de forme octogonale, sa toiture en zinc, ornĂ©e d'un lambrequin de bois dĂ©coupĂ©, repose sur des colonnes de fonte ; le soubassement en pierre est surmontĂ© d'un garde corps en fer forgĂ©. Jeumont - Kiosque Ă musique â Grand'Place et Kiosque Jeumont reçoit bien entendu la visite non souhaitĂ©e des allemands d'aoĂ»t 1914 Ă octobre 1918, Ă l'issue de laquelle, ceux-ci procĂšdent Ă la destruction de la gare pendant deux jours, provoquant l'anĂ©antissement de la Glacerie, toute proche, et la disparition, par voie de consĂ©quence, du premier Kiosque Ă musique des usines. Ladite Glacerie sera rĂ©habilitĂ©e en partie en 1920, mais fermera dĂ©finitivement ses portes en 1937. Le jeu de balle n'a pas survĂ©cu Ă la guerre, le football est passĂ© par lĂ ... La sociĂ©tĂ© Philharmonique tout comme l'Union Chorale ont quant Ă elles repris leurs activitĂ©s et ont fusionnĂ©, comptant ensemble 97 chanteurs et musiciens lors de leur cinquantenaire du 14 juin 1931. Elles sont toujours en activitĂ© Ă ce jour. Le Kiosque Ă musique a Ă©tĂ© supprimĂ© par la municipalitĂ© dans les annĂ©es 1960, sans publicitĂ© ni raison. La Grand'Place, dite du Jeu de Balle, est devenue la place de la RĂ©sistance. Kiosque supprimĂ©. voir ici place du Jeu de Balle devenue place de la RĂ©sistance, sans le Kiosque, aujourd'hui.1/2 â 2/2 publiĂ© par JeanMarc Ven 25 Mai 2018 1735 3 aoĂ»t 1862 â Du beau monde au Festival musical de Jeumont ! â C'est le dimanche 3 aoĂ»t 1862 qu'a lieu Ă Jeumont un festival auquel prendront part les musiques de Haumont, FerriĂšres-le-Grand, Bousignies, Recquignies, Lobbes, Maubeuge, Cousolre, Floreffe, Sivry, Landrecies, Solre-le-ChĂąteau et Berlaimont. La Compagnie du chemin de fer du Nord a accordĂ© Ă cette occasion, un train spĂ©cial qui partira de Landrecies vers Jeumont, Ă dix heures du matin et qui repartira de Jeumont pour Landrecies Ă minuit. 16 juin 1881 â Deux duellistes sur le Jeu de Balle de Jeumont, mais pas les mĂȘmes balles ! â Une rencontre au pistolet ayant Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e entre M. Casimir de Corvin-Piotrowski et M. ThĂ©odore von Bernhardi, rendez-vous a Ă©tĂ© pris pour deux heures de relevĂ©e, le 16 juin 1881, Ă Jeumont. Suivant les conditions arrĂȘtĂ©es, les combattants, sĂ©parĂ©s par une distance de quinze pas, devaient tirer de pied ferme au commandement, chacun deux balles neuf secondes. Chaque adversaire devait tirer deux balles. Au premier Ă©change de feu, M. T. von Bernhardi ayant Ă©tĂ© gravement blessĂ©, le combat a dĂ» ĂȘtre arrĂȘtĂ©. Le duel a eu lieu d'une maniĂšre parfaitement loyale. En foi de quoi, les tĂ©moins ont signĂ© et livrĂ© Ă la publicitĂ© le prĂ©sent procĂšs-verbal. Jeumont, le 16 juin 1881. Pour M. C. de Corvin-Piotrowski, S. de Rozwadowski. 13 avril 1884 â La Fanfare communale et l'Union Chorale en concert â A l'occasion de l'inauguration de la nouvelle salle de la Mairie de Jeumont qui doit avoir lieu le 23 mars, les sociĂ©tĂ©s la Fanfare communale et l'Union chorale donneront ensemble un concert suivi d'un bal. 22 mai 1884 â Michel Vanremoortel *, chef de l'Harmonie de la manufacture des Glaces de Jeumont, compositeur Ă ses heures, trĂšs apprĂ©ciĂ©. â Jeumont. Nous avons eu dĂ©jĂ Ă maintes reprises l'occasion de fĂ©liciter M. Michel Vanremoortel, qui dirige si brillamment la musique de Jeumont ; le plus bel Ă©loge que nous pouvons lui adresser aujourd'hui, est de citer les lignes suivantes, extraites d'un journal belge Un de nos compatriotes vient de remporter une victoire Ă©clatante et haut la main au concours de composition musicale Ă Paris. M Vanremoortel, bien connu par son talent de directeur et de compositeur, a obtenu les trois premiers prix dont un spĂ©cial hors concours pour une composition reconnue Ćuvre remarquable et essentiellement artistique. Les dĂ©cisions de ce concours ont Ă©tĂ© prises par un jury composĂ© d'illustrations artistiques, professeurs au Conservatoire de Paris, prĂ©sidĂ©e par M. Jules Massenet, membre de l'Institut. Le laurĂ©at qui vient de remporter ce brillant succĂšs et d'honorer si vaillamment son pays, a eu Ă lutter contre 151 concurrents français, belges, italiens, suisses, alsaciens-lorrains, etc. » * Michel Vanremoortel Binche 1842-1904 Bruxelles, chef d'orchestre belge, a laissĂ© derriĂšre lui plusieurs compositions reprises par de multiples interprĂštes et a dirigĂ© un grand nombre de sociĂ©tĂ©s musicales l'Harmonie des Glaces de Jeumont, l'Harmonie d'Hautmont, la Fanfare d'Onnaing, la Fanfare municipale de Maubeuge, l'Harmonie de Quaregnon, la SociĂ©tĂ© Royale Harmonie de PĂąturages, la Fanfare de Houdeng-Goegnies, la Fanfare Royale Phalange artistique de Bruxelles ; la SociĂ©tĂ© royale des Chasseurs de Binche... 29 juillet 1883 â Vanremoortel et sa SociĂ©tĂ© Philharmonique de la manufacture de glaces de Jeumont en concert sur la place Verte de Valenciennes â Concert donnĂ© au profit de la Caisse de secours aux blessĂ©s militaires, par 1a SociĂ©tĂ© Philharmonique de la manufacture de glaces de Jeumont sous la direction de M. Vanremoortel, le dimanche 29 juillet 1883, Ă 7 heures ÂŒ du soir, sur la Place Verte. Programme PremiĂšre partie. 1. Marche militaire. â 2. Ouverture de Lara, Maillart, arrangĂ©e par Vanremoortel. â 3. ScĂšnes napolitaines, Massenet. â 4. BolĂ©ro, Vanrenmoortel. DeuxiĂšme partie. 1 Marche aux flambeaux, Meyerbeer. â 2. Marche funĂšbre d'une marionnette, Gounod. â 3. Grande fantaisie sur Hamlet, A. Thomas. â 4. Valse du Sommeil, Appitius. Prix dâentrĂ©e 50 centimes. La rĂ©ception de la SociĂ©tĂ© philharmonique aura lieu Ă l'HĂŽtel-de-Ville, le dimanche 29 juillet, Ă cinq heures du soir. L'entrĂ©e se fera par la porte Ferrand. 4 juillet 1889 â La sociĂ©tĂ© Chorale de Jeumont remporte deux prix au concours de Montmorency â Maubeuge. Les espĂ©rances qu'on avait fondĂ©es sur le succĂšs de la fanfare du Tilleul au concours de Montmorency n'ont pas Ă©tĂ© déçues cette sociĂ©tĂ© a remportĂ© tous les premiers prix en excellence. La SociĂ©tĂ© chorale de Jeumont, dirigĂ©e par M. Guillot, chef de l'OrphĂ©on de Maubeuge, a obtenu deux premiers prix au mĂȘme concours. 14 septembre 1903 â Concerts sur la Grand'Place, Ă l'occasion de la fĂȘte communale â Jeumont Nord. A l'occasion de la fĂȘte communale de Jeumont, des concerts ont eu lieu sur la Grande-Place avec beaucoup de succĂšs. Avaient adhĂ©rĂ© Ă cette fĂȘte les sociĂ©tĂ©s suivantes Harmonie de Jeumont, directeur M. Deneufbourg ; Symphonie de Jeumont, directeur M. A. Deneufbourg ; fanfare de Villers-Sire-Nicolle, directeur M. Colot ; Union chorale de Jeumont, directeur M. Riquier ; harmonie de Marpent, directeur M. A. Froment. Jeumont - Jeu de balle et kiosque Ă musique â La Grand'Place et le Kiosque Le Jeu de Balle reste la principale attraction jeumontoise sur la Grand'Place 19 octobre 1884 â Jeumont. On annonce Ă Jeumont, pour le dimanche 19 octobre, Ă une heure et demie de relevĂ©e, une grande lutte au jeu de petite balle au tamis, offerte par la commune aux parties de Charleroi et de Silly. Le prix consiste en une somme de 150 francs en espĂšces. 9 mai 1891 â Raismes. RĂ©sultat du jeu de balle de jeudi dernier Etaient engagĂ©es, Valenciennes, FramerĂźes, Bruxelles et Jeumont. Frameries a remportĂ© le 1er prix et Bruxelles le second. 13 septembre 1894 â Valenciennes. Beaucoup de monde place Verte, lundi, pour le jeu de balle une lutte Ă©pique entre les Rouges de Jeumont et les parties de Valenciennes. Jeumont a dâabord vaincu Valenciennes, et Valenciennes a ïŹni par l'emporter tout de mĂȘme. 15 septembre 1894 â Valenciennes. Dimanche prochain Ă 1 h. œ, place Verte, lutte internationale entre Ath Corbeau et Valenciennes Cressin. Lundi Grande lutte internationale entre Fontaine-LĂ©vĂȘque Lechien ; Jeumont-Les Rouges Ruelle ; Valenciennes Cressin ; Wasmes Druarl. 13 juillet 1913 â Jeumont. Dimanche 13, Ă 3 heures. Grand dĂ©fi entre les fortes SociĂ©tĂ©s rivales Française de 1re catĂ©gorie Jeumont Les Rouges Lebrun-Poirette et Valenciennes Adonis-Thibault. 10 aoĂ»t 1913 â Anzin. Jeumont Lebrun et Valenciennes Adonis. â Les Jeumontois triomphent par 13 jeux Ă 11. Tous les jeux sont disputĂ©s avec acharnement, jusqu'au moment oĂč les deux Ă©quipes comptent chacune 11 jeux. A la suite d'une discussion, pour une balle condamnĂ©e en faveur de Jeumont, le jeu est arrĂȘtĂ© pendant un quart d'heure. A la reprise, Jeumont enlĂšve les deux derniers jeux et la victoire. Lebrun a trĂšs bien jouĂ©, mais a manquĂ© de tact envers le public qui a conservĂ©, de ce brillant athlĂšte, une impression plutĂŽt mauvaise. 17 aoĂ»t 1913 â HĂ©nin-LiĂ©tard. Valenciennes Adonis et Jeumont Lebrun. â Valenciennes bat Jeumont par 13 jeux Ă 6. Lutte assez terne, par suite de la belle forme des Valenciennois. Adonis et Thibaut ont chassĂ© supĂ©rieurement du petit et du grand milieu. Thibaut a livrĂ© 6 balles au-dessus de la tribune, du fond. Il est toujours le roi des livreurs. Dans Jeumont, rien de transcendant, Ă part Lebrun qui joue toujours bien. Les autres auraient pu mieux faire. 12 septembre 1913. La saison du jeu de Balle 1914 annoncĂ©e pour Jeumont-Anzin-Valenciennes-Denain tournera court ! â Jeu de balle. Les parties de premiĂšre catĂ©gorie. On annonce la formation, dans notre rĂ©gion, de plusieurs parties de premiĂšre catĂ©gorie pour la saison 1914. On comptera, en effet, pour le jeu de balle au gant, l'annĂ©e prochaine, au moins quatre parties françaises. Jeumont jouera avec Emile et Adelson Poirette, Ricard, Lebrun et Michot, le gaucher de Villers-Saint-Ghislain. Anzin jouera avec Deham, Jules Corbeau, Bollet et Dogot. Valenciennes avec Adonis Hubert, Emile Corbeau, Appolinaire Hubert, Regnart et Thibaut. Denain avec Jef Claessens, Jaspart, Albert Carrez, Roch Marchand et Achille Castelain. Enfin, on parle Ă©galement de la formation prochaine d'une forte partie de premiĂšre Ă HĂ©nin-LiĂ©tard avec les frĂšres Vaillant, Gaston Corbeau et deux forts joueurs belges. SociĂ©tĂ©s musicales actives Ă Jeumont en 1909 Union chorale chorale, prĂ©sident Dr Delbreil, direction Riquier, 35 exĂ©cutants ; Harmonie communale philharmonique, fondĂ©e en 1880, direction Alphonse Deneufbourg, 50 exĂ©cutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique mar. 29 mai 2018 1538 JOIGNY - Promenade du Midi YONNE La ville fortifiĂ©e de Joigny fait dĂ©manteler ses remparts au XVIIIe siĂšcle. L'enceinte sud, le long de l'Yonne, est dĂ©molie Ă partir de 1750, libĂ©rant des terrains que la commune affecte Ă lâĂ©dification d'une caserne de cavalerie, dont l'architecte Charles-Axel Guillaumot 1730-1807 est chargĂ© de la construction ; les travaux, adjugĂ©s le 3 mai 1757 aux entreprises Christophe et Collignon pour livres, sont achevĂ©s en 1762. Face Ă cette caserne appelĂ©e quartier Dubois-Thainville, d'une longueur de deux cents cinq mĂštres, les quais sont nivelĂ©s et amĂ©nagĂ©s dans le mĂȘme temps la partie situĂ©e au bord du fleuve est, dĂšs la fin du XVIIIe siĂšcle rĂ©servĂ©e au Champ de Foire ; l'espace longeant la caserne et le quai de Saint-Florentin sont plantĂ©s de tilleuls, devenant la Promenade des Quinconces. Dans le prolongement de celle-ci, le long des rives de l'Yonne, une longue allĂ©e rectiligne de mille trois cents mĂštres est plantĂ©e d'une quadruple rangĂ©e d'arbres, appelĂ©e la Promenade du Mail. Laurent-Pierre BĂ©renger 1749-1822 dans son Voyage de Paris Ă Marseille par la Bourgogne de 1787, comparant Sens Ă Joigny, nous avoue sa prĂ©fĂ©rence pour la seconde j'aimerais mieux habiter la jolie petite ville de Joigny ; elle est propre, bien dĂ©ployĂ©e, bien entourĂ©e, embellie de casernes, et prĂ©cĂ©dĂ©e d'un pont et de quelques allĂ©es qui font un trĂšs aimable effet. Plan de Joigny en 1823 Les Quinconces sur le plan napolĂ©onien de 1823 sont donc tels que BĂ©renger les apprĂ©cie en 1787. GrĂące Ă la sociĂ©tĂ© d'agriculture de Joigny créée en 1846, les foires et comices agricoles se dĂ©veloppent considĂ©rablement et, rĂ©guliĂšrement, concours et expositions assortis de concerts et de fĂȘtes sont organisĂ©s sur le Champ de Foire, Ă©galement appelĂ© Champ de Manoeuvre, et sur la Promenade du Midi, nouveau nom donnĂ© aux Quinconces dĂšs 1860. La Promenade dite du Chapeau, situĂ©e sur la rive gauche, en traversant l'Yonne, est Ă©galement sollicitĂ©e pour les expositions d'horticulture, de machines et instruments agricoles ou de bĂ©tail. Invariablement, les concours sont accompagnĂ©s d'un carrousel et des musiques militaires, se poursuivent par des discours, des remises de prix et de mĂ©dailles, puis par un grand banquet donnĂ© dans la halle au blĂ© ; des illuminations sont donnĂ©es sur la Promenade du Midi ; des baraques foraines et jeux sont installĂ©s sur ladite promenade ; la fĂȘte se termine par un concert et un bal public. FondĂ©e en 1849 par EugĂšne Delaporte, la Fanfare de la ville de Joigny participe aux foires joviniennes, Ă la fĂȘte patronale de la Saint-Jean et aux diverses fĂȘtes yonnaises, notamment Ă l'inauguration de la fontaine publique de Cerisiers le 9 septembre 1866 ou encore le 6 septembre 1868, au concours musical de Brienon. Lors de celui-ci la musique jovinienne, dirigĂ©e par M. Roville, change pour quelques temps sa dĂ©nomination, devenant la Fanfare Sainte-CĂ©cile de Joigny. Roville, accompagnĂ© de Viollet, musiciens Ă©mĂ©rites de Joigny, sont, pendant plusieurs dĂ©cennies, appelĂ©s pour organiser les festivitĂ©s musicales, dresser les estrades, installer les illuminations et dĂ©corations d'ambiance dans toute la rĂ©gion. On les voit ainsi aux concours agricoles et musicaux de Saint Julien-du-Sault le 25 aoĂ»t 1872, Ă Aillant le 7 septembre 1873 oĂč ils dirigent l'orchestre et prĂ©sident aux illuminations avec le goĂ»t et le talent qui leurs sont connus, Ă Joigny les 25 et 26 juin 1876 oĂč ils gĂšrent les bals et lancent un splendide embrasement du pont par les feux de Bengale, Ă Charny le 1er juillet 1877, Ă Cerisiers le 2 juin 1878, Ă Brienon, les 29 et 30 aoĂ»t 1880... La Fanfare de la Ville de Joigny est dirigĂ©e en 1876 par Cochard ; en juillet 1881, appelĂ©e dĂ©sormais la Lyre Jovinienne depuis avril 1879, M. Davoine en prend la baguette. En 1882, la municipalitĂ© jovinienne, emmenĂ©e par Henri Bonnerot 1838-1886, maire de 1871 Ă 1886, dĂ©cide de faire Ă©difier un vaste marchĂ© couvert de 1800 mÂČ Ă structure mĂ©tallique sur la Promenade du Midi. Le dĂ©pĂŽt des offres pour l'adjudication des travaux est fixĂ© au 1er janvier 1883. L'axe longitudinal de cette Halle devra correspondre Ă celui de la grande allĂ©e du milieu de la promenade ; quelques dizaines de tilleuls du Mail seront sacrifiĂ©s Ă cette occasion. Les travaux sont adjugĂ©s Ă l'entreprise tenue par les frĂšres Moreau qui s'engagent Ă livrer la construction le 1er juillet 1884. Le dĂ©compte dĂ©finitif des travaux n'est Ă©tabli, aprĂšs une longue procĂ©dure auprĂšs de la ville de Joigny, que le 18 juin 1887 et s'Ă©lĂšve Ă fr. 52. En outre, la commune est condamnĂ©e, en mĂȘme date, Ă payer aux frĂšres Moreau, francs au titre du prĂ©judice qu'ils ont subi en raison des retards apportĂ©s au chantier dus Ă la modification des plans initiaux ; de plus la ville de Joigny est condamnĂ©e Ă verser deux indemnitĂ©s aux entrepreneurs francs pour retard de la remise du mĂ©moire et francs pour la mise en rĂ©gie. En dĂ©pit de ces litiges, le marchĂ© couvert est toutefois inaugurĂ© en date du 15 novembre 1884. Joigny - MarchĂ© couvert, foirail et promenade du Midi Peu aprĂšs cette inauguration mouvementĂ©e, la municipalitĂ© fait installer, en vis Ă vis de la caserne Dubois-Thainville, au centre de la Promenade du Midi, une fontaine monumentale. ConstituĂ©e d'un bassin circulaire en pierre, elle est surmontĂ©e d'une vasque Ă effet d'eau dĂ©bordant, sur laquelle sont disposĂ©s des putti. Si le marchĂ© couvert est en principe destinĂ© aux ventes de comestibles et denrĂ©es, bien souvent il est dĂ©tournĂ© de son usage initial. On y organise trĂšs frĂ©quemment bien d'autres activitĂ©s comme ce 22 juin 1891 oĂč Ă lieu une rencontre d'escrime, suivie du grand concours musical d'honneur au milieu d'une foule nombreuse et ce 23 juin au cours duquel un bal se dĂ©roule sous les auspices de l'Orchestre Roville. On verra Ă©galement s'y dĂ©rouler nombre de rĂ©unions, banquets, confĂ©rences et meetings, accueillant Ă ces occasions jusqu'Ă deux mille personnes. Joigny - Caserne Quartier Dubois-Thainville et Fontaine aux putti sur la promenade du Midi Vraisemblablement vers 1900, un Kiosque Ă musique vient complĂ©ter le site du Mail. ErigĂ© face Ă la fontaine aux putti, le Kiosque est Ă moitiĂ© cachĂ© sous les frondaisons des tilleuls de la promenade du Midi de forme octogonale, accessible par un escalier en pierre de sept marches, sa balustrade est en bois, sa toiture en zinc ; son soubassement en briques et pierre est construit sur un sous-sol de rangement muni d'une porte basse. Joigny - Vue aĂ©rienne Si en 1858, seules cinq foires sont autorisĂ©es Ă Joigny, cinquante ans plus tard on en compte une douzaine le 2 janvier, le lundi de PĂąques, le 10 aoĂ»t, le 14 septembre, le 1er octobre et le 2e samedi des mois de fĂ©vrier, mars, mai, juin, juillet, novembre et dĂ©cembre. Les marchĂ©s hebdomadaires sont, quant Ă eux tenus le mercredi et le samedi. La Lyre jovinienne transformĂ©e en Harmonie municipale est dirigĂ©e par Charles DrugĂ© Ă partir de 1912 jusqu'en 1939 ; elle est toujours active Ă ce jour. Le marchĂ© couvert, tout comme la fontaine aux putti sont toujours en place aujourd'hui. Le Kiosque Ă musique a cĂ©dĂ© sa place Ă quelques voitures supplĂ©mentaires en stationnement, une quantitĂ© impressionnante de tilleuls de la promenade du Midi a fait de mĂȘme. Et l'HĂŽtel de ville est venu s'installer Ă la place de la caserne Dubois-Thainville. Le Quai de Saint-Florentin est devenu le quai du 1er Dragon. Kiosque supprimĂ©. voir ici Promenade du Midi de Joigny sans kiosque, aujourd'hui. 1/3 â 2/3 â 3/3 publiĂ© par Jean Marc Mar 29 Mai 2018 1445 25 et 26 juin 1865 â Concours musical sur la Promenade du Midi lors du concours agricole de Joigny â Le concours agricole, organisĂ© sous les auspices de la SociĂ©tĂ© centrale d'agriculture de l'Yonne, a eu lieu cette annĂ©e Ă Joigny les 25 et 26 juin, en mĂȘme temps que le concours du Comice de cet arrondissement. Ces deux concours, coĂŻncidant avec la fĂȘte patronale de Joigny, ont attirĂ© dans la ville une affluence considĂ©rable. Le dimanche, 25, a eu lieu simultanĂ©ment au théùtre et sur la promenade du Midi, le concours d'orphĂ©ons et de musique, auquel ont pris part dix orphĂ©ons et vingt-cinq sociĂ©tĂ©s. Le lendemain, pendant que les commissions examinaient les produits agricoles, un carrousel a Ă©tĂ© donnĂ© sur le champ de manĆuvre par les sous-officiers et brigadiers des chasseurs et des hussards en garnison Ă Joigny. Cette fĂȘte militaire a Ă©tĂ© trĂšs brillante et fait le plus grand honneur aux chefs qui l'ont organisĂ©e, ainsi qu'aux cavaliers qui y ont pris part. ... discours et remises de prix La distribution des prix aux sociĂ©tĂ©s chorales et musicales avait eu lieu la veille, au champ de manĆuvre. Voici la liste des sociĂ©tĂ©s rĂ©compensĂ©es OrphĂ©ons OrphĂ©on de Michery, directeur M. Jarry ; OrphĂ©onnienne de Villeneuve-sur-Yonne, directeur M. Ducy ; SociĂ©tĂ© chorale des amateurs de Sens, directeur M. Lorin fils ; OrphĂ©on de Brienon, directeur M. GuĂ©rin ; SociĂ©tĂ© chorale d'Auxerre, directeur M. E. BouchĂ© ; Harmonie maçonnique de Paris, directeur M. FĂ©rat ; Fanfares Fanfare de Villeblevin, directeur M. Chaumet ; Fanfare de CĂ©zy, directeur M. Michaut ; Fanfare de Senan, directeur M. Pirouelle, Fanfare d'Egleny, directeur M. Vigreux ; Fanfare des SiĂšges, directeur M. Meunier ; Fanfare de Saint-Fargeau, directeur M. Bobineau, Fanfare de l'Ă©cole communale de Saint-Florentin, directeur M. Perdijon ; SociĂ©tĂ© philharmonique de Laignes, directeur M. Bougebert ; Fanfare de Michery, directeur M. Barat ; Fanfare d'Aillant-sur-Tholon, directeur M. Seguin ; Fanfare de Chassy, directeur M. Gallet ; Fanfare de MigĂ©, directeur M. Henry ; Fanfare d'Appoigny, directeur M. Desgranges ; Fanfare de Saint-ValĂ©rien, directeur M. Tourlier ; Musique des Sapeurs-pompiers d'Auxerre, directeur M. Chalmeau ; Musique des pompiers de Ligny-le-ChĂątel, directeur M. L. Martin ; Union musicale de Vermenton, directeur M. Boucheron. Un banquet a rĂ©uni dans la soirĂ©e, dans la salle de la halle de Joigny, les autoritĂ©s prĂ©sentes, les membres des sociĂ©tĂ©s d'agriculture et les principaux laurĂ©ats. Pendant ce temps, le feu d'artifice Ă©tait tirĂ©, et la foule se pressait sur la promenade illuminĂ©e avec beaucoup de goĂ»t. Pendant ces deux journĂ©es, un temps magnifique a favorisĂ© la fĂȘte, qui comptera parmi les plus brillantes solennitĂ©s agricoles du dĂ©partement. 6 septembre 1868 â La fanfare Sainte-CĂ©cile de Joigny rĂ©compensĂ©e et encensĂ©e Ă Brienon â Concours de la SociĂ©tĂ© d'agriculture de Joigny tenu Ă Brienon le 6 septembre 1868. Concours musical. Il ne nous paraĂźt pas hors de propos de dire ici quelques mots du concours musical qui avait lieu en mĂȘme temps que le concours agricole, et qui a vivement contribuĂ© Ă l'Ă©clat de cette belle fĂȘte. Nous fĂ©liciterons tout d'abord la fanfare Sainte-CĂ©cile de Joigny, qui l'a emportĂ© sur une SociĂ©tĂ© renommĂ©e Ă juste titre, celle de Vermenton, et a ainsi obtenu le prix d'honneur du concours, consistant en une mĂ©daille d'or offerte par le Chef de l'Etat lui-mĂȘme. Nous allons laisser ici la parole Ă un apprĂ©ciateur des plus compĂ©tents Vingt deux SociĂ©tĂ©s musicales de notre dĂ©partement, dit le chroniqueur anonyme de la Constitution, avaient envoyĂ© leur adhĂ©sion. La rĂ©ception des SociĂ©tĂ©s a Ă©tĂ© cordiale et le dĂ©filĂ© charmant. Le concours avait lieu sous un Ă©pais ombrage, ce qui n'Ă©tait pas Ă dĂ©daigner par la chaleur tropicale qu'il faisait. Le jury Ă©tait composĂ© de MM. LĂ©on Magniez, chef de musique du 1er rĂ©giment de grenadiers de la garde, Dubois et TriĂ©bert, artistes de l'AcadĂ©mie impĂ©riale de musique. Parmi les SociĂ©tĂ©s qui ont Ă©tĂ© les plus remarquĂ©es, je citerai la fanfare d'Etigny. Aussi, le premier prix qui lui a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© a Ă©tĂ© vaillamment gagnĂ©. La fanfare de Villeneuve-sur-Yonne a rĂ©vĂ©lĂ© un artiste hors ligne. Bravo, amateurs d'Auxerre ! vous avez brillamment soutenu la vieille rĂ©putation musicale de la citĂ© auxerroise ; la mĂ©daille d'or qui vous a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©e vous a prouvĂ© que vous avez un vaillant Chevalier Ă votre tĂȘte. La fanfare d'Appoigny a brillĂ© par son ensemble et sa sonoritĂ© ; elle possĂšde un jeune piston qui promet beaucoup. Passy s'est vraiment distinguĂ©. Dans la division supĂ©rieure, se sont rencontrĂ©es les deux meilleures fanfares du dĂ©partement la SociĂ©tĂ© Sainte-CĂ©cile, de Joigny, dirigĂ©e par M. Roville, et l'Union musicale de Vermenton, chef M. Boucheron. Ici la lutte a Ă©tĂ© des plus sĂ©rieuses. L'exĂ©cution de ces deux SociĂ©tĂ©s, a Ă©tĂ© remarquable cependant le jury a reconnu dans la Sainte-CĂ©cile une meilleure qualitĂ© de sons et plus de distinction dans le style ; aussi, Ă l'unanimitĂ©, le prix unique, consistant en une mĂ©daille d'or offerte par S. M. l'Empereur lui a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©e. A la demande du jury, un second prix a Ă©tĂ© accordĂ© Ă l'Union musicale de Vermenton qui possĂšde de sĂ©rieuses qualitĂ©s. AprĂšs l'exĂ©cution de toutes les SociĂ©tĂ©s, sĂ©parĂ©ment, toutes les fanfares rĂ©unies ont jouĂ© un morceau d'ensemble sous la direction de M. Roville, puis a eu lieu la distribution des rĂ©compenses. » 26 et 27 Juin 1870 â Concours agricole, joutes nautiques, concours musical sur le Champ de Manoeuvre et sur le Mail Champ de Foire et Promenade du Midi 26 juin 1870 PremiĂšre journĂ©e Pendant que les membres des sociĂ©tĂ©s discutaient les grands intĂ©rĂȘts de l'agriculture, on procĂ©dait Ă l'organisation de la joute sur l'eau et du concours des fanfares, auquel prenaient part vingt-quatre sociĂ©tĂ©s musicales venues de tous les points du dĂ©partement. Concours de musiques et de fanfares. Fanfares participantes Montereau. â Vermenton. â Gy-l'EvĂȘque. â Appoigny. â Courson. â Passy. â Villeneuve-sur-Yonne. â Seignelay. â CĂ©zy. â VĂ©ron. â MonĂ©teau. â Pont-sur-Yonne. â Brienon. â MĂąlay-le-Grand. â Saint-Aubin-ChĂąteau-Neuf. Laissons ici la parole Ă notre collĂšgue de la SociĂ©tĂ© centrale, pour la description des fĂȘtes brillantes que la ville de Joigny offrait Ă ses nombreux invitĂ©s Joigny est assez heureusement disposĂ© pour une fĂȘte publique. De la gare Ă la ville s'Ă©tend une belle avenue rectiligne qui ouvre bien la scĂšne. Un arc de triomphe s'Ă©lĂšve vers son milieu et donne aux Ă©trangers le salut de bienvenue. Guirlandes de feuillage le jour, guirlandes d'illuminations le soir achĂšvent de faire de cette avenue un premier dĂ©cor vraiment saisissant. Au moment oĂč nous arrivons par cette belle voie, les mariniers-jouteurs prĂ©ludent Ă la lutte par une promenade, tambours et trompettes en tĂȘte, la lance sur l'Ă©paule. Les pĂ©ripĂ©ties d'une joute sur l'eau sont les mĂȘmes partout les bleus font tomber les rouges, ceux-ci font tomber les bleus ; quelquefois rouges et bleus tombent ensemble et, aprĂšs la lutte, on fraternise plus que jamais. Le concours de musique avait lieu sur le champ de manĆuvre et sur le Mail. Les fanfares et sociĂ©tĂ©s d'harmonie s'escrimaient Ă l'envi sous les yeux ou plutĂŽt sous les oreilles du jury. Pendant toute la journĂ©e du 26, l'air a Ă©tĂ© rempli des vibrations du cuivre. Le concours musical de Joigny a Ă©tĂ© fort remarquable, au tĂ©moignage de plusieurs personnes trĂšs compĂ©tentes. Nous considĂ©rons les sociĂ©tĂ©s d'harmonie comme d'excellentes institutions, Ă tous les points de vue, et nous pensons qu'il est bon de les encourager. AprĂšs le concours et avant la distribution des rĂ©compenses, toutes les sociĂ©tĂ©s rĂ©unies ont exĂ©cutĂ©, sous la direction de M. Dubois, de Sens, la Marche des Mobiles, pas redoublĂ©, par Alphonse Emerique. Ce morceau, malgrĂ© le grand nombre des exĂ©cutants, a Ă©tĂ© enlevĂ© avec tant d'ensemble, tant de verve et d'entrain, qu'Ă la demande gĂ©nĂ©rale on l'a recommencĂ©. Le soir venu, le vent qui soufflait dans la journĂ©e s'Ă©tant apaisĂ©, il a Ă©tĂ© possible d'illuminer, comme on le voulait, tout le faubourg du Pont et toute la promenade du Midi, et l'on peut dire que ceux qui Ă©taient chargĂ©s de ce travail sont de vrais artistes en ce genre, et qu'ils avaient rĂ©ussi au delĂ de toute expression. » 27 juin 1870. DeuxiĂšme journĂ©e JournĂ©e consacrĂ©e au programme tant sur la promenade du Chapeau que sur celle du Midi, suivi, Ă cinq heures, du cortĂšge, escortĂ© des fanfares et de la compagnie des pompiers, se rendant au champ de manoeuvre sur l'estrade disposĂ©e Ă cet effet. Puis banquet et fĂȘte vĂ©nitienne au milieu de Ă spectateurs. L'orphĂ©on de la ville, les infatigables fanfares de nos deux rĂ©giments et la musique d'Appoigny, une des meilleures qui sont venues au concours, donnaient Ă cette partie illuminĂ©e la vie qu'elle n'aurait pas eue sans eux. 25 et 26 juin 1876 â Le concours dĂ©partemental tenu Ă Joigny qui coĂŻncide avec la fĂȘte patronale, ne diffĂšre guĂšre des prĂ©cĂ©dents la ville est dĂ©corĂ©e Ă qui mieux mieux par des drapeaux, oriflammes, feuillages et arc de triomphe. Sur la promenade du Midi, de nombreux marchands sont installĂ©s dans un ordre parfait, des jeux et des divertissements de toutes sortes avaient Ă©tĂ© habilement organisĂ©s. MM. Roville et Viollet s'occupent des bals. Dans la Grande-Rue, dans celles adjacentes, sur les places et sur les quais, on ne voit que torsades de feuillages, arcs de verdure, portes triomphales, banderoles aux couleurs nationales, cascades improvisĂ©es et prĂ©paratifs d'Ă©clairage. Un concert instrumental est donnĂ© par la fanfare de la ville sous l'habile direction de M. Cochard. A huit heures du soir, la fanfare du 4e rĂ©giment de dragons, gracieusement mise par M. le colonel de Planhol Ă la disposition de la municipalitĂ©, exĂ©cute une retraite aux flambeaux. La grande joute nautique sur les rives de l'Yonne, avec ses nombreuses barques aux sujets allĂ©goriques et ses gondoles vĂ©nitiennes, est accompagnĂ©e par la SociĂ©tĂ© musicale faisant entendre ses plus doux accords. MM. Roville et Viollet procĂšdent ensuite Ă l'embrasement du pont par les feux de Bengale. Ă dix heures et demie, la foule quitte les rives de l'Yonne, pour se diriger sur la promenade du Midi, oĂč l'attend une brillante illumination et le grand bal. 16 et 17 juillet 1881 â Programme du concours musical et agricole, partagĂ© entre la Promenades du Midi et la Promenade du Chapeau. La Lyre Jovinienne dirigĂ©e par M. Davoine fait son apparition PremiĂšre journĂ©e. â Samedi 16 juillet. A 8 heures du matin. Concours de faucheuses, moissonneuses, moissonneuses lieuses, de faucheurs Ă la main et de moissonneurs Ă la main. A 3 heures du soir. RĂ©union dans une des salles de l'HĂŽtel-de-Ville de Joigny pour la lecture des rapports des Commissions dont les opĂ©rations ont prĂ©cĂ©dĂ© le concours. DeuxiĂšme journĂ©e. â Dimanche 17 juillet. A 8 heures du matin. Concours de labourage des terres. Les laboureurs devront se trouver Ă 7 heures sur le terre-plein du quai de Paris qui fait suite au port aux vins. A 9 heures du matin. Concours de labourage des vignes Ă la charrue et concours de marĂ©chalerie. Les concurrents devront se trouver Ă 8 heures sur le quai de Paris Ă l'endroit sus-indiquĂ©. Les marĂ©chaux devront ĂȘtre munis des outils nĂ©cessaires au ferrage des chevaux. A 10 heures du matin. Exposition et concours 1° Des instruments et machines agricoles sur la promenade du Chapeau, prĂšs la sous-prĂ©fecture ; 2° Des bestiaux, volailles et autres produits de basse-cour sur le mĂȘme emplacement ; 3° Des produits agricoles, horticoles et autres, sur la promenade du Midi. A 1 heure du soir. RĂ©union des Commissions Ă l'HĂŽtel-de-Ville pour faire leurs rapports. A 3 heures du soir. â Distribution solennelle des prix sur la promenade du Midi. A 6 heures du soir. â Banquet par souscription sous la halle au blĂ©. ... Ces discours terminĂ©s, toutes les SociĂ©tĂ©s musicales rĂ©unies dans l'enceinte du carrousel, et rangĂ©es, avec leurs banniĂšres dĂ©ployĂ©es, devant l'estrade de la distribution, firent entendre un magnifique morceau d'ensemble sous la direction de M. Davoine, l'habile chef de la fanfare de Joigny dite Lyre Jovinienne. 14 juillet 1897 â Un regrettable incident... â Un regrettable incident s'est produit Ă Joigny mardi soir. Une retraite aux flambeaux avait Ă©tĂ© organisĂ©e par la municipalitĂ©, Ă l'occasion de la FĂȘte nationale. La fanfare du 13e dragons y prĂȘtait son gracieux concours, ainsi que la musique municipale, la Lyre jovinienne. DĂ©sireux de remercier le colonel et les officiers du concours qu'ils avaient prĂȘtĂ© Ă la cĂ©rĂ©monie, des organisateurs de la retraite firent donner en leur honneur une aubade sous les fenĂȘtre du Cercle militaire. Les officiers se mirent Ă leurs fenĂȘtres, Ă©coutĂšrent le morceau jouĂ© par la fanfare militaire, applaudirent les exĂ©cutants et saluĂšrent la foule. Puis, comme Ă ce moment, la musique municipale attaquait les premiĂšres mesures de la Marseillaise, tous, d'une maniĂšre ostensible, se retirĂšrent vivement et fermĂšrent leurs croisĂ©es, afin de ne pas entendre notre bel hymne rĂ©publicain. Le correspondant qui nous fait part de cet incident, ajoute que des murmures peu flatteurs pour ceux qui en Ă©taient l'objet, s'Ă©levĂšrent de la foule, lorsque les officiers s'Ă©loignĂšrent. Nous le croyons sans peine, et si les choses se sont passĂ©es de la sorte, nous ne pouvons que joindre nos protestations aux protestations de la foule. journal le XIXe siĂšcle 17 juillet 1897 23 juin 1901 â Grand concours musical national de Joigny 18 mars 1901 â Annonce du concours. Le dimanche 23 juin 1901 aura lieu, Ă Joigny, le grand concours musical national d'orphĂ©ons, harmonies et fanfares, organisĂ© par la municipalitĂ© avec le concours de la Lyre Jovinienne et dont la prĂ©sidence d'honneur a Ă©tĂ© acceptĂ©e par M. Massenet, membre de l'Institut. Ajoutons qu'au nombre des attractions organisĂ©es Ă cette occasion figure une fĂȘte vĂ©nitienne sur le bassin de l'Yonne qui sera, parait-il, merveilleuse. 23 juin 1901 â SociĂ©tĂ© musicales ayant concouru au festival de Joigny Chorale 9 Laroche, Barbizon, Verdun-sur-le-Doubs, Villeneuve-sur-Yonne, Vergigny, MontbĂ©liard, Tonnerre, Macon, Enfants de LutĂšce. Harmonies 6 Avallon, Montbard, Chauny, Sannois, Alsace-Lorraine de St-DiĂ©, Gray. Fanfares 21 Brienon, Sergines, Moutiers-Saint-Jean, Corbigny, Aiserey, Bernon, Moneteau, Eclaron, Etivey, Combs-la-Ville, Bourg-de-Sommevoire, Pagny-sur-Saulx, Neuilly-sur-Marne, Fleury-la-VallĂ©e, Marsannay-la-CĂŽte, Genlis, Chatou, Aubergenville, Irancy, Rigny-le-Ferron, Archey-lĂšs-Dijon Trompettes 3 Avallon, GaĂźtĂ© auxerroise, ChĂątillon-sur-Seine Trompes de chasse 2 Avallon, Audincourt Joigny - Le Mail promenade du Midi et le Kiosque Ă musique 24 et 25 juin 1906 â Les fĂȘtes de l'Yonne grand concours musical, grand concours de pĂȘche, fĂȘte vĂ©nitienne... 18 dĂ©cembre 1905 â La ville de Joigny organise, pour le dimanche 24 juin, un grand concours d'orphĂ©ons, harmonies et fanfares, Ă l'occasion du concours agricole qui a lieu en cette ville tous les cinq ans. Des primes en espĂšces seront attribuĂ©es Ă toutes les divisions. 23 avril 1906 â Les SociĂ©tĂ©s qui dĂ©sirent prendre part au concours-festival qui aura lieu Ă Joigny le 24 juin prochain, sont priĂ©es d'adresser les adhĂ©sions, qui seront reçues jusqu'au 15 mai, Ă M. Barbier secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Le ComitĂ© d'organisation rĂ©serve un chaleureux accueil aux sociĂ©tĂ©s musicales qui prendront part Ă cette fĂȘte. Le concours de Joigny attire des pĂȘcheurs Ă la ligne de trĂšs loin il en viendra de Paris et des au-delĂ de Paris, de Nevers et mĂȘme de Saint-Germain-des-FossĂ©s. Certaines sociĂ©tĂ©s ont inscrit plus de cinquante concurrents ; c'est-Ă -dire que la lutte sera chaude dans les quatre sĂ©ries dotĂ©es chacune d'un premier prix d'une valeur de 250 Ă 300 francs, de seconds prix d'une valeur de 100 francs, de montres, de bijoux, d'objets divers dont les moindres auront encore une valeur trĂšs apprĂ©ciable, comme dans chacun, de nos concours oĂč tout le monde s'en va absolument ravi. 2 juillet 1906 â RĂ©sultat concours musical. ... La distribution des rĂ©compenses du concours musical a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e de l'exĂ©cution, par les SociĂ©tĂ©s instrumentales rĂ©unies, du pas redoublĂ© Vers la gloire, de M. Bertain, qui a obtenu un brillant succĂšs. 26 et 27 Juin 1932 â Concours agricole DĂ©partemental de Joigny. Concert au Kiosque de la Promenade du Midi â La principale attraction Ă©tait le Concours et l'Exposition agricole, industrielle, installĂ©e sur la promenade du Chapeau ; une avenue de sapins, couverts de roses, dans laquelle on accĂ©dait par une porte monumentale Ă©difiĂ©e devant l'ancienne sous-prĂ©fecture, y conduisait, tandis qu'un portail rustique, soigneusement dĂ©corĂ© d'admirables guirlandes, formait l'entrĂ©e des allĂ©es ombreuses du parc. DĂšs samedi soir, la Maillotine, renforcĂ©e de la clique des Sapeurs-Pompiers, avait parcouru les rues en une joyeuse retraite, Ă laquelle avait aussitĂŽt succĂ©dĂ© un trĂšs beau concert offert au kiosque de la promenade du Midi, par l'Harmonie Municipale. A seize heures, en prĂ©sence d'une foule considĂ©rable, dans l'enceinte de l'Exposition, sur une estrade dressĂ©e Ă cet effet, la Lyre Jovinienne, sous la direction de M. Charles DrugĂ©, nous offrit un concert trĂšs rĂ©ussi, dont chaque morceau fut saluĂ© d'applaudissements enthousiastes. Pendant un bref intermĂšde, la SociĂ©tĂ© Colombophile de Migennes nous donna le spectacle d'un lĂącher de pigeons voyageurs. Puis, le concert terminĂ©, eut lieu la distribution des rĂ©compenses. ... Peu Ă peu, la foule quitta la promenade du Chapeau pour se rendre Ă la fĂȘte foraine installĂ©e promenade du Midi. Puis, le soir, quand, dans le velours sombre de la voĂ»te cĂ©leste, se furent une Ă une allumĂ©es les Ă©toiles, plusieurs milliers de spectateurs, massĂ©s sur les rives de l'Yonne, applaudirent Ă la fĂ©erie d'un feu d'artifice merveilleusement rĂ©ussi. Un bal au MarchĂ© couvert, plein d'entrain, et qui dura jusqu'Ă l'aube du lundi, termina joyeusement cette premiĂšre journĂ©e de fĂȘte. Lundi, dans l'aprĂšs-midi, la SociĂ©tĂ© Chorale de Joigny offrit, au Chapeau, sous la direction de M. G. Ablon, un concert qu'un auditoire nombreux applaudit. Puis, aprĂšs que chacun eut jetĂ© un dernier regard sur les stands de l'Exposition, tandis que la jeunesse s'Ă©gayait Ă la matinĂ©e dansante ou Ă la fĂȘte foraine, le soir, doucement, vint Ă©pandre sur notre vieille citĂ© les voiles de la nuit. Et, de nouveau, s'illuminĂšrent le pont et les promenades et un bal tout aussi animĂ© que celui de la veille, clĂŽtura le plus joyeusement du monde ces deux jours de concorde, de paix et d'allĂ©gresse 23 octobre 1932 â Un des fameux concerts de pĂȘche jovinien sur les quais de la Promenade du Midi. â PalmarĂšs concours Joigny. La sociĂ©tĂ© l'Amicale des PĂȘcheurs Ă la ligne de Joigny », qui organisait le concours national a obtenu un succĂšs mĂ©ritĂ©. Plus de vingt sociĂ©tĂ©s furent reprĂ©sentĂ©es et 490 concurrents prirent part Ă cette Ă©preuve. Au palmarĂšs 1. M. Pernet Anguilles Melunaises, Melun ; 2. M. Peyroncron Amicale de CĂ©zy ; 3. M. Jacquet Martins pĂȘcheurs de Paris ; 4. M. Guillou Amicale de Joigny ; 5. M. Toussillat Amicale d'Auxerre, etc., etc. Joigny - Concours de pĂȘche du 26 juin 1910 sur les quais de la Promenade du Midi, vue du MarchĂ© couvert 4 fĂ©vrier 1939 â Concert de l'Harmonie municipale de Joigny lors de la fĂȘte d'un de ses fondateurs, M. Vacquier â L'Harmonie municipale de Joigny a fĂȘtĂ© M. Vacquier, chevalier de la LĂ©gion d'honneur, qui la fonda en 1879, en fut membre exĂ©cutant, puis vice-prĂ©sident et prĂ©sident, fonctions qu'il exerce depuis vingt-neuf ans. Des discours ont Ă©tĂ© prononcĂ©s par MM. Feneux et Marthelot pour la Caisse d'Ă©pargne, dont M. Vacquier prĂ©side le conseil depuis 1913, par M. DrugĂ©, au nom de l'Harmonie municipale, et M. Verrier, maire de Joigny. De superbes souvenirs furent offerts au vĂ©nĂ©rĂ© prĂ©sident. Au cours du vin d'honneur qui termina cette fĂȘte familiale, l'harmonie a fait applaudir un brillant programme. Formation musicale active Ă Joigny en 1909 La Lyre Jovinienne fanfare, fondĂ©e en 1865, prĂ©sident Besnard, direction Traut, 39 exĂ©cutants. dirigĂ©e en 1893 par Oudinot, de 1895 Ă 1909 par Traut, en 1912 par Charles DrugĂ© JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 31 mai 2018 1742 JONCHERY-SUR-VESLE - Place SolfĂ©rino MARNE De la premiĂšre carte, en 1770, jusqu'au plan actuel de 2017 en passant par le cadastre napolĂ©onien de 1814, le quartier de l'Eglise Saint-Georges de Joncheri devenu Jonchery-sur-Vesle est restĂ© sensiblement identique. Certes, la Mairie est venue s'y installer vraisemblablement dans les annĂ©es 1880, et quelques maisons ont Ă©tĂ© supprimĂ©es ou remplacĂ©es, mais le plan d'ensemble n'a pas subi de modifications majeures. Plan de Jonchery en 1814 et incrustation plan de 1770 Longeant le chemin de Breuil Ă Jonchery future rue du Bois du Salut prolongĂ©e de la rue du Moulin, La Place situĂ©e en face de la Mairie joncavidulienne devient la Place Saint-Georges dans les annĂ©es 1880-1900, puis place SolfĂ©rino au dĂ©but des annĂ©es 1900. Le marchĂ© hebdomadaire du jeudi, pour lequel la commune s'est battue comme une diablesse aux fins de l'obtenir, se tient sur la minuscule place du MarchĂ© de la Grande Rue. Il semble que la place SolfĂ©rino, nettement plus espacĂ©e, aurait Ă©tĂ© mieux appropriĂ©e pour accueillir les marchĂ©s ! Toujours est-il que le marchĂ© est autorisĂ© Ă partir du 28 dĂ©cembre 1844, aprĂšs une lutte acharnĂ©e et les refus du conseil gĂ©nĂ©ral de la Marne du 24 aoĂ»t 1841 puis de 1842 et 1843 sur 55 communes consultĂ©es, 11 communes s'opposaient farouchement Ă la crĂ©ation du marchĂ© de Jonchery-sur-Vesle qui comptait 562 habitants, sachant que parmi les onze rĂ©fractaires, Reims comptait quarante mille habitants... La raison finit par l'emporter avec l'argument du rapporteur les marchĂ©s ne sauraient constituer un privilĂšge exclusif pour les communes qui les possĂšdent. Trois siĂšcles auparavant, en 1552, François 1er avait accordĂ© Ă Jonchery, par lettres patentes, un marchĂ© hebdomadaire, le vendredi, et deux foires, 24 fĂ©vrier et 9 octobre ; mais dĂšs avant la rĂ©volution, ce marchĂ© avait disparu. Deux formations musicales sont prĂ©sentes Ă Jonchery-sur-Vesle dĂšs avant 1897 l'Union Chorale, dirigĂ©e par A. Etienne et la sociĂ©tĂ© de Trompettes l'EspĂ©rance, dirigĂ©e par PĂ©rot. Toutes deux, Ă la tĂȘte d'une vingtaine de musiciens, vont convaincre Casimir LiĂ©nard 1843-1926, maire de 1884 Ă 1892, de 1904 Ă 1912 puis de 1919 Ă 1926, de faire Ă©difier un Kiosque Ă musique au centre de la Place SolfĂ©rino, face Ă la mairie. Construit vers 1905-1906, de forme octogonale, il est bĂąti sur un soubassement de pierre de plus d'un mĂštre de hauteur, entourĂ© d'une balustrade en bois dĂ©coupĂ© ; les piliers en bois supportent une toiture en zinc ornĂ©e sur son pourtour d'un lambrequin de bois. Vers 1910, la balustrade de bois est remplacĂ©e par un garde corps en fer forgĂ©. Jonchery-sur-Vesle - Place SolfĂ©rino, ancienne mairie et Kiosque Ă musique - Place du Kiosque et ancienne mairie Lors du conflit 1914-1918, Jonchery-sur-Vesle Ă©chappe, en premier temps, aux bombardements dont Reims est victime en septembre 1914. La commune y accueille un HĂŽpital d'Orientation et d'Evacuation HOE, des baraquements sont construits et des ambulances y font l'allĂ©e et venue pour rapatrier les blessĂ©s. Plusieurs villas joncavidulienne sont transformĂ©es en Quartier GĂ©nĂ©ral des Ă©tats major des armĂ©es de septembre 1914 Ă mai 1918. Des camions de ravitaillement d'alimentation, mais surtout d'obus et d'armement transitent en permanence Ă Jonchery-sur-Vesle. Le 27 mai 1918, les allemands sont aux portes de la ville et pĂ©nĂštrent Ă Prouilly, aprĂšs avoir franchi la Vesle Ă Jonchery. Ils ont installĂ© la 50e division Ă Breuil-sur-Vesle et la 52e division Ă Montigny-sur-Vesle. Ces trois communes sont limitrophes de Jonchery-sur-Vesle. A partir de cette date jusqu'en septembre-octobre 1918, les allemands occupent la ville et, lors de leur repli, vont la bombarder Ă de nombreuses reprises, provoquant des dommages considĂ©rables maisons, Ă©glise, mairie sont dĂ©truits. Le Kiosque Ă musique est emportĂ© dans la tourmente. AprĂšs l'armistice, c'est la longue reconstruction prĂ©cĂ©dĂ©e des interminables chiffrages des indemnisations pour dommages de guerre. Sur le mĂȘme emplacement que la mairie dĂ©truite, un nouvel HĂŽtel de ville est Ă©difiĂ©. Face Ă celui-ci un nouveau kiosque Ă musique est Ă©galement reconstruit, vers 1925, sur l'emplacement de l'ancien il sera toutefois limitĂ© Ă un soubassement surmontĂ© d'un plateau octogonal entourĂ© d'un garde corps de fer, sans toiture. Jonchery-sur-Vesle - Ancienne mairie dĂ©truite lors de la retraite allemande - Nouvelle mairie et nouveau Kiosque La place SolfĂ©rino devenue la place de la Mairie, un monument aux morts est construit Ă la gauche de celle-ci, Ă l'arriĂšre de l'Ă©glise Saint-Georges restaurĂ©e elle aussi. Le monument, du Ă l'architecte Paul Bouchette est inaugurĂ© le 15 novembre 1925. AprĂšs une premiĂšre menace, en 2002, de suppression du vestige du kiosque Ă musique, la municipalitĂ© dĂ©cide finalement en 2010 le rĂ©amĂ©nagement de la place de la mairie, rebaptisĂ©e place RenĂ© Sarrette, et l'abattage et l'arasement dudit kiosque au grand dam de quelques nostalgiques joncaviduliens. Kiosque supprimĂ©. voir ici place RenĂ© Sarrette, ex place SolfĂ©rino de Jonchery-sur-Vesle, sans kiosque Ă musique, aujourd'hui. 1/2 â 2/2 Monument aux morts 1914-1918, aujourd'hui. 1/2 â 2/2 publiĂ© par Jean Marc Jeu 31 Mai 2018 1716 26 mai 1921 â Annonce fĂȘte patronale de Jonchery-sur-Vesle du 5 au 12 juin 1921 â FĂȘte patronale. La jeunesse de Jonchery sur Vesle organise sa fĂȘte patronale des 5, 6, 7 et 12 juin. Le programme est d'ores et dĂ©jĂ Ă©laborĂ© par le comitĂ© de la fĂȘte et nous le publierons d'ici quelques jours. Nous croyons savoir que l'orchestre dirigĂ© par M. Lequeux de Ventelay prĂȘtera son gracieux concours. 30 juin 1935 â Le Kiosque Ă musique de Jonchery-en-Vesle transformĂ© en ostensoir â Le CongrĂšs Eucharistique du Tardenois du dimanche 30 juin Ă Jonchery-sur-Vesle est organisĂ© sous l'impulsion de M. l'abbĂ© Ballot, doyen de Ville-en-Tardenois, secondĂ© par M. l'abbĂ© Poncelet, le nouveau curĂ© de Jonchery. Temps splendide, rues en fĂȘte dont la dĂ©coration artistique traduit un travail Ă©norme de prĂ©paration et de rĂ©alisation ; une grande foule, des enfants, des femmes, des hommes, de nombreux prĂȘtres et un Ă©vĂȘque. A 15 heures avaient lieu trois rĂ©unions pour chaque catĂ©gorie de congressistes. ... AprĂšs le passage Ă l'Ă©glise, une procession est organisĂ©e. ... Un premier reposoir, dĂ©diĂ© Ă Sainte ThĂ©rĂšse, avait Ă©tĂ© dressĂ© dans la propriĂ©tĂ© de M. Venz, dont toute la population catholique de Jonchery a apprĂ©ciĂ© une fois de plus la dĂ©licatesse et le libĂ©ralisme. Conçu et rĂ©alisĂ© avec goĂ»t et piĂ©tĂ©, ce reposoir n'Ă©tait qu'un vaste bouquet de lys et de roses, sur lequel se dĂ©tachait la statue de la Vierge de Lisieux. Par un luxe de rĂ©alisation, la lumiĂšre Ă©lectrique Ă©tait de la partie et faisait un trĂšs bel effet. Le second reposoir avait Ă©tĂ© Ă©difiĂ© sur la place centrale, sur le kiosque municipal. SurmontĂ© de la statue du SacrĂ©-CĆur et tendu de rouge, lui aussi faisait montre d'un travail considĂ©rable, poussĂ© jusque dans les moindres dĂ©tails n'avons-nous pas remarquĂ©, en avant, sur la place, un magnifique ostensoir de cinq mĂštres, rĂ©alisĂ© avec du sable teintĂ© ? tapis artificiel sur lequel s'agenouillĂšrent, avec une aimable insouciance, la cohorte des petits enfants porteurs de corbeilles de fleurs. ... Bulletin du DiocĂšse de Reims 20 juillet 1935 Jonchery-sur-Vesle - Place SolfĂ©rino et Kiosque Ă musique Formations musicales actives Ă Jonchery-sur-Vesle en 1909 Union chorale de Jonchery-sur-Vesle, direction A. Etienne, 20 exĂ©cutants ; L'EspĂ©rance sociĂ©tĂ© de Trompettes, direction PĂ©rot, 22 exĂ©cutants ; Fanfare libre, direction PĂ©rot, 26 exĂ©cutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique mar. 12 juin 2018 1544 LA BASSĂE - Le Kiosque NORD DĂšs le XIIe siĂšcle, des ouvrages de fortifications sont amĂ©nagĂ©s Ă La BassĂ©e. TrĂšs rudimentaires, des palissades et un fossĂ©, ils n'englobent jusqu'au XIVe siĂšcle qu'un petit quadrilatĂšre ayant pour point central l'Eglise dĂ©diĂ©e Ă Notre-Dame, La Place et les quelques ruelles Ă proximitĂ© immĂ©diate. L'enceinte est agrandie en 1524 sous l'emprise de Charles Quint et rĂ©ellement fortifiĂ©e au XVIIe siĂšcle. En 1640, on y compte 8 bastions, 6 demi-lunes, trois portes d'accĂšs portes d'Estaires, de Lisle et de Lens, le tout entourĂ© de larges fossĂ©s. Plan de La BassĂ©e en 1833 Sur La Place, vis Ă vis de l'Ă©glise, le Corps de Garde de la Ville, construit de trĂšs longue date, tient Ă©galement lieu de Maison de Ville pour les rĂ©unions de ses eschevins, de son mayeur et de son rewart. Ce dernier Ă©dicte les Coustumes de la Ville et l'Eschevinage de la BassĂ©e, mises en place depuis le XIIIe siĂšcle et publiĂ©es en 1663, dont la premiĂšre obligation contraint les bourgeois bassĂ©ens Ă verser quatre deniers au rewart, chaque annĂ©e le jour des Roys, aprĂšs que la cloche du Vuigneron ait sonnĂ©, sous peine d'ĂȘtre privĂ©s de l'exemption de tonlieux taxe sur les marchandises. La BassĂ©e - extrait des Coutumes de la Ville et Eschevinage 1663 â Grand'Place, HĂŽtel-de-Ville et CafĂ© du Bon Fermier Ă droite Mitoyenne du Corps de Garde-HĂŽtel de Ville, sur la Grand'Place, une Halle couverte, dont l'arriĂšre donne sur un petit canal, est alimentĂ©e en marchandises par des bateaux les y acheminant. Ce canal sera comblĂ© vers 1640. La BassĂ©e devenue française en 1667 sous Louis XIV, l'ordre de dĂ©molir les fortifications est donnĂ© en 1673. Vers 1740, les prisons bassĂ©ennes, initialement installĂ©es rue des Mizelles, sont transfĂ©rĂ©es dans le Cordegarde-HĂŽtel de ville ; en consĂ©quence de quoi, l'HĂŽtel de ville, dĂ©jĂ trĂšs vĂ©tuste, tombe en ruine. Aussi, est-il dĂ©cidĂ© de le rebĂątir totalement en 1747, moyennant dix sept mille florins. Il en coĂ»te soixante dix huit mille florins pour Ă©difier, peu de temps auparavant, les Casernes sur le sentier du Rempart, prĂšs de la porte d'Estaires. En 1795, on Ă©rige, au centre de la Grand'Place, une Statue de la LibertĂ© tenant d'une main la table du droit de l'homme dĂ©claration des droits de l'homme et de l'autre une pique surmontĂ©e du bonet de la libertĂ© bonnet phrygien. Cette reprĂ©sentation n'eut pas le succĂšs escomptĂ©. Durant les mois de mars Ă mai 1795, le monument est l'objet des pires outrages d'abord couvert de boues et d'immondices, on s'attaque ensuite Ă son bras, brisĂ© menu, puis sa pique est dĂ©robĂ©e ; au final, le piĂ©destal est renversĂ©. L'agent national Jean-Baptiste Caudelier, procureur de la commune aidĂ© de ses acolytes auront beau faire, ils ne dĂ©masqueront jamais les coupables et la dĂ©esse et ses attributs partiront aux gravois. voir ici PETIT PLUS relatif aux dĂ©boires de la Statue de la LibertĂ© de la Grand'Place Hormis les halles couvertes, le marchĂ© "dĂ©couvert" est tenu trois jours par semaine, les mardi, jeudi et samedi Ă l'extrĂ©mitĂ© de la Grand'Place dans le renfoncement situĂ© entre la rue des Mizelles et la rue de Lille. Le second jeudi de chaque mois, s'y dĂ©roule le marchĂ© franc des grains et des bestiaux. Les grandes foires de La BassĂ©e sont fixĂ©es le premier dimanche de juillet, pendant 5 jours et lors de la Saint-Luc du 19 au 21 octobre. Lors de ces foires, les corps de musique bassĂ©ens ne sont pas de reste, et lorsqu'ils ne sont pas appelĂ©s sur leur commune, ils s'empressent de participer aux nombreux festivals et concours de Douai, Lille, Valenciennes, comme attestĂ© dĂšs 1831. En 1873, le chef Henri Lefebre crĂ©e la Musique de la BassĂ©e qui devient, en 1889, la SociĂ©tĂ© Philharmonique de la BassĂ©e ; le 4 aoĂ»t 1891, Paul BrĂ©da fonde la Fanfare Les Amis RĂ©unis. Ces deux sociĂ©tĂ©s ont pour siĂšge social Le CafĂ© Français situĂ© Ă deux maisons de l'HĂŽtel de Ville sur la Grand'Place. La Lyre ouvriĂšre créée le 27 aoĂ»t 1880 devient l'OrphĂ©on BassĂ©en en 1883. DirigĂ© par Edouard Triplet, il tient son siĂšge social dans un cabaret de la rue de Lens. En mai 1885, au Festival des Tuileries, l'OrphĂ©on de la BassĂ©e est prĂ©cĂ©dĂ© d'un drapeau bleu, barrĂ© en diagonale de rouge, avec une demi-fleur de lys en Ă©cusson. Le 6 aoĂ»t 1894, il remporte au Concours musical de Valenciennes, le 1er prix d'honneur en 2e division assorti d'une palme biramĂ©e de vermeil et d'une prime de 300 francs. Le 16 octobre 1898, la Fanfare La Fraternelle est constituĂ©e Ă son tour, prĂ©sidĂ©e par Alexandre Crespel 1867-1955 maire de 1898 Ă 1945. Crespel, qui va ainsi rĂ©gner sur la municipalitĂ© pendant 47 ans, fait adopter une dĂ©libĂ©ration du conseil pour l'Ă©dification de son Kiosque Ă musique. Celui-ci est construit en 1903 sur la Grand'Place, au dĂ©bouchĂ© de la rue des Mizelles, face Ă l'emplacement du marchĂ©. De forme octogonale, son soubassement est en bois dĂ©corĂ©, ses colonnes de fonte, fixĂ©es Ă mĂȘme le sol dans les pavĂ©s, soutiennent sa toiture en zinc ornĂ©e d'un lambrequin de bois dĂ©coupĂ© ; son garde corps est en fer forgĂ© ; son escalier d'accĂšs en bois est muni d'une rambarde en fer. La BassĂ©e - Grand'Place, kiosque Ă musique et CafĂ© Français Ă droite â Grand'Place, Kiosque et cortĂšge historique du 7 juin 1903 Le 11 octobre 1914, les allemands prennent possession de La BassĂ©e. La ville est bombardĂ©e par les obus anglais sans discontinuer pendant des mois. Les allemands pillent la ville. Le 7 novembre, l'Ă©glise est totalement dĂ©truite. En dĂ©cembre 1915, une rançon de francs est exigĂ©e par les allemands auprĂšs des BassĂ©ens encore prĂ©sents, sous la menace d'avoir leur ville entiĂšrement brĂ»lĂ©e. Le 7 janvier 1915, les officiers allemands font donner un concert sur le Kiosque de la Grand'Place, pendant que des ambulances amĂšnent les blessĂ©s du front. En mars 1915, devant le nombre de maisons devenues inhabitables, une grande partie de la population est Ă©vacuĂ©e Ă Genech et Ă Templeuve. La ville de La BassĂ©e va ainsi ĂȘtre dĂ©truite aux trois quarts. L'HĂŽtel de Ville tout comme le Kiosque Ă musique sont bien entendu touchĂ©s par les obus. La BassĂ©e - Grand'Place sans le kiosque â Kiosque Ă musique sur la Grand'Place En prenant la fuite en septembre-octobre 1918, les allemands incendient ce qui peut encore l'ĂȘtre. Les soldats britanniques "libĂšrent "La BassĂ©e le 4 octobre 1918. AprĂšs l'armistice, les BassĂ©ens vont ĂȘtre logĂ©s dans des baraquements de fortune pendant de nombreuses annĂ©es, malgrĂ© les rĂ©clamations formulĂ©es incessamment, par le maire Crespel, auprĂšs de la chambre des dĂ©putĂ©s. La BassĂ©e - Grand'Place, hĂŽtel de ville et kiosque en ruine Par suite de la destruction des bĂątiments situĂ©s au delĂ du marchĂ©, entre la Grand'Place et les Casernes, la nouvelle Grande Place, se trouve prolongĂ©e vers lesdites anciennes casernes. Sur une partie de celles-ci, la nouvelle Mairie est Ă©difiĂ©e de 1925 Ă 1927, au moyen des dommages de guerre et grĂące Ă la donation de francs faite par la ville de Tours, devenue marraine de La BassĂ©e depuis le 8 fĂ©vrier 1921. InaugurĂ©e le 7 aoĂ»t 1927, la mairie est l'oeuvre des architectes LĂ©on Debatte et Gaston Brodelle. Cette inauguration a lieu le mĂȘme jour que celle du monument dĂ©diĂ© aux 183 victimes de la guerre, Ă©rigĂ© face Ă l'Eglise Notre-Dame reconstruite et rebaptisĂ©e Saint-Vaast 1. DĂ©cidĂ©e par une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 24 juillet 1922, cette colonne de prĂšs de 9 mĂštres, surmontĂ©e d'une statue de Jeanne d'Arc due au sculpteur Maurice Pingot, est co-financĂ©e par une souscription publique, par un don de la ville de Preston et pour le solde par la municipalitĂ©. L'ancienne Grand'Place se trouve rĂ©duite Ă sa plus simple expression elle est amputĂ©e de toute la partie qui allait de la rue de Lille devenue rue du gĂ©nĂ©ral Lerclerc Ă la rue Saint-Acquart ; la rue Jean-Baptiste Lebas prend sa place. Vue aĂ©rienne de La BassĂ©e en 1960 Le Kiosque Ă musique ne sera ni restaurĂ© ni reconstruit sur la Place. Un nouveau kiosque, que nous Ă©tudierons ultĂ©rieurement, sera Ă©difiĂ© par la suite aux Augustins. AprĂšs 1945, la Grand'Place est devenue place de Gaulle. Kiosque dĂ©truit. voir ici Grand'Place de Gaulle Ă La BassĂ©e, emplacement de l'ancien kiosque disparu aujourd'hui. Nouvel HĂŽtel de Ville de La BassĂ©e, aujourd'hui. Monument aux morts 1914-1918 de La BassĂ©e. publiĂ© par Jean Marc Sam 12 Juin 2018 1415 7 mai 1606 â Joute opposant La BassĂ©e Ă Riquebourg et Givenchy, devant spectateurs. La BassĂ©e victorieux, rĂ©compensĂ© par une rançon volontaire du prince d'Espinoy et du comte d'Hooghstraete. â La ville de La BassĂ©e. Le peuple dudict lieu est addonnĂ© au travail, ayant des hommes fort robustes et addonnez Ă la lutte, ce qu'ils ont fait paroistre en la prĂ©sence du prince d'Espinoy et du comte d'Hooghstraete, oĂč assistoient plus de quatre mille personnes, tant de BĂ©thunes que d'autres lieux circonvoisins, lĂ venus exprĂšs pour voir le combat et force des bras de ceux de La BassĂ©e assaillants, contre ceux de Givenchy et de Riquebourg, avec autres deffendans, dont ceux de La BassĂ©e, victorieux Ă la confusion des dessus nommez, emportĂšrent les enseignes et tambours, pour lesquelles fut donnĂ©e une rançon volontaire par le prince d'Espinoy, le comte de Hoogstraete, la duchesse de Bournonville, et autres dames et damoiselles, ayans remerciĂ© le seigneur de la Fosse, chef de ceux de la BassĂ©e, et tous ses gens, du bon devoir par eux faict Ă la dicte jouste, qui fut le 7 de may 1606. 22 juin 1939 â Les musiciens BassĂ©ens en viennent au mains aprĂšs le concours musical de SĂ©clin â Un grand concours de musique a eu lieu dimanche dernier Ă Seclin. Les corps de musique d'Haubourdin, de Quesnoy-sur-DeĂ»le, la BassĂ©e, CourriĂšres et Annoeullin s'y trouvaient rĂ©unis. Un concours immense des populations environnantes se pressait sur la place de cette petite ville, livrĂ©e tout-Ă -coup aux enchantements de l'harmonie. Les prix ont Ă©tĂ© distribuĂ©s comme il suit 1er prix, Haubourdin ; 2e prix, Quesnoy-sur-DeĂ»le ; 3e prix, la BassĂ©e. Prix d'Ă©loignement, la BassĂ©e. Des rĂ©clamations qui se ressentaient un peu de l'incivilitĂ© campagnarde, ont Ă©tĂ© adressĂ©es au jury par les BassĂ©ens, et le soir, dans les cabarets, une lutte assez grave s'est engagĂ©e, de laquelle il est rĂ©sultĂ© des blessures. Un ecclĂ©siastique, voulant interposer son ministĂšre de paix parmi ces furieux, a Ă©tĂ© frappĂ© ; et la fĂȘte, commencĂ©e sous d'heureux auspices et au bruit des fanfares, s'est terminĂ©e dans le dĂ©sordre et le sang. 12 juin 1856 â Fondation de la SociĂ©tĂ© Chorale de la Dent d'Herse Ă La BassĂ©e â Il vient de se former Ă La BassĂ©e une SociĂ©tĂ© chorale qui a pris ce litre assez singulier SociĂ©tĂ© chorale de la Dent d'Herse. Voici l'origine de cette dĂ©nomination le chef de la SociĂ©tĂ© , lors d'une des premiĂšres rĂ©pĂ©tions, vint Ă casser la baguette avec laquelle il battait la mesure, et tout aussitĂŽt un plaisant courut arracher une dent Ă une herse qui se trouvait non loin du local oĂč la rĂ©pĂ©tition avait lieu, et se bĂąta de la prĂ©senter en souriant au chef dirigeant. Celui-ci, loin de se formaliser, accepta ce bĂąton rustique et s'en servit pour continuer les rĂ©pĂ©titions. 19 aoĂ»t 1906 â Une virĂ©e de la Fanfare Cycliste Ă La BassĂ©e ; concert sur un Kiosque Ă musique dĂ©montable. â La Fanfare Cycliste » Ă La BassĂ©e. â La BassĂ©e oĂč le Nord-Touriste compte tant de dĂ©vouĂ©s sociĂ©taires avait manifestĂ© depuis longtemps le dĂ©sir de recevoir la visite de notre Fanfare Cycliste. Celle-ci s'y est rendue le 19 aoĂ»t Ă l'occasion de la fĂȘte locale sur l'invitation pressante de plusieurs de nos camarades et tout particuliĂšrement de M. Guilbert. Ayant quittĂ© Roubaix par le train de 8 h. 19 nos musiciens arrivaient Ă La BassĂ©e vers 10 heures. Ils furent reçus Ă la gare par MM. Guilbert, Houssin, L. Cap et Philippe Martin qui les conduisirent Ă la Mairie oĂč une rĂ©ception officielle leur avait Ă©tĂ© mĂ©nagĂ©e M. Delorraine, conseiller municipal, membre de la Commission des fĂȘtes, leur souhaita la bienvenue en termes aimables et M. Debril, PrĂ©sident de la Fanfare Cycliste, en le remerciant, exprima l'espoir que la visite de la Fanfare Ă la BassĂ©e serait fĂ©conde pour notre chĂšre association. A midi sur un kiosque qui avait Ă©tĂ© spĂ©cialement dressĂ© Ă l'angle de la rue d'Estaires eut lieu un concert trĂšs Ă©coutĂ©, et, cela va sans dire, trĂšs applaudi. Le jeune piston-solo Pierre Deruyck fut particuliĂšrement acclamĂ©. Un banquet des mieux servis, gracieusement offert par l'aimable M. Houssin, rĂ©unissait tout le monde Ă 1 heure et demie au CafĂ© de la LibertĂ©. Le repas fut trĂšs gai et trĂšs animĂ©. Au dessert, des toasts furent portĂ©s par MM. Cap, Gourdin et Debril. L'aprĂšs-midi la Fanfare participa Ă la FĂȘte de la Porte d'Estaires et, aprĂšs une promenade Ă bicyclette Ă travers la ville et un concert sur le kiosque, les musiciens furent reçus chez M. Houssin. Le dĂ©part de La BassĂ©e eut lieu Ă 7 heures, Ă bicyclette. La BassĂ©e - Grand'Place et kiosque en ruine 12 aoĂ»t 1924 â Pose de la premiĂšre pierre du nouvel hĂŽtel de ville de La BassĂ©e â La renaissance de La BassĂ©e. La petite ville de La BassĂ©e Nord, que la guerre avait complĂštement rasĂ©e, a cĂ©lĂ©brĂ© hier sa renaissance. Les fĂȘtes ont Ă©tĂ© donnĂ©es Ă l'occasion de la pose de la premiĂšre pierre de l'hĂŽtel de ville, construction qui va pouvoir ĂȘtre rĂ©alisĂ©e grĂące au geste secourable de la ville de Tours, marraine de guerre de La BassĂ©e. A midi arrivĂšrent MM. Marchais, premier adjoint de Tours, ainsi que MM. Silduski, Lemay, Arnault, Cozette, conseillers municipaux. Parmi les personnalitĂ©s prĂ©sentes, citons MM. Auguste PotiĂ©, sĂ©nateur ; des Rotours, dĂ©putĂ© ; Couem, maire d'ArmentiĂšres ; SĂ©guin, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la reconstitution, reprĂ©sentant le prĂ©fet du Nord, etc. Dans un trĂšs beau discours, M. Crespel, dĂ©putĂ© du Nord, maire de La BassĂ©e, a cĂ©lĂ©brĂ© la renaissance de sa ville, dont il rappela les souvenirs de guerre, et il montra le courage de ces populations qui n'ont pas hĂ©sitĂ© Ă revenir dans la citĂ©, se sont remises au travail et ont refait une ville nouvelle. M. Marchais, de son cĂŽtĂ©, au nom de la ville de Tours, aprĂšs avoir excusĂ© M. Chautemps, que ses occupations ont retenu Ă Paris, dĂ©clara que la ville qu'il administre n'oubliera pas sa courageuse filleule. Enfin, M. Marchais a procĂ©dĂ© Ă la pose de la premiĂšre pierre. 7 aoĂ»t 1927 â Inauguration du nouvel HĂŽtel de ville et du Monument aux morts. L'Union Chorale et l'Harmonie municipale prĂȘtent leur concours â La petite ville de la BassĂ©e, complĂštement dĂ©truite par la guerre, est aujourd'hui reconstruite. C'est une citĂ© nouvelle, claire et coquette, qui a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sur les ruines, et c'est sa renaissance qui fut cĂ©lĂ©brĂ©e aujourd'hui par l'inauguration du nouvel hĂŽtel de ville. A cette fĂȘte on a eu la bonne et pieuse pensĂ©e d'associer les morts de la guerre, dont un monument rappellera le souvenir. La journĂ©e a dĂ©butĂ© Ă 9 heures par une messe solennelle pour les victimes de la guerre, au cours de laquelle l'Union chorale prĂȘta son concours. M. le chanoine RĂ©gent, aumĂŽnier du corps d'armĂ©e, dans une trĂšs belle allocution, magnifia le suprĂȘme sacrifice de ceux qui moururent pour la grande et la petite patrie et grĂące Ă qui la victoire fut possible. A l'issue de l'office, le clergĂ© alla bĂ©nir le monument aux morts. Un peu plus tard, Ă 11 heures, la place de la Gare est envahie par la foule qui vient acclamer M. Louis Marin, venu prĂ©sider la fĂȘte de la renaissance. A sa descente du train, le ministre des Pensions est reçu par MM. Crespel, dĂ©putĂ© du Nord, maire de la BassĂ©e ; Hudelo, prĂ©fet ; le gĂ©nĂ©ral Bossut, Conem, maire d'ArmentiĂšres, etc. En cortĂšge, les autoritĂ©s se rendent Ă la mairie provisoire ; puis, au nouvel hĂŽtel de ville, l'harmonie municipale exĂ©cute la Marseillaise, et la cĂ©rĂ©monie d'inauguration se dĂ©roule ensuite. Dans son discours, M. Louis Marin fĂ©licite les habitants de la BassĂ©e de l'oeuvre magnifique qu'ils ont entrepris et rĂ©alisĂ©e. Alors que plus une pierre n'Ă©tait debout, ils ont reconstruit une ville nouvelle. Sans doute, avant d'arriver Ă ce magnifique rĂ©sultat, ils ont vĂ©cu des heures cruelles ; mais, aujourd'hui, leur effort a sa juste rĂ©compense. A 13 heures, le ministre prĂ©side en la salle des fĂȘtes de la mairie un banquet de deux cents couverts. A l'heure des toasts, M. Crespel, M. Hudelo et M. Louis Marin prennent la parole et sont chaleureusement applaudis. A l'issue du repas, les autoritĂ©s passent en revue les soixante sociĂ©tĂ©s prenant part au dĂ©filĂ© qui se rend au monument aux morts, dont la remise solennelle est faite par M. Louis Lecomte, prĂ©sident des anciens combattants. M. Crespel dĂ©putĂ©, maire, remercie au nom de la ville. M. Louis Marin prononce ensuite un discours dans lequel il Ă©tablit un Ă©mouvant parallĂšle entre les combattants de la Grande Guerre et les habitants des rĂ©gions dĂ©vastĂ©es qui, eux aussi, furent des soldats, puisqu'ils tomberont parfois sous les balles ou les obus. Enfin, un chĆur de quatre cents exĂ©cutants interprĂšte une cantate de MM. Alida et Catel pour le poĂšme et de M. Guillement, chef de l'harmonie municipale, pour la musique. A l'issue de la cĂ©rĂ©monie. le ministre a repris le train pour Paris, tandis que la fĂȘte se continuait par des concerts et des exercices gymniques. La BassĂ©e - Nouvel HĂŽtel de ville en construction et achevĂ© Formations musicales actives Ă La BassĂ©e en 1909 La Fraternelle fanfare municipale, prĂ©sident P. Crespel, direction Guillement, 80 exĂ©cutants ; Les Amis rĂ©unis fanfare, prĂ©sident Paul BrĂ©da, direction Garnier, 53 exĂ©cutants. 1 L'Eglise de La BassĂ©e, Ă©difiĂ©e face Ă l'HĂŽtel de Ville de la Grand'Place a traversĂ© le millĂ©naire face aux dĂ©molitions et reconstructions. BĂątie initialement au XIIe siĂšcle, un premier incendie la consume entiĂšrement en 1478. Un nouvel Ă©difice commencĂ© Ă la fin du XVe siĂšcle est achevĂ© vers 1530. Le choeur n'est ajoutĂ© qu'en 1774. Le lundi 7 mai 1855, l'Ă©glise Notre-Dame de La BassĂ©e fait la une des journaux â Notre Ă©glise, avec sa magnifique flĂšche, n'existe plus elle a Ă©tĂ© brĂ»lĂ©e la nuit derniĂšre. La fĂȘte du 6 mai avait Ă©tĂ© brillante pour la localitĂ© ; les cloches avaient annoncĂ©, dĂšs le matin, cette grande solennitĂ©, et toutes les maisons avaient Ă©tĂ© dĂ©corĂ©es Ă l'envi ; le soir, des illuminations donnaient Ă la ville un aspect un peu plus brillant. On remarquait particuliĂšrement le frontispice de l'Ă©glise dĂ©corĂ© et illuminĂ©. Au soir, un feu d'artifice fut tirĂ© en l'honneur de la fĂȘte du jour ; une fusĂ©e parait avoir communiquĂ© le feu Ă des draperies, puis Ă l'Ă©glise. La population est dans la consternation. Un autre journal nous en dit plus â Pendant la nuit de dimanche Ă lundi, un incendie a complĂštement dĂ©truit l'Ă©glise de La BassĂ©e. Pour fĂȘter brillamment la proclamation du dogme de l'ImmaculĂ©e-Conception, le doyen de La BassĂ©e avait illuminĂ© le clocher de son Ă©glise de lampions et de flammes du Bengale. Le feu s'est communiquĂ© tout Ă coup, et sans que l'on sache encore comment, dans le clocher, et en quelques minutes les flammes sortaient par toutes les ouvertures. Il Ă©tait alors neuf heures du soir ; toute la population se porta vers l'Ă©glise, des chaĂźnes furent organisĂ©es et l'on sauva le mobilier le plus prĂ©cieux de la sacristie et des autels, les vases et ornements sacrĂ©s ; mais pendant ce temps, le feu avait fait de rapides progrĂšs et il fallut laisser aux flammes une partie des chaises et du mobilier de l'Ă©glise Ă dĂ©vorer. BientĂŽt le hart du clocher s'Ă©croula, et une gerbe de feu immense lança dans l'air d'Ă©normes Ă©tincelles, qui portĂšrent l'incendie dans quatre ou cinq maisons voisines. Heureusement, les secours Ă©taient arrivĂ©s les pompes de BĂ©thune, de Fournes, de Marquillies et autres communes, attirĂ©es par la lueur qui se voyait de trĂšs loin, Ă©taient lĂ , et forcĂ©es de laisser presque en paix brĂ»ler l'Ă©glise, dans l'impossibilitĂ© de combattre un foyer placĂ© Ă 30 mĂštres du sol, sauvegardĂšrent les maisons du danger qui les menaçaient. A quatre heures du matin, toute crainte avait disparu, mais de l'Ă©glise de la commune, dans laquelle de nombreux travaux de rĂ©paration Ă©taient entrepris, il ne restait plus que les quatre murs lĂ©sardĂ©s et noircis. Une troisiĂšme feuille, trĂšs au fait des nouvelles, donne quelques prĂ©cisions â Le feu prit Ă huit heures trois quarts du soir. On sonna le tocsin au beffroi de l'hĂŽtel de ville, et aussitĂŽt M. le docteur Ybert, maire de La BassĂ©e, M. Delagorse, juge de paix, M. le commissaire de police, et la compagnie des pompiers commandĂ©e par M. DĂ©rives, se rendirent sur le théùtre du sinistre. L'hĂŽtel de ville, fort rapprochĂ© de l'Ă©glise, prit feu plusieurs fois, et toujours les pompes, habilement dirigĂ©es, firent cesser le danger. L'Ă©glise Ă©tait assurĂ©e Ă la SociĂ©tĂ© Royale et Ă la sociĂ©tĂ© La France pour une somme de deux cent cinquante mille francs. AprĂšs le sinistre les assureurs refusent d'indemniser le sinistre qui Ă©tait garanti Ă hauteur de trois cent mille francs, sous prĂ©texte que le maire de La BassĂ©e n'est pas seul maĂźtre absolu de l'Ă©glise ; les Compagnies la Nationale et la France demandent donc la dĂ©chĂ©ance de la commune, en raison des droits exercĂ©s par les autres autoritĂ©s, Ă savoir l'Etat, le curĂ©, l'Ă©vĂȘque diocĂ©sain et la fabrique. Le 8 juillet 1855, le tribunal correctionnel de Lille va finalement trancher en faveur de la commune en raison des discussions oiseuses desdites compagnies qui sont donc condamnĂ©es Ă indemniser les dommages et rĂ©gler les frais du procĂšs. Reconstruite de 1856 Ă 1860 par les architectes Camille Tierce et Charles Leroy, on a vu ci-dessus ce qu'il en est advenu le 7 novembre 1914 face au dĂ©chaĂźnement des obus anglais et allemands. De 1926 Ă 1929, une nouvelle Ă©glise est Ă©rigĂ©e. Mais considĂ©rĂ©e comme vĂ©tuste, elle est rasĂ©e, cette fois-ci volontairement, en 2003. RebaptisĂ©e Ă©glise Saint-Vaast, elle est Ă nouveau debout en 2005... JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 9 aoĂ»t 2018 1514 LA BASSĂE - Place des Augustins NORD Les bonnes intentions ne sont pas toujours rĂ©compensĂ©es ! FrĂ©dĂ©ric de la Fosse, bailli de la BassĂ©e entre 1570 et 1580 - â 4 janvier 1651, chevalier, seigneur du Pouvillon, de Bargues et de FerriĂšres, va suer sang et eau pour mettre en place un CollĂšge tenu par des religieux de l'ordre de Saint-Augustin. Les ermites de Saint-Augustin sont, depuis 1614, autorisĂ©s Ă s'installer Ă Lille oĂč rĂ©side le bailli de la BassĂ©e. Peu aprĂšs, ils y installent un couvent et y fondent leur collĂšge tenu par le rĂ©vĂ©rend pĂšre supĂ©rieur Flassart. TrĂšs proche de ce dernier, le bailli FrĂ©dĂ©ric de la Fosse, dĂ©cide avec lui, d'implanter un Ă©tablissement Ă La BassĂ©e, sur le modĂšle lillois. Pour cela, il se fait parrainer en 1623 par des bailleurs de fonds l'abbaye de Vicogne prĂšs de Raismes s'engage Ă verser florins et l'abbaye de Saint-Sauveur d'Anchin qui possĂšde un collĂšge rĂ©putĂ© depuis 1568 promet florins. De son cĂŽtĂ© l'abbaye Saint-Vaast d'Arras, outre sa participation Ă la fondation pour florins, finance le terrain nĂ©cessaire Ă la construction des bĂątiments, situĂ© Ă La BassĂ©e, allant de la rue de Lille â future rue du gĂ©nĂ©ral Leclerc â Ă la rue des HĂ©ronvals â future rue Maurice Bouchery. De plus, l'abbaye d'Arras constitue une rente de florins pour la subsistance de six religieux. Plan de La BassĂ©e en 1833 Le bailli FrĂ©dĂ©ric de la Fosse met donc en oeuvre la fondation du couvent de la BassĂ©e et l'installation des Augustins, mais c'est sans compter les RĂ©collets implantĂ©s Ă Lens qui voient d'un mauvais oeil l'implantation d'un concurrent dans le pĂ©rimĂštre de leurs quĂȘtes et de leurs prĂȘches rĂ©munĂ©rateurs. Pendant quatre ans, les RĂ©collets n'auront de cesse de mettre des bĂątons dans les roues des Augustins afin de les contraindre Ă abandonner leur projet, adressant des dolĂ©ances de tous les cĂŽtĂ©s et allant mĂȘme jusqu'Ă adresser des lettres dĂ©nonciatrices et calomnieuses Ă leur encontre. Dans le mĂȘme temps, un des parrains fait dĂ©faut pour la fondation du couvent de La BassĂ©e NoĂ«l CarrĂ©, 37Ăšme AbbĂ© de Vicogne de 1612 Ă 1624, celui qui obtint du pape Paul V le droit de porter la mĂźtre, pour lui et ses successeurs, dĂ©cĂšde le 22 juin 1624, remplacĂ© par Mathias Bar. La participation de florins de l'abbaye de Vigogne est compromise, tout comme la promesse qu'avait faite NoĂ«l CarrĂ© de meubler le futur couvent des Augustins, d'orner leur future Ă©glise et de leur fournir farine et bois de chauffage Ă vie. Le 13 septembre 1624, une ordonnance royale de Philippe d'Espagne, autorise la crĂ©ation de la communautĂ© bassĂ©enne de Saint-Augustin. Ce qui n'empĂȘche d'aucune maniĂšre les dissensions de se poursuivre de la part des RĂ©collets qui, cette fois-ci, essayent d'Ă©vincer les Augustins au profit des Oratoriens, puis des JĂ©suites et des Dominicains... Ce n'est qu'aprĂšs le dĂ©cĂšs de l'Ă©vĂȘque d'Arras, Hermann Ottemberg, en 1626, et son remplacement par Paul Boudot 1575-1635 que les choses s'arrangent pour les Augustins, Ă qui on impose des conditions draconiennes Ă©dictĂ©es par une dĂ©claration du 16 octobre 1627. Entre autres contraintes, les noms des professeurs ou religieux devront ĂȘtre envoyĂ©s Ă l'Ă©vĂȘque avec un certificat de bonnes vie et mĆurs ; ceux-ci ne pourront ĂȘtre changĂ©s sans l'assentiment de l'Ă©vĂȘque ; le collĂšge devra ĂȘtre soumis Ă l'inspection du vicariat... Ces accords sont entĂ©rinĂ©s Ă Arras le 15 novembre 1627, et, le mĂȘme jour, l'abbĂ© de Saint-Vaast, Philippe Caverel â 1636, confirme la donation du terrain offert pour la construction du couvent Ă La BassĂ©e et la rente perpĂ©tuelle de florins accordĂ©e aux Augustins, Ă charge par lesdits religieux de venir offrir et prĂ©senter, lors de chaque Saint-Jacques, Ă l'offertoire de l'abbaye, un cierge de cire blanche pesant deux livres, avec dĂ©claration en langue latine ou françoise. En 1628, avant mĂȘme que les constructions ne soient achevĂ©es, les Augustins dispensent des cours dans un local sur le cimetiĂšre jouxtant l'Ă©glise Notre-Dame de La BassĂ©e. L'annĂ©e suivante, dĂ©jĂ en charge d'une cinquantaine d'Ă©lĂšves, ils s'installent dans le couvent en cours de construction. La premiĂšre pierre de la chapelle du Couvent est posĂ©e en 1634 par le prieur Thomas Delarue. Les entreprises douaisiennes engagĂ©es pour ces travaux sont rĂ©munĂ©rĂ©es Ă raison de sept florins pour chaque verge de maçonnerie, tandis que les charpentiers reçoivent deux sols par pied de gĂźte. DĂšs son achĂšvement en 1641, la chapelle est rĂ©quisitionnĂ©e par le gouverneur de La BassĂ©e pour en faire un magasin militaire. AprĂšs maintes protestations du sieur Lepipre, prieur du couvent de 1640 Ă 1646, puis de son successeur Jacques Dufour, celui-ci obtient la libre disposition de sa chapelle qui est inaugurĂ©e le 3 mars 1647. La chapelle Ă©tait disposĂ©e le long de la rue de Lille, entourĂ©e des bĂątiments conventuels, parloir, rĂ©fectoire, dortoir, collĂšge ; le cloĂźtre Ă©tait situĂ© en arriĂšre de la chapelle ; de vastes jardins faisant suite Ă ces bĂątiments, longeaient la future rue des Augustins, jusqu'Ă la rue des HĂ©ronvals. Le couvent aura coĂ»tĂ© florins, incluant une nouvelle dotation de florins accordĂ©e par M. de Gavrelle, abbĂ© de Saint-Vaast. Plan du couvent, du collĂšge et des jardins des Augustins de La BassĂ©e en 1705 En 1650, aprĂšs avoir hĂ©bergĂ© des aumĂŽniers militaires au couvent de La BassĂ©e, l'un d'eux meurt de la peste, aussitĂŽt contaminĂ© par le prieur Jacques Dufour et trois autres Augustins... Deux incendies successifs viennent assombrir la vie du couvent des Augustins le 7 mars 1777, l'ensemble des bĂątiments est carbonisĂ©, Ă l'exception du collĂšge et de quelques salles sur la cour. L'un des Augustins, le pĂšre Jean Hanache, qui Ă©tait enfermĂ© dans une cellule en raison d'un dĂ©rangement mental, y laisse la vie, asphyxiĂ©. Le 11 juin 1777, les salles qui avaient Ă©tĂ© rescapĂ©es sont Ă leur tour calcinĂ©es. AprĂšs quelques investigations, on va finir par confondre l'auteur de ces incendies il s'agissait d'un des Augustins, Prosper Vandermeul, entrĂ© dans les ordres depuis deux ans. CondamnĂ©, il va purger sa peine, sĂ©questrĂ© comme aliĂ©nĂ© au couvent. Les bĂątiments consumĂ©s sont reconstruits et, en 1779, ce n'est plus qu'un mauvais souvenir. Dans l'obligation de prĂȘter serment civique, le 27 mai 1791, lors de la rĂ©volution, les religieux Augustins s'y refusent. Le 10 juin 1791, les collĂ©giens sont expulsĂ©s, et, le mĂȘme jour, la municipalitĂ© bassĂ©enne fait fermer le couvent et apposer les scellĂ©s. Leur mobilier est vendu Ă l'encan le 9 aoĂ»t 1791. Les bĂątiments conventuels et les jardins sont saisis comme bien nationaux. Deux ans aprĂšs, le 2 pluviĂŽse an 3 21 janvier 1795, on suit encore Ă la trace les malheureux ci-devant Augustins comme des pestifĂ©rĂ©s. Le comitĂ© rĂ©volutionnaire de BĂ©thune avertit celui de Lille, qu'il lui a Ă©tĂ© rapportĂ© que plusieurs prĂȘtres insermentĂ©s Ă©taient revenus dans la commune de La BassĂ©e, parmi lesquels se trouve le nommĂ© Couturier, ex-augustin de La BassĂ©e. Cet homme a les cheveux roux. » De 1793 Ă 1914, c'est le silence radio sur le couvent des Augustins dĂ©saffectĂ©. Le cadastre de 1833 indique que deux autres bĂątiments ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s, en arriĂšre de ceux existant en 1779, Ă l'emplacement d'une partie des jardins. Vraisemblablement en 1914-1918, les lieux n'ont pas Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©s comme la plupart des maisons bassĂ©ennes. La reconstruction de la ville et le relogement des habitants Ă©tant une prioritĂ©, l'ex jardin des augustins attend encore quelques annĂ©es avant de connaĂźtre son sort. AprĂšs avoir fait supprimer toutes les ruines des bĂątiments de l'ancien couvent ainsi que des quelques maisons contiguĂ«s construites ultĂ©rieurement, la municipalitĂ© dĂ©cide en 1924 d'affecter l'ensemble de ce terrain Ă la crĂ©ation d'un square. Quelques parterres sont alors amĂ©nagĂ©s sur la nouvelle place des Augustins. Au milieu des plates bandes engazonnĂ©es et fleuries, une fontaine monumentale est construite en 1925 par dĂ©cision du conseil municipal. ErigĂ©e en l'honneur de l'ancien ambassadeur des Etats-Unis, Robert Bacon 1860-1919, cette fontaine, inaugurĂ©e le 6 dĂ©cembre 1925, est l'oeuvre de l'architecte Alexandre Marcel 1860-1928. Le Kiosque Ă musique bassĂ©en ayant, comme nous l'avons relatĂ© prĂ©cĂ©demment, Ă©tĂ© endommagĂ© en 1918, la Grand'Place ruinĂ©e ayant d'autre part Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e, la municipalitĂ© dĂ©cide de construire son nouveau kiosque sur la Place des Augustins, face Ă la Fontaine. EdifiĂ© en 1926-1927, de forme octogonale, sa toiture domale repose sur des colonnes de fonte, le soubassement de pierre est entourĂ© d'un garde corps en fer forgĂ©. Dans le mĂȘme temps que prend place le kiosque, une double rangĂ©e d'arbres est plantĂ©e de part et d'autre du square, le long de la rue des Augustins. La BassĂ©e - Fontaine place des Augustins, avant Ă©dification du kiosque â Fontaine et Kiosque Ă musique Sont-ce les nouveaux bombardements de 1944 qui ont provoquĂ© la disparition du Kiosque des Augustins ? ou tout simplement la municipalitĂ© ?... Nous l'ignorons. Toujours est-il que sur les clichĂ©s des annĂ©es 1950, on constate sa suppression, tandis que la fontaine Bacon reste, de son cĂŽtĂ©, en place. Kiosque supprimĂ©. voir ici Square des Augustins de la BassĂ©e sans son kiosque, aujourd'hui. publiĂ© par Jean Marc Jeu 9 AoĂ» 2018 1437 6 dĂ©cembre 1925 â Inauguration de la fontaine dĂ©diĂ©e Ă Robert Bacon, place des Augustins Ă la BassĂ©e â M. Myron T. Herrick a inaugurĂ© aujourd'hui, en compagnie de M. Jussserand, ancien ambassadeur de France Ă New-York, une fontaine Ă©rigĂ©e Ă la BassĂ©e en souvenir de M. Robert Bacon, qui fut ambassadeur des Etats-Unis en France de 1909 Ă 1913. Au cours de la cĂ©rĂ©monie, M. Myron T. Herrick a prononcĂ© un Ă©loquent discours oĂč, une fois de plus, il a cĂ©lĂ©brĂ© l'amitiĂ© franco-amĂ©ricaine. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique lun. 13 aoĂ»t 2018 1630 LA BAULE-SUR-MER - Le Jardin de la Victoire LOIRE ATLANTIQUE Le cadastre napolĂ©onien de 1819 prĂ©cise clairement que le nom de la commune est orthographiĂ© La Baule-Escoublac ; cependant c'est la forme La BĂŽle qui est couramment usitĂ©e jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1880, date Ă partir de laquelle elle s'appelle dorĂ©navant La Baule. Plan de la Baule parmi les dunes en 1819 Lors du conseil municipal du 6 juin 1875, Etienne BrĂ©ny, maire de 1871 Ă 1876, expose Ă ses administrĂ©s que le sous-prĂ©fet de la Loire InfĂ©rieure, en date du 26 mai 1875, aprĂšs avoir pris un arrĂȘtĂ© le 18 mai, a choisi l'emplacement de la future station de chemin de fer d'Escoublac. Rien ne s'y opposant, la place de la future gare de La BĂŽle-Escoublac est donc dĂ©finitivement fixĂ©e sur un terrain constituĂ© de dunes et de pins maritimes, prĂšs d'une ancienne caserne de douaniers, le long du chemin du Bois d'Amour. La Baule - Ancienne Gare mise en service en 1879 publiĂ© par Jean-Pierre Rigouard Ven 31 Mai 2013 1551 FinancĂ©e par la sociĂ©tĂ© Hennecart & Cie de Jules-Joseph Hennecart, la nouvelle ligne de chemin de fer de Saint-Nazaire au Croisic par Escoublac-La-BĂŽle, d'une longueur de 29 km, possĂšde Ă©galement un embranchement reliant Escoublac Ă GuĂ©rande, d'une longueur de 6 km. Ces lignes Ă voie unique, ouvertes Ă l'exploitation le 11 mai 1879, seront reprises par la compagnie Paris-OrlĂ©ans en 1883. PrĂ©cisons pour les spĂ©cialistes dont je ne suis pas que la voie de ces lignes est formĂ©e de rails Vignoles de 8 mĂštres, en acier, pesant 30 kilos le mĂštre courant, posĂ©s sur traverses de pin maritime, injectĂ©es au sulfate de cuivre ; le ballast est en sable de mer recouvert d'une couche de pierres cassĂ©es. AprĂšs quelques mois d'exploitation, un certain nombre de traverses en pin seront remplacĂ©es par des traverses en chĂȘne dans les courbes Ă petit rayon, et le nombre des crampons seront doublĂ©s. En 1882-1883, la gare de La BĂŽle-Escoublac est agrandie, Ă la suite des rĂ©clamations des usagers et par dĂ©cision ministĂ©rielle du 16 aoĂ»t 1882. La Baule - Quais de l'ancienne gare, avant leur remplacement par le futur Jardin de la Victoire La Baule, passĂ©e est entre les mains de quelques promoteurs, est transformĂ©e en une importante destination touristique et la petite gare campagnarde devient rapidement trop exiguĂ«. Aussi, lors d'une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 20 octobre 1907, Ădouard Trabaud-Khirkam 1862-1917, maire de 1900 Ă 1917, sollicite la Compagnie Paris OrlĂ©ans afin qu'elle trouve les moyens d'agrandir la gare. SĂ©ance du Conseil municipal de La Baule du 20 octobre 1907 Les voyageurs vont attendre encore dix huit ans avant qu'un avant-projet, approuvĂ© par dĂ©cision ministĂ©rielle du 25 avril 1925, dĂ©cide, non pas de modifier la gare, mais de la dĂ©placer de trois cents mĂštres au nord, hors de la zone touristique, et de dĂ©vier la ligne en consĂ©quence. La nouvelle voie du chemin de fer Paris-OrlĂ©ans traversera la dune boisĂ©e du domaine de La Baule-les-Pins. Deux nouvelles gares sont mises en construction celle de La Baule, rue des Ondines voir Ici Cpa JP Rigouard, et celle de La Baule-les-Pins, avenue des Dryades voir Ici Cpa. AprĂšs deux ans de travaux, les stations sont prĂȘtes, le dĂ©mĂ©nagement de l'ancienne gare a lieu le 20 juillet 1927. L'inauguration des deux nouvelles gares se dĂ©roule le 31 juillet 1927, lors d'une fĂȘte grandiose. Plan de La Baule en 1914 DĂšs novembre 1926, des tractations sont engagĂ©es entre la municipalitĂ© de La Baule et les grands lotisseurs devant l'Ă©ternel que sont Louis Lajarrige, propriĂ©taire de plusieurs centaines d'hectares de dunes Ă la Baule et François AndrĂ©, casinotier baulois, gestionnaire de la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale FonciĂšre. AndrĂ© s'engage, en contrepartie des larges concessions accordĂ©es Ă celui-ci par la commune, Ă faire don Ă celle-ci de mĂštres carrĂ©s de terrain sur l'emplacement de l'ancienne gare dĂ©saffectĂ©e, rĂ©servĂ©s Ă la crĂ©ation d'un futur square ou jardin. En octobre 1927, un referendum est organisĂ© afin de trouver un nom Ă celui-ci. Les appellations choisies le plus frĂ©quemment, qui seront proposĂ©es au vote de la municipalitĂ©, sont square de la Victoire, jardin d'Amour, Champs-ElysĂ©es, square de l'Ancienne Gare. Un concours pour la crĂ©ation de ce jardin est organisĂ© pour le 16 dĂ©cembre 1927, 15 heures 30, par le Conseil municipal reprĂ©sentĂ© par Roger Maury de Lapeyrouse Vaucresson 1880-1953, maire de La Baule de 1925 Ă 1935. Ce concours est remportĂ© par l'architecte Paul-Henri Datessen 1884-1938 et l'horticulteur paysagiste Francis Huchet, l'heureux occupant de la belle boutique de l'avenue de la Gare. Par neuf voix contre six, ils obtiennent le premier prix ayant pour devise drapeau vert et jaune ». Le conseil municipal, le 31 janvier 1928, donne un avis favorable pour conclure un emprunt de francs destinĂ© aux dĂ©penses de crĂ©ation du jardin public. Ce dernier, sur proposition de Jean Gommy, prendra le nom de Jardin de la Victoire. Dans le mĂȘme temps, il est dĂ©cidĂ© de rebaptiser les rues contiguĂ«s le boulevard du Chemin-de-Fer devient boulevard du MarĂ©chal Foch, l'allĂ©e de la Station et le chemin de la CĂŽte sont remplacĂ©s par l'avenue du MarĂ©chal Joffre. Le 13 aoĂ»t 1928, Mme la comtesse de Lapeyrouse, Ă©pouse du maire, demande auprĂšs du Conseil municipal, l'autorisation de faire transformer l'ancienne gare et d'y faire bĂątir, Ă ses frais, pour francs, un pavillon d'hygiĂšne sociale pour enfants, autrement dit un dispensaire, de style breton. La municipalitĂ© donne son accord et Paul-Henri Datessen est Ă nouveau chargĂ© des plans et de la construction. Le projet du jardin de la Victoire de l'architecte Datessen prĂ©voit un petit parc Ă la française agrĂ©mentĂ© d'une fontaine Ă effet d'eau, soigneusement engazonnĂ© arborĂ© et fleuri par Francis Huchet dĂ©jĂ sont en place 119 grands arbres, 250 rosiers, 350 fusains, 32 buis-boule, 24 rhododendrons et des bordures d'une longueur totale de 450 mĂštres en fusain puchellus, sans oublier les gĂ©raniums, les salvins, les Ćillets d'Inde, les alicantes et les pyrĂšthres... Les jardins sont annoncĂ©s comme Ă peu prĂšs achevĂ©s en avril 1929. AussitĂŽt, le congrĂšs des Anciens Combattants y organise l'inauguration pour le 28 avril et procĂšde Ă la pose de la premiĂšre pierre du futur monument aux morts 1914-1918. Le Kiosque Ă musique prĂ©vu par l'architecte Datessen est Ă©difiĂ© en mai 1929, Ă gauche de l'ancienne gare. De forme carrĂ©e, il fait plutĂŽt penser Ă une grange avec ses quatre piliers de pierre surmontĂ©s de sa toiture pentue. Il est ouvert sur trois cĂŽtĂ©s, entourĂ©s de balustrades de bois. Le 2 fĂ©vrier 1930, contigu au Kiosque Ă musique, le Dispensaire pour enfants financĂ© par la comtesse de Lapeyrouse, est inaugurĂ©, la gare dĂ©saffectĂ©e ayant Ă©tĂ© transformĂ©e comme prĂ©vu par Datessen. La Baule - Kiosque Ă musique â Dispensaire Lapeyrouse en juillet 1930 ancienne gare En fĂ©vrier 1934, le ministĂšre des PTT dispose d'un budget de francs pour l'Ă©dification d'un HĂŽtel des Postes Ă La Baule. L'architecte Paul-Henri Datessen, associĂ© Ă Juchet, dresse un premier projet 42 mĂštres de façade, de style breton, 700 mÂČ, 22 mĂštres de haut. C'est bien entendu l'architecte Datessen qui obtient le marchĂ©. Le 26 novembre 1934, une convention est signĂ©e entre Georges Mandel, ministre des postes et la municipalitĂ© bauloise de M. Lapeyrouse. Pour mener Ă bien cette opĂ©ration, la commune cĂšde gratuitement Ă l'administration des PTT, mÂČ de terrains nus et nivelĂ©s, situĂ©s au bout du Jardin de la Victoire, cĂŽtĂ© sud, valeur francs. Les PTT, de leur cĂŽtĂ©, vont financer la totalitĂ© de la construction, dont les travaux, commencĂ©s dĂ©but dĂ©cembre 1934, sont confiĂ©s Ă l'entreprise Grandmaison. L'inauguration de l'HĂŽtel des Postes initialement prĂ©vue pour le 22 mars 1936 est reportĂ©e pour le lundi de la PentecĂŽte, en raison des Ă©vĂ©nements actuels, puis fixĂ©e dĂ©finitivement pour le 12 juillet 1936, Ă l'occasion dune grande fĂȘte. Les travaux sont toutefois rĂ©ceptionnĂ©s auparavant le 21 mars. La Baule - Vue aĂ©rienne de la place victoire et du kiosque Ă musique Le monument aux morts dont la premiĂšre pierre a Ă©tĂ© posĂ©e le 28 avril 1929 dans le Jardin de la Victoire a fini par amasser une somme rondelette depuis ses premiĂšres souscriptions. Au 19 avril 1936, le montant cumulĂ© de celles-ci s'Ă©lĂšve Ă francs. Le 13 fĂ©vrier 1936, on en est encore Ă la phase d'adjudication des plaques avec leurs inscriptions commĂ©moratives celles-ci sont adjugĂ©es Ă un certain M. Philippe pour francs, portant le coĂ»t total de l'opĂ©ration Ă francs. Le 10 novembre 1936 a lieu la pose de la stĂšle de granit bleutĂ©, oeuvre du sculpteur Maxime Real del Sarte 1888-1954, dans l'ensemble architectural conçu par l'inĂ©vitable Datessen. L'oeuvre, inaugurĂ©e le 11 novembre, est installĂ©e dans le Jardin de la Victoire au pied du tout nouvel HĂŽtel des Postes. Kiosque toujours en place. voir ici, Kiosque du Jardin de la Victoire de La Baule, aujourd'hui. Jardin de la Victoire et son Kiosque HĂ© non, pas de pĂ©trole sous le Jardin de la Victoire ! Concert de l'Orchestre d'Harmonie de La Baule publiĂ© par Jean Marc Lun 13 AoĂ» 2018 1527 9 juin 1927 â Programme de l'inauguration des deux nouvelles gares de La Baule ; toutes les musiques de la rĂ©gion sont prĂ©sentes. Un Kiosque Ă musique dĂ©montable est installĂ© place des Palmiers. â Nous avons dit que l'inauguration des gares avait d'abord Ă©tĂ© fixĂ©e au 17 juillet. Or, ce jour-lĂ , a lieu un grand concours de gymnastique Ă GuĂ©rande. Les fĂȘtes de La Baule, pour ne contrarier personne, sont reportĂ©es au 31 juillet. Voici le programme. Samedi 30 juillet, Ă 16 h. 30, dĂ©part de Paris du ministre des Travaux Publics, M. Tardieu, et des invitĂ©s par le train spĂ©cial, organisĂ© par la Cie des Chemins de Fer d'OrlĂ©ans. De 21 heures Ă 23 heures, concerts place de la nouvelle gare de La Baule par l'Union Musicale de La Baule avenue St-Georges, par l'Harmonie Marceau de St-Nazaire. Dimanche 31 juillet, Ă 9 heures, inauguration de la grande gare de La Baule. A 10 heures, inauguration de la gare de La Baule-les-Pins. Dans le Bois d'Amour, le Rallye Troyen fera entendre une fanfare de chasse. A 10 h. 15, pose de la premiĂšre pierre du remblai qui doit relier Pornichet Ă La Baule. A 11 heures, au parc des Dryades, vin d'honneur offert par le ComitĂ© des fĂȘtes au ministre et aux personnages officiels. Pendant le vin d'honneur, la musique des Ă©quipages de la Flotte de Brest et la Schola Cantorum de Saint-Nazaire exĂ©cuteront le programme suivant 1. La Marseillaise, Rouget de L'Ile, musique des Equipages de la Flotte, chef M. Boher. â 2. Ballet des deux pigeons. Messager, musique des Equipages. â 3. a Brunette, chanson du XVIe siĂšcle ; b Chanson du XVIIIe ; chĆurs mixtes a capella par la Schola de St-Nazaire directeur, J. CadayĂ© de l'OpĂ©ra-Comique. â 4. Hymne au soleil, Beethoven, choeurs mixtes et orchestre, par la musique des Equipages et la Schola. A 12 h. 30, au Casino municipal de La Baule, dĂ©jeuner offert par la municipalitĂ©, sous la prĂ©sidence de M. Tardieu. Concert par la musique du 65e d'infanterie de Nantes, chef M. Auradou. De 15 heures Ă 18 heures, concert musical instrumental. Courses de yachts dans la baie. De 18 h. 30 Ă 19 h. 30, concert musical, place de la Vieille-gare-en-bois, par la musique du 65e d'infanterie. A 22 heures 30, grande fĂȘte de nuit. Au centre de la place des Palmiers, un kiosque sera Ă©difiĂ© pour la musique. Un concert y sera donnĂ© par la Musique des Equipages de la Flotte 1. Ouverture de Tannhauser, Wagner. â 2. Peer Gynt, Grieg ; a Le matin, b La mort d'Ate ; c Danse d'Anitra, d dans le hall du roi de la montagne. â 3. Danse macabre, St-SaĂ«ns. â 4. Impressions d'Italie, G. Charpentier. â 5. Rapsodie hongroise, Liszt. Illuminations gĂ©nĂ©rales. Embrasement du Bois d'Amour. Sonneries par les cors de chasse de la duchesse d'UzĂšs. Grand bal. 2 avril 1929 â Programme de l'inauguration du Jardin de la Victoire du 28 avril 1929 et pose de la premiĂšre pierre du futur monument aux morts â Voici le programme officiel du congrĂšs des Anciens Combattants qui se tiendra Ă La Baule, le 28 avril A 8 h. 30, place de la Gare, rassemblement des sections et des dĂ©lĂ©gations de la FĂ©dĂ©ration interalliĂ©e des anciens combattants. RĂ©ception par la municipalitĂ©. LĂącher de pigeons-voyageurs. Salves d'artillerie. Formation du cortĂšge. En tĂȘte, nouba des tirailleurs de La Roche-sur-Yon, clique de la sociĂ©tĂ© de gymnastique des Jongleurs de Notre-Dame, Musique municipale de La Baule, les drapeaux des sections et de la dĂ©lĂ©gation des combattants interalliĂ©s sections des des groupes des dĂ©partements voisins, sections des A. C. du groupe de la Loire-InfĂ©rieure. ItinĂ©raire du dĂ©filĂ© avenue Georges-Clemenceau, avenue de la Gare, boulevard Hennecart, boulevard Darlu, avenue Drevet, avenue de Paris, Garage Minot, oĂč, Ă 9 heures, se tiendra l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du groupe de la Loire-InfĂ©rieure de l'Union Nationale des Anciens Combattants. A 11 heures dĂ©filĂ©, avenue de Paris. A 11 h. 30 inauguration du Jardin de la Victoire et pose de la premiĂšre pierre du Monument aux Morts. Salves d'artillerie. A 12 heures banquet. A 14 heures rassemblement au Casino. Champagne d'honneur offert par la municipalitĂ©. Au cours de cette cĂ©rĂ©monie, la Musique municipale exĂ©cutera les hymnes des nations alliĂ©es. A 16 heures, excursion dans la Presqu'Ăźle guĂ©randaise. RĂ©ception Ă GuĂ©rande des congressistes. Le soir, concert au Jardin de la Victoire par la nouba des tirailleurs et la musique municipale. SĂ©ance de gala au Casino. PrĂ©sentation, dans la salle de La Baule-Palace, du film Verdun. 28 avril 1929 â Pose de la premiĂšre pierre du monument aux morts dans le Jardin de la Victoire â Sur l'emplacement de l'ancienne gare, d'oĂč sont partis pour le front tant d'enfants de La Baule, Ă un carrefour oĂč aboutissent les avenues Foch Joffre et Clemenceau, a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© un superbe jardin public qui a reçu le nom de Jardin de la Victoire. C'est dans ce square que va s'Ă©lever le monument aux morts de La Baule. La premiĂšre pierre du mausolĂ©e a Ă©tĂ© scellĂ©e par M. de Lapeyrouse, maire, dimanche, Ă 13 heures, en prĂ©sence des centaines de dĂ©lĂ©guĂ©s de 1' et des reprĂ©sentants des nations alliĂ©es. 16 juin 1929 â La Fanfare municipale St-Symphorien de Tours en concert au Kiosque du jardin de la Victoire â Il est dit pour l'agrĂ©ment de nos villĂ©giateurs, que le Kiosque Ă musique du jardin de la Victoire ne chĂŽmera jamais. La fanfare de La Baule s'y est dĂ©jĂ fait entendre Ă plusieurs reprises elle nous donnera son rĂ©pertoire choisi toutes les semaines, croyons-nous, Ă partir de juillet, sous la conduite de son dĂ©vouĂ© chef, M. Thermeau. En attendant nous aurons le plaisir aujourd'hui 16 juin d'y entendre de 16 Ă 17 heures la Fanfare municipale St-Symphorien de Tours 45 exĂ©cutants dirigĂ©e par M. R. Leclerc, son distinguĂ© chef qui est un grand ami de La Baule. Programme Vulcain par Avon ; le Radeau de Cythere Boyer ; CortĂšge de Ballet Avon ; Penichole ; Simple aubade. 31 aoĂ»t 1929 â Concert de l'Union Musicale de la Baule sur le Kiosque Ă musique â Concert du samedi 31 aoĂ»t 1929 Ă 21 heures, au Kiosque. Programme 1. Marche Lorraine. L. Ganne. â 2. Ouverture Symphonique. V. Buot. â 3. Saragosse, bolĂ©ro. Blancheteau. â 4. Les Cloches de Corneville, fantaisie. R. Planquette. â 5. A la France, marche. W. Romsberg. Le Chef de musique, H. Termeau. La Baule - Le Jardin de la Victoire et le Kiosque Ă musique â Jardin, HĂŽtel des postes, Dispensaire et Kiosque Ă musique 1er fĂ©vrier 1930 â Annonce de l'inauguration du dispensaire pour enfants du 2 fĂ©vrier, au Jardin de la Victoire â Le nouveau jardin public, qui a si heureusement et esthĂ©tiquement remplacĂ© les baraquements provisoires si longtemps employĂ©s comme gare, est, dans son harmonieux tracĂ©, utilisant judicieusement l'espace, un vĂ©ritable bijou baulois, admirĂ© de tous nos visiteurs et qui va encore sembellir avec le temps, grĂące Ă la sollicitude Ă©clairĂ©e du capable horticulteur-fleuriste qu'est M. Huchet. Des fleurs Ă©clatantes et parfumĂ©es, un coloris variĂ© et enchanteur, de l'eau limpide et cascadante, et bientĂŽt de frais ombrages, en font une oasis de beautĂ© et de santĂ©, un refuge aussi au cĆur de l'intense circulation balnĂ©aire, oĂč petits et grands, les petits surtout, aimeront Ă se donner rendez-vous. Il y a dĂ©jĂ un Kiosque Ă musique abritant deux fois par semaine, l'harmonieuse phalange qui obĂ©it Ă la baguette vĂ©ritablement magique de notre distinguĂ© chef, M. Termeau ; il y a aussi, sur la façade, Ă la place d'honneur comme de juste, la premiĂšre pierre de granit breton du Monument aux Morts Baulois de la Grande Guerre. Ce lieu privilĂ©giĂ© va ĂȘtre, le dimanche 2 fĂ©vrier, Ă 11 heures, le théùtre d'une solennelle fĂȘte bauloise de bienfaisance, Ă l'occasion de l'inauguration par M. Mathivet, notre distinguĂ© PrĂ©fet, dĂ©lĂ©guĂ© spĂ©cialement par le Ministre d'HygiĂšne pour la circonstance, de l'ornemental dispensaire substituĂ© par le talent crĂ©ateur de M. Datessen, au bĂątiment de l'ancienne gare, grĂące Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© de Mme la Comtesse de Lapeyrouse, dont la maternelle sollicitude, secondant puissamment notre dĂ©vouĂ© Maire dans l'Ćuvre de la plus belle, plus grande et plus bienfaisante Baule, a Ă©tĂ© aux petits, Ă ceux qui sont en germe, la France de demain et dont la santĂ© et le dĂ©veloppement physique sont un patrimoine national plus prĂ©cieux que jamais et dont tout Français digne de ce nom sent la capitale valeur pour l'avenir de notre pays. Le Dr MalĂ©cot, dont le dĂ©vouement Ă©gale les hautes capacitĂ©s, sera chargĂ© du service mĂ©dical. Cette belle cĂ©rĂ©monie attirera Ă La Baule une grande affluence. Mme la Comtesse de Lapeyrouse et le Maire Conseiller GĂ©nĂ©ral inviteront les officiels Ă un banquet Ă l'HĂŽtel de Bretagne. 5 octobre 1930 â Une visite du Jardin de la Victoire â Le Jardin de la Victoire, dans une situation centrale privilĂ©giĂ©e au sortir de la Gare, est unanimement admirĂ© il est dans un superbe Ă©tat d'entretien et est un exemple municipal Ă tous les Baulois. Plantez, ïŹeurissez ! Faites de La Baule la Reine des Fleurs. Notre station, en dĂ©pit de ses avantages naturels, ne peut ĂȘtre Reine des Plages qu'Ă cette condition. Le Jardin de la Victoire a Ă©tĂ© plantĂ© d'ormes Ă larges feuilles dont les ombrages seront prĂ©cieux dans quelques annĂ©es. Les murs de clĂŽtures commencent Ă disparaĂźtre derriĂšre les fusains et, de place en place, nous voyons Ă©merger des prunus pissardri Ă feuillage rouge trĂšs tranchant sur le vert des fusains, et de grand effet. Au fond du jardin, prĂšs de la fontaine, nous remarquons deux massifs de rhododendrons qui feront sensation lors de leur ïŹoraison au printemps prochain. Devant le Pavillon d'HygiĂšne Sociale, il a Ă©tĂ© plantĂ© des cratĆgus lalandri buisson ardent et des arbousiers. Ces deux sortes d'arbustes se couvrent Ă l'automne, les premiers de petites graines rouges et les seconds d'une quantitĂ© d'arbouses que le soleil de La Baule se charge de colorer et de faire mĂ»rir. Ce choix a Ă©tĂ© voulu et nous sommes certains que ce coin sera trĂšs plaisant Ă voir. Pour rompre la monotonie de la pierre. on a plantĂ© des vignes vierges Witchi le long du pavillon de Lapeyrouse et quelques hortensias aux ombelles larges et nombreuses. DĂ©sirant donner un aspect moins sĂ©vĂšre aux abords du Kiosque, on a Ă©galement plantĂ© des fusains Ă pointes dorĂ©es et Ă la parure printaniĂšre, plantes qui ont un aspect trĂšs gai et plaisant. Ne voulant rien nĂ©gliger dans l'ornementation d'ensemble, notre MunicipalitĂ© a tenu Ă faire border tous les massifs et toutes les plates-bandes, avec des fusains pulchellus. Nous sommes heureux de constater que le choix des variĂ©tĂ©s de rosiers a Ă©tĂ© des meilleurs, car Ă l'heure oĂč nous Ă©crivons, il y a encore beaucoup de roses fleuries et nous en avons vu toute la saison, ceci malgrĂ© le sans-gĂȘne de certains qui se sont permis de couper des roses appartenant Ă la collectivitĂ©. Quant a la dĂ©coration ïŹorale, il y a lĂ un ensemble merveilleux la richesse des coloris des gĂ©raniums se trouve augmentĂ©e dans certaines parties par un mĂ©lange de ïŹcoĂŻdes roses, de gnaphaliums blancs, de fuschias aux Ă©lĂ©gantes clochettes, d'hĂ©liotropes, de pĂ©tunias Ă grosses gorges, d'agĂ©ratums bleus, de gazanias jaunes, etc. Les mosaĂŻques sont remarquables pour leurs dessins et leurs coloris tranchants. Les achyrantes rouges-noires et panachĂ©es, les altercantheras jaunes et rouges, les gnaphaliums blancs, les pyrĂšthres jaunes sont plantĂ©s de telle façon que les dessins agrĂ©ables Ă l'Ćil, se trouvent parfaitement dĂ©limitĂ©s. Le vert des gazons, le tracĂ© du jardin, l'ombre que donneront les ormes, le choix des garnitures ïŹorales, en un mot toute la rĂ©alisation du Jardin de la Victoire fait grand honneur Ă . M. Datessen, auteur du tracĂ© d'ensemble, comme Ă M. Huchet qui a su l'amĂ©nager de façon si heureuse et le tenir en Ă©tat d'entretien aussi remarquable. Quelques concerts sur le Kiosque Ă musique du Jardin de la Victoire l'Union musicale de la Baule mais aussi l'Harmonie Tourangelle des Chemins de Fer du Paris-OrlĂ©ans ou encore la Musique de La FlĂšche... 6 septembre 1930 â Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 6 Septembre, au Kiosque du Jardin de la Victoire Ă 21 h. 30. Programme 1. Marche AlgĂ©rienne, Bosc. â 2. Ouverture Symphonique, Buot. â 3. Les Echos du Vallon, fantaisie, Mullot. â 4. Hans, le joueur de FlĂ»te, fantaisie de L. Gounod. â 5. Marceline, Scottish de concert, Champel. Le Chef de Musique, H. Termeau. Concert tous les samedis soir, mĂȘme lieu, mĂȘme heure. 4 juillet 1931 â Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 4 Juillet 1931 Ă 21 h. 15 au Kiosque du Jardin de la Victoire. Programme 1. Marche de Nuit. â 2 Marche solennelle de Luigini par ParĂšs ce morceau a obtenu un premier prix d'honneur au Concours de FougĂšres. â 3. PrĂ©ambule et CortĂšge, fantaisie. Barat. â 4. PhĆbĂ©, fantaisie. P. Andrieu. â 5. Marceline, Schottische de concert. Champel. Le Chef de Musique Henri Termeau. 1er aoĂ»t 1931 â Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 1er AoĂ»t 1931 au Kiosque du Jardin de la Victoire Ă 21 h. 15. Programme 1. Marche Tartare. BlĂ©mant. â 2. Martha, ouverture. Flotow. â 3. CortĂšge Nuptial. Avon. â 4. Il faut aimer, valse chantĂ©e. M. Chapuis. â 5. A la France, Allegro one step. Romsberg. Le Chef de Musique, H. Termeau. Concert tous les samedis soir. 30 aoĂ»t 1931 â L'Harmonie des Chemins de Fer du Paris-OrlĂ©ans de Tours viendra Dimanche prochain 30 AoĂ»t visiter La Baule et Ă cette occasion elle donnera un concert dans le kiosque du Jardin de la Victoire, Ă 16 heures 1. Marche BrĂ©silienne. J. Daube. â 2. ScĂšnes ChampĂȘtres, fantaisie. L. J. de Schepper. â 3. Magdala, ouverture. J. Morand. â 4. Carillon de FĂȘte, piĂšce caractĂ©ristique. L. Long. â 5. Gracieux Babil, fantaisie pour hautbois. Petit. â 6. La Fille de Mme Angot, fantaisie. Ch. Lecoq. Le Directeur G. Boursin. 13 septembre 1931 â La Musique de La FlĂšche Ă La Baule. L'Harmonie FlĂ©choise, PrĂ©sident M. Louis Gaudineau, Chef de Musique M. A. Grolleau, comprenant 57 exĂ©cutants, se fera entendre le Dimanche 13 Septembre a La Baule. Partant du Casino Ă 4 h. 30, elle dĂ©filera sur le boulevard de l'OcĂ©an et l'avenue de la Gare pour se rendre au Kiosque du Jardin de la Victoire oĂč un concert aura lieu, de 5 heures Ă 6 heures. En voici le programme En Orient, marche. Gaudon. â Le Lac des FĂ©es, ouverture sur l'opĂ©ra. Auber. â Le Retour Ă la Vie, Grande Valse. Chabas. â Fatinitza, fantaisie sur l'opĂ©ra comique. SuppĂ©. â Marche Indienne. Sellenick. Le soir Ă 21 heures, retraite rassemblement Place de la Gare. Le Directeur A. Grolleau. 19 septembre 1931 â Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 19 Septembre 1931 au kiosque du Jardin de la Victoire. Programme 1. Paris-Bruxelles. Tenine. â 2. Hans le joueur de FlĂ»te, Fantaisie de Louis Ganne. â 3. Une FĂȘte Ă Nanterre, Fantaisie humoristique. F. Andrieu. â 4. Les Echos du vallon. Mullot. â 5. Salut Ă la Paix, Allegro. G. Lebert. Le Chef de Musique, Henri Termeau. L'Union musicale Bauloise sur le Kiosque du Jardin de la Victoire le 22 juin 1930 clichĂ© Labiere De gauche Ă droite. Premier rang assis A. Le Dantec. â Pichon. â Jean Le Dantec. â HervĂ©. â Termeau. chef â Guervel. prĂ©sident â Mignaux. â Michel Piard. â Pelletier. â Henri Yviquel. â Labiere. DeuxiĂšme rang debout BĂ©guin. â Jean Yviquel. â Ruault. â Camaret. â Guy Le Dantec. â Koenig. â Marguet. â Legeay. â Cazeaux. â Bluteau. â Pajot. â Berthe. â Gaudant. â MĂ©nand. â Petit. â Maurice AndrĂ©. â Lapetite. â X. 16 mai 1933 â Le Monument aux morts dont la premiĂšre pierre est posĂ©e depuis le 28 avril 1929 est toujours Ă la recherche de son financement â Le ComitĂ© d'Ă©rection du Monument aux morts qui doit ĂȘtre Ă©difiĂ© dans le Jardin de la Victoire, a dĂ©cidĂ© qu'il est nĂ©cessaire de le rĂ©aliser dĂšs que possible. Le projet prĂ©sentĂ© par M. Datessen a Ă©tĂ© acceptĂ©, mais, pour le moment on ne fera que la partie principale du monument. Pour trouver les fonds nĂ©cessaires, on sollicitera la municipalitĂ© et les diffĂ©rents groupements ; on ouvrira Ă©galement une souscription et au cours de la saison on provoquera des soirĂ©es de gala, au Casino, au bĂ©nĂ©fice du Monument. Il faut compter sur une dĂ©pense de francs Ă laquelle il y a lieu d'ajouter francs pour la sculpture du coq et la gravure des noms de 149 Baulois morts pour la France. Toutefois. M. Guillouzo a fait savoir que l'Amicale Bauloise a recueilli francs qui seront versĂ©s au comitĂ© aprĂšs autorisation de ce groupement. 8 au 10 juillet 1933 â Concours international de musique Ă La Baule â Voici le programme de la journĂ©e d'aujourd'hui RĂ©veil en fanfare. A 9 heures Concours de lecture Ă vue au jardin des Aulnes pour le groupe Hector Berlioz. A 10 heures Grand'messe en musique avec le concours de MM. Planel, de l'OpĂ©ra-Comique ; Albert, de l'OpĂ©ra Marthe Herva, des Concerts Lamoureux et de l'Harmonie de La Baule. A 11 heures Concert instrumental et vocal au jardin de la Victoire par l'Harmonie des Chemins de Fer de l'Etat de Rennes, direction Bonardet. Audition musicale Pergola, place des Palmiers, La Baule-les-Pins, avec le concours de Ludovic Vivier. A 14 h. 30 rassemblement des sociĂ©tĂ©s de gymnastique sur l'esplanade du Casino. A 15 heures Concours d'exĂ©cution et d'honneur, festival de musique et de gymnastique. A 17 h. 15 grand dĂ©filĂ© en musique. Les sociĂ©tĂ©s se rassembleront place Pasteur et suivront l'Avenue de Paris, l'avenue Georges-ClĂ©menceau, la place de la Gare. Retour par l'avenue de la Gare, le boulevard Darlu et l'Esplanade. A 18 heures, esplanade du Casino, mouvements d'ensemble des gymnastes sous la direction du capitaine AndrĂ© David avec accompagnement musical. ExĂ©cution du morceau d'ensemble par toutes les sociĂ©tĂ©s musicales rĂ©unies sous la direction de M. Vivier, chef de l'Harmonie de La Baule. Distribution des rĂ©compenses sous la prĂ©sidence de MM. Mathivet, prĂ©fet de Nantes, de Montait, dĂ©putĂ©, de Lapeyrouse, mairie de La Baule, conseiller gĂ©nĂ©ral. A 20 heures, banquet officiel Ă l'hĂŽtel Royal. 8 avril 1934 â Concert de l'Union musicale au Kiosque â Voici le programme du concert qui sera donnĂ©, aujourd'hui, dimanche 8 avril Ă 6 heures au kiosque du Jardin de la Victoire, par l'Union Musicale de La Baule, sous la direction de M. Vivier 1. Marche solennelle Luigini. â 2. Le Grand Mogol Audran. â 3. Une soirĂ©e prĂšs du lac, soliste M. Bazot Leroux. â 4. Parfum d'Ă©ventail, grande valse Nioo-Ghiko. â 5. SirĂšne for ever, marche Andrieu. Ainsi que nous l'avions annoncĂ©, notre excellente SociĂ©tĂ© l'Union Musicale Bauloise a donnĂ© dimanche aprĂšs-midi, au kiosque du Jardin de la Victoire, un beau concert. Un nombreux public Ă©tait venu assister Ă cette audition et nos musiciens ont Ă©tĂ© trĂšs applaudis. Nous devons souligner les progrĂšs constants de notre harmonie que dirige avec tant de maĂźtrise M. Ludovic Vivier, tout en espĂ©rant l'entendre souvent, au cours des mois Ă venir. 8 juin 1935 â Concert de l'Harmonie municipale Union musicale au Kiosque du jardin de la Victoire â Nous avions entendu dire que l'Harmonie Municipale donnerait un concert public avant la grande saison, mais pour avoir une certitude, il nous fallait pouvoir joindre son chef, ce qui n'est pas toujours chose facile, car Ludovic Vivier, homme jeune et trĂšs actif, dirige Ă La Baule la succursale d'une importante maison parisienne. Comme nous l'abordions, il nous dit qu'en effet l'Harmonie donnerait un concert, au kiosque du jardin de la Victoire, le samedi 8 juin, Ă 20 h. 30. En cas de mauvais temps, le concert serait donnĂ© Ă la mĂȘme heure, ce mĂȘme jour, Ă la Salle des FĂȘtes de la Mairie de La Baule. Au programme Marche militaire, de Saint-SaĂ«ns ; Ouverture du Calife de Bagdad, de Boieldieu ; Au temps des fiacres, reminiscence de tous les succĂšs de l'Ă©poque 1900 ; Les amourettes, valse de la collection Strauss. VoilĂ pour l'Harmonie. Nous entendrons Ă©galement le quatuor de saxophones dans son rĂ©pertoire, sous la direction de son chef de file, le maitre HervĂ©, ex-soliste de la Garde RĂ©publicaine ; enfin un divertissement pour bugles, soliste M. Mayraud. Une bonne soirĂ©e en perspective. 15 juin 1935 â Nouvelle sortie de l'Union musicale sur le Kiosque, avec quelques morceaux en primeur â Nous rappelons Ă nos lecteurs que notre sympathique sociĂ©tĂ© l'Union Musicale de La Baule les invite Ă assister au concert symphonique qu'elle donnera ce soir, Ă 21 heures, au kiosque du Jardin de la Victoire. En voici le programme dĂ©taillĂ© 1. Le Calife de Bagdad, ouverture Boildieu. â 2. Les Amourettes, grande valse arrangement Salabert. â 3. Divertissement, pour bugle soliste M. MĂ©rand Andrieu. â 4. Au Temps des Fiacres, airs variĂ©s Ă©poque 1900 solistes Mme Guillaume, MM. HervĂ© et MĂ©rand arrangement Salabert. â 5. a Les Bateliers de la Volga, chant russe arrangement HervĂ© ; b Plaisir d'Amour, de Martini arrangement HervĂ© le quatuor de saxophones. â 6. Marche Militaire Française Saint-SaĂ«ns. Au piano d'accompagnement, Mme Bazot. En cas de mauvais temps, le concert sera donnĂ© Ă la salle municipale des fĂȘtes, Mairie de La Baule. La Baule - HĂŽtel des Postes et inauguration du 12 au 14 juillet 1936 11 novembre 1936 â Inauguration du monument aux morts 1914-1918 au Jardin de la Victoire. Festin et concert au programme â FĂȘte nationale du 11 novembre. A 10 heures, en l'Ă©glise Notre-Dame, service solennel et absoute. A 10 h. 45, rassemblement et dĂ©filĂ© jusqu'au monument du jardin de la Victoire. A 11 heures, absoute donnĂ©e par le clergĂ© de Notre-Dame, dĂ©pĂŽts de couronnes, appel des morts, sonnerie aux morts, minute de recueillement. A 12 h. 30, banquet par souscription au Select-HĂŽtel, avenue de Paris. Prix 20 francs. Menu HuĂźtres. â Salade russe. â PĂątĂ© en croute, veau et jambon Ă la gelĂ©e. â Filet de Colin dieppoise. â Civet de liĂšvre Ă la française. â Poulet de grain rĂŽti. â Salade. â Petits pois Ă l'Ă©tuvĂ©e. â Fromage. â Corbeilles de fruits. â GĂ©noise au ananas. â CafĂ©. â Fine. â Vins Muscadet, Vin rouge, Bordeaux. A 17 heures, concert par la Symphonie municipale, Ă la salle des fĂȘtes de l'HĂŽtel de Ville, sous la direction de M. Vivier. Programme 1. Sambre et Meuse, cĂ©lĂšbre pas redoublĂ©. â 2. Ouverture d'ObĂ©ron. Weber. â 3. Fantaisie sur la fille du Tambour major. Offenbach. â 4. La Housarde, valse militaire. L. Ganne. â 5. La FĂ©ria, suite espagnole. Lacome. â 6. a Heureux ceux qui sont morts, poĂšme de Charles PĂ©guy. b La Marseillaise, choeur Ă 4 voix mixtes. A 21 heures, grand bal Ă la salle des fĂȘtes organisĂ© par la municipalitĂ© avec le concours de la Musique municipale, sous la direction de M. Gaston HervĂ©. A 20 h. 45 au cinĂ©ma La Baule-Palace et en matinĂ©e Ă 15 heures, sĂ©ances au bĂ©nĂ©fice de la Caisse de secours de l' avec Armand Bernard, Albert PrĂ©jean et Lisette Lanvin, dans le Secret d'une Nuit. La Baule - HĂŽtel des Postes et monument aux morts 20 juin 1937 â L'Harmonie municipale et les Cadets de La Baule-Escoublac en concert au Kiosque â Le dimanche 20 juin, Ă 16 h. 30, au kiosque du Jardin de la Victoire, l'Harmonie municipale et les Cadets de La Baule-Escoublac donneront un concert gratuit, sous la direction de M. Gaston HervĂ©, compositeur de musique, ex-soliste de la Garde rĂ©publicaine. Les Echos du Revermont, pas redoublĂ© de Champel. â Le Calife de Bagdad, ouverture de BoĂŻeldieu. â La Voix des cloches rĂȘverie de Luigini a Sur les flots bleus, valse, de Claude Auge ; b Le gai laboureur, de Schumann, par les Cadets. â Cavatine du Barbier de SĂ©ville, de Rossini soliste M. MĂ©rand. â La Traviata, sĂ©lection de Verdi. â La 82e Brigade, de Tournier, dĂ©filĂ© avec tambours et clairons. 2 aoĂ»t 1938 â L'Harmoni-Car, musique des Transports Drouin, au Kiosque du jardin de la Victoire â L'excellente phalange de l'Harmoni-Car, constituĂ©e par les chauffeurs et employĂ©s des Transports Drouin, a donnĂ©, dimanche matin, au kiosque du square de la Victoire, un concert fort goĂ»tĂ©. A l'issue de l'audition, un porto d'honneur, auquel assistait M. Lajarrige, maire, fut offert Ă la gare routiĂšre par M. Charles Drouin, qu'entouraient ses deux frĂšres et ses collaborateurs baulois. La Baule - Union musicale et Harmonie en 1913 et 1936 clichĂ©s Jean-Chistophe Haman 23 juillet 1939 â Grand festival musical auvergnat sur le Kiosque â La sociĂ©tĂ© artistique Emmanuel Chabrier de Clermont-Ferrand, donnait, samedi 22, Ă 15 heures, au Jardin de la Victoire, sous les auspices du ComitĂ© des FĂȘtes, un grand festival de chants et danses d'Auvergne, sous la direction de Mme Henry Audrand. Le programme Ă©tait encore agrĂ©mentĂ© d'un concert dont l'excellente musique de La Guerche-de-Bretagne, Ă l'effectif de 50 exĂ©cutants, faisait harmonieusement les frais. Le Jardin de la Victoire, aux approches du Kiosque Ă musique et dans ses parties accessibles au public Ă©tait archi-comble. Des ganivelles avaient Ă©tĂ© installĂ©es pour laisser aux groupes folkloriques lâespace nĂ©cessaire Ă leurs Ă©volutions devant le kiosque. Un haut-parleur fonctionnait pour les chanteurs et chanteuses, ce qui permit aux auditeurs les plus Ă©loignĂ©s et sĂ©parĂ©s par les pelouses de cette scĂšne improvisĂ©e de ne rien perdre du charme de ces vieilles mĂ©lodies provinciales. La Chorale interprĂ©ta des vieilles chansons d'Auvergne, harmonisĂ©es par le maĂźtre Francisque Darcieux. La danse ne le cĂ©da en rien Ă la partie lyrique. Des couples infiniment gracieux, oĂč de jolies jeunes filles en travesti remplaçaient ça et la le danseur absent, charmĂšrent les yeux des spectateurs. Rien nĂ©tait plus frais et plus agrĂ©able aux yeux, sous les ombrages du Jardin de la Victoire, que cette Ă©vocation d'une de nos provinces les plus sympathiques. Polkas piquĂ©es et bourrĂ©es se succĂ©dĂšrent, prĂ©sentĂ©es d'une façon extrĂȘmement artistique. Entre temps, la musique de La Guerche-de-Bretagne, sous la direction de son excellent chef, M. Laurent, ïŹt vibrer les Ă©chos du jardin. Les spectateurs furent ravis Ă l'extrĂȘme de ce festival parfaitement rĂ©ussi qui fait honneur au ComitĂ© des FĂȘtes. Vers 17 heures, on vit les musiciens et les groupes folkloriques dĂ©filer en ville, pour se rendre au casino, oĂč l'on sabla le champagne en leur honneur et oĂč nos hĂŽtes assisteront au spectacle de music-hall. Une seule formation musicale active Ă La Baule-Escoublac en 1909 La Musique d'Escoublac, dirigĂ©e par Gaillard. Henri Termeau 1871-1932, horticulteur fleuriste pendant 20 ans, d'abord Ă Pornichet puis Ă la Baule, avenue de la Gare oĂč il avait un magasin de fleurs vraisemblablement la boutique reprise par Francis Huchet, le crĂ©ateur du jardin de la Victoire se consacre Ă partir de 1922 Ă la direction de l'Union musicale bauloise. Au dĂ©cĂšs de Termeau en 1932, Ludovic Vivier reprend le flambeau de l'Union Musicale. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 16 aoĂ»t 2018 1630 LA BOURBOULE - Le Nouveau Kiosque de musique PUY-DE-DĂME Devant les trois Ă©tablissements thermaux, les trois casinos, les six Kiosques Ă musique et les nombreux kiosques-buvettes dissĂ©minĂ©s aux quatre coins de La Bourboule, il Ă©tait nĂ©cessaire d'une part d'en dresser l'inventaire et d'autre part d'en faire une prĂ©sentation lisible. GrĂące Ă l'excellent photographe anonyme qui nous a gratifiĂ© en 1888 d'un exceptionnel clichĂ© de La Bourboule, nous pouvons reconstituer ce puzzle. La Bourboule - Vue gĂ©nĂ©rale clichĂ© anonyme 1888 La Bourboule, petit hameau situĂ© sur la Dordogne, dĂ©pendant de la commune de Murat-Le-Quaire, ne compte que quinze maisons rĂ©pertoriĂ©es sur le cadastre napolĂ©onien de 1823, dont l'hĂŽtel du Grand-PrĂ© et l'Ă©tablissement thermal tenu par Jacques-Guillaume Lacoste qui le revend en 1828 Ă Guillaume-Gabriel Choussy. Ce dernier et sa famille dĂ©veloppent les bains bourbouliens, de nouveaux hĂŽtels sont créés, les infrastructures prennent forme, le tourisme se dĂ©veloppe en un demi-siĂšcle, La Bourboule, devenue commune en 1875, est transformĂ©e en ville d'eaux. Un second acteur thermal vient se mĂȘler Ă la bagarre le 13 octobre 1863, la municipalitĂ© de Murat-le-Quaire donne en fermage pour 50 ans, Ă effet du 1er janvier 1865, la jouissance et l'exploitation de la source thermale du Grand Bagnassou, situĂ©e au sud de l'enclos du sieur Lacoste, au vicomte de Sedaige, moyennant un loyer annuel de 600 francs. Le 18 avril 1867, le vicomte de Sedaige s'associe avec M. Mabru, par ailleurs hĂŽtelier, et M. PerriĂšre. L'Ă©tablissement Mabru est ainsi créé en 1869, Ă quelques mĂštres des thermes Choussy. Pour couronner le tout, un groupe de capitalistes, emmenĂ©s par le banquier parisien François Brocard 1830-1897, le maire de Clermont AndrĂ© Moinier et quelques autres notables, crĂ©e, en octobre 1875, la Compagnie des Eaux MinĂ©rales de La Bourboule grĂące Ă des appels de fonds successifs, cette sociĂ©tĂ© anonyme vient d'engranger dans son patrimoine en 1874, une vaste prairie situĂ©e sur la rive gauche de la Dordogne et contenant deux autres sources. L'heureux vendeur n'est autre que le docteur Philippe-Alexis Peironnel, inspecteur des eaux thermales bourbouliennes. ImmĂ©diatement, la nouvelle compagnie engage des nĂ©gociations afin d'acquĂ©rir les Thermes Mabru le 19 dĂ©cembre 1875, l'affaire est conclue pour francs. Le docteur Louis Choussy et ses Thermes mettra plus longtemps pour cĂ©der devant la Compagnie des Eaux minĂ©rales, mais en juin 1879, il finira par lĂącher prise. Plan de La Bourboule en 1909 et incrustation plan de 1823 Sur la rive droite, le long de la route de Saint-Sauve au Mont-Dore â future avenue ClĂ©menceau â, la Compagnie s'engage dans la construction de l'Ă©tablissement des Grands Thermes, sur les plans de l'architecte Agis-LĂ©on Ledru 1816-1885. L'Ă©difice de 120 mĂštres de long est construit de 1876 Ă 1880, sa mise en service ayant lieu dĂšs le 12 juillet 1877. La prairie dite du prĂ© du Merle, acquise en 1874 par la Compagnie, est, dans le mĂȘme temps, transformĂ©e en un parc Ă l'anglaise appelĂ© le Parc Fenestre, avec un Ă©tang, de nombreuses allĂ©es et un Casino avec salle de jeux et un théùtre, inaugurĂ© le 29 juin 1877. Entre l'achat de ce terrain de sept hectares et son agencement en parc paysager, il en aura coĂ»tĂ© francs. La Bourboule - Parc Fenestre, Casino et Kiosque Ă musique du Parc ; emplacement futur Casino des Thermes clichĂ© anonyme 1888 dĂ©tail Au plus tard en 1880, un Kiosque Ă musique est Ă©rigĂ© face au Casino du Parc Fenestre. Celui-ci est attestĂ© sur un plan dressĂ© Ă cette date par l'architecte Antoine Gardin pour un premier projet de la future Ă©glise bourboulienne, mais Ă©galement par plusieurs publications des annĂ©es 1880 relatant les concerts s'y dĂ©roulant. De forme octogonale, ce kiosque est juchĂ© sur un soubassement de pierre entourĂ© d'une balustrade en bois et accessible par un escalier de huit marches ; ses colonnes en bois et fonte supportent une toiture de zinc. La Bourboule - Parc Fenestre et Kiosque Ă musique â Lac du parc Fenestre La lutte pour les Ă©tablissements thermaux, gagnĂ©e haut la main par la Compagnie des Eaux minĂ©rales, est Ă peine terminĂ©e que va s'engager une guerre sans merci pour les casinos. Avant que la Compagnie n'inaugure son Casino dans le Parc Fenestre, un premier Casino est créé, vers 1872-1874, par FĂ©lix Chardon 1852-1927. Construit en bois, entourĂ© d'un grand parc amĂ©nagĂ©, il est situĂ© le long du quai Fayolle, face Ă la Dordogne rive gauche ; dotĂ© d'un théùtre, d'un cafĂ© et d'un cercle de jeux, des concerts y sont organisĂ©s tous les jours lors de la saison. Un Kiosque Ă musique y est Ă©rigĂ©, vraisemblablement au dĂ©but des annĂ©es 1880, sur la terrasse face Ă la riviĂšre. De forme hexagonale, il est, comme le casino, construit en bois. La Bourboule - Premier Casino Chardon en bois et Kiosque Ă musique clichĂ© anonyme 1888 dĂ©tail La Compagnie des Eaux minĂ©rales qui a construit Ă la hĂąte son premier casino dans le parc Fenestre, dĂ©cide en 1891 d'en bĂątir un nouveau, somptueux, sur le quai rive gauche, en vis Ă vis de son Etablissement des Grands Thermes, rive droite. L'architecte LĂ©on Picard dit Harvey-Picard est chargĂ©, dĂ©but 1891, d'Ă©tablir les plans de l'Ă©difice. InaugurĂ© en juin 1892, le Casino des Thermes possĂšde une grande salle de théùtre, un restaurant et une vaste terrasse oĂč la musique joue deux fois par jour. En outre, la Compagnie des Eaux MinĂ©rales fait Ă©tablir une passerelle en fer sur la Dordogne, reliant l'Etablissement Thermal au Casino des Thermes qui, lui-mĂȘme, jouxte le parc Fenestre ainsi le curiste peut aller et venir de l'un Ă l'autre, sans ĂȘtre tentĂ© de poursuivre l'aventure jusqu'au Casino Chardon. A la vue de l'Ă©dification du Casino des Thermes, sĂ©rieux concurrent casinotier, FĂ©lix Chardon avec son Ă©tablissement en bois n'a pas d'autre choix que d'en construire un nouveau, en 1892, en lieu et place de l'ancien. Pour cela, il fait appel Ă l'Architecte Emile Camut 1849-1905. A l'intĂ©rieur, salles de bal, salons de fĂȘtes, de lecture, petits chevaux. Ici aussi, le théùtre est mis en avant et de nombreux concerts y ont lieu, tout comme dans le parc ou sur la terrasse au moment de la reconstruction une seule chose est omise le Kiosque Ă musique. Celui-ci, probablement pour des raisons de concordance de style, disparaĂźt du paysage. Les deux nouveaux casinos inaugurĂ©s Ă la suite l'un de l'autre en 1892, FĂ©lix Chardon confie Ă qui veut bien l'entendre, essentiellement les journalistes qui s'empressent de relayer, qu'il n'y a pas de place pour deux Ă©tablissements Ă La Bourboule... DĂšs l'ouverture de juin 1892, la Compagnie des eaux minĂ©rales a donnĂ© Ă bail, son Casino des Thermes, Ă un certain Delorme. Et depuis, FĂ©lix Chardon exerce une pression constante auprĂšs de la Compagnie qui finit par cĂ©der le tenace Chardon obtient la rĂ©siliation du bail de Delorme et la signature d'un nouveau contrat Ă son profit en date des 28 et 29 septembre 1893. Le 19 mai 1896, Chardon fait signer un avenant Ă la Compagnie lui permettant, tout en restant fermier du Casino des Thermes, de n'exploiter le casino et ses dĂ©pendances que dans la mesure qu'il le jugerait utile et mĂȘme de ne pas l'exploiter. Et effectivement, alors que Chardon est toujours propriĂ©taire de son propre Casino du quai Fayolle, il cesse toute exploitation en 1899 dans le Casino des Thermes. Celui-ci est finalement vendu par la Compagnie des Eaux MinĂ©rales Ă FĂ©lix Chardon pour francs, par devant maĂźtres Corre et Rogier les 25 et 29 mai 1901. La Bourboule - Casino des Thermes, kiosque buvette â Terrasse du Casino Chardon La rive droite, depuis la construction des Grands Thermes prĂ©sente une grande activitĂ©. Face Ă ceux-ci, Ă l'entrĂ©e du Pont de la Compagnie, une grande place arborĂ©e est amĂ©nagĂ©e, appelĂ©e Place du Jet d'eau, dĂšs avant 1896, en raison du bassin situĂ© en son centre. Des concerts publics y sont donnĂ©s frĂ©quemment, et en 1906, la municipalitĂ© dĂ©cide d'y faire Ă©difier un Kiosque Ă musique et, lui faisant suite, un corps de magasin pour abriter le Grand Bazar des Nouvelles Galeries. L'architecte Amable Bargeon, auteur d'innombrables constructions sur La Bourboule, est chargĂ© des plans de ces projets. Si le magasin des nouvelles galeries est effectivement Ă©difiĂ© le long de la Dordogne, l'Ă©dicule construit Ă ses cĂŽtĂ©s a l'apparence d'un kiosque Ă musique, mais nous ne possĂ©dons aucun clichĂ© suffisamment fiable et prĂ©cis pour en certifier l'usage. La Bourboule - Plan projet du kiosque en 1906 â Kiosque sur la place du Jet d'Eau Toujours est-il que prĂšs du Grand Bazar de la place du Jet d'Eau, une foule nombreuse est toujours prĂ©sente et un autre Kiosque Ă musique, en bois, de forme rectangulaire, est dressĂ© temporairement pour les concerts et les fĂȘtes. La Bourboule - Place du Jet d'eau et Grand Bazar des nouvelles galeries. Kiosque Ă musique temporaire en bois Abordons rapidement le cinquiĂšme Kiosque Ă musique de La Bourboule. De style rustique, en bois et Ă la toiture en chaume, il est installĂ© sur la terrasse de l'HĂŽtel-restaurant, lui mĂȘme situĂ© sur le plateau de Charlannes, accessible par le funiculaire. L'Ă©tablissement hĂŽtelier tout comme le funiculaire sont construits en 1902. Ce kiosque ne sera montĂ© que quelques annĂ©es aprĂšs l'hĂŽtel, mais n'aura qu'une durĂ©e de vie Ă©phĂ©mĂšre. La Bourboule - HĂŽtel-restaurant sur la Terrasse de Charlannes et Kiosque Ă musique rustique Le terrain situĂ© en prolongement de l'Ă©tablissement des Grands Thermes, sur la route de Saint-Sauve au Mont Dore â devenue le boulevard de l'HĂŽtel de ville â appartient Ă la Compagnie des Eaux minĂ©rales. Une grande bĂątisse Ă usage de buanderie, utilisĂ©e par les trois Ă©tablissements thermaux, y est installĂ©e, le long de la Dordogne, et divers bĂątiments Ă l'usage des thermes sont venus s'y greffer. Jouxtant ce terrain, la municipalitĂ© fait construire un grand marchĂ© couvert, dont les travaux, adjugĂ©s le 29 mars 1889, pour un montant de francs Ă l'entreprise Caillat, sont achevĂ©s en janvier 1890. L'architecte Jean-Baptiste SĂšve est l'auteur des plans de cet Ă©difice. Le long de cette halle, la premiĂšre Ă©glise de La Bourboule, dĂ©diĂ©e Ă Saint-Joseph, voit le jour, consacrĂ©e en 1888. Les plans relatifs Ă l'Ă©dification de cette Ă©glise sont conjointement rĂ©alisĂ©s, de 1880 Ă 1885, par les architectes Jean-Baptiste SĂšve de Clermont-Ferrand et Antoine Gardin, par ailleurs maire de La Bourboule de 1884 Ă 1896. L'adjudication des travaux a lieu le 13 aoĂ»t 1885 pour un montant de frs 92. Un clocher sera ajoutĂ© par l'adjudication du 23 avril 1900, pour francs, selon les plans de lâarchitecte Amable Bargeon. La Bourboule avant crĂ©ation du square Joffre Grands Thermes, buanderie, halle du marchĂ© couvert et Eglise â Eglise Saint Joseph et marchĂ© couvert En 1920, la municipalitĂ©, qui a pris possession du pĂ©rimĂštre englobant la buanderie et les bĂątiments annexes de la Compagnie des Eaux minĂ©rales, fait raser l'ensemble, y compris le marchĂ© couvert jusqu'au parvis de l'Eglise Saint-Joseph, et y fait amĂ©nager un jardin public, baptisĂ© Square du marĂ©chal Joffre. La mĂȘme annĂ©e, le Kiosque Ă musique qui Ă©tait toujours existant dans le Parc Fenestre depuis quarante ans, est transfĂ©rĂ© au centre du nouveau square public. Ce transfert est dirigĂ© par l'architecte Louis Jarrier 1862-1932. En dĂ©cembre 1923, l'architecte Paul Neyrial dresse les plans de la Rotonde qui sera construite en 1924, prĂšs du kiosque Ă musique, dans le square Joffre, Ă l'emplacement des anciens WC. La Bourboule - Kiosque sur le square Joffre, Grands Thermes â Kiosque Ă musique et Rotonde square Joffre Le casino des Thermes tout comme le casino Chardon ont Ă©tĂ© revendus Ă la municipalitĂ© en 1910. Le premier est transformĂ© en 1913 Ă l'usage de l'HĂŽtel de Ville, le second, toujours en activitĂ© et transformĂ©, est donnĂ© en location. Aujourd'hui, seul l'Ă©tablissement thermal Choussy appartient encore Ă la Compagnie des Eaux MinĂ©rales de La Bourboule ; les Grands Thermes sont actuellement exploitĂ©s en rĂ©gie par la commune, tandis que les thermes Mabru sont fermĂ©s dĂ©finitivement peu aprĂšs 1951. Le funiculaire est supprimĂ© depuis 1958, mais l'hĂŽtel de Charlannes, restructurĂ© est restĂ© actif. Le parc Fenestre, passĂ© Ă©galement dans la grande escarcelle de la municipalitĂ© en 1972, a Ă©tĂ© rĂ©amĂ©nagĂ©. Kiosque du square Joffre, toujours en place. voir ici, square Joffre de La Bourboule et son Kiosque, aujourd'hui. 1/2â 2/2 voir ici, Parc Fenestre, aujourd'hui. 1/3â 2/3â 3/3 LA BOURBOULE - Le Nouveau Kiosque de musique publiĂ© par Jean Marc Jeu 16 AoĂ» 2018 1536 4 aoĂ»t 1876 â Alexandre Dumas et du beau monde Ă La bourboule ; rixe entre les Ă©tablissements thermaux â La Bourboule. Grande affluence ici. On ne sait oĂč se loger. Il n'y a que des hĂŽtels oĂč l'on est Ă©corchĂ©, et pas de maisons particuliĂšres habitables. Alexandre Dumas et sa famille y ont sĂ©journĂ©, il y a quelques jours. Nous avons aujourd'hui le duc de Bisaccia et la duchesse ; le marquis de Flers ; le vicomte d'Harcourt, chef de cabinet du MarĂ©chal ; le vicomte et la vicomtesse d'Haussonville ; le comte Jules de CarnĂ© ; Mme de Chasseloup-Laubat, veuve de l'ancien ministre ; la marquise de Castellane ; la comtesse de Salignac-Fenelon ; le comte de Villeneuve et la comtesse, nĂ©e de Rohan- Chabot. Il y a quelques jours, une lutte a eu lieu entra les deux Ă©tablissements rivaux de La Bourboule. Les eaux de l'un ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es par l'autre. Le prĂ©fet du Puy-de-DĂŽme et le procureur de la RĂ©publique de Clermont sont accourus mettre la paix. Il Ă©tait temps. Les buveurs de la source Mabru, exaspĂ©rĂ©s, ne parlaient de rien moins que de s'emparer des pompes Choussy et de faire Ă celui-ci, un mauvais parti. 20 juin 1877 â Annonce de l'inauguration du casino des Thermes pour le 29 juin â Les buveurs d'eau de La Bourboule vont avoir cette annĂ©e des distractions auxquelles ils ne sont pas habituĂ©s. On va leur faire de la bonne musique. M. Marius Boullard, l'excellent chef d'orchestre des VariĂ©tĂ©s, inaugurera le 29 juin le Casino de la Bourboule. Il emmĂšne avec lui un orchestre de vingt musiciens, en tĂȘte desquels il faut citer M. Janssen, violon-solo que tout Paris a entendu au concert des Champs-ElysĂ©es M. Thibault, membre de la SociĂ©tĂ© des concerts du Conservatoire ; M. Portehaut, violon-solo des Italiens M. Corlieu, flĂ»te-solo du Théùtre-Lyrique ; M. Pierret, violoncelle de l'OpĂ©ra-Comique, et un hautbois qui vient de l'orchestre de Covent-Garden. MM. Charles Comte et EugĂšne Bertrand, qui vont tous les ans passer vingt et un jours dans cette station balnĂ©aire, ne se croiront plus Ă cinq cents lieues de leurs chers théùtres lyriques. Quelques reprĂ©sentations théùtrales au Casino Chardon 13 juillet 1885 â Théùtre du Casino. â ReprĂ©sentation donnĂ©e par Mme Favart, de la ComĂ©die-Française. 14 juillet 1885 â Théùtre du Casino. â 1° Le Violoneux, opĂ©rette ; 2° Une Tasse de thĂ©, comĂ©die. 15 juillet 1885 â Théùtre du Casino. â La Fille du RĂ©giment, opĂ©ra comique 16 juillet 1887 â Bals d'enfants au Casino Chardon â Le baryton Morlet, des Bouffes, le crĂ©ateur de Pippo » de la Mascotte, est arrivĂ© Ă La Bourboule. M. Morlet se fera entendre, dit-on, au Casino Chardon dans une des piĂšces de son rĂ©pertoire. M. Albert Delpit, le cĂ©lĂšbre romancier, est Ă©galement en ce moment Ă La Bourboule. M. Chardon vient d'avoir une idĂ©e des plus heureuses. Il a organisĂ© deux bals d'enfants et des courses. Inutile de dire que le succĂšs a dĂ©passĂ© toutes les espĂ©rances ! Rien de charmant comme de voir sauter, polker, tous ces babys roses ; rien de plus amusant Ă voir qu'une course d'Ăąnes. 17 aoĂ»t 1887 â Le Théùtre du Casino Chardon fait le plein â On nous Ă©crit de La Bourboule le Casino, si habilement dirigĂ© par M. Chardon, attire chaque soir la foule des baigneurs. Il faut vraiment convenir que depuis deux ans cette station balnĂ©aire est devenue une des premiĂšres de France. Mais que serait une ville d'eau sans un Casino, bien entendu, oĂč l'utile se joint habilement Ă l'agrĂ©able ? La troupe dramatique, fort bien composĂ©e, a pour protagonistes M. et Mme Duchesnois. Ces excellents comĂ©diens donnent tous les soirs une reprĂ©sentation trĂšs courue. Paris n'a plus de théùtres La Bourboule a le sien qui fait salle comble. Mlle de La SeigliĂšre, le Gendre de M. Poirier, le Demi-Monde, le MaĂźtre de Forges, le Monde oĂč l'on s'ennuie, le Fils de Coralie ont tour Ă tour soulevĂ© des applaudissements. Si bien que le directeur du Casino a donnĂ© l'autre soir une comĂ©die inĂ©dite de notre confrĂšre M. Lapierre. Le succĂšs a Ă©tĂ© trĂšs vif, et sous ce titre "La Bourboule, 20 minutes d'arrĂȘt", M. Lapierre a conquis les suffrages des hommes d'esprit et des jolies femmes qui vont demander aux montagnes d'Auvergne une provision de santĂ© pour l'hiver. Il faut bien que la province donne du nouveau, puisque Paris semble y renoncer. 23 aoĂ»t 1888 â Bals, soirĂ©es dansantes et reprĂ©sentations théùtrales se succĂšdent chez FĂ©lix Chardon La Bourboule. â Les reprĂ©sentations du Théùtre du Casino, dirigĂ© par M. de Lestrac, sont de plus en plus suivies. Il faut convenir que nos artistes de comĂ©die sont rĂ©ellement Ă la hauteur de leur tĂąche. Ils reçoivent tous les soirs de chaleureux bravos et leur succĂšs est aussi franc que mĂ©ritĂ©. FĂ©licitons particuliĂšrement Mmes Duchesnois, Magnan, Boulangeot ; MM. Duchesnois, Mercier, LafĂšre, Luzan et Henry, qui, dans les derniĂšres reprises â le Panache, de Gondinet, un MĂ©nage en ville, de ThĂ©odore BarriĂšre, les Femmes Terribles, de Dumanoir, etc., â se sont montrĂ©s interprĂštes intelligents et consciencieux. Nous avons eu, de plus, une reprĂ©sentation extraordinaire, donnĂ©e par des artistes de Paris, donnĂ©e par des artistes de Paris. Le spectacle se composait de DĂ©corĂ©, l'Ćuvre de Meilhac, dont la presse parisienne a Ă©tĂ© unanime Ă faire l'Ă©loge. Malheureusement, l'interprĂ©tation n'a guĂšre rĂ©pondu Ă l'attente du public. M. Barlet a paru particuliĂšrement mĂ©diocre. Faisons pourtant une exception en faveur de Mmes Gallayx, MĂ©riany et M. Barral, qui se sont assez bien acquittĂ©s de leurs rĂŽles. M. Chardon, directeur du Casino, a inaugurĂ© ses soirĂ©es dansantes samedi dernier. Beaucoup de monde et beaucoup d'entrain de la part des jeunes danseuses et de leurs vaillants cavaliers. FĂ©licitations Ă l'aimable et intelligent organisateur, ainsi qu'Ă l'orchestre de M. de Lestrac, toujours sur la brĂšche. D'autres bals auront lieu chaque semaine. Nous en reparlerons. Nous apprenons avec plaisir qu'Ă l'instar de beaucoup de villes d'eaux, un ComitĂ© de fĂȘtes vient de se former Ă La Bourboule. Nous ne saurions trop encourager cette initiative privĂ©e qui doit nous procurer toute une sĂ©rie d'intĂ©ressantes rĂ©jouissances. 3 juillet 1889 â DĂ©cidĂ©ment le Guignol Lyonnais fait le succĂšs des casinos bourbouliens ! â Il y a deux casinos Ă la Bourboule l'un est situĂ© dans le magnifique parc de la Compagnie, lieu de rendez-vous pour les promeneurs et les enfants qui y trouvent plusieurs jeux et notamment le Guignol lyonnais. L'autre casino est dirigĂ© par M. Chardon, qui y a annexĂ© un théùtre oĂč l'on joue l'opĂ©ra-comique, l'opĂ©rette, la comĂ©die et le vaudeville, et un cercle oĂč les Ă©trangers ne sont admis que sur prĂ©sentation. LĂ encore, un Guignol lyonnais qui, comme son voisin, dĂ©pouille sa vieille gaillardise et descend pour la circonstance, Ă des plaisanteries incapables de froisser une bonne d'enfants. 30 juin 1891 â Le futur casino des Thermes est en construction â La Bourboule a inaugurĂ© brillamment sa saison, et, d'aprĂšs les nouvelles reçues de tous cĂŽtĂ©s, il est dĂ©jĂ permis de prĂ©voir que l'annĂ©e 1891 dĂ©passera encore 1890, qui, comme on sait, avait Ă©tĂ© de beaucoup supĂ©rieure a ses devanciĂšres. Il est vrai que la municipalitĂ©, aussi bien que la Compagnie des Eaux minĂ©rales, ne nĂ©glige rien pour assurer un succĂšs, dĂ» sans doute pour une grande part Ă l'efficacitĂ© si connue des eaux, mais aussi aux sacrifices que savent s'imposer sans cesse ceux qui bĂ©nĂ©ficient de leur exploitation. En 1890, La Bourboule a reçu plus de 8600 visiteurs, chiffre qui dĂ©passe de 1600 celui de 1889. En juillet et en aoĂ»t, les hĂŽtels regorgeaient, et l'on couchait dans les salles Ă manger. La Compagnie avait Ă peine assez de cabinets de bains pour satisfaire ses hĂŽtes. Aussi l'on a vu, dĂšs l'automne dernier, tout le monde se mettre il l'Ćuvre, et les constructions s'Ă©lever comme par enchantement. Plusieurs nouveaux hĂŽtels et villas sont dĂ©jĂ terminĂ©s. La Compagnie a ajoutĂ© une aile nouvelle Ă son grand Ă©tablissement. Bien plus, la Compagnie, joignant l'agrĂ©able Ă l'utile, construit un grand casino Ă l'entrĂ©e du beau parc de Fenestre, et en face de l'Ă©tablissement des Thermes, avec lequel il sera mis en communication par une passerelle jetĂ©e sur la Dordogne. Plus que jamais les distractions vont donc abonder Ă La Bourboule, et le temps oĂč l'on s'y ennuyait va passer Ă l'Ă©tat de lĂ©gende. La Bourboule - Affiche rĂ©clame avec Grands Thermes et incrustation Casino du Parc Fenestre - Etablissement thermal 30 juin 1892 â Concours de bourrĂ©e aux casino et parc Chardon â Les baigneurs commencent Ă affluer Ă la Bourboule et la saison sâanime de jour en jour. Dimanche a eu lieu une premiĂšre fĂȘte organisĂ©e par le comitĂ© des fĂȘtes. Elle a Ă©tĂ© splendide. Il faut dire dâailleurs que le temps avait bien voulu la favoriser et que les commissaires chargĂ©s de composer et de faire exĂ©cuter le programme avaient fait preuve de tact et de zĂšle. M. Chardon avait en outre gracieusement prĂȘtĂ© au comitĂ© le parc et le Casino de la Bourboule. Beaucoup d'amateurs ont pris part au concours de tir, commencĂ© le samedi et clos le lendemain Ă midi. Le concours de bourrĂ©e, donnĂ© dans le parc Ă deux heures, a Ă©tĂ© fort goĂ»tĂ© des Ă©trangers. Un bal dâenfants a suivi. Il a Ă©tĂ© plein dâentrain. A quatre heures ont Ă©tĂ© distribuĂ©s les prix aux laurĂ©ats des concours de tir et de bourrĂ©e. On a Ă©galement procĂ©dĂ© au tirage dâune grande tombola. La ville Ă©tait pavoisĂ©e. Des trophĂ©es de drapeaux flottaient Ă lâextrĂ©mitĂ© des mĂąts plantĂ©s sur les places et le long des rues. En de nombreux endroits les habitants avaient improvisĂ© des bals champĂȘtres. Le soir, la plupart des hĂŽtels ont illuminĂ© les Iles Britanniques, lâhĂŽtel Continental, le Grand-HĂŽtel, les Ambassadeurs, lâUnivers, lâhĂŽtel de Paris, la villa MĂ©dicis, le cafĂ© Français, etc. Un feu dâartifice, que tout le monde a applaudi, a Ă©tĂ© tirĂ© sur la terrasse du Casino de La Bourboule. En somme, la saison a Ă©tĂ© officiellement et brillamment inaugurĂ©e. 30 juin 1892 â Inauguration du Casino des Thermes â La Compagnie des Eaux vient de terminer le casino commencĂ© au mois de juin 1891. Il s'Ă©lĂšve Ă l'entrĂ©e du beau parc de Fenestre, et, dominant toute la partie de la vallĂ©e dans laquelle s'Ă©parpillent les cent hĂŽtels et villas de la Bourboule, il offre aux regards un ensemble aussi original qu'harmonieux. Si la Compagnie a fait presque un tour de force en construisant un Ă©difice si considĂ©rable dans l'espace de douze mois, son concessionnaire, M. Delorme, n'a pas moins rĂ©ussi dans le choix du directeur de la partie artistique de son exploitation. C'est en effet M. VianĂ©si, ancien chef d'orchestre de l'OpĂ©ra, qui a acceptĂ© ces dĂ©licates fonctions et ce nom suffit comme garantie de l'excellence de l'orchestre, et du choix habile des chanteurs et cantatrices, aussi bien que des comĂ©diens qui vont se faire applaudir dans la belle salle de spectacle du nouveau casino. On s'amuse donc ferme cette annĂ©e Ă la Bourboule, oĂč dĂ©jĂ de nombreux enfants remplissent de leurs gais Ă©bats les pelouses et les allĂ©es du grand parc. A peine inaugurĂ©, le nouveau casino des Thermes joue le grand jeu ! Deux concerts par semaine, reprĂ©sentations théùtrales... 8 juillet 1892 â Casino des Thermes de La Bourboule â Concert Ă midi et demi. â l. La Capricieuse, solo de piston par M. Bello Soyen. â 2. Ouverture du Barbier de SĂ©ville Rossini. â 3. Marche des fiançailles, Lohengrin Wagner. â 4. Fantaisie Espana Waldteufel â 5. Valse de la poupĂ©e Copelia Delibes. â 6. Marche des P'tits Mat'lots Ganne. Concert Ă 7 heures. â 1. Marche russe Ganne. â 2. Le poĂšte et le paysan, ouverture SuppĂ©. â 3. Noce Arabe Tavan. â 4. RĂȘve aprĂšs le Bal. Brousset. â 5. FĂȘte BohĂȘme Massenet. â 6. Express-Galop MĂ©lĂ©. 11 juillet 1892 â 1. Gamerra, marche Strobl. â 2. Martha, ouverture Flotow. â 3. Toujours ou jamais, valse Waldteufel. â 4. Les Bergers Watteau, air de danse Gregh. â 5. Faust, fantaisie. Ch. Gounod. â 6. Moulin Ă vent, galop Anschutz. Concert Ă 7 h. œ du soir. â 1. Les Dragons de Villars, ouverture Maillart. â 2. Frascati, valse, de concert Litolff. â 3. Aubade printaniĂšre Lacome. â 4. La Tourterelle, redemandĂ©e, solo de petite flĂ»te par M. Barrucand. DamarĂ©. â 5. LâArlĂ©sienne, fantaisie, soli par MM. Hemme et Bello Bizet. â 6. Cri de guerre, marche L. Langeli. 5 aoĂ»t 1892 â Concert Ă midi et demi au Kiosque Ă musique du parc Fenestre. â 1. La Jolie Mexicaine Deransart. â 2. Ouverture de Si j âĂ©tais Roi Adam. â 3. a ElĂ©gie, pour violon E. Boussagol ; b Sur le Lac B. Godard ; solos de M. RenĂ© Carcanade. â 4. a Barcarolle ; b SĂ©rĂ©nade LacĂŽme. â 5. Un moment d'entretien, solo de flĂ»te par M. Barrucand Benistant. â 6. Bataille de fleurs, valse Broustet. 6 aoĂ»t 1892 â Concert Ă midi et demi au Kiosque Ă musique du parc Fenestre. â 1. Domino Noir, ouverture Auber. â 2. Les Bergers Watteau Gregh. â 3. Ballet Ă©gyptien, redemandĂ© a Danse des nĂšgres ; b LĂ©gĂšretĂ© ; c Les Echarpes ; d Andante et final. Luigini. â 4. Anette et Lubin Durand. â 5. AĂŻda, fantaisie Verdi. 7 aoĂ»t 1892 â Concert Ă midi et demi au Kiosque Ă musique du parc Fenestre. â 1 Ouverture de Fra Diatolo Auber. â 2. Saltarelle Gregh. â 3. Fantaisie sur GalathĂ©e MassĂ©. â 4. Valse J. Rousseau. â 5. Champagne Olivier. MĂ©tra. 7 aoĂ»t 1892 â Concerts sur la Terrasse du Casino des Thermes â Concert Ă midi et demi, sur la terrasse du Casino. â 1. Ouverture dâHĂšloĂŻse et Abelard Litolff. â 2. 2e fantaisie sur Faust Gounod. â 3. Ballabille de Giselle Adam. â 4. La Batignollaise Soyer. Concert Ă 7 h. du soir, sur la terrasse du Casino. â 1. Les Trompettes, ouverture Duprata. â 2. Marche hongroise Berlioz. â 3. 1e Mazurka Greg. â 4. Baiser dâavril Grillet. â 5. Polka du Lutin Mayeur. â 6. Raillerie musicale Mozart. â 7. Sous le masque Vaillard. â 8. Criquette Braustel. â 9. Valse J. Rousseau 11 aoĂ»t 1892 Concerts et soirĂ©es dansantes redoublent au Casino Chardon depuis l'ouverture de son concurrent le Casino des Thermes. On sâamuse toujours beaucoup Ă La Bourboule les fĂȘtes succĂšdent aux fĂȘtes et les Ă©trangers, qui passent tous leurs loisirs au Casino de La Bourboule, vont de surprise en surprise. M. Chardon et le ComitĂ© des fĂȘtes font preuve en effet dâune ingĂ©niositĂ© et dâun zĂšle vraiment admirables. Vendredi dernier, il y avait grand concert vocal et instrumental, avec le concours de M. de Trabadelo, premier tĂ©nor du Théùtre Royal de Madrid. M. de Trabadelo, qui possĂšde une voix splendide maniĂ©e avec un talent prodigieux, a obtenu un immense succĂšs. Il est juste aussi dâenregistrer le chaleureux accueil fait par le public Ă Mme IsmaĂȘl Dubois. Le lendemain, samedi, toute la foule mondaine assistait Ă la soirĂ©e dansante hebdomadaire. On a dansĂ© avec un bel entrain jusquâĂ une heure du malin. Au moment du cotillon, la grande salle des fĂȘtes, dĂ©corĂ©e de fleurs et Ă©clairĂ©e avec des lustres Ă©lectriques, offrait un spectacle ravissant. Et ce nâest point tout ! Dimanche a Ă©tĂ© donnĂ©e une fĂȘte superbe, avec concours de mĂ©nĂ©triers, concours de bourrĂ©e, bal dâenfants, kermesse de charitĂ© dans le parc, concert vocal en plein air Ă huit heures du soir. Plus de deux mille Ă©trangers ont pris part Ă ces amusements variĂ©s ! Et ce nâest point tout encore ! Annonçons, pour dimanche et lundi prochains, une autre fĂȘte qui durera deux jours. Il y aura tir aux pigeons, et chasse au renard avec piqueurs et meute de cinquante chiens. Cette chasse se terminera par un dĂ©jeuner sur le lieu du rendez-vous de la chasse. La Bourboule - Musique sur la Terrasse du casino Chardon â Partie champĂȘtre au Parc Fenestre 18 aoĂ»t 1892 â Concert Ă midi et demi au Kiosque Ă musique du parc Fenestre. â Concert Ă midi et demi, au kiosque du par Fenestre. â 1. Avant le combat, polonaise Auvray . â 2. Ouverture pastorale dans Philemon et Baucis Ch. Gounod â 3. DĂ©pĂȘche tĂ©lĂ©graphique, grande valse Strobl. â 4. SĂ©rĂ©nade hongroise JonciĂšres. â 5 Les Mandolines, pizzicato pour instruments Ă cordes DĂ©sormes. â 6. Stabat Mater, solo de piston par M. Bollo Rossini. â 7. Martha, fantaisie Flotow. â 8. Marche persane Strauss. 19 aoĂ»t 1892 â Concert Ă midi et demi au Kiosque Ă musique du parc Fenestre. â Concert Ă midi et demi, au kiosque du parc Fenestre. â 1. Brise de mer, polka Missler. â 2. Les Trovatelles, ouverture Duprato. â 3. Invitation Ă la gavotte Waldteufel. â 4. Joyeux matin, valse Ben Tayoux. â 5. Fantaisie sur La Muette Auber. â 6. CortĂšge de Bacchus Sylvia Delibes. 20 aoĂ»t 1892 â Concert Ă midi et demi au Kiosque Ă musique du parc Fenestre. â 1. Les Soldats de plomb Auvray. â 2. HaydĂše, ouverture Auber. â 3. Dis-moi tu, dis-moi toi, grande valse Strauss. â 4. Le dernier Amour, czardas Gungâl. â 5. Hommage aux dames, mazurka Strauss. â 6. Adagio sonate pathĂ©tique, solo de hautbois par M. Klain Beethoven. â 7. Hernani, grande fantaisie, soli par MM. Hemme et Bello Verdi. â 8. Tic-Tac Waldteufel. 25 juin 1893 âConcours de danses auvergnates au Casino Chardon, courses aux Ăąnes Ă La TrĂ©mouliĂšre â La Bourboule. Voici le programme de la fĂȘte champĂȘtre organisĂ©e par le ComitĂ© des FĂȘtes et qui aura lieu demain dimanche 25 juin. A 10 heures œ. â Salves d âartillerie. A 2 heures, au parc du Casino de La Bourboule. â Danses auvergnates. â Concours de costumes 5 prix en argent. â Jeux auvergnats. A 3 heures. â Distribution des prix du concours. A 3 heures œ. â Tombola au profit des incendiĂ©s de Vendeix 200 francs de lots. Prix du billet 25 centimes. A 4 heures œ. â Courses aux Ăąnes sur la piste de la TrĂ©mouliĂšre 1e course au trot 3 prix en argent ; 2e course pour fillette 3 prix en argent ; 3e course au galop, garçons et filles 3 prix en argent et un objet dâart. FĂȘte du soir. â Illuminations gĂ©nĂ©rales. â Feu dâartifice. Prix dâentrĂ©e pour les fĂȘles 1 fr. pour les grandes personnes, 50 c pour les enfants. 29 aoĂ»t 1893 â Quelques piques de Chardon, directeur du casino Ă©ponyme, Ă l'encontre du Casino des Thermes, son tout rĂ©cent concurrent â Si les Ă©lections ont causĂ© quelque tort, comme on le dit, Ă certaines villes d'eaux, la Bourboule, du moins, n'a pas eu Ă en souffrir. Jusqu'ici, en effet, l'arrivĂ©e des baigneurs ne s'est pas ralentie. Il en part bien toujours, mais il en vient un nombre Ă peu prĂšs Ă©gal, de telle sorte que le Casino do M. Chardon, le seul Ă©tablissement local qui jouisse d'une vĂ©ritable vogue, ne dĂ©semplit pas. On y voyait, tous ces jours passĂ©s, le prince d'Annam, le duc et le marquis de Clermont-Tonnerre, M. Sigismond Lacroix, Me LentĂ© et une foule d'autres notabilitĂ©s Ă©trangĂšres ou parisiennes. Il est vrai que M. Chardon ne recule devant aucun sacrifice pour maintenir son Casino sur le pied qu'il occupe depuis de longues annĂ©es dĂ©jĂ . Il lui a fallu notamment lutter contre une concurrence fĂ©roce, suscitĂ©e dans on ne sait quel but, mais dont le plus clair rĂ©sultat aujourd'hui consiste dans une situation navrante aussi bien pour ses propres instigateurs que pour les naĂŻfs qui ont cru et espĂ©rĂ© en ceux-ci. On comprend aisĂ©ment, du reste, que, dans une localitĂ© comme la Bourboule, il ne puisse y avoir place pour deux Ă©tablissements du mĂȘme genre. Le Casino de M. Chardon, par l'ordre et le soin qui y rĂšgnent, par la direction artistique qui lui est donnĂ©e, ne pouvait pas dĂ©choir. Les baigneurs l'ont prouvĂ© en y venant en foule, et ils le dĂ©montrent encore aujourd'hui en y Ă©tablissant leur quartier gĂ©nĂ©ral. C'est la plus flatteuse et la plus lĂ©gitime des rĂ©compenses pour les efforts et les sacrifices faits par l'intelligent et sympathique propriĂ©taire du Casino de la Bourboule. 14 juillet 1896 â Concert place du Jet d'Eau, théùtre au casino Casino de la Bourboule. â Demain mardi, 14 juillet. â A 2 heures, dans le Parc Bal dâenfants. A 4 heures, place du Jet-dâEau Concert. Le soir, Miss HĂ©lyett. Mercredi, 15 juillet La Boule 13 aoĂ»t 1897 â ReprĂ©sentations théùtrales au Casino Chardon La Bourboule. Au Casino. Aujourdâhui 13 aoĂ»t, Ă 1 h. œ. TournĂ©e E. Simon, avec le concours de M. Le sociĂ©taire de la ComĂ©die-Française comĂ©die en 3 actes, de Bargy, La loi de l'homme, M. Paul Hervieu. L'Etincelle, comĂ©die en 1 acte, de Pailleron. Samedi 14 Les Surprises du Divorce, comĂ©die-bouffe en 3 actes, de M. A. Bisson. A 9 heures, dans la Salle des FĂȘtes, 5e soirĂ©e dansante. Dimanche 13 Les Mousquetaires au Couvent, opĂ©ra comique en 3 actes, de MM. Paul Ferrier et Jules PrĂ©vel. 29 aoĂ»t 1898 â Vielle et biniou au casino Chardon â Mme FĂ©lix Faure et Mlle Lucie Faure, qui se trouvent actuellement Ă La Bourboule, viennent d'assister a une fĂȘte auvergnate, donnĂ©e en leur honneur, et au profit des Enfants de France. AprĂšes un bal costume d'enfants, une noce auvergnate, prĂ©cĂ©dĂ©e de joueurs de vielle et de biniou, a fait son entrĂ©e Ă la villa MĂ©dicis et a dĂ©filĂ© devant Mme Faure. La mariĂ©e a fait don Ă Mme FĂ©lix Faure d'un coffret qu'elle a accompagnĂ© d'un petit compliment auquel Mme Faure a repondu en remerciant les organisateurs de cette petite fĂȘte, pendant qu'une multitude d'enfants poussaient des cris de joie. Les assistants ont ensuite chantĂ© des refrains populaires et exĂ©cutĂ© des danses. Parmi les invitĂ©s le commandant Lamotte ; M. Pipet, maire de La Bourboule ; le docteur Maurel, mĂ©decin de Mmes FĂ©lix et Lucie Faure Ă La Bourboule ; M. Chardon, directeur du Casino, oĂč avait lieu la fĂȘte ; M. Lequimo, prĂ©sident du ComitĂ© des fĂȘtes, etc. Le soir, la ville Ă©tait brillamment illuminĂ©e. 4 septembre 1904 â Les phalanges limougeaudes encensĂ©es au Concours musical de La Bourboule â Le Concours de La Bourboule a Ă©tĂ© le 4 septembre un nouveau triomphe pour quelques-unes de nos sociĂ©tĂ©s musicales limousines. La Fanfare de Limoges, sous l'experte direction du sympathique M. Roby, concourait en premiĂšre division, premiĂšre section. Une exĂ©cution impeccable, un ensemble vraiment parfait ont valu Ă cette sociĂ©tĂ©, la doyenne des SociĂ©tĂ©s instrumentales de Limoges, aprĂšs un premier prix de lecture Ă vue et premier prix d'exĂ©cution, un premier prix d'honneur dĂ©cernĂ© Ă l'unanimitĂ© des membres du jury avec fĂ©licitations et prix spĂ©cial de direction Ă M. Roby. Ce brillant succĂšs est complĂ©tĂ© d'un prix ascendant qui classe aujourd'hui notre Fanfare en division supĂ©rieure. C'est avec un vif sentiment de plaisir que nous fĂ©licitons M. Roby et ses collaborateurs en mĂȘme temps que M. Biais, l'aimable et dĂ©vouĂ© prĂ©sident pour le succĂšs de la Fanfare auquel tout le monde a applaudi Ă Limoges. AppelĂ©e Ă prĂȘter son concours au concert festival donnĂ© au casino de La Bourboule le soir du concours, la Fanfare de Limoges y fut applaudie comme il convenait tout particuliĂšrement par le public artiste que groupait une audition vraiment remarquable. L'Harmonie " La Lyre de Limoges ", que son habile et dĂ©vouĂ© directeur M. Delage menait au combat avec l'ardeur que chacun lui connaĂźt parmi nous, avait Ă lutter contre une concurrente redoutable, l'Harmonie Municipale de Nogent-sur-Marne qui a fait ses preuves en maints tournois. Les qualitĂ©s de l'adversaire rendaient la lutte difficile et laissaient pour beaucoup planer un doute sur l'issue de cette joute artistique ; M. Delage et ses musiciens s'en sont tirĂ©s tout Ă l'honneur de la Lyre, Ă leur honneur voulons-nous dire comme Ă l'honneur de Limoges, dont le renom artistique s'est une fois de plus affirmĂ©. La Lyre de Limoges a enlevĂ© de haute lutte le premier prix de lecture Ă vue Ă l'unanimitĂ© et avec fĂ©licitations des membres du Jury, le deuxiĂšme prix d'exĂ©cution et le premier prix d'honneur exoequo avec l'Harmonie de Nogent, prix dĂ©cernĂ© aussi Ă l'unanimitĂ© et avec fĂ©licitations du jury. Il convient d'autant plus de complimenter pour ce succĂšs la Lyre de Limoges, son directeur M. Delage et son sympathique et si dĂ©vouĂ© prĂ©sident M. Breilloux, que notre vaillante Harmonie créée en 1901 et ne comptant par consĂ©quent que trois ans Ă peine, n'hĂ©site pas Ă entrer en lice contre des sociĂ©tĂ©s puissament organisĂ©es et ayant sur elle l'avantage de l'Ăąge et le prestige des prĂ©cĂ©dentes victoires. 30 aoĂ»t 1908 â Le Casinotier bourboulien rĂ©calcitrant â Jeux supprimĂ©s. A la demande du maire de La Bourboule, le ministre de l'intĂ©rieur a suspendu l'autorisation des jeux accordĂ©e au casino de cette station thermale, le directeur de l'Ă©tablissement ayant refusĂ© de verser Ă la caisse municipale la redevance sur le produit des jeux imposĂ©e par le cahier des charges au profit de la commune. LA BOURBOULE - Kiosque de Concerts - Square MarĂ©chal Joffre publiĂ© par Jean Marc Jeu 16 AoĂ» 2018 1530 14 juillet 1921 â FĂȘte Nationale au Casino et sur la Place du Jet d'Eau â Au Casino. â A 13 h. 30. Concert symphonique. â A 16 h. Bal d'enfants. â A 16 h. 30. Dancing-TĂ©a. â A 17 h. Place du Jet-dâEau, Concert par lâorchestre du Casino, sous la direction de M. Henri Faut. Partie vocale et chant de la Marseillaise, par M. Dâangely, 1er tĂ©nor de la GaitĂ© Lyrique. â A 21 h. 30. Dans le Hall du Casino, Grand Bal de Gala. â A 14 h. 30 et Ă 20 h. 30. Au Théùtre CinĂ©ma. 15 juillet 1921 â Concert au square du MarĂ©chal Joffre â A 10 h. 30. Square MarĂ©chal-Joffre, Concert. â A 13 h. 30. A lâHippodrome du Mont Sans-Souci, 2e JournĂ©e du Concours hippique. â A 16 h. 30, au Casino, Dancing-TĂ©a. â A 21 h. 30. Dancing. â A 20 h. 30. Sur la Terrasse, Grand Concert symphonique. â A 20 h. 30. Au Théùtre, TournĂ©es Parisiennes. 11 aoĂ»t 1922 â Concerts au Casino... â Au Casino. A 1 h. 30 et Ă 8 h. 30 Concerts symphoniques. â A 5 heures. Dancing orchestre Faraldi. â A 8 h. 30. CinĂ©ma Le Capitaine Fracasse ; Fatty fait le coq, comique. â A 9 h. 30. Bal de grand gala. Deux orchestres ; cotillon ; distribution dâaccessoires. 13 juillet 1924 â Inauguration du nouveau parc du casino rĂ©novĂ© â Aujourd'hui dimanche, 13 juillet A 1 h. 15, concert symphonique. â A 3 heures, dans le parc du Casino, grande fĂȘte enfantine. â A 5 heures, orchestre Faraldi. â A 2 h. 30, inauguration du nouveau parc. Concert de grand gala. Feu d'artifice. Illuminations 14 juillet 1924 â Concert place du Jet d'Eau A 5 heures, place du Jet d'Eau, concert avec le concours de Mlle Sirbain de l'OpĂ©ra Comique. A 3 heures et 9 heures 30, dancing sous la direction de M. et Mme Wells, orchestre Faraldi. A 8 heures 30 sur la Terrasse, Concert de grand gala. Orchestre sous la direction de M. Prieur. 14 juillet 1926 â Concert square de la place du Jet d'Eau. Guignol lyonnais et concert au casino A 11 h. 15, sur la Terrasse, apĂ©ritif dancing. â A 11 h. 30, concert symphonique. â A 3 h. guignol lyonnais. â A 4 h. 30 square place du Jet d'Eau, concert. â A 5 h. thĂ© dansant. â A 8 h. 30, concert Ă grand orchestre sous la direction de M. Prieur. 12 juillet 1928 Tous les jours, Concert Square Joffre, concerts au casino... La Bourboule, tous les jours 10 h. Ă 11 h., au Square Joffre Concert par le Grand Orchestre. â 11 h. Ă 12 h. Concert et Informations par les hauts parleurs. â 13 h. Ă 14 h., au Casino Concert de musique classique et moderne par le septuor Prieur. â 15 h., au Casino des Enfants Guignol ; les clowns Walter. â 16 h., au Golf de Charlannes ; ThĂ© attractions. â 16 h. 30 Ă 18 h. 30, au Casino ThĂ© Dancing. â 18 h. 30 Concerts et Informations et par les hauts-parleurs. â 20 h. Ă 22 h., au Casino Concert par le septuor Prieur. â 20 h. 45, Théùtre. â 22 h. Dancing. Une seule formation musicale rĂ©pertoriĂ©e Ă La Bourboule en 1909 L'IndĂ©pendante fanfare, dirigĂ©e par Peigne, Ă la tĂȘte de 25 exĂ©cutants. L'orchestre du casino Chardon, dirigĂ© depuis 1892 par De Lestrac, Ă la tĂȘte de 25 musiciens, donne deux concerts par jour pendant la saison. A partir de 1893, l'orchestre compte 40 musiciens et se rĂ©partit entre les deux casinos dirigĂ©s par De Lestrac. A partir de 1903, les casinos diffusent 5 concerts par jour. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique lun. 20 aoĂ»t 2018 1647 LA CHĂTRE - La Place de l'Abbaye INDRE Ne cherchez pas d'abbaye, il semble acquis qu'aucune abbatiale n'ait existĂ© Ă La ChĂątre, et surtout pas dĂ©diĂ©e Ă Saint-Vincent comme certains l'ont a tort imaginĂ©. C'est donc le Chapitre de Saint Germain castrais, fondĂ© au XIe siĂšcle, avec son prieur et sa douzaine de chanoines qui, par analogie, a Ă©tĂ© qualifiĂ© d'abbaye dans certaines chartes, sans que pour autant il n'y ait jamais eu d'AbbĂ© y exerçant. La ChĂątre a Ă©difiĂ© des fortifications au XVe siĂšcle ; Louis François Dey de SĂ©raucourt, intendant de la province de Berry Ă Bourges, les fait dĂ©manteler Ă partir de 1693. FossĂ©s et remparts sont comblĂ©s et aplanis ; Ă l'emplacement de l'un d'eux, subsiste une place, laissĂ©e dĂ©pourvue de toute construction, appelĂ©e l'Abbaye, dont une partie est arborĂ©e dans la premiĂšre moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle. Plan de La ChĂątre en 1841 Une foire est censĂ©e ĂȘtre tenue tous les mois Ă La ChĂątre, mais, en 1726, on n'y connoĂźt que celle des Roys, des Rameaux, de la PentecĂŽte, de la Saint-Jean et de la Saint-BarthĂ©lĂ©my. Les marchĂ©s ordinaires ont lieu tous les mercredis et samedis. Une dĂ©libĂ©ration municipale du 24 fĂ©vrier 1751 Ă©tablit les foires annuelles sur la place-promenade de l'abbaye. En mars 1768, les bĂȘtes Ă cornes sont transfĂ©rĂ©es au faubourg Saint-Jacques, en raison des plantations faites rĂ©cemment sur la place de l'Abbaye et afin de les prĂ©server. Effectivement, en 1755, 30 arbres ont Ă©tĂ© payĂ©s, pour 12 sols par arbres, plantation incluse, pour remplacer quelques sujets supprimĂ©s. En 1765, la promenade est rĂ©amĂ©nagĂ©e, des tilleuls y sont plantĂ©s, des bancs installĂ©s. Les foires sont fixĂ©es en 1775 au 5 janvier, 23 juin si c'est le dimanche ou la FĂȘte-Dieu, la foire se dĂ©roule le 22 juin, 23 aoĂ»t, le samedi de la veille des Rameaux, et le samedi de la veille de la PentecĂŽte. En 1844, du 20 mars au 20 novembre, on y ajoute une foire tous les samedis, mais toutes celles-ci se dĂ©roulent pour la plupart sur la place du marchĂ© ou sur le foirail. George Sand qui sĂ©journe de temps Ă autre Ă La ChĂątre, a tĂ©moignĂ© de son passage en 1830-1831 dans Histoire de ma vie Quand on sort de la ville par la promenade de l'abbaye, pour suivre le petit chemin sablonneux de la RenardiĂšre, on arrive aux Couperies, un des sites les plus dĂ©licieux du pays, au delĂ duquel on peut se perdre dans un terrain minĂ© par les eaux, dĂ©chirĂ© de ravines charmantes et semĂ© d'accidents pittoresques. Il faut toutefois prĂ©ciser qu'Aurore Dupin, baronne Dudevant, n'avait qu'une hĂąte, c'est de sortir de la ville en raison des effluves mĂ©phitiques qui empuantissaient La ChĂątre Ă mes chers compatriotes! pourquoi ĂȘtes-vous si malpropres ? Je vous le reproche trĂšs sĂ©rieusement et avec quelque espoir de vous en corriger. Vous vivez dans le climat le plus sain, et au milieu de la population rustique de la vallĂ©e Noire, qui est dâune propretĂ© exquise, et pourtant vous semblez vous plaire Ă faire de votre ville un cloaque infect, oĂč lâon ne sait oĂč poser le pied, et oĂč vous respirez Ă toute heure des miasmes fĂ©tides, tandis que derriĂšre lâenceinte de vos maisons fleurit la campagne embaumĂ©e, et quâau-dessus de vos toits abaissĂ©s passe une masse dâair libre et pur, dont il semble que vous ayez horreur. En avril 1861, une Croix des Missions, calvaire en fer forgĂ© ouvragĂ© d'une hauteur de cinq mĂštres, est Ă©rigĂ©e sur la place de l'Abbaye jouxtant la promenade Ă©ponyme. La ChĂątre - Promenade de l'Abbaye, Croix des Missions â Promenade de l'Abbaye Si plusieurs musiques castraises se sont essayĂ©es depuis les annĂ©es 1850, telles une Union musicale puis une Fanfare en 1866 devenue Philharmonique et Lyre Berrichonne en 1875, c'est en 1884-1885 que l'harmonie de la Musique Municipale prend enfin de l'importance, avec une quarantaine de musiciens. DirigĂ©e par Patijaud dans les annĂ©es 1890, Denis va lui succĂ©der en 1901-1902 et rester plus de vingt ans Ă sa tĂȘte, remplacĂ©, lors de son dĂ©cĂšs en 1925, par Marcel Bernay. Les GĂąs du Berry de ChĂąteauroux, actifs depuis 1888, quant Ă eux, sont de toutes les fĂȘtes et manifestations dans la rĂ©gion, dĂšs que l'occasion se prĂ©sente. Si les bĂȘtes Ă cornes n'ont pas le droit de citĂ© dans la place de l'Abbaye, en raison de leurs dĂ©gradations potentielles 1, les animaux Ă sabots y sont les bienvenus. Depuis 1890, tous les ans au mois d'aoĂ»t, un grand concours de juments pouliniĂšres, avec distributions de primes y est organisĂ©, regroupant toutes les communes de La ChĂątre et d'Issoudun-sud. Ce jour-lĂ , bien entendu, les joueurs de boules castrais qui envahissent frĂ©quemment la promenade, ne s'avisent pas de jouer trop prĂšs des Ă©quidĂ©s ! une ruade serait vite donnĂ©e lors d'un tir malencontreux... En juin 1897, c'est le grand Ă©vĂ©nement sur la promenade de l'abbaye vingt becs Ă acĂ©tylĂšne d'un dĂ©bit de quarante litres Ă l'heure y sont amĂ©nagĂ©s ; concerts et kermesses pourront ainsi se poursuivre de nuit... Et ce sont prĂ©cisĂ©ment les mĂȘmes colonnes de becs de gaz acĂ©tylĂšne qui, en 1925, vont servir, avec le concours des cantonniers, Ă Ă©difier le Kiosque Ă musique de la promenade de l'Abbaye. Albert Lambert, maire de 1919 Ă 1928, ne gaspille rien. InaugurĂ© le 15 aoĂ»t 1925, lors d'un grand festival musical organisĂ© par Marcel Bernay, nouveau chef de l'Harmonie municipale, ce Kiosque octogonal est constituĂ© d'un soubassement en pierre et muni d'un petit escalier de cinq marches ; les anciennes colonnes de fonte prĂ©citĂ©es sont donc disposĂ©es Ă chaque angle du plateau qui est entourĂ© d'un garde-corps en fer forgĂ©. Aucune toiture ne sera installĂ©e. Si le jeu de boules se pratique Ă La ChĂątre depuis des dĂ©cennies, aussi bien sur l'Abbaye que sur d'autres terrains plus ou moins amĂ©nagĂ©s tels le jardin de la Croix-Blanche ou encore dans la cour du Lion d'Argent chez Chabenat, ce n'est qu'aprĂšs 1938 qu'un boulodrome est installĂ© dans la promenade de l'Abbaye et qu'il perdure toujours aujourd'hui prĂšs du Kiosque Ă musique. Kiosque toujours en place. voir ici, Place de l'Abbaye de La ChĂątre et son Kiosque Ă musique, aujourd'hui. 1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 Jeu de boules sur la Promenade de l'Abbaye de La ChĂątre. publiĂ© par Jean Marc Lun 20 AoĂ» 2018 1607 Tous les ans, aux mois d'aoĂ»t ou septembre, grand concours de juments pouliniĂšres sur la Place de l'Abbaye 25 aoĂ»t 1893 â Encouragement Ă l'Ă©lĂšve des chevaux. Distribution de primes Ă la ChĂątre. La ChĂątre le 25 aoĂ»t, Ă une heure œ, place de l'Abbaye. Il sera distribuĂ© aux propriĂ©taires domiciliĂ©s dans le dĂ©partement de l'Indre, des primes qui seront divisĂ©es ainsi qu'il suit Primes de l'Etat. â Aux pouliniĂšres de 4 ans suitĂ©es et saillies. â 1 prime de avec 300 fr.; 1 prime de 250 fr.; 1 prime de 200 fr. ; 1 prime cle 150 fr. ; 1 prime de 125 fr. ; 3 primes de 100 fr. Primes du DĂ©partement. â Aux pouliniĂšres de 4 ans et au-dessus suitĂ©es et saillies. â 1 prime de 150 fr. ; 1 prime 100 fr. Le dĂ©partement de l'Indre est divisĂ© trois circonscriptions hippiques qui composent, savoir Pour le concours de la ChĂątre 1° des communes composant l'arrondissement de la ChĂątre, moins le canton d'Eguzon ; 2° celles composant le canton d'Issoudun sud. 21 septembre 1894 â A La ChĂątre, le 21 septembre 1894, sur la place de l'Abbaye, Ă midi. Primes de l'Etal. â Huit primes, dont une de 300 fr., une de 250 fr., une de 200 fr ; une de 150 fr., une de 125 et trois de 100 fr., aux pouliniĂšres de 4 ans et au-dessus, suitĂ©es et saillies. Juin 1897 â Inauguration de l'Ă©clairage Ă l'acĂ©tylĂšne sur la promenade de l'Abbaye â DĂ©but 1897, le comitĂ© des fĂȘtes de la ville de La ChĂątre avait dĂ©cidĂ© d'apporter des changements dans l'illumination coutumiĂšre de sa magnifique promenade de l'Abbaye ; jamais l'Ă©clairage au moyen des rampes de lampions et des guirlandes de verres de couleur n'avait rĂ©ussi Ă donner Ă ce verdoyant lieu de rĂ©union une lumiĂšre convenable ; l'Ă©paisse ramure des tilleuls qui le bordent, leur feuillage touffu et sombre absorbant la majeure partie des rayons lumineux. Vingt becs Ă acĂ©tylĂšne d'un dĂ©bit de quarante litres Ă l'heure rĂ©partis sur une longueur de trois cents mĂštres ont facilement eu raison de ces tĂ©nĂšbres ; le ton vert des feuilles se dĂ©tachait nettement et donnait l'illusion d'une radieuse aprĂšs-midi d'Ă©tĂ© lorsque le soleil essaie de pĂ©nĂ©trer sous le dĂŽme feuillu. Un des cĂŽtĂ©s les plus intĂ©ressants de cet Ă©clairage consistait, dans l'installation voulue des deux gĂ©nĂ©rateurs au milieu de la foule qui se pressait sur la promenade ; les appareils Ă©taient enfermĂ©s dans deux coquets pavillons et la notoriĂ©tĂ© scientifique du vulgarisateur qui les faisait fonctionner avait, Ă©cartĂ© toute idĂ©e de crainte chez les promeneurs. Il n'y eut aucune discordance dans les Ă©loges trĂšs mĂ©ritĂ©s qui lui furent adressĂ©s sur place en attendant les fĂ©licitations que lui prodiguĂšrent trois journaux du dĂ©partement de l'Indre. Les habitants de La ChĂątre se rappelleront longtemps de l'Ă©clairage inaugurĂ© sur leur belle promenade de l'Abbaye. Les prĂ©cieux compte-rendus parus dans diffĂ©rentes feuilles de province nous vengent par surcroĂźt des calomnieux dĂ©veloppements donnĂ©s Ă des rĂ©cits d'accidents dans lesquels une venimeuse confusion faisait supporter Ă l'acĂ©tylĂšne gazeux employĂ© sans grande pression la rĂ©probation jetĂ©e sur son dangereux congĂ©nĂšre liquide. Le Journal de l'acĂ©tylĂšne et des industries 2 juillet 1897 21 au 23 mai 1899 â Grande Kermesse de Bienfaisance Ă La ChĂątre sur la place de l'Abbaye â La SociĂ©tĂ© vĂ©locipĂ©dique Les Routiers Berrichons » de La ChĂątre organise dans cette ville les 21, 22 et 23 Mai fĂȘtes de la PentecĂŽte sur la place de l'abbaye, une grande kermesse de bienfaisance. Les attractions les plus inĂ©dites sont en prĂ©paration et l'on espĂšre pour cette fĂȘte une pleine rĂ©ussite. Les forains qui dĂ©sireraient s'installer dans l'enceinte rĂ©servĂ©e, devront simplement Ă©crire Ă M. Foucher, prĂ©sident des Routiers-Berrichons Ă La ChĂątre Indre, pour lui en demander l'autorisation et en lui indiquant le genre de spectacle qu'ils exploitent. Aucune rĂ©tribution ne sera exigĂ©e, soit comme droit d'entrĂ©e, soit comme droit de place. 15 aoĂ»t 1925 â Inauguration du Kiosque Ă musique de la Promenade de l'Abbaye, Ă l'occasion du festival fĂ©dĂ©ral des sociĂ©tĂ©s musicales de l'Indre 1er aoĂ»t 1925 â Annonce du festival fĂ©dĂ©ral musical â Le festival fĂ©dĂ©ral des sociĂ©tĂ©s musicales de l'Indre aura lieu, cette annĂ©e, Ă La ChĂątre, le 25 aoĂ»t, sous les auspices de la municipalitĂ© qui prend Ă sa charge tous les frais de cette grande manifestation artistique qui a lieu tous les ans dans une ville du dĂ©partement et dont le succĂšs fut si grand Ă Issoudun, l'annĂ©e derniĂšre. La ChĂątre est privilĂ©giĂ©e au point de vue musical, elle possĂšdera bientĂŽt une harmonie de premier ordre grĂące au Conseil municipal qui, depuis plusieurs annĂ©es, fait de gros sacrifices pour son dĂ©veloppement. La subvention accordĂ©e Ă la musique s'Ă©lĂšve Ă la somme de fr. rĂ©partie de la façon suivante fr. au chef, fr. au sous-chef, fr. partagĂ©s entre deux chefs de pupitre chargĂ©s de faire des cours aux Ă©lĂšves, et fr. pour l'entretien du matĂ©riel et l'achat de morceaux. Presque tous les emplois de la ville sont rĂ©servĂ©s Ă des musiciens. Il serait Ăš souhaiter que cet exemple soit suivi au moins dans toutes les sous-prĂ©fectures si l'on veut maintenir les sociĂ©tĂ©s musicales dont la situation devient de plus en plus critique depuis la suppression de beaucoup de musiques militaires. 8 aoĂ»t 1925 â Liste des sociĂ©tĂ©s musicales participantes â FĂ©dĂ©ration musicale de l'Indre. FĂȘte fĂ©dĂ©rale des sociĂ©tĂ©s musicales de l'Indre. Voici la liste dĂ©finitive des sociĂ©tĂ©s qui prendront part Ă la grande manifestation artistique de La ChĂątre le 15 aoĂ»t Harmonie municipale de ChĂąteauroux, Harmonie L'issoldunoise d'Issoudun, Harmonie du Blanc, Harmonie d'Argenton-sur-Creuse, Harmonie de ChĂąteaumeillant, Harmonie municipale de La ChĂątre ; fanfares de Poulaines, de Cluis, de Chabris, de Genouillat, de Boussac, d'EcueillĂ©, de LigniĂšres, de Levroux. Au total, 44 musiques reprĂ©sentant 700 exĂ©cutants. Toutes ces sociĂ©tĂ©s donneront un concert l'aprĂšs-midi, puis exĂ©cuteront 2 morceaux d'ensemble. Le soir, concert de gala par les harmonies de ChĂąteauroux, d'Issoudun, du Blanc, d'Argenton, et par la fanfare de Levroux. 15 aoĂ»t 1925 â Compte rendu de l'inauguration du Kiosque Ă musique et du festival musical â FĂ©dĂ©ration musicale de l'Indre Festival Musical de La ChĂątre. AprĂšs celui d'Issoudun l'annĂ©e derniĂšre, le festival musical du 15 aoĂ»t dernier, Ă La ChĂątre, vient de dĂ©montrer une fois qu'il n'y a que la musique qui soit capable de soulever pareil enthousiasme, d'attirer pareille foule et de donner tant d'entrain. Le succĂšs de cette fĂȘte fut grandiose. DĂšs le matin, La ChĂątre fut rĂ©veillĂ©e par l'arrivĂ©e des sociĂ©tĂ©s participantes. AprĂšs-midi, un important dĂ©filĂ© de 15 harmonies et fanfares, banniĂšres dĂ©ployĂ©es, toutes prĂ©cĂ©dĂ©es de tambours et clairons, traversĂšrent au son de pas redoublĂ©s entraĂźnants les principales rues de la ville pour se rendre Ă la charmante promenade de l'Abbaye oĂč eurent lieu les concerts trĂšs goĂ»tĂ©s des fanfares de Chabris, Boussac, Poulaines, Cluis, Genouillat, LignĂšres, EcueillĂ© et de l'Harmonie de ChĂąteaumeillant. On ne peut rĂȘver meilleur endroit pour des auditions musicales, aucun bruit de circulation ne vient troubler les exĂ©cutions ; aussi la municipalitĂ© de La ChĂątre, utilisant les anciennes colonnes de l'Ă©clairage au gaz et avec le concours de ses cantonniers, y a fait Ă©difier un superbe kiosque Ă peu de frais. A 16 heures, M. GuĂ©rin, sous-prĂ©fet, remit les mĂ©dailles commĂ©moratives du festival, les diplĂŽmes et mĂ©dailles aux vieux musiciens de la fĂ©dĂ©ration, en rappelant la liste de ceux dĂ©jĂ dĂ©corĂ©s Ă la premiĂšre promotion de janvier ; l'Harmonie du Blanc y figurait pour une bonne part avec les noms de MM. Gillier, Machinal, Petit, Moulin, Pellerin, Germain, Destouches. AprĂšs la prĂ©sentation des chefs de musique, le maire et le sous-prĂ©fet, dans deux allocutions fort apprĂ©ciĂ©es des assistants, dĂ©montrĂšrent la beautĂ© de la musique et firent un vibrant appel en sa faveur. On procĂ©da ensuite Ă l'exĂ©cution des morceaux d'ensemble, que 700 exĂ©cutants enlevĂšrent avec brio et ensemble parfait. Puis les musiques se rĂ©pondirent dans les divers quartiers de La ChĂątre pour y donner des aubades. L'Harmonie du Blanc, accompagnĂ©e de son prĂ©sident, M. Rousseau, et de M. Mazin, membre de la Commission, obtint, sur la place de la Mairie, un gros succĂšs dans la Marche des Marins, avec tambours et clairons, et dans la difficultueuse ouverture classique TancrĂ©de de Rossini. Le concert de gala du soir attendu avec impatience Ă©tait rĂ©servĂ© aux meilleures musiques. L'excellente fanfare de Levroux ouvrit le feu, puis ce fut le tour de l'Harmonie du Blanc qui fit merveille dans les Cloches de Corneville ; les diffĂ©rentes parties du morceau furent soulignĂ©es par des applaudissements chaleureux ; la foule enthousiaste fit une longue ovation Ă nos braves musiciens et Ă leur chef, M. Demarquez, Ă leur descente du kiosque. AprĂšs, les harmonies d'Argenton et d'Issoudun se distinguĂšrent dans les ouvertures qu'ils doivent exĂ©cuter prochainement au concours de Vichy. Puis ChĂąteauroux clĂŽtura en nous faisant entendre les oeuvres qui lui valurent le challenge tant convoitĂ© du Matin au grand concours de Caen. Enfin ce fut une rĂ©ussite complĂšte. Et de ceci nous ne saurions en parler sans y associer le facteur qui y joua l'un des plus grands rĂŽles ; l'esprit de corps qui rĂ©unit surtout depuis plusieurs annĂ©es les sociĂ©tĂ©s musicales groupĂ©es dans la FĂ©dĂ©ration de l'Indre sous la prĂ©sidence de M. Jahan. Cet esprit que l'on ne retrouve pas malheureusement dans toutes les sociĂ©tĂ©s est la base certaine d'un succĂšs quand on fera appel Ă lui. On ne saurait trop louer ni trop remercier de son esprit d'initiative et d'organisation le ComitĂ© de La ChĂątre et en particulier M. Cruchon, prĂ©sident, et M. Bernay, chef de musique, Ă qui incombaient l'organisation de la partie musicale. Toutes les sociĂ©tĂ©s garderont un excellent souvenir de l'accueil amical qui leur fut rĂ©servĂ© et de la façon royale dont ils furent traitĂ©s dans tous les hĂŽtels et restaurants. La ChĂątre - Le Square de l'Abbaye et le Kiosque Ă musique â La croix des missions et le Kiosque sur la Promenade de l'Abbaye 28 juin 1936 â L'Harmonie municipale castraise et les Gars du Berry au stade de La ChĂątre â Les FĂȘtes de la Jeunesse ont eu, le 14 juin Ă ChĂąteau roux, un succĂšs tel qu'il contribuera certainement Ă accroĂźtre l'affluence Ă La ChĂątre le 28. De toutes parts, dans la rĂ©gion, on rĂ©clame des places assises ; aussi les organisateurs doivent faire face Ă des besoins dont ils n'avaient pas prĂ©vu l'ampleur. Des Tribunes seront installĂ©es qui permettront de suivre toutes les Ă©volutions avec la plus grande aisance il y aura des chaises et aussi deux rangĂ©es de bancs placĂ©s tout autour du stade. Beaucoup des productions de ChĂąteauroux mouvements d'ensemble scolaires et adultes, ballet de l'Arc-en Ciel, ballet blanc et rouge seront encore au programme, mais il y aura du nouveau des choeurs, une fĂ©erie pastorale Au temps des Vieux Moulins avec 90 exĂ©cutants de 8 Ă 10 ans, un autre ballet de grandes jeunes filles Les Ballons qui certainement satisferont les plus difficiles. L'Harmonie Municipale, sous la direction de M. Bernay, accompagnera les diffĂ©rentes productions et les Gars du Berry ainci que les fifres et pipeaux se feront entendre au cours de cette importante manifestation sportive et artistique. Les organisateurs invitent les spectateurs Ă prendre place au Parc des Sports avant l'arrivĂ©e du dĂ©filĂ© qui, sur le terrain, offrira le plus charmant spectacle. Les places Ă la tribune 8 fr. aux chaises 6 fr. et aux bancs 5 fr. pourront ĂȘtre retenus Ă partir du jeudi 25 Ă 9 heures, chez Mme Saulnier, concierge de la Mairie. 8 aoĂ»t 1936 â Concours de pĂȘche et concert des Gars du Berry sur l'Abbaye â La FĂȘte Concours des PĂȘcheurs Ă la Ligne de la Truite. MM. les sociĂ©taires dĂ©sirant ĂȘtre dĂ©signĂ©s comme contrĂŽleurs pendant la durĂ©e du concours sont priĂ©s de se faire inscrire dĂšs maintenant chez M. Couvret, 163, rue Nationale Ă La ChĂątre. A titre de rĂ©compense, un dĂ©jeuner leur sera offert gracieusement. Voici le programme 6 heures Rendez-vous des concurrents, place du Palais de Justice et tirage au sort des places. â 6 heures Ÿ DĂ©part en cortĂšge, musique en tĂȘte. â 7 heures Mise en place des concurrents. â 7 heures œ Ă 10 heures Concours de pĂȘche. â 10 heures Ă 11 heures OpĂ©ration du Jury. Pesage des prises. 12 heures Grand banquet champĂȘtre servi par MM. Mousseau Albert et Pierre Campana, qui rĂ©servent une surprise Ă tous les convives. 14 heures Concert par un groupe des Gars du Berry ». â 15 heures Bal champĂȘtre. â 16 heures Distribution des prix. â 19 heures DĂ©part en cortĂšge, musique en tĂȘte. Dislocation Place des MarchĂ©s. 6 aoĂ»t 1936 â L'Harmonie municipale castraise au kiosque de l'Abbaye, avant de se rendre au festival d'Ai-les-Bains L'Harmonie Municipale se rendant le 15 aoĂ»t prochain au festival d'Aix-les-Bains, les membres honoraires qui dĂ©sireraient accompagner la sociĂ©tĂ© et profiter des avantages qui lui sont consentis sont priĂ©s de se faire inscrire chez M. Deligny, trĂ©sorier de la SociĂ©tĂ©, rue Ajasson-de-Grandsagne, qui leur fournira tous renseignements utiles. DĂ©part de La ChĂątre, le vendredi 14 aoĂ»t Ă 14 h. 27, arrivĂ©e Ă Aix-les-Bains le 15 Ă 1 h. 27. Au retour le lundi 17, Ă 4 h. 59 arrivĂ©e Ă La ChĂątre Ă 15 h. 16. Le jeudi 6 aoĂ»t, Ă 21 heures, si le temps le permet, l'Harmonie Municipale donnera son concert sur la place de l'Abbaye. 15 aoĂ»t 1936 â Les Concerts continuent sur le Kiosque sous la direction de Marcel Bernay â Jeudi dernier, la Musique municipale a repris la sĂ©rie de concert qu'elle a l'habitude de donner chaque annĂ©e durant la belle saison sur la place de l'Abbaye. Un public nombreux se pressait autour du kiosque pour savourer Ă une heure particuliĂšrement Ă©vocatrice, l'heureuse harmonie de la musique et de la nuit. Sous l'habile direction de M. Bernay nos musiciens enlevĂšrent avec brio plusieurs morceaux de choix aux applaudissements rĂ©pĂ©tĂ©s des auditeurs. Le concert se termina par un air de biniou avec accompagnement de vielle et c'est sur cette note du terroir que la foule se dispersa. 19 juin 1937 â Concert de l'Harmonie municipale sur le Kiosque Ă musique de la Promenade de l'Abbaye â Harmonie municipale de La ChĂątre. Concert du samedi 19 juin 1937 Ă 21 heures au kiosque de la Promenade de l'Abbaye. Programme 1. Marche du 66e Borrel, dĂ©filĂ© avec tambours et clairons. â 2. Mascarade n° 1-2-3 Lacome, airs de ballets. â 3. Ballet Egyptien n° 1-2-3 Luigini arrangement de Groguet. â 4. DĂ©filĂ© du 27e Farigoul, avec tambours et clairons. Le chef de musique, Marcel Bernay. 15 aoĂ»t 1937 â Concours fĂ©dĂ©ral de pĂȘche Ă la ligne et Kermesse place de l'Abbaye â Programme. La SociĂ©tĂ© La Truite » organise le dimanche 15 aoĂ»t de 9 Ă 10 h. 30, avec le concours du Conseil Municipal de La ChĂątre, du ComitĂ© des FĂȘtes, de l'Union des Commerçants et Industriels de La ChĂątre un Concours RĂ©gional et FĂ©dĂ©ral de PĂȘche Ă une seule ligne munie d'un seul hameçon dans l'Indre, aux environs de la Ville. Voici le programme 7 heures rassemblement et rĂ©ception des SociĂ©tĂ©s de PĂšche, sur la Place du Champ de Foire ; remise des numĂ©ros de places aux PrĂ©sidents ou DĂ©lĂ©guĂ©s de SociĂ©tĂ©s. â 8 h. 15 dĂ©part pour le Concours, dĂ©filĂ© en ville obligatoire, sous peine de disqualification Ă l'exception des mutilĂ©s des jambes. â 9 heures ouverture du Concours. â 10 h. 30 fin du Concours ; les opĂ©rations du Jury commenceront immĂ©diatement aux endroits prĂ©vus et indiquĂ©s aux Commissaires. 12 h. 30 banquet officiel HĂŽtel du Boeuf - prix 22 francs. Banquet des SociĂ©tĂ©s dans les HĂŽtels et Restaurants de la Ville oĂč toutes les prĂ©cautions sont prises toutes les prĂ©cautions seront prises traitĂ©s et emportent un bon souvenir. Les SociĂ©tĂ©s seront accompagnĂ©es, clans chaque HĂŽtel, par un Commissaire. Le prix du menu des SociĂ©tĂ©s est fixĂ© Ă 16 francs. 14 heures ouverture de la Kermesse Place de l'Abbaye. Concert par l'Harmonie Municipale. Attractions diverses ; bal gratuit. Prix dâentrĂ©e DurĂ©e totale de la Kermesse 5 fr. soirĂ©e ou nuit 3 francs ; militaires et enfants seuls, entrĂ©e 2 francs ; enfants ĂągĂ©s de 10 ans maximum, accompagnĂ©s des parents entrĂ©e gratuite. 15 heures distribution des prix, Place de la RĂ©publique. 21 heures continuation de la Kermesse. Nombreuses attractions inĂ©dites. â Compte rendu. C'est Ă la ChĂątre que s'est disputĂ© cette annĂ©e le concours rĂ©gional et fĂ©dĂ©ral de pĂȘche Ă la ligne sous les auspices de la SociĂ©tĂ© la Truite. Le matin du 15 aoĂ»t les concurrents commencĂšrent Ă affluer au champ de foire, lieu du rassemblement. Chacun prend la place qui lui est destinĂ©e et Ă 8 heures le cortĂšge prĂ©cĂ©dĂ© de la fanfare des Gars du Berry » s'achemine vers la place de l'Abbaye oĂč, en raison du nombre, des concurrents, les pĂȘcheurs seront divisĂ©s en deux groupes dont l'un opĂ©rera au lieudit la Planche de Roche, et l'autre au Moulin de la Prairie mis Ă la disposition des pĂ©cheurs grĂące Ă l'amabilitĂ© de M. Demay. Chacun ayant pris la place dĂ©signĂ©e par le sort, une sonnerie de clairon indique le dĂ©but de l'Ă©preuve et les lignes tombent Ă l'eau. Le banquet. Le maĂźtre-coq Campana avait pour la circonstance prĂ©parĂ© un excellent menu qu'une soixantaine de convives dĂ©gustĂšrent Ă l'HĂŽtel du Boeuf. Au dessert M. Couvret, prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© La Truite prononça un discours de remerciement Ă l'adresse de tous ceux qui, d'une maniĂšre ou d'une autre, avaient contribuĂ© Ă la rĂ©ussite de ce concours. Mais la fĂȘte n'est pas encore terminĂ©e. Sous les frais ombrages de l'Abbaye un parquet Ă Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© et l'on danse et l'on gagne des lapins ou des cochons d'Inde Ă la loterie que dirige M. Ballereau... de charmantes jeunes filles nous vendent des confettis... on massacre des boites de conserves, et ceci recommence le soir aprĂšs dĂźner. On goĂ»te les poses plastiques des Ă©lĂšves de M. PigeĂąt, notamment Samson et les Philistins, puis les valses Ă nouveau succĂšdent aux valses et aux tangos. Mais il n'y a pas de fĂȘte sans lendemain et lundi Ă 9 heures on liquide les stocks non encore Ă©puisĂ©s et le pick-up de M. Chopinet diffuse Ă 1 heure du matin une farandole endiablĂ©e qui marquera la fin des rĂ©jouissances. Personne n'oubliera celte charmante soirĂ©e que les confettis obsĂ©dants s'acharneront Ă rappeler Ă chacun. La ChĂątre - Place de l'Abbaye â Concert des Gars du Berry sur la place du marchĂ© Seule est active en 1909, la Musique municipale harmonie, fondĂ©e en 1885, prĂ©sidĂ©e par Rouet et dirigĂ©e par Denis, Ă la tĂȘte de 50 musiciens. En 1895 et 1899, elle est dirigĂ©e par Patijaud avec 40 exĂ©cutants. 1 Sur La ChĂątre, les affaires se font essentiellement sur le foirail oĂč rĂšgne, lors de chaque foire, une mĂȘlĂ©e indescriptible d'animaux, jusqu'en 1939. Ainsi lors de la foire du 13 novembre 1938, pour n'en citer qu'une parmi tant d'autres, il se nĂ©gocie ce jour-lĂ 42 chevaux, 25 Ăąnes, 6 boeufs, 80 taureaux d'Ă©levage, 30 vaches suitĂ©es, 8 vaches de boucherie, 190 gĂ©nisses et bouvillons, 2 veaux, 90 moutons et brebis, porcs gras et porcs de lait... JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 23 aoĂ»t 2018 1753 LA CIOTAT - Le Jardin de la Ville BOUCHES-DU-RHĂNE Les fortifications de La Ciotat Ă©difiĂ©es du XIVe au XVIe siĂšcle, imposantes murailles de quatre toises de haut et de cinq pieds d'Ă©paisseur ne seront dĂ©mantelĂ©es qu'Ă partir de 1835. Cinq portes en dĂ©fendaient l'accĂšs la porte RĂ©ale, devenue porte de Marseille, encadrĂ©e de deux tours, situĂ©e au nord de la citĂ©, au bout de la rue Ganteaume, future rue des Poilus ; la porte Saint-Martin, Ă©galement au nord, toute proche de la porte RĂ©ale, au bord de l'ocĂ©an ; la place de Cassis Ă l'ouest ; enfin la porte des FainĂ©ants et la porte Saint-Antoine au sud. A l'emplacement des remparts dĂ©molis, la voie ainsi dĂ©gagĂ©e est appelĂ©e boulevard de la RĂ©publique dĂšs les annĂ©es 1870. Plan de La Ciotat en 1810 La porte de Marseille n'est arasĂ©e qu'en 1874, les pierres la constituant sont utilisĂ©es pour la construction de l'Ă©cole communale de garçons, Ă l'entrĂ©e nord de la ville, le long du tout nouveau boulevard de la RĂ©publique. La municipalitĂ©, pour l'Ă©dification de cette Ă©cole, a acquis, dĂšs 1866, un vaste terrain au faux bourg de l'Afferrage sur lequel Ă©taient installĂ©s des jardins maraĂźchers. Le 10 septembre 1889, Evariste Gras, maire de 1888 Ă 1892, et son conseil municipal dĂ©cident d'affecter le reste dudit terrain, le plus gros lot, Ă l'amĂ©nagement d'un Jardin public dont M. Mathon est chargĂ© des plantations florales et arbustives. Un premier kiosque Ă musique sans soubassement, en bois, de forme octogonale, y est Ă©rigĂ©, construit par M. Maunier. Une balustrade en bois en dĂ©limite l'accĂšs. Une toiture amovible y est installĂ©e de temps Ă autre. Le jardin public, inaugurĂ© le 5 octobre 1890, prend le nom de Jardin de la Ville. Toute la partie nord du boulevard de la RĂ©publique, partant de l'ancienne porte Saint-Martin, passant par l'ancienne porte de Marseille et longeant le nouveau Jardin Public, est rebaptisĂ©e, en 1890, boulevard Jean-JaurĂšs. La Ciotat - Jardin de la ville, porte d'entrĂ©e et grille â Le premier Kiosque Ă musique en bois Les Ciotadens et Ciotadennes n'ayant pas les deux pieds dans le mĂȘme sabot, de frĂ©quentes fĂȘtes et danses, bals et concours se dĂ©roulent sur le Jardin de la Ville. La fĂȘte patronale du 15 aoĂ»t qui dure plus d'une semaine, attire des milliers de visiteurs ; des courses, joutes et jeux divers viennent envahir la citĂ©. DĂ©jĂ en 1782, plus d'un siĂšcle avant la crĂ©ation du jardin public, lors de la fĂȘte de la Ciotat, les Ă©trangers affluent ; on y exĂ©cute plusieurs jeux, on distribue des prix pour la joute sur l'eau la Targue, pour la Bigue il faut parcourir, sans tomber dans l'eau, une perche enduite de suif, pour la course Ă pied et pour la nage. Le soir on donne un bal en plein air et aux flambeaux qui dure une partie de la nuit... Au tout dĂ©but des annĂ©es 1900, un nouveau kiosque Ă musique est montĂ© il est dotĂ© cette fois-ci d'un soubassement et d'une balustrade de bois dĂ©coupĂ© ; un escalier de cinq marches y donne accĂšs. Les nombreuses musiques ciotadennes ne peuvent cependant pas se contenter d'un simple kiosque rustique. Aussi, Fernand Gassion 1851-1919, maire de 1896 Ă 1910, dĂ©cide-t-il de remplacer cet Ă©dicule par un Kiosque Ă musique, toujours octogonal, au soubassement de pierre supportant des colonnes en fonte et une toiture en zinc ; le garde-corps est, quant Ă lui, en fer forgĂ©. La sociĂ©tĂ© Guillot-Pelletier fils est l'auteur de la construction de ce kiosque, tandis que l'entreprise A. ThĂ©noux s'occupe de la maçonnerie. Le nouvel Ă©difice est inaugurĂ© en 1905. En 1924, les sociĂ©tĂ©s musicales sont toujours autant nombreuses, comme en tĂ©moignent les subventions rĂ©clamĂ©es et obtenues le 28 mai auprĂšs du conseil gĂ©nĂ©ral des Bouches du RhĂŽne La Musique municipale, fr. ; La Fusion Chorale, 500 fr. ; L'Avenir musical ciotaden, 300 fr. ; La Symphonie ciotadenne, 500 fr. AprĂšs des dĂ©cennies d'usage intensif, le kiosque Ă musique n'ayant plus l'heur de plaire Ă la municipalitĂ©, celle-ci dĂ©cide de le raser dans les annĂ©es 1960, ne laissant subsister que le socle. Mais en 2008, prise de remords, une nouvelle municipalitĂ© dĂ©cide d'en reconstruire un nouveau, sur le mĂȘme emplacement, et de faire agrandir et rĂ©amĂ©nager l'ensemble du Jardin de la Ville. Cette rĂ©alisation est effectuĂ©e en 2008-2009 pour un coĂ»t global de hors taxes. Ce nouveau kiosque, du Ă la Fonderie Vincent, est inaugurĂ© le 25 juin 2010. Une seconde tranche de travaux accroĂźtra la superficie du Jardin de la Ville, le portant d'un hectare Ă un hectare et demi ; l'Ă©cole communale pour garçon, devenue le collĂšge Jean-JaurĂšs, est aujourd'hui dĂ©saffectĂ©e et transformĂ©e en logements locatifs. Kiosque reconstruit toujours en place. voir ici, le Jardin de la Ville de La Ciotat et son nouveau kiosque Ă musique, aujourd'hui. Les Pastourelles de Brive sur le Kiosque Ă musique de La Ciotat en 2013.1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 publiĂ© par Jean Marc Jeu 23 aoĂ»t 2018 1712 14 juillet 1890 â FĂȘte nationale les musiques se produisent sur les quais en attendant l'ouverture du nouveau Jardin public â La Ciotat. â La fĂȘte nationale a Ă©tĂ©, cette annĂ©e, solennellement cĂ©lĂ©brĂ©e dans notre ville par la municipalitĂ© et notre vaillante population rĂ©publicaine. La retraite aux flambeaux a Ă©tĂ©, le dimanche au soir, partout acclamĂ©e et saluĂ©e par de multicolores flammes de bengale. Y assistaient le Conseil municipal, les musiques, les fonctionnaires et le bataillon scolaire, qui a chantĂ© un trĂšs joli choeur. Le lendemain matin, course Ă la nage ; Ă midi, grand banquet de la municipalitĂ© l'hĂŽtel du Commerce. Au dessert, au milieu des toasts portĂ©s par MM. Gras, Aubin, Givaudan, Manet et Afforsy, M. Votrain, adjoint au maire a appris par une dĂ©pĂȘche qu'il Ă©tait nommĂ© officier d'acadĂ©mie. A 5 heures, le festival du quai, oĂč se sont fait vivement applaudir les musiques l'Harmonie et la Philharmonique, ainsi que les choeurs des Enfants d'Apollon et de la Fusion Chorale, a obtenu un trĂšs grand succĂšs. AprĂšs le feu d'artifice, qui a produit un grand effet, brillantes ont Ă©tĂ© les illuminations. L'hĂŽtel de ville et de nombreux Ă©tablissements Ă©taient resplendissants, les bals ont durĂ© jusqu'Ă minuit. 13 et 14 juillet 1892 â Programme de la fĂȘte nationale Grand Festival musical sur dans le Jardin Public â Le 13 juillet, Ă 8 heures œ du soir aura lieu une grande retraite aux flambeaux avec le concours des musiques de la ville et du bataillon scolaire. Le 14 juillet, Ă 8 heures œ du matin, concours de boules ferrĂ©es Ă petits clous prix, 30 fr. Grandes rĂ©gates sous la direction de la sociĂ©tĂ© nautique. A 3 heures œ du soir, course de chevaux de taille. Course de chevaux sardes et toutes races au dessous de 1m35. A 4 heures du soir, grand festival au Jardin public, au profit des indigents. Programme des morceaux qui seront exĂ©cutĂ©s â Musique philharmonique La Fille de Mme Angot, fantaisie Lesbik ; Fin d'annĂ©e, polka Sicard. â Cercle des Enfants d'Apollon Les Sorciers, choeur Saintis ; Les Gaulois, choeur Boutin. â Estudiantina ciotadenne Petit Duc, fantaisie Lecocq ; Polka des clowns Hafemeister ; La Belle Provençale, polka. â Musique L'Harmonie La MĂ©daille d'or, ouverture F. Migette ; Le Colibri, polka pour flĂ»te BlĂ©ger. A 8 heures œ feu d'artifice tirĂ© sur le fort Berouard. ImmĂ©diatement aprĂšs, grand bal gratuit Ă l'Esplanade de La Tasse. 14 juillet 1893 â Festival au Jardin de la Ville â La Ciotat. DĂšs la premiĂšre heure, la population s'Ă©tait portĂ©e sur le quai pour assister aux jeux divers tels que bigue sur l'eau, nage des cuviers, nage aux canards, etc. A 9 heures et demie, la population s'est rĂ©unie en foule au fort Berouard pour assister aux courses de bateaux dirigĂ©e par la SociĂ©tĂ© nautique de La Ciotat. Les courses ont Ă©tĂ© favorisĂ©es par une bonne brise de Nord-Ouest. A 2 heures aprĂšs-midi, le boulevard de la Tasse et l'esplanade des Capucins prĂ©sentaient un coup d'Ćil fĂ©erique Ă cause du nombreux public se bousculant pour assister Ă la course des vĂ©locipĂšdes. Cette course consistait Ă faire deux fois le tour de Saint-Jean, autrement dit 8 kilomĂštres. Le festival de l'aprĂšs-midi, au jardin de la ville, dĂ©corĂ© et pavoisĂ©, a eu lieu devant un nombreux public ; les sociĂ©tĂ©s qui y ont pris part out Ă©tĂ© chaleureusement applaudies. Comme toujours, le feu d'artifice a Ă©tĂ© le clou de la fĂȘte qui, cette annĂ©e, a Ă©tĂ© une dĂ©ception qu'il faut attribuer Ă la violence du mistral. On peut dire que toute la population s'Ă©tait massĂ©e sur les quais, aux terrasses des cafĂ©s, dans les embarcations et Ă bord des paquebots. Les croisĂ©es donnant sur le port Ă©taient Ă©galement bondĂ©es d'illuminations. Nous citerons l'hĂŽtel de ville, les Messageries Maritimes, les rĂ©unions des fonctionnaires, le cercle Philharmonique, la SociĂ©tĂ© Nautique, les Enfants d'Apollon, l'Estudiantina Ciotadenne, la Fusion Chorale, etc. ; quant aux fenĂȘtres du Parti Ouvrier elles ont brillĂ© par leur obscuritĂ©. Au bal public, on a dansĂ© malgrĂ© les tourbillons de poussiĂšre avec un entrain endiablĂ©. En somme, la FĂȘte nationale nâa pas Ă©tĂ© beaucoup animĂ©e ; par contre, les cabonons regorgeaient de banqueteurs. Le quartier de la CitĂ© ouvriĂšre a aussi cĂ©lĂ©brĂ© l'anniversaire de la prise de la Bastille. La veille, il y a eu bal et hier un concert d'amateurs a eu lieu l'aprĂšs-midi. Le soir, continuation du bal public gratuit et illuminations Ă giorno. 10 mai 1896 â Concert de la Philharmonique La Philharmonique, La Ciotat. Programme du dimanche 10 mai, Ă 8 heures du soir Marche du ProphĂšte. âOuverture Pastorale. â Le Rossignol, valse pour ïŹĂ»te. â Ballet de Tai-Tsoung. â Polka de concert. 13 et 14 juillet 1897 â Courses, fĂȘtes, festival se poursuivent lors des fĂȘtes nationales â Le 13, Ă 8h. œ du soir, salves de boites feu de joie. La Musique Municipale et L'Estudiantina Ciotadenne partiront de la mairie et se rendront au jardin de la ville en exĂ©cutant de magnifiques allegro militaires et donneront un concert. Le 14 juillet, Ă 9 heures du malin, rĂ©gates sous la direction de la sociĂ©tĂ© Nautique et d'aprĂšs ses rĂšglements ; courses Ă la voile. A la mĂȘme heure, concours de boules ferrĂ©es Ă petits clous ; Ă 9 h. œ, nage des jeunes gens dans le cuvier ; Ă 11 heures, bigue sur l'eau, prix divers. A 3 heures œ de l'aprĂšs-midi, courses de vĂ©locipĂšdes locale et rĂ©gionale ; Ă 5 heures œ, concert sur le quai du port par la musique municipale. A 6 heures, course Ă l'aviron des bateaux de 4 mĂštres 25 de longueur ; Ă 9 heures du soir, sur la place du fort Berouard, grand feu d'artifice. ImmĂ©diatement aprĂšs, bal gratuit Ă l'Esplanade de la Tasse. Une distribution de bons de pain et de viande sera faite aux indigents par le cercle du Parti Ouvrier. 6 juillet 1898 â Concert de La Philharmonique au Jardin de la Ville â SociĂ©tĂ© musicale La Philharmonique. Programme du concert qui aura lieu ce soir, jeudi, de 8 h. œ Ă l0 heures, au Jardin de la Ville, sous la direction de M. Marcou Gourko, marche hĂ©roĂŻque. Jaubert. â Le Calife de Bagdad, ouverture. BoiĂ«ldieu. â Emma Livry, polka pour clarinette. Pirouelle. â Les Solistes, fantaisic, Marcou. â Sommernachstraume, valse, Gung'l. La Ciotat - Kiosque du Jardin de la Ville â Concert au Kiosque FĂȘte organisĂ©e Ă La Ciotat au bĂ©nĂ©fice des sinistrĂ©s de la Martinique, reportĂ©e au 25 juin 1902 12 juin 1902 â La Ciotat. Notre fĂȘte de charitĂ©. La fĂȘte organisĂ©e au bĂ©nĂ©fice des sinistrĂ©s de la Martinique, commencera ce soir par un grand concert-festival au Jardin de la Ville avec le concours des sociĂ©tĂ©s musicales et de gymnastique. Le prix d'entrĂ©e est fixĂ© Ă et pour les dames. 13 juin 1902 â Le festival a dĂ» ĂȘtre renvoyĂ©, Ă causa du mauvais temps, Ă mercredi prochain. La soirĂ©e de gala reste fixĂ©e au jeudi 19. 25 juin 1902 â Pour la Martinique. â Le ComitĂ© des fĂȘtes avait organisĂ© une tombola dont les lots Ă©taient offerts par de gĂ©nĂ©reux donateurs. M. le prĂ©fet ayant cru devoir refuser l'autorisation, notre dĂ©putĂ© Antide Boyer en fut avisĂ© et l'autorisation vient d'ĂȘtre accordĂ©e par M. le ministre de l'intĂ©rieur. Les billets de cette tombola vont donc ĂȘtre mis en vente au prix de 0 fr 15 et les lots sont reçus Ă la Mairie. Le ComitĂ© les exposera ensuite dans divers magasins de la ville. Le festival renvoyĂ© a cause du mauvais temps aura lieu demain 25, au Jardin de la Ville Ă 8 heures du soir ; les sociĂ©tĂ©s de la ville prĂȘteront leur concours dans l'ordre suivant Musique municipale, l'IndĂ©pendante, Musique de l'IndĂ©pendante, Pionniers Ciotadens, Musique Philharmonique. Les musiques exĂ©cuteront 3 morceaux de leur rĂ©pertoire. Le prix d'entrĂ©e est de 0 et 0 pour les dames ; chaises. 0 Toute la population se rendra demain au Jardin de la Ville pour applaudir ces excellentes sociĂ©tĂ©s et porter son obole aux sinistres de la Martinique. 27 juin 1902 â Cette fĂȘte avait attirĂ© une grande partie de la population au Jardin de la Ville. Toutes les sociĂ©tĂ©s musicales et de gymnastique qui y prĂȘtaient leurs concours ont Ă©tĂ© longuement applaudies. 15 et 21 aoĂ»t 1904 âFĂȘte patronale de La Ciotat. Grand festival au Jardin de la Ville â Nos fĂȘtes locales ont obtenu un grand succĂšs ; les divers concours avaient attirĂ© une grande foule. Les rĂ©gates avaient rĂ©uni un grand nombre de coursiers. Le soir, le bal a Ă©tĂ© trĂšs animĂ©. Les fĂȘtes continueront dimanche 21, par un concours d'escrime, le matin, Ă 9 h. œ ; l'aprĂšs-midi, Ă 2 heures, la bague en boguey ; Ă 4 heures, grand festival au Jardin de la Ville et le soir, Ă 8 heures, grand bal Ă grand orchestre. 27 aoĂ»t 1908 â Grand Festival muval Ă La Ciotat â La Ciotat. Le grand festival organisĂ© par la Musique Municipale, sous les auspices de la MunicipalitĂ©, au bĂ©nĂ©fice des ouvriers chĂŽmeurs des Messageries Maritimes, a obtenu un grand succĂšs. Dans la matinĂ©e eut lieu la rĂ©ception des sociĂ©tĂ©s, venues de tous les coins de la rĂ©gion. Le concert commença vers les trois heures. Tour Ă tour La Muse de Provence, l'Harmonie des Routes, l'Harmonie Marseillaise, l'OrphĂ©on Mourillonais, LeĂŻs RenairĂšs, La Renaissance, La Bella Italia, l'OrphĂ©on enfantin, les Zouzous et la Musique municipale se firent applaudir dans des morceaux choisis. RemarquĂ© surtout La Bella Italia, dans une fantaisie pour piston et un concerto de Meyerbeer. Des bravos ne furent pas mĂ©nagĂ©s Ă toutes ces vaillantes sociĂ©tĂ©s, venues prĂȘter leur gracieux concours dans un but humanitaire. Un morceau d'ensemble, sous la direction du maestro HonorĂ© Fabre, fut exĂ©cutĂ© par tous les membres participants. Le soir, un feu d'artifice fut tirĂ©, suivi d'un grand bal. Ainsi se termina cette fĂȘte de charitĂ© oĂč plus de personnes sont venues porter leur obole. 15, 16 et 22 aoĂ»t 1909 â FĂȘtes de l'Assomption Ă La Ciotat. Festival musical au Jardin de la Ville Les fĂȘtes du 15 aoĂ»t. â La fĂȘte de l'Assomption, fĂȘte patronale de la ville, qui, toutes les annĂ©es, Ă©tait l'occasion de grandes rĂ©jouissances, sera pour cette annĂ©e, Ă cause de la crise ouvriĂšre que nous traversons, quelque peu simplifiĂ©e. Toutefois, la municipalitĂ©, en l'occurrence reprĂ©sentĂ©e par la musique municipale, a tenu Ă cĂ©lĂ©brer de son mieux des vieilles habitudes. La SociĂ©tĂ© nautique ciotadenne a Ă©galement Ă©laborĂ© un programme de courses Ă la voile qui satisferont les nombreux amateurs de ce sport. Voici le programme de ces fĂȘtes qui seront cĂ©lĂ©brĂ©es les 15, 16 et 22 aoĂ»t â Le 15, Ă 10 h. 30 du matin, au jeu de boules BĂ©raud, concours de boules. 1er prix 15 fr. offerts par le propriĂ©taire de l'Ă©tablissement et la moitiĂ© des mises. 2e prix l'autre moitiĂ© des mises. Chaque joueur versera 0 fr. 50. A 1 heure de l'aprĂšs-midi, grandes rĂ©gates Ă la voile courses d'ensemble. A 6 heures du soir, dans le port, courses des embarcations dites barquettes et courses de 4 mĂštres 75 et au-dessous 1er prix 25 fr., 2e prix 10 fr. Il y aura un prix pour chaque genre de bateau qui sera arrivĂ© le premier de la sĂ©rie. Le soir, grand bal Ă l'esplanade de la Tasse. â Le 16, Ă 10 heures du matin, deuxiĂšme journĂ©e des rĂ©gates Ă la voile courses de sĂ©ries. A 3 heures de l'aprĂšs-midi, grandes joutes nautiques organisĂ©es par les Jouteurs marseillais, les Francs Jouteurs toulonnais et les Jouteurs ciotadens. Le soir, grand bal. â Le 22, Ă 2 heures de l'aprĂšs-midi, au Jardin de la Ville, grand festival prĂ©cĂ©dĂ© d'un dĂ©filĂ© des SociĂ©tĂ© chorales et instrumentales y participant. A l'issue du festival, sur le quai du port, exĂ©cution d'un morceau d'ensemble Le Joyeux Ciotaden, de notre concitoyen Leblond. A 8 h. 30, feu d'artifice sortant des ateliers PaĂźtre, de Marseille. ImmĂ©diatement aprĂšs, grand bal. Le bĂ©nĂ©fice sera versĂ© intĂ©gralement au Bureau de Bienfaisance pour les ouvriers chĂŽmeurs. 13 au 16, 20 et 21 aoĂ»t 1910 â Programme fĂȘtes patronales de l'Assomption Ă La Ciotat â Le ComitĂ© des fĂȘtes locales vient d'arrĂȘter dĂ©finitivement le programme des rĂ©jouissances offertes aux Ă©trangers par la jeunesse et la population ciotadennes, rĂ©jouissances qui seront cĂ©lĂ©brĂ©es les 13, 14, 15, 16, 20 et 21 courant, sous la prĂ©sidence d'honneur de M. Crozet, maire de La Ciotat. â Samedi 13 courant, Ă 8 heures 30 du soir, retraite aux flambeaux. A 9 heures, grande fĂȘte vĂ©nitienne. Illumination et dĂ©coration des balcons. â Dimanche 14, Ă 10 heures du matin, concours de boxe. A 1 heure de l'aprĂšs-midi, grandes rĂ©gates Ă la voile. A 2 heures, courses de bicyclettes, demi-fond. A 4 heures, grandes joutes nautiques. Lundi 15, Ă 10 heures du matin, grandes rĂ©gates Ă la voile. A 10 heures 30, lutte romaine. A la mĂȘme heure, au boulodrome BĂ©raud, concours de boules ferrĂ©es. A 2 heures de l'aprĂšs-midi, concours de danses de caractĂšre. A 3 heures, grande bataille de fleurs et confetti unicolores et grand corso de voitures fleuries. A 6 heures du soir, dans le port, concours de natation. A 8 heures 30, reprise du bal. â Mardi l6, Ă 10 heures du matin, concours d'escrime. A 2 heures de l'aprĂšs-midi, au Jardin public, grand concert vocal donnĂ© avec le concours des artistes des music halls de Marseille. A 4 heures, grandes courses de chevaux. A 6 heures, courses de barquettes aviron. A 8 h. 30, reprise du bal. Samedi 20, Ă 8 h. 30 du soir au quartier de l'Escalet, concours de mandolines, romances et chansonnettes. â Dimanche 21, Ă 9 heures du matin, courses pĂ©destres pour hommes et enfants. A la mĂȘme heure, concours de boules tĂȘte Ă tĂȘte. Durant la matinĂ©e, rĂ©ception des sociĂ©tĂ©s musicales. A 3 heures de l'aprĂšs-midi, grand festival instrumental avec le concours de l'Harmonie de la 1290e section de la dotation de la jeunesse de France Marseille, l'harmonie des Amis de l'enseignement laĂŻque de Meupenti Marseille, la Philharmonique de Bandol, la Fanfare Garibaldienne de La Seyne, la Musique municipale de La Ciotat et les groupes estudiantinas ciotadens, Les Fauvettes et La Renaissance. A l'issue du festival, lancement d'une montgolfiĂšre Ville-de-la Ciotat des ateliers Bozio. A 6 heures du soir, courses de bateaux dits gourses, de 6 ImmĂ©diatement aprĂšs courses Ă Ă©peron. A 8 h. 30, grand feu d'artifice composĂ© de magnifiques piĂšces sortant des ateliers de M. PaĂźtre, successeur de Roure, fils de Sarrazin Marseille,. de la maison PaĂźtre. Reprise du bal. A 11 heures du soir, grand concours de valse. La Ciotat - Le Kiosque du Jardin de la Ville 28 aoĂ»t 1910 â ChorĂ©graphie Seynoise au Jardin de la Ville de La Ciotat â Dimanche dernier, par le train de 9 heures et demie arrivait dans notre ville la sociĂ©tĂ© chorĂ©graphique seynoise. L'aprĂšs-midi, au jardin de la ville, diverses danses Ă©taient exĂ©cutĂ©es devant un public nombreux et empressĂ© qui n'a pas mĂ©nagĂ© ses applaudissements Ă tous les danseurs et danseuses. La ChorĂ©graphique Seynoise a quittĂ© La Ciotat enchantĂ©e du chaleureux accueil qui lui a Ă©tĂ© fait. 15 septembre 1910 â Concert de la Musique municipale sur le Kiosque du Jardin de la Ville â Programme du concert donnĂ© ce soir jeudi, Ă 8 heures 30, au Jardin de la Ville, par la Musique municipale 1. Le PhĂ©nix, pas redoublĂ©. Labole. â 2. Emira, ouverture. H. EsaidiĂ©. â 3. Les Pantins de Violette, fantaisie. Adam. â 4. AĂ©roplan-Valse. H. Fabre. â 5. Robert le Diable, fantaisie. J. Mayerbeer. â 6. Oyeme Querida, bolĂ©ro. A. Argaing. Compte rendu du concert â Le concert donnĂ© jeudi soir au Jardin de la Ville, par la Musique Municipale avait, comme toujours attirĂ© un grand nombre d'auditeurs qui se pressaient dans les allĂ©es et autour du kiosque. Le programme a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© dans de bonnes conditions et le public a su apprĂ©cier lâAĂ©roplan-valse de M. Fabre, le dĂ©vouĂ© directeur, et l'a tĂ©moignĂ© en ne point mĂ©nageant ses applaudissements. 10 aoĂ»t 1911 â Concert sur le Kiosque du Jardin de la Ville Musique municipale. â Programme des morceaux qui seront exĂ©cutĂ©s ce soir jeudi, Ă 8 heures au Jardin de la Ville 1. Joyeux fantassin, allegro militaire. Ch. Tilly. â 2. CortĂšge nuptial. E. Avon. â 3. Le Songe de Sylphide, valse. P. Delle CĂšse. â 4. Faust, grande fantaisie. Gounod. â 5. Madeleine, mazurka pour flĂ»te. H. Fabre. 22 aoĂ»t 1911 â Le Jardin de la Ville toujours autant sollicitĂ© lors de la fĂȘte patronale â Grande fĂȘte annuelle. â L'animation n'a cessĂ© de rĂ©gner dimanche Ă La Ciotat. DĂšs 9 heures du matin, une foule considĂ©rable Ă©tait massĂ©e aux abords de la gare, attendant les sociĂ©tĂ©s musicales qui devaient prendre part au festival l'aprĂšs-midi au Jardin. Ces sociĂ©tĂ©s ont Ă©tĂ© reçues Ă leur arrivĂ©e par le prĂ©sident, le ComitĂ© des FĂȘtes et Ă la mairie ensuite, par M. Crozet, maire. Les Zouzous marseillais ont Ă©tĂ© reçus par le cercle du Parti ouvrier ; les Amis de l'instruction laĂŻque par le cercle des Enfants d'Apollon et la musique de la Section socialiste d'Aubagne par le cercle du Parti ouvrier socialiste Plus tard, le concours d'escrime attirait au Théùtre municipal un grand nombre d'amateurs d'escrime. A la mĂȘme heure, les rĂ©gates Ă la voile se dĂ©roulaient dans le golfe. L'aprĂšs-midi, Ă 8 heures a eu lieu le dĂ©filĂ© des sociĂ©tĂ©s musicales se rendant au Jardin de la Ville oĂč devait avoir lieu le festival. Au Jardin, l'affluence Ă©tait Ă©norme. Durant tout le concert, de frĂ©nĂ©tiques applaudissements ont saluĂ© la fin de chaque morceau. Le soir, Ă 5 heures et Ă 8 heures, les feux d'artifice avaient attirĂ©a sur les quais la plus grande partie de la population ; de magnifiques piĂšces d'artifice ont Ă©tĂ© tirĂ©es et faisaient l'admiration de tous. ImmĂ©diatement aprĂšs, un grand bal a clĂŽturĂ© cette fĂȘte qui a Ă©tĂ© des plus brillantes. Formations musicales actives Ă La Ciotat en 1907 Les Enfants d'Apollon chorale ; La Fusion Chorale ; La Musique des Pionniers ; SociĂ©tĂ© philharmonique harmonie municipale, direction Marcou ; Harmonie scolaire, direction Millet, 35 exĂ©cutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique mar. 28 aoĂ»t 2018 1650 LA COUARDE-SUR-MER - Ăglise CHARENTE MARITIME SituĂ©e Ă toises de la terre ferme, l'Ile de RĂ©, reliĂ©e au continent par le pont de 1988, est composĂ©e de huit paroisses dont le bourg de La Couarde comptant, en 1764, 180 feux. Plusieurs chapelles s'y sont succĂ©dĂ©es depuis le XVIe siĂšcle l'une est dĂ©truite en 1574, la seconde tombe en ruine en 1740. Une nouvelle Ă©glise, longue de 32 mĂštres, dĂ©diĂ©e Ă Saint-Roch, est aussitĂŽt construite en remplacement, mais dĂšs le 7 juin 1850, sa toiture s'effondre et sa fermeture est inĂ©luctable en 1856. AprĂšs huit annĂ©es de tergiversations diverses, la municipalitĂ© couardaise dĂ©cide la construction d'un nouvel Ă©difice. La premiĂšre pierre est posĂ©e, le 11 avril 1865, Ă l'emplacement de l'ancienne, sur la place formĂ©e par le croisement de la Grande Rue et de la rue de La MoizandiĂšre, future rue Pasteur. L'architecte Antoine-Ernest Massiou 1826-1903 est chargĂ© des plans, l'entreprise de Jean Beauchamp en assure l'Ă©dification, tandis qu'un certain Fournier, de Loix, en a Ă©tĂ© le conducteur et l'appareilleur chargĂ© de choisir les pierres. D'un coĂ»t de francs dont la commune assure le paiement sur 15 ans, l'Eglise Notre-Dame de lâAnnonciation est inaugurĂ©e en 1868. L'abbĂ© Boulineau, maĂźtre des lieux, disposait d'une chorale, de deux chantres, d'un Suisse, d'un sacristain et de douze enfants de chĆur dont six titulaires. Plan de La Couarde en 1828 La Couarde qui possĂšde ainsi une chorale, dispose Ă©galement d'une fanfare-harmonie, forte d'une trentaine de musiciens, dirigĂ©e par ThĂ©ophile Louis Fernand Penisson depuis 1889 qui se produit essentiellement lors des deux fĂȘtes patronales l'une, la fĂȘte de l'Annonciation, est cĂ©lĂ©brĂ©e le premier dimanche suivant la Quasimodo, la seconde est fĂȘtĂ©e le dimanche qui suit l'Assomption du 15 aoĂ»t. François Mourat, maire de 1888 Ă 1892, fait tout son possible pour appĂąter le touriste sur son Ăźle, oĂč, hormis le vin et le sel produit en abondance, ni bled ni foin n'y croĂźt, alors que les arbres y sont rares... Aussi, Mourat rĂ©dige-t-il quelques articles-rĂ©clames qu'il fait publier dans les journaux parisiens, notamment dans le Petit Journal du 12 juillet 1891. 1 ThĂ©ophile Penisson incite la municipalitĂ© Ă faire Ă©difier un Kiosque Ă musique et finit par obtenir gain de cause. Le projet est entĂ©rinĂ© par Pierre-HonorĂ© Babiaud-Gibaud, maire de 1892 Ă 1900, qui fait voter un premier crĂ©dit de 300 francs par la municipalitĂ© le 16 juin 1893. Le 31 mai 1894, le devis estimatif de l'Ă©dicule est arrĂȘtĂ© Ă francs, et, le 19 novembre, les Ă©diles font le choix de son emplacement il sera montĂ© sur l'Ă©troite Place longeant l'Ă©glise Notre-Dame â place bientĂŽt rebaptisĂ©e place Carnot â, laissant un espace restreint pour les futurs spectateurs ; l'architecte voyer Louis Bonnin, en dessine les plans. Afin d'obtenir les fonds nĂ©cessaires, Penisson organise une collecte et rĂ©unit 467,82 frs. A l'issue des travaux, la construction coĂ»tera, au final, francs. InaugurĂ© le 14 juillet 1895, ce Kiosque Ă musique octogonal est bĂąti sur un soubassement en briques et pierres. Les poteaux tout comme la structure sont en bois ; le garde corps est constituĂ© d'une balustrade de bois dĂ©coupĂ© ; la toiture, recouverte ultĂ©rieurement de plaques zinguĂ©es, est ornĂ©e d'un lambrequin ; l'escalier d'accĂšs est en fait un marchepied amovible de six marches, disposĂ© Ă l'occasion des concerts. Ce n'est qu'en 1904 qu'un ferblantier de Saint-Martin est chargĂ©, pour le prix de 494,85 francs, de poser les feuilles de zinc pour l'Ă©tanchĂ©itĂ© de la couverture du kiosque. Le dĂ©cret n° 45839 du 21 janvier 1905, attribue Ă la commune de La Couarde, la dĂ©nomination de La Couarde-sur-Mer. ThĂ©ophile Penisson, au tournant du siĂšcle, passe la main de L'Harmonie de La Couarde Ă M. Rolland. Celui-ci, en plus des animations sur le Kiosque, emmĂšne frĂ©quemment ses 34 musiciens sur le Continent Ă l'occasion de concours et festivals, notamment en aoĂ»t 1900 au Concours de Puteaux, en aoĂ»t 1903 Ă La Rochelle obtenant le 1er prix de lecture et le 1er prix de solo en troisiĂšme division, en juillet 1903 au Festival de Royan ou encore au concours musical de Saint Nazaire en juin 1908. La Couarde-sur-mer - Grande Rue, la Place Carnot et le Kiosque â Kiosque et rue de l'HĂŽtel de Ville L'ouverture du Pont reliant l'Ile au Continent, inaugurĂ© le 19 mai 1988, a vraisemblablement sauvĂ© le Kiosque Ă musique de la destruction. Sans l'arrivĂ©e massive d'estivants, jamais le kiosque, qui Ă©tait dans un Ă©tat de dĂ©labrement dĂ©plorable depuis plusieurs dĂ©cennies, n'aurait Ă©tĂ© restaurĂ©. Cette annĂ©e-lĂ , une souscription est lancĂ©e pour sa rĂ©habilitation 55 953,55 francs sont trouvĂ©s en un temps record. Le conseil gĂ©nĂ©ral de la Charente qui, d'InfĂ©rieure est devenue Maritime, y va de son obole pour 72 843,82 francs. La restauration coĂ»tera en dĂ©finitive 242 812,73 francs. Le 15 aoĂ»t 1989 le Kiosque Ă musique couardais, flambant neuf, est inaugurĂ©, seul kiosque rescapĂ© de l'Ăźle ceux d'Ars-en-RĂ© et de Saint-Martin-en RĂ© n'ont pas eu cette chance !... Kiosque toujours en place. voir ici, Kiosque Ă musique de La Couarde-sur-Mer, aujourd'hui.1/2 â 2/2. Concert sur le Kiosque de La Couarde-sur-Mer.1/2 â 2/2. publiĂ© Jean Marc » Mar 28 AoĂ» 2018 1425 A lire l'article satirique publiĂ© dans le journal La Croix de Saintonge et d'Aunis du 3 fĂ©vrier 1895, on peut se demander si son rĂ©dacteur souhaitait vraiment qu'un kiosque Ă musique soit Ă©difiĂ© Ă La Couarde. â Le fera-t-il, oui ou non ? La fanfare de La Couarde dĂ©sire un kiosque. Le dĂ©sir est lĂ©gitime. Mais un kiosque ne se fait pas sans argent. Un secours fut demandĂ© au Conseil municiÂŹpal qui vota 500 francs. A la SociĂ©tĂ©, la charge de payer le reste des frais. VoilĂ qui va bien. Mais... il y aura toujours des mais ! Mais un kiosque ne se fait pas sans adjudication et alors, impossible de choisir l'entrepreneur... D'ailleurs, il faudrait alors faire un devis prĂ©cis, bien Ă©tablir des charges, si l'on ne veut pas ĂȘtre volĂ© de nouveau... Un premier devis a Ă©tĂ© fait, il est vrai. Il est Ă la mairie avec un joli croquis, on n'y a oubliĂ© que les fondements excusez du peu. Mon correspondant me dit qu'il en faut, parce que la base du kiosque est en pierre et que d'autre part, le terrain oĂč il sera placĂ© a Ă©tĂ© autrefois dĂ©foncĂ©, parce qu'il y avait lĂ un cimetiĂšre. Vous jugerez d'aprĂšs cela si ces lignes doivent rester ou ĂȘtre modifiĂ©es ou ĂȘtre supprimĂ©es. Vous croyez peut-ĂȘtre que la question a Ă©tĂ© soumise Ă une enquĂȘte de commodo et incommodo ? DĂ©trompez-vous. Le kiosque pourra se faire sans cela, ce qui ne veut pas dire qu'il doive rĂ©guliĂšrement s'en passer. Et savez-vous oĂč le kiosque sera placĂ© ? Tout prĂšs de l'Ă©glise Ă©videmment, sur la place publique dĂ©jĂ beaucoup trop petite. L'idĂ©e est gĂ©niale et l'on comprend qu'elle puisse se passer de l'approbation de la population. La Croix de Saintonge et d'Aunis. 3 fĂ©vrier 1895 1 Un article publicitaire de François Mourat, maire de La Couarde dans le Petit Journal du 12 juillet 1891 avant que les touristes n'affluent en masse grĂące ou Ă cause de la construction du pont de l'Ile de RĂ©, on Ă©tait dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă la recherche d'estivants. Mairie de La Couarde Charente InfĂ©rieure, le 9 juillet 1891. Monsieur, En vous remerciant de votre intĂ©ressant article d'avant-hier, j'ai l'honneur de vous faire connaĂźtre que notre bourg de la Couarde, bien bĂąti, propre et coquet, compte habitants, Ă 300 mĂštres d'une des plus belles plages de l'OcĂ©an. Bureau de poste et tĂ©lĂ©graphe. Six voitures par jour. Correspondance avec les bateaux Ă vapeur de la Rochelle et du port de la Palice. A marĂ©e basse, on prend les crevettes, beaucoup de poissons et des coquillages de toutes sortes. Nos dunes de sable sont abritĂ©es par le bois de pins d'Henri IV. Les habitants seraient trĂšs heureux de recevoir des baigneurs chez eux. Une famille peut vivre trĂšs bien Ă 3 fr. par jour et par tĂȘte. Bon petit vin de pays pris au tonneau du vigneron. A l'hĂŽtel, on aurait tout le confortable Ă raison de 5 Ă 6 fr. par jour. Quelques familles parisiennes sont venues dĂ©jĂ respirer l'air pur de notre Ăźle, marchant pieds nus comme les insulaires sur le sable fin de notre plage, n'ayant jamais l'ennui de la toilette obligĂ©e dans les villes d'eau. Le dimanche, musique, gymnastique et amusements divers. AgrĂ©ez, monsieur le rĂ©dacteur, l'assurance de mes meilleurs sentiments. Le maire, Mourat. La Couarde-sur-Mer - Rue de l'Ă©glise et la Place â Vue aĂ©rienne Eglise et Kiosque Ă musique L'Harmonie de La Couarde, dirigĂ©e par Rolland, avec 34 exĂ©cutants est active en 1909. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 30 aoĂ»t 2018 1710 LA COURNEUVE - Place Dezobry - Le Kiosque SEINE SAINT DENIS Il nous semble plus logique d'aborder le kiosque Ă musique construit le plus rĂ©cemment, donc le second en date, au mĂ©pris de la chronologie, en raison de son appartenance au quartier d'origine de La Courneuve, le premier kiosque Ă musique ayant Ă©tĂ© quant Ă lui Ă©rigĂ© sur un site exempt de toute construction Ă cette Ă©poque, exclusivement consacrĂ© au maraĂźchage. C'est autour du Hameau Saint-Lucien que s'est constituĂ© le noyau communal nord de La Cour Neuve, regroupant, prĂšs de l'Eglise du XIIIe siĂšcle, rue de Bondy â future rue de la Convention â, la mairie, les Ă©coles et le cimetiĂšre. CrĂšvecoeur, le second hameau de La Courneuve, situĂ© Ă l'extrĂ©mitĂ© sud de la commune, au bout du Chemin de CrĂšvecoeur Ă Saint-Lucien â devenu rue des Francs Tireurs prolongĂ©e de la rue Parmentier â, regroupe, en 1840 les trois quarts des six cents courneuviens. En parallĂšle audit Chemin de CrĂšvecoeur, de 1860 Ă 1875, la municipalitĂ© fait percer un Chemin de grande communication, la route dĂ©partementale n°13 d'abord appelĂ©e boulevard de Stains, qui devient le boulevard Pasteur par dĂ©cret du 14 octobre 1900, entĂ©rinant la dĂ©libĂ©ration municipale du 10 juillet 1900. Plan de La Courneuve en 1840 Par suite du dĂ©cret du 25 juillet 1903, entĂ©rinant la dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 19 juin 1903, le Chemin de CrĂšvecoeur Ă Saint-Lucien devient la rue Parmentier jusqu'Ă son croisement avec le boulevard Pasteur, et avenue Michelet au-delĂ de celui-ci jusqu'Ă la rue de la Convention. Le triangle formĂ© par l'avenue Michelet, le boulevard Pasteur et la rue de l'Union est, peu de temps aprĂšs, appelĂ© place Dezobry, du nom de Gabriel Dezobry, meunier de son Ă©tat et ancien maire de Saint-Denis en 1806-1811 et 1815, qui Ă©tait par ailleurs propriĂ©taire d'un grand nombre de parcelles de terrains sur La Courneuve. La Courneuve - Boulevard Pasteur Ă gauche, place Dezobry au centre, avenue Michelet Ă droite et ancienne mairie au fond de l'avenue Michelet Le 16 aoĂ»t 1899, une convention est signĂ©e, entre la Compagnie des tramways de Paris et le ministre des travaux publics, ayant pour objet l'installation d'une ligne de tramways Ă©lectriques entre Paris OpĂ©ra, rue Scribe, Saint-Denis et Aubervilliers avec un embranchement sur La Courneuve. Cette ligne, dont le dĂ©cret d'utilitĂ© publique est publiĂ© le 26 aoĂ»t 1899, va emprunter le boulevard Pasteur en longeant la place Dezobry et ĂȘtre inaugurĂ©e en fĂ©vrier 1905. Quatre points d'arrĂȘt du tramway sur La Courneuve sont fixĂ©s sur la route dĂ©partementale n°13 boulevard Pasteur rue des Noyers, rue de Montfort-octroi, rue Jollois et Chemin de fer du nord-terminus. La Courneuve - Place Dezobry et Tramway â Place Dezobry entourĂ©e du Boulevard de Stains Pasteur Ă gauche et de l'Avenue Michelet Ă droite La fĂȘte patronale de La Courneuve, fixĂ©e aux deux premiers dimanches de septembre, est cĂ©lĂ©brĂ©e dĂšs avant 1869. Spectacles et fĂȘtes foraines, bals et concerts, jeux et attractions diverses, ballons captifs et montgolfiĂšres, concours de tir et de gymnastique, toute la panoplie des festivitĂ©s est dĂ©ployĂ©e gĂ©nĂ©ralement pendant quatre jours. Si la place de la mairie est l'ancien point de ralliement de ces joyeusetĂ©s, la nouvelle place Dezobry est bientĂŽt adoptĂ©e, malgrĂ© son Ă©troitesse les baraques des forains s'y installent tandis que l'Union Musicale, fondĂ©e le 27 janvier 1911, ou la Fanfare de Trompettes de la Courneuve Ă©grĂšnent les notes de leurs instruments. Des concerts sont frĂ©quemment organisĂ©s par les sociĂ©tĂ©s musicales courneuviennes sur la place Dezobry mais Ă©galement, de temps Ă autre, Ă quelques mĂštres, sur la place du ChĂąteau d'Eau, rue Parmentier. La place Dezobry, qui aurait du bĂ©nĂ©ficier de la construction d'un Kiosque Ă musique, n'aura pas cette chance. Nous verrons, sur notre prochaine chronique, que le square du nouvel hĂŽtel de ville communal, va, en 1922, devancer la place Dezobry. Cette derniĂšre, en compensation, va avoir l'honneur d'accueillir le monument aux morts 1914-1918. Le 22 dĂ©cembre, le conseil municipal dĂ©cide de faire Ă©riger deux monuments commĂ©moratifs de la grande guerre, le premier sur la place Dezobry et le second au cimetiĂšre, pour une dĂ©pense estimative de francs. Le monument, dont le coĂ»t dĂ©finitif est arrĂȘtĂ© Ă francs, est l'oeuvre du sculpteur Gabriel Pech 1854-1930 et de l'architecte Louis Champion. L'inauguration a lieu le 6 mai 1923 en prĂ©sence de Paul Strauss, ministre de l'HygiĂšne, de l'Assistance et de la PrĂ©voyance sociale, du dĂ©putĂ© Adolphe ChĂ©ron et du maire de la Courneuve, Jules Dupoisot. La Courneuve - Monument aux morts 1914-1918 place Dezobry A partir de la pose de cet imposant monument aux morts, monopolisant une partie non nĂ©gligeable de la place Dezobry, les concerts sont quasiment arrĂȘtĂ©s sur cet emplacement et auront lieu sur le kiosque Ă musique de l'HĂŽtel de Ville. Dix ans plus tard, le 14 mars 1933, le conseil municipal dĂ©cide de transfĂ©rer le monument aux morts de la place Dezobry dans le cimetiĂšre Saint-Lucien de La Courneuve. Et Ă la place, on fait Ă©difier un nouveau kiosque Ă musique, celui que la place Dezobry attendait depuis si longtemps. Ce nouveau Kiosque Ă musique, construit entiĂšrement en bĂ©ton, de forme octogonale, d'aspect assez rustre, est accessible au moyen d'un escalier de six marches. Compte tenu de sa construction trĂšs tardive, il n'aura pas le succĂšs escomptĂ© et sera supprimĂ© dans les annĂ©es 1960. Kiosque supprimĂ©. Place Dezobry de La Courneuve sans son kiosque, aujourd'hui. publiĂ© par Jean Marc Jeu 30 AoĂ» 2018 1525 La FĂȘte patronale du mois de septembre, immuable Ă La Courneuve, secondĂ©e du concours de la fanfare de l'Avenir 5 septembre 1869 â La Courneuve. Gare du Nord. FĂȘte patronale. Concert vocal et instrumental ; bal, divertissements. Lundi, Ă une heure, distribution des prix aux Ă©lĂšves des Ă©coles, bal, etc. 3 septembre 1876 â La Courneuve Nord par Saint-Denis. Voitures d'Aubervilliers. Jeux, marchands et spectacles forains. Musique par la fanfare l'Avenir. Bal ; illuminations. Jeudi, grand concert par la fanfare. 9 septembre 1877 â La Courneuve Nord. Tramways Tramways de Saint-Denis et d'Aubervilliers. â FĂȘte communale. Tir Ă la carabine Flobert, offert par le cercle des Carabiniers de la Courneuve ; grand bal, illuminations. â Lundi, prix aux Ă©coles. â Samedi, concert par la fanfare l'Avenir. Tombola. 8 septembre 1878 â La Courneuve â Jeux et marchands lorrains ; tir Ă la carabine ; grand bal, illuminations. â Lundi, prix aux Ă©coles. Jeudi, grand concert par la fanfare l'Avenir, de la Courneuve, et les Enfants de l'OrphĂ©on, d'Aubervilliers. Grande tombola gratuite. 15 septembre 1878 â La Courneuve â Course en sacs, course chinoise, jeux pour les demoiselles. â Lundi, Ă huit heures du soir, grand bal, retraite aux flambeaux ; brillant, feu d'artifice. 5 septembre 1880 â La Courneuve â Musique par la fanfare, jeux et marchands forains, grand concours de tir Ă la carabine, bal. â Lundi, prix aux Ecoles. â Samedi, grand concert et tombola. 30 aoĂ»t 1885 â La Courneuve Nord et grande ceinture. â Concert par la fanfare, concours de tir Ă la carabine. â Lundi, prix aux Ă©coles, avec le concours de la fanfare. 4 septembre 1887 â La Courneuve â Jeux de toutes sortes, bal, concert, illuminations. â Lundi, continuation de la fĂȘte, distribution des prix aux Ă©lĂšves des Ă©coles communales et aux Ă©lĂšves des cours d'adultes du soir. 1 septembre 1894 â La Courneuve. FĂȘte communale les dimanches 2, lundi 3, dimanche 9 et lundi 10 septembre, en face de la mairie. Tous les soirs illumination gĂ©nĂ©rale des rues, bal, concert. â Lundi 3 septembre, distribution des prix aux Ă©lĂšves des Ă©coles communales ainsi qu'aux Ă©lĂšves du cours d'adultes du soir ; Ă huit heures du soir, reprĂ©sentation théùtrale. Dimanche 9 septembre, Ă deux heures du soir, bal d'enfants ; distribution de jouets. â Lundi 10 septembre, Ă trois heures du soir, jeux divers pour les garçons et pour les jeunes filles. Le mĂȘme jour, Ă huit heures et demie du soir, feu d'artifice ; concert. Pendant la durĂ©e de la fĂȘte, concours de tir Ă la carabine. 20 fĂ©vrier 1905 â Un des premiers tramways de l'embranchement sur La Courneuve pulvĂ©risĂ©. â Tramway tamponneur. Un tramway Aubervilliers-La Courneuve », conduit par le watman Couron, a tamponnĂ© hier matin, boulevard de Stains, une tapissiĂšre », dans laquelle se trouvait M. François Sau, vingt-huit ans, et un enfant de onze ans, RenĂ© Mathieu. La voiture a Ă©tĂ© mise en piĂšces et le conducteur, blessĂ© Ă la tĂȘte et aux jambes, a dĂ» ĂȘtre transportĂ© Ă l'hĂŽpital LariboisiĂšre. Le petit Mathieu, moins griĂšvement atteint, a Ă©tĂ© reconduit au domicile de ses parents, boulevard Pasteur, Ă La Courneuve. M. Ragaine, commissaire de police, a ouvert une enquĂȘte. La Courneuve - Place Dezobry et Tramway â Monument aux morts avenue Michelet place Dezobry 6 septembre 1910 â ScĂšne de western Ă balles rĂ©elles lors de la fĂȘte de la Place Dezobry â La fĂȘte Ă La Courneuve. A coups de revolver, des apaches blessent deux enfants. La fĂȘte communale de la Courneuve, joyeuse et animĂ©e, battait son plein, sur la place Dezobry. De jeunes drĂŽles, ĂągĂ©s de dix-huit Ă vingt ans, ne la trouvant pas assez mouvementĂ©e Ă leur grĂ©, rĂ©solurent de la corser un peu, par des plaisanteries de leur façon. AprĂšs avoir bien regardĂ© l'Ă©ventaire d'une baraque de pain d'Ă©pices, tenue par Mme AngĂ©lina Garin, et avoir longuement savourĂ© des yeux les inscriptions cocasses tracĂ©es au sucre sur les cochons et les poupards friands, la bande parut se dĂ©cider Ă d'importants achats. L'un d'eux, le chef de file, s'avança gravement, choisit les meilleures piĂšces de l'Ă©talage puis, quand il fut muni d'une copieuse provision des prĂ©cieux pains d'Ă©pices, il s'en alla, suivi de ses compagnons, qui riaient Ă gorge dĂ©ployĂ©e le singulier client n'avait oubliĂ© qu'un point, c'Ă©tait de payer. Mme Garin s'Ă©tant permis de le lui rappeler, il riposta Ton paiement, le voici » ; et, sortant de sa poche un revolver, il fit feu par deux fois. La foraine, qui avait vu le geste, s'Ă©tait baissĂ© instinctivement, aussi ne fut-elle pas atteinte. Mais, par-dessus sa tĂȘte, les deux balles qui lui Ă©taient destinĂ©es allĂšrent frapper deux enfants qui se promenaient sur le cĂŽtĂ© opposĂ© du champ de la fĂȘte, et qui roulĂšrent sur le sol. Un des blessĂ©. Maurice Rozier, quinze ans, avait eu le bras gauche traversĂ© par un projectile. AprĂšs avoir reçu des soins dans une pharmacie, il put ĂȘtre ramenĂ© chez ses parents, rue de la Convention. L'autre victime Ă©tait une fillette de treize ans, Gabrielle Lamare, dont la famille habite rue de la Courneuve. Il a fallu la transporter Ă l'hĂŽpital Saint-Louis. On n'a pu encore extraire la balle qui s'est logĂ©e dans la cuisse droite de la pauvre petite. Pendant que les promeneurs, affolĂ©s par cet extraordinaire attentat, s'empressaient de tous cotĂ©s pour porter secours aux deux enfants, le tireur inconnu et ses acolytes, malgrĂ© les agents prĂ©posĂ©s Ă la surveillance de la fĂȘte, rĂ©ussissaient Ă prendre la fuite. Ils courent encore. 7 septembre 1910 â Suite de la fusillade de la Place Dezobry de La Courneuve â La fusillade de La Courneuve. On arrĂȘte l'individu qui blessa les deux enfants. L'inspecteur Leloup, du commissariat d'Aubervilliers, est parvenu, aprĂšs d'actives recherches, Ă mettre la main sur l'individu qui, ainsi que nous l'avons racontĂ©, troubla si tragiquement la fĂȘte de la Courneuve, en blessant Ă coups de revolver deux malheureux enfants. A sent heures, hier matin, au moment oĂč le meurtrier quittait son domicile, rue de la Fromagerie, Ă Saint-Denis, pour se rendre Ă son travail, il se vit apprĂ©hender et emmener au commissariat. C'est un nommĂ© Claude Morloy, ĂągĂ© de dix-neuf ans, mouleur de son Ă©tat. II n'essaya point de nier l'acte qu'on lui reprochait, mais il tenta de l'expliquer pour en attĂ©nuer la gravitĂ©. Quand je me suis entendu traiter de voleur par la marchande de pain d'Ă©pices, dĂ©clara-t-il, cela me vexa. Pourtant je n'ai pas pensĂ© Ă me venger en tirant sur cette femme mais au mĂȘme instant des individus se sont ruĂ©s sur moi, m'ont culbutĂ©, frappĂ© Ă coups de poing et de talon. Voyez, j'ai encore un Ćil pochĂ©. Alors, du sol mĂȘme oĂč je gisais, immobilisĂ©, j'ai tirĂ©, au jugĂ©, devant moi, dans le tas. » Concerts sur la Place Dezobry 22 juin 1912 â Concert de 9 h. œ Ă 10 h. œ. La Courneuve place Dezobry. Union musicale, chef M. F. Bianco. â BaĂŻonnette au canon ! pas redoublĂ© avec tambours et clairons Houziaux. â CondĂ©, allegro Wettge. â LakmĂ©, fantaisie. Delibes. â Berceuse de Jocelyn Godard. â L'ArtĂ©sienne, 1re suite Bizet. â T'en souviens-tu ? valse Turine. â Les Allobroges, pas redoublĂ© avec tambours et clairons Porot. 27 juillet 1912 â Concert de 9 h. Ă 10 heures. La Courneuve Place Dezobry. Union Musicale de la Courneuve, chef M. Bianco. â Marche de Paris Popy. â L'ArlĂ©sienne, deuxiĂšme suite, redemandĂ© Bizet. â Le Retour Ă la Vie, grande valse Chabas. â La Berceuse de Jocelyn Godard soliste M. Jean. â Mignon, fantaisie A. Thomas solistes MM. OrĂ©glia, basse ; Juglon, trombone Jean, cornet Goudant, bugle. â Les Conscrits, allegro chantĂ© Popy. La Courneuve - Place Dezobry, kiosque Ă musique 8 septembre 1912 â Concours national de fanfares de trompettes, tambours et clairons Ă la Courneuve organisĂ© par le RĂ©veil Courneuvien » 29 juillet 1912 â La Courneuve. â Sous les auspices de la municipalitĂ©, la fanfare de Trompettes, le RĂ©veil Courneuvien », organise, pour le dimanche 8 septembre prochain, un concours national spĂ©cial de fanfares de trompettes et de tambours et clairons. De nombreux prix et primes en espĂšces seront attribuĂ©s Ă chaque Ă©preuve. D'ici peu, les sociĂ©tĂ©s intĂ©ressĂ©es recevront le rĂšglement et la liste des primes en espĂšces. Pour renseignements et adhĂ©sions, s'adresser Ă M. Jaffelin, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, 1 boulevard Pasteur, Ă La Courneuve. 5 aoĂ»t 1912 â Voici les principales dispositions du rĂšglement du concours national de fanfares de trompettes, tambours et clairons, qui aura lieu Ă la Courneuve le dimanche 8 septembre 1912 1° Concours de sonneries d'ordonnance obligatoire, suivi d'une Ă©preuve de lecture Ă vue facultative. 2° exĂ©cution audition d'un morceau au choix. 3° concours d'honneur audition d'un morceau au choix, autre que celui entendu Ă l'Ă©preuve d'exĂ©cution. Les rĂ©compenses consisteront en mĂ©dailles, palmes, couronnes et primes en espĂšces. 27 avril 1913 â Les concerts de la Courneuve ont Ă©galement lieu place du ChĂąteau d'Eau, Ă quelques mĂštres de la place Dezobry â Concert de 4 h. œ Ă 5 h. œ. La Courneuve place du ChĂąteau-d'Eau. Union musicale directeur M. F. Bianco. La Marche de Paris, Popy. â Mireille, Gounod. â Sphinx, Popy. â Grande sĂ©lection sur Faust, Gounod. â CondĂ©, Wettge. 16 juin 1922 â Concert place Dezobry Concert de 21 h. Ă 22 h. La Courneuve place Dezobry. â Harmonie Union musicale de La Courneuve ». â Saint-Georges Allier. â La Fille de Mme Angot Lecocq. â Suite de ballet Popy. â Albertinette Miquel. 9 septembre 1922 â Grand festival place Dezobry et place du ChĂąteau d'Eau La Courneuve. â Dimanche, grand festival de musique organisĂ© par l'EspĂ©rance. ; Ă 14 h., place Dezobry et aux Quatre-Routes, rĂ©union des sociĂ©tĂ©s ; Ă 17 h., place du ChĂąteau-d'Eau, morceau d'ensemble ; Ă 18 h., distribution des rĂ©compenses. Lundi. 21 h., place du ChĂąteau-d'Eau, grand concert. 11 juin 1935 â Concert sur le Kiosque Ă musique de la place Dezobry Concert Ă 21 heures. La Courneuve, kiosque place Dezobry. Harmonie Union musicale M. J. LemariĂ© â Salut Ă la Belgique Maquet. â La Fille de Mme Angot, fantaisie Lecocq, solistes MM. Bourget et Bourdin. â Miralda, grande valse A. Bosc. â LutinĂ©a, allegro Coiteux. â Sur un marchĂ© persan Ketelbey. Une premiĂšre fanfare organisant des concerts publics existe dĂšs avant 1869 Ă La Courneuve. A partir de 1876, la fanfare l'Avenir de La Courneuve est attestĂ©e, et reste active pendant plus de 20 ans. En 1895, elle est est dirigĂ©e par Duroux et compte 25 musiciens. L'Union musicale de La Courneuve fondĂ©e le 27 janvier 1911, ayant son siĂšge social rue Emile Zola, est dirigĂ©e Ă l'origine par M. F. Bianco. En 1921 M. Miquel reprend la baguette du chef, suivi par Charbonneau de 1921 Ă 1925 ; en 1925, l'Union Musicale devient l'Harmonie de La Courneuve. La formation est ensuite dirigĂ©e par Moutte en 1926, Simon Ă partir de 1928 et J. LemariĂ© en 1933. En 1912, une fanfare de Trompettes, le RĂ©veil Courneuvien », est créée. L'EspĂ©rance de la Courneuve, dirigĂ©e par M. MigniĂšre, est active en 1923. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique lun. 3 sept. 2018 1705 LA COURNEUVE - La Mairie et le Kiosque SEINE SAINT DENIS La premiĂšre mairie de La Courneuve est installĂ©e depuis 1789, dans un bĂątiment situĂ© devant le cimetiĂšre communal prĂšs de l'Ă©glise du hameau de Saint-Lucien. Le local, dont la façade et l'entrĂ©e longent le Chemin de Saint-Denis Ă la Courneuve, future rue de Bondy, est en location jusqu'en octobre 1837, date Ă laquelle la municipalitĂ© l'acquiert pour francs auprĂšs d'un certain Toffier. Plan de La Courneuve en 1840 La mairie Ă©tant devenue par trop vĂ©tuste, Philippe Roux 1845-1934, maire de La Courneuve de 1884 Ă 1908, et son conseil municipal envisagent, dĂšs 1899, de faire bĂątir un nouvel hĂŽtel de ville avec son square sur des terrains maraĂźchers sis au lieu-dit Les Rotraits, limitrophe des Six-arpents. En date du 8 fĂ©vrier 1900, un dĂ©cret du ministre de l'intĂ©rieur et des Cultes dĂ©clare d'utilitĂ© publique la crĂ©ation d'une place publique et de ses voies d'accĂšs, rue de la RĂ©publique et rue Billaut Ă La Courneuve. La nouvelle rue Billaut, parallĂšle Ă la rue de Bondy, a son point d'origine sur l'avenue Michelet et la place Dezobry. Par le mĂȘme dĂ©cret du 8 fĂ©vrier 1900, Philippe Roux est autorisĂ© Ă acquĂ©rir, soit Ă l'amiable soit par expropriation, tous les terrains et immeubles nĂ©cessaires Ă cette opĂ©ration, dont le coĂ»t estimĂ© Ă fr. 25. est dĂ©jĂ couvert par un emprunt autorisĂ© depuis le 9 aoĂ»t 1899. Une fois l'opĂ©ration d'expropriation terminĂ©e en 1903, l'architecte communal de La Courneuve, M. Mathieu, est chargĂ© d'Ă©tablir les plans de la future mairie, des jardins et de l'amĂ©nagement des voies son devis du 24 dĂ©cembre 1906 est arrĂȘtĂ© Ă la somme de francs. La construction est menĂ©e par le fils du maire, l'entrepreneur Etienne Roux, et par une dizaine de sociĂ©tĂ©s des autres corps d'Ă©tat. Les travaux commencĂ©s en 1907 sont terminĂ©s pour le gros oeuvre en 1914 ; interrompus par le conflit 1914-1918, puis par la catastrophe survenue Ă La Courneuve le 15 mars 1918 1, ils ne seront achevĂ©s qu'en 1921 avec l'aide de l'architecte Ătienne Bocsanyi 1876 - â aprĂšs 1937. L'inauguration officielle de la nouvelle mairie a lieu le dimanche 18 dĂ©cembre 1921, en prĂ©sence du prĂ©fet de la Seine Auguste Autrand, de Jules Dupoisot, maire courneuvien de 1912 Ă 1936 et de quelques personnalitĂ©s, sĂ©nateurs et dĂ©putĂ©s venus prĂȘter main forte Ă la dĂ©lĂ©gation. La Courneuve - Nouvelle mairie en construction L'HĂŽtel de ville enfin installĂ©, c'est au tour des horticulteurs de tout mettre en oeuvre pour amĂ©nager le nouveau square. Le pĂ©piniĂ©riste LĂ©on Carnet du Mesnil-Amelot est chargĂ© de la fourniture des arbres et plantes la municipalitĂ© dĂ©bourse francs pour ces fournitures. Le jardin semble achevĂ© en juin 1923 puisque des premiers concerts publics ont lieu sur la place de la Nouvelle-Mairie, organisĂ©s par l'Union Musicale de M. Charbonneau et par L'EspĂ©rance de la Courneuve dirigĂ©e par M. MigniĂšre. Le 23 dĂ©cembre 1923, le prĂ©sident Raymond PoincarĂ©, Ă l'occasion de la remise de la croix de guerre Ă la Ville de La Courneuve, vient prononcer un long discours sur le perron de l'HĂŽtel de ville devant une foule massĂ©e sous de vastes tentes placĂ©es face Ă la mairie. Discours suivis par les habituelles rĂ©pliques d'usage puis par la prĂ©sentation des armes, des tambours et clairons de la garde accompagnĂ©s par la musique jouant la Marche Lorraine. Le Kiosque Ă musique est construit dans le square, sur le parvis de l'entrĂ©e de la nouvelle mairie, en 1923. De forme octogonale, reposant sur un soubassement en pierre, il est entourĂ© d'un garde-corps en fer forgĂ©. Sa toiture de zinc, surmontĂ©e d'une lyre, est supportĂ©e par des colonnes de fonte ornĂ©e de volutes ouvragĂ©es. La Courneuve - Mairie et kiosque Qu'est-il advenu du Kiosque Ă musique du jardin de la mairie vers 1933 ?... Nous avons vu que le monument aux morts de la place Dezobry a Ă©tĂ© dĂ©mĂ©nagĂ© au cimetiĂšre en 1933, tandis qu'un nouveau kiosque Ă musique de bĂ©ton venait prendre la place dudit monument. Mais dans le mĂȘme temps, le Kiosque Ă musique de l'HĂŽtel de Ville, pourtant de meilleure facture que le grossier Ă©dicule en bĂ©ton, se volatilise sans coup fĂ©rir. Le kiosque Ă©vaporĂ© est supplantĂ© par un groupe sculptĂ© monumental d'un goĂ»t douteux et par un bassin dans lequel les enfants viennent se baigner l'Ă©tĂ©. La Courneuve - PiĂšce d'eau du square de la mairie, statue monumentale â Bains dans le bassin du square de l'hĂŽtel de ville AprĂšs la seconde guerre mondiale, la rue Billaut longeant la mairie est rebaptisĂ©e rue Gabriel PĂ©ri, le square de l'HĂŽtel de Ville est nommĂ© parc Jean-Moulin. Kiosque supprimĂ©. HĂŽtel de Ville de La Courneuve sans son kiosque, aujourd'hui. 1/2 â 2/2 publiĂ© par Jean Marc Lun 3 Sep 2018 1602 13 mai 1901 â Le PrĂ©fet visite l'emplacement de la future place publique â A La Courneuve, oĂč le prĂ©fet est reçu par le maire, M. Roux, et le conseil municipal, on visite d'abord les bĂątiments servant Ă l'adduction des eaux pour les besoins de la ville. Dans un bĂątiment Ă©levĂ© de trente mĂštres est creusĂ© un puits captant Ă une profondeur de soixante-quinze mĂštres, une source d'eau trĂšs pure venant de Soissons, puis un moteur d'une grande puissance Ă©lĂšve l'eau au-dessus du bĂątiment dans deux rĂ©servoirs d'une contenance de litres chacun. Le cortĂšge passe ensuite devant l'emplacement de la future place publique entre la rue Victor-Hugo et la rue de la Convention, Elle occupera une superficie de mĂštres. De lĂ , on va visiter les annexes nouvellement créées des Ă©coles de filles et de garçons. Le cortĂšge se rend Ă la mairie oĂč deux discours sont prononcĂ©s par le prĂ©fet et le maire. 26 mai 1919 â Baraquements servant de cantine sur la place de la nouvelle mairie â Remise de dĂ©corations et de diplĂŽmes Ă La Courneuve. Une double cĂ©rĂ©monie a eu lieu hier, aprĂšs-midi, Ă La Courneuve dans un baraquement servant de cantine, situĂ© place de la Nouvelle-Mairie, et qui avait Ă©tĂ© trĂšs joliment dĂ©corĂ© pour la circonstance. Mme PoincarĂ©, MM. Strauss, sĂ©nateur ; Laval, dĂ©putĂ© ; Delpech, ancien sous-secrĂ©taire d'Etat ; Poisson, maire d'Aubervilliers et conseiller gĂ©nĂ©ral ; Dupoisot, maire de La Courneuve ; Bascon, commissaire de police, y assistaient. Ce fut d'abord une remise de dĂ©corations Ă cinq pompiers de la commune, pour le dĂ©vouement dont ils firent preuve lors de l'explosion du dĂ©pĂŽt de grenades de La Courneuve. Parmi eux, le lieutenant Danger reçut la mĂ©daille d'or. Puis, sous la prĂ©sidence de Mme PoincarĂ©, des diplĂŽmes et prix en nature furent distribuĂ©s Ă des mĂšres de familles nombreuses ; certaines d'entre celles-ci avaient quatorze et seize enfants. 18 dĂ©cembre 1921 â Inauguration du nouvel hĂŽtel de ville â Cet aprĂšs-midi a eu lieu, Ă deux heures demie, l'inauguration officielle de la nouvelle mairie de La Courneuve, en prĂ©sence des sĂ©nateurs, dĂ©putĂ©s et conseillers gĂ©nĂ©raux de la Seine. M. Autrand, prĂ©fet de la Seine, prĂ©sidait la cĂ©rĂ©monie dans la grande salle des fĂȘtes du nouvel Ă©difice. M. Jules Dupoisot, maire de la Courneuve, a pris le premier la parole, ainsi que MM. Aublay, conseiller d'arrondissement ; Poisson, conseiller gĂ©nĂ©ral ; Calary de LamaziĂšre, dĂ©putĂ© ; Paul Strauss, sĂ©nateur. M. Autrand a clĂŽturĂ© la sĂ©rie des discours en rappelant dans quelles conditions il fit, au lendemain de la catastrophe de mars 1918, sa premiĂšre visite Ă la Courneuve, alors qu'il venait d'ĂȘtre nommĂ© prĂ©fet de la Seine, et il a en termes applaudis, montrĂ© comment cette commune s'Ă©tait courageusement et vaillamment relevĂ©e de ses ruines. La Courneuve - Nouvelle mairie achevĂ©e â Nouvelle mairie et baraquements Quelques concerts sur la place de la Nouvelle Mairie 25 juin 1921 â La Courneuve place de la Nouvelle-Mairie. Concert du 25 juin Ă 9 heures. Harmonie municipale M. Miquel. â Sous le Ciel bleu, Petit. â Firenza, Allier. â Entr'acte de l'ArlĂ©sienne, Bizet. â Le Chalet, Adam. â Retour Ă la Vie, Chabas. 22 juin 1923 â Concert Ă 20 h. 30. La Courneuve. â Union musicale de La Courneuve M. Charbonneau. â Marche de Richard Wallace, marche Sellenick. â Egmon, ouverture Beethoven. â Carmen, fantaisie Bizet. â Les Saltimbanques, fantaisie Ganne. â Polonia, grande polonaise de concert Sali. 11 aoĂ»t 1923 â Concert civil de 21 heures Ă 22 heures, La Courneuve place de la Nouvelle-Mairie, L'EspĂ©rance de la Courneuve Directeur M. MigniĂšre Honneur et Patrie, pas redoublĂ©. â Marie, valse. â Les Echos de la VallĂ©e de Bray, fantaisie. â A Cheval, marche. â SĂ©rĂ©nade au hameau, allegro. â Le Petit Gascon, pas redoublĂ©. 18 aoĂ»t 1923 â La Courneuve. L'Union musicale donnera ce soir, Ă vingt et une heures, au kiosque de la place de la Nouvelle-Mairie, un concert dont voici le programme â 1. TĂ©sĂ©e Watelle. â 2. Firenza, ouverture Allier. â 3. Les Huguenots, fantaisie Meyerbeer. â 4. LakmĂ© LĂ©o Delibes. â 5. Fier soldat Andrieu. Remise de la Croix de Guerre Ă la commune de La Courneuve par le PrĂ©sident du Conseil Raymond PoincarĂ© 29 novembre 1923 â M. PoincarĂ© prĂ©sidera, le 23 dĂ©cembre, la remise de la Croix de guerre Ă la commune de La Courneuve M. Bokanowski, dĂ©putĂ© de la Seine, a prĂ©sentĂ© hier matin au prĂ©sident du Conseil, une dĂ©lĂ©gation de la municipalitĂ© de la Courneuve, qui est venue demander Ă M. PoincarĂ© de prĂ©sider le 23 dĂ©cembre prochain la cĂ©rĂ©monie au cours de laquelle la croix de guerre sera remise Ă cette localitĂ©, victime de la terrible explosion dont les Parisiens ont gardĂ© l'Ă©mouvant souvenir. Le prĂ©sident du Conseil a acceptĂ© cette invitation. 23 dĂ©cembre 1923 â M. PoincarĂ© remet la croix de guerre Ă la Ville de La Courneuve. Le prĂ©sident du Conseil, accompagnĂ© de MM. Maunoury, ministre de l'IntĂ©rieur, et Strauss, ministre de l'HygiĂšne et de la PrĂ©voyance sociale, a remis solennellement hier, la croix de guerre Ă la vaillante petite citĂ© de La Courneuve, qu'une terrible catastrophe ensanglanta le 15 mars 1918. La mairie de la commune avait, pour la circonstance, reçu une abondante dĂ©coration de drapeaux et d'oriflammes qui claquaient sous le vent soufflant en rafales. En haut du perron formant tribune, un vaste dais avait Ă©tĂ© dressĂ© pour abriter les personnalitĂ©s officielles. A 11 heures, M. PoincarĂ©, accompagnĂ© de Mme PoincarĂ©, est reçu par M. Dupoisot, maire de La Courneuve, qui conduit le prĂ©sident du Conseil dans la salle des fĂȘtes oĂč l'attendent les personnages officiels. Il y a lĂ MM. Deloncle, Bokanowski, Naudin, Julliard, Aubanel, Mascuraud, Autrand et un grand nombre d'Ă©lus de la commune et du dĂ©partement. M. PoincarĂ© jette un coup d'Ćil sur les photographies exposĂ©es et qui constituent une saisissante vue panoramique du dĂ©sastre survenu Ă la Courneuve. Le prĂ©sident du Conseil se rend ensuite sur le perron oĂč vont ĂȘtre prononcĂ©s les discours. La foule est massĂ©e sous de vastes tentes placĂ©es face Ă la mairie et, autour du perron, les drapeaux des sociĂ©tĂ©s patriotiques forment une garde d'honneur. M. Dupoisot, maire de La Courneuve, parle le premier. ... M. PoincarĂ© prononça alors son discours. ... Quand M. PoincarĂ© s'assied, les applaudissements et les acclamations retentissent Ă nouveau. Ces clameurs ne s'arrĂȘtent que lorsque le gĂ©nĂ©ral Segonne, reprĂ©sentant M. Maginot, lit la belle citation dĂ©cernĂ©e Ă la ville de La Courneuve. Pendant cette lecture, Ă©coutĂ©e tĂȘte nue par toute l'assistance, M. PoincarĂ© Ă©pingle la croix de guerre sur un coussin de velours portant, brodĂ©es en or, les armes de la vaillante petite ville. Les gardes municipaux prĂ©sentent les armes et les tambours et clairons de la garde ferment le ban. Pendant que M. PoincarĂ© se retire, la musique joue la Marche Lorraine, en dĂ©licat hommage au grand Français que la foule acclame une derniĂšre fois. Concerts sur la place de l'HĂŽtel de Ville 5 juin 1924 â Concert de 21 Ă 22 heures. La Courneuve place de l'HĂŽtel-de-Ville. Union musicale de la Courneuve M. Charbonneau. â Salut Ă la Belgique, pas redoublĂ© Maquet, morceau d'ensemble concours de Deuil. â Egmont, ouverture Beethoven, morceau d'honneur concours de Deuil. â Chant de fĂȘte, marche triomphale Ausseil, morceau imposĂ© concours de Deuil. â Impressions napolitaines Andrieu a Farniente, b Tarentelle. â Marche des philosophes Maquet. 29 mai 1925 â Concert de 21 Ă 22 heures. La Courneuve square de la mairie. Harmonie de la Courneuve M. Charbonneau â Salut lointain Doring. â PoĂšte et paysan SuppĂ©. â Ballet latin, en quatre parties AndrĂ©. â Si J'Ă©tais roi Adam. â Saint-JĂ©rĂŽme Allier. 20 aoĂ»t 1925 â Concert Ă 21 heures. La Courneuve place de la Mairie. Harmonie l'Union musicale de la Courneuve M. Charbonneau. â Chantecler, pas redoublĂ© Allier. â La Housarde Nelsen. â BolĂ©ro pour clarinettes BlĂ©ment Air variĂ© sur Rigoletto pour saxophone Mayeur. â Galant chevalier, pas redoublĂ© Sali. La Courneuve - Mairie et Kiosque Ă musique â HĂŽtel de ville, square, statue monumentale, kiosque disparu Concerts sur le Kiosque Ă musique de l'HĂŽtel de ville 14 aoĂ»t 1926 â La Courneuve. Ce soir Ă 21 heures, au kiosque de l'hĂŽtel de ville, concert par l'Union musicale direction Moutte. Au programme â 1. Galant chevalier, pas redoublĂ© F. Sali. â 2. L'Ambassadrice, ouverture Auber. â 3. Badinage, polka pour clarinette Avon. â 4. Le PrĂ© aux clercs, fantaisie HĂ©rold. â 5. Japonaiserie, marche Intermezzo G. Vittemann. 23 mai 1928 â Kiosque de l'HĂŽtel de ville. â Harmonie de la Courneuve M. Simon, directeur â Plume au Vent, allegro Turine. â Ballet de Faust Gounod. â La Fille de Mme Angot, fantaisie Lecocq. â Conte d'autrefois, ballet Popy. â T'en souviens-tu, valse Turine. 27 juin 1928 â La Courneuve kiosque de l'HĂŽtel-de-Ville. â Harmonie de la Courneuve M. Simon â Le Grognard, marche ParĂ©s. â Firenza, ouverture Allier. â Fantaisie sur Werther Massenet. â FĂȘte militaire, mazurka pour piston, soliste G. LĂ©onard Petit. â Renens, allegro Chaillet. 3 septembre 1928 â La Courneuve. L'harmonie de la Courneuve donnera demain, Ă 21 heures, au kiosque de l'hĂŽtel de ville, un concert, sous la direction de M. Simon. Au programme Richard Wallace Sellenick. â PoĂšte et paysan SuppĂ©. â L'ArlĂ©sienne Bizet. â Les Saltimbanques L. Ganne. â Le Grognard G. ParĂšs. 24 mai 1933 â Concert au quartier de la Gare de La Courneuve â Concert Ă 21 heures. Union musicale M. J. LemariĂ©. â Charleville, marche L Midoux. â Ouverture de PoĂšte et Paysan V. SuppĂ©, soliste, M. Jean Cazes. â Ballet du Roi s'amuse, en sept parties LĂ©o Delibes. â TrĂšs jolie, grande valse Waldteufel. â Impressions napolitaines F. Andrieu, hautbois solo, M. Dupuis, premier prix du Conservatoire de musique de Paris. â Mes adieux au 63e Binot, dĂ©filĂ© avec tambours et clairons. 1 Le 15 mars 1918, en plein conflit, 20 millions de grenades, stockĂ©es dans un entrepĂŽt de La Courneuve, explosent, provoquant la mort de trente personnes et des centaines de blessĂ©s. voir ici JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique ven. 7 sept. 2018 1658 LA FĂRE - Les Promenades - Le Kiosque AISNE C'est Ă partir du XVe siĂšcle que La FĂšre se dote de remparts, de bastions, de demi lunes et autres ouvrages dĂ©fensifs, munis de fossĂ©s inondables Ă l'aide d'Ă©cluses y amĂ©nagĂ©es. L'emprise espagnole cĂšde la place Ă la France en 1596 ; les fortifications sont alors dĂ©mantelĂ©es et en partie dĂ©molies en 1689, mais la premiĂšre muraille reste cependant intacte. Les fossĂ©s sont de leur cĂŽtĂ© comblĂ©s et aplanis entre 1700 et 1710. Deux portes donnent accĂšs Ă l'enceinte, l'une ouvrant sur le faubourg Saint Firmin Ă l'ouest, la seconde sur la porte Notre-Dame et son faubourg Ă©ponyme, au sud-est de la ville. De vastes casernes, le futur quartier Drouot, destinĂ©es Ă accueillir l'Ă©cole d'artillerie, sont Ă©difiĂ©es intra-muros en 1720, prĂšs de la porte Notre-Dame. En l'an VII, le citoyen Barbaut-Royer ex haut-jurĂ© de Saint Domingue dans son Voyage dans les dĂ©partements du Nord publiĂ© en l'an VIII 1799 nous donne un rĂ©cit explicite de son arrivĂ©e Ă La FĂšre se prĂ©sentant Ă gauche dans un fond ; vers la droite l'on voit Ă perte de vue les belles eaux de l'Oise, qui circulent en mille sinuositĂ©s Ă travers des forĂȘts de peupliers. La Serre verse le tribut de ses ondes dans l'Oise, presqu'aux portes de la ville ; une autre branche de l'Oise s'Ă©tend plus Ă l'Ouest et vient s'unir Ă l'autre canal, produit de cette mĂȘme riviĂšre, au sud de La FĂšre, et enveloppe entiĂšrement la ville qui, par lĂ , se trouve placĂ©e dans une Ăźle. IndĂ©pendamment de cette situation, La FĂšre est cernĂ©e de murailles. En entrant dans cette ville qui est toute militaire, vous trouvez sur la droite, les superbes casernes destinĂ©es aux Ă©lĂšves de l'artillerie. Plans de La FĂšre en 1824 et 1895 Le 27 fĂ©vrier 1814 trois mille Prussiens dĂ©ferlent sur la route de Laon devant la porte Notre-Dame devenue porte de Laon vers 1766. La FĂšre finit par cĂ©der et, jusqu'Ă leur dĂ©part le 22 mai, les teutons vont rĂ©quisitionner et piller en rĂšgle la ville fĂ©roise. Le 25 juin 1815, les Prussiens tentent une nouvelle fois de soumettre et s'approprier la ville, mais abandonnent le 5 novembre devant la rĂ©sistance des fĂ©rois. Le plan napolĂ©onien nous confirme que, dĂšs 1824, immĂ©diatement Ă la sortie de la ville prĂšs de la porte de Laon, les terrains longeant l'Oise viennent d'ĂȘtre amĂ©nagĂ©s en Promenades arborĂ©es. L'ingĂ©nieur TarbĂ© de Vauxclairs qui est chargĂ© de l'Ă©tude, pour un coĂ»t de francs, du futur chemin de fer reliant Reims Ă Tergnier, passant par La FĂšre et Laon, dĂ©pose son rapport le 4 janvier 1851. La dĂ©pense de cette ligne de 42 kms est Ă©valuĂ©e Ă 18 millions francs. La nouvelle ligne est concĂ©dĂ©e Ă la Compagnie des chemins de fer du Nord par une convention signĂ©e le 19 fĂ©vrier 1852. Le 23 juillet 1856, l'ingĂ©nieur en chef des Ponts et ChaussĂ©es, E. NoĂ«l, Ă©crit au PrĂ©fet de l'Aisne Des approvisionnements considĂ©rables se font, soit pour l'achĂšvement des ouvrages d'art, soit pour la voie. Au 30 juin 1856, 445 ouvriers, 57 chevaux et 2 locomotives Ă©taient en activitĂ©, occupĂ©s Ă ces divers travaux, mais particuliĂšrement aux terrassements. Il prĂ©cise en outre que l'ouverture de la ligne prĂ©vue le 13 aoĂ»t 1857 lui semble compromise. Toutefois, l'inauguration aura cependant lieu au dĂ©but du quatriĂšme trimestre 1857, avec seulement quelques jours de retard. Pour l'Ă©dification de la Station de La FĂšre et l'amĂ©nagement de l'emprise de la ligne de chemin de fer, on a nĂ©cessairement empiĂ©tĂ© sur les Promenades fĂ©roises. En outre, afin d'accĂ©der Ă la ville intra-muros, une nouvelle voie est ouverte Ă travers les Promenades, l'avenue de la Gare, partant de l'entrĂ©e de la Station pour rejoindre le chemin de Laon et la porte Notre Dame. La FĂšre - Avenue de la Gare, au fond la Station, les Promenades Ă gauche, la Buvette Ă droite â Sortie du concert des Promenades, Buvette Ă droite Si la superficie des Promenades est considĂ©rablement rĂ©duite par l'installation du chemin de fer, elle va ĂȘtre partiellement compensĂ©e par un Ă©change fait en sa faveur par l'administration militaire. Cette derniĂšre est propriĂ©taire d'une parcelle de terrain de 7 ares 80 centiares, enclavĂ©e dans les Promenades, et d'une seconde parcelle d'un are ; ces lots sont situĂ©s sur le canal La Rivierette, alimentĂ© par l'Oise, Ă 140 mĂštres en avant de la porte Notre-Dame. De son cĂŽtĂ©, la municipalitĂ© fĂ©roise possĂšde un terrain de 11 ares 38 centiares proche de la gare et que l'Artillerie envisage de relier par une voie ferrĂ©e privĂ©e Ă l'Arsenal, afin d'y effectuer plus aisĂ©ment les transports qu'elle fait exĂ©cuter par le chemin de fer. Le prĂ©fet de l'Aisne autorise cet Ă©change par dĂ©cret du 13 mai 1861, et l'opĂ©ration est rĂ©alisĂ©e le 29 mars 1862 les 8 ares 80 centiares, estimĂ©s 630 francs, sont cĂ©dĂ©s Ă la Ville, venant complĂ©ter les Promenades ; de son cĂŽtĂ©, le ministĂšre de la guerre rĂ©cupĂšre 11 ares 38 centiares, estimĂ©s fr. 80, et verse une soulte de 602 fr. 80 Ă la commune. La FĂšre est Ă nouveau investie par les Prussiens en 1870. Les 25 et 26 novembre, la ville est bombardĂ©e et incendiĂ©e ; le 27, elle rend les armes ; l'occupant y reste jusqu'au 28 octobre 1871. En 1872, le 17e rĂ©giment d'artillerie Ă cheval puis de campagne s'installe au quartier Drouot, sa caserne d'attache jusqu'en 1914. Etant Ă proximitĂ© immĂ©diate des casernes, les Promenades sont inĂ©vitablement accaparĂ©es par les militaires pour leurs diffĂ©rents exercices et manoeuvres, mais Ă©galement pour les rĂ©pĂ©titions des concerts des artilleurs, dont il est dit que la musique Ă©tait assez nombreuse et assez bonne. La FĂšre - Musique du 17e RĂ©giment d'artillerie â RĂ©pĂ©titions au Quartier Drouot. L'avenue de la Gare, qui traverse les Promenades de part en part, est le passage obligĂ© de tout fĂ©rois en dĂ©placement ; de ce fait, le quartier prĂ©sente une belle attractivitĂ©, accrue par la prĂ©sence frĂ©quente des artilleurs. Aussi, la municipalitĂ© fĂ©roise dĂ©cide-t-elle de faire Ă©difier, peu avant 1875, un Kiosque Ă musique dans les Promenades, Ă mi chemin de l'avenue de la gare. Le 28 mars 1877, la municipalitĂ© de Laon, qui vient de dĂ©cider de faire construire un Kiosque sur ses promenades de la Couloire, est amenĂ©e Ă consulter le Chef de musique de la brigade d'artillerie du 2e Corps de La FĂšre, afin de lui demander si la musique fĂ©roise qui compte 50 exĂ©cutants trouve place dans le kiosque de 8 mĂštres 25 de diamĂštre qu'elle possĂšde, ceci afin de dĂ©terminer la dimension nĂ©cessaire pour le futur kiosque laonnois. Le chef de musique de la FĂšre confirme que son kiosque est amplement suffisant et note en outre que lors du Festival de La FĂšre qui a eu lieu en 1875, deux musiques, dont l'effectif Ă©tait d'environ quatre vingt quinze, ont trouvĂ© Ă se caser convenablement sur le kiosque et que l'exĂ©cution a Ă©tĂ© des plus satisfaisantes. Le Kiosque de la FĂšre, qui est donc Ă©difiĂ© avant 1875, de forme octogonale, est construit sur un soubassement de pierre, entourĂ© de parois en bois surmontĂ©es d'une balustrade de bois dĂ©coupĂ©. Ses colonnes sont en fonte, sa toiture de zinc est ornĂ©e d'un lambrequin de bois. La FĂšre - Concerts du 17e rĂ©giment d'artillerie sur le Kiosque Ă musique des Promenades Sur l'avenue de la Gare, un kiosque-Buvette est installĂ©, face Ă l'entrĂ©e des Promenades menant au Kiosque Ă musique ; une terrasse s'y installe aux beaux jours. Vis-Ă -vis de cette buvette, cĂŽtĂ© Promenades, un Pavillon d'Octroi est construit, chargĂ© de la difficile tĂąche de collecteur des taxes et surtaxes dont La FĂšre n'est pas exempte et qui indispose et fĂąche plus d'un fĂ©rois. 1 La FĂšre - Le pavillon de l'Octroi sur les Promenades, avenue de la Gare, Ă droite la Buvette â Avenue de la Gare, Ă gauche Kiosque Ă musique, la Gare au fond Ă droite Le 17e rĂ©giment d'Artillerie et ses musiciens qui ont fait vibrer La FĂšre pendant plus de quarante ans, sont mutĂ©s Ă Amiens, remplacĂ©s par le 19e RĂ©giment de Chasseurs, juste pour quelques jours, le temps de prendre leur paquetage et de laisser la place aux uhlans qui, dĂšs le 1er septembre 1914, occupent La FĂšre. Les FĂ©rois seront Ă©vacuĂ©s et la ville sera saccagĂ©e et pillĂ©e pendant quatre longues annĂ©es par les Prussiens qui ne seront chassĂ©s que le 13 octobre 1918. A l'issue du conflit dĂ©vastateur, c'est la reconstruction. Des baraquements sont Ă©difiĂ©s un peu partout pour accueillir "provisoirement" les fĂ©rois dĂ©logĂ©s, et notamment pour installer le Foyer du Soldat Ă la place de la Buvette, face Ă l'entrĂ©e des Promenades. Le kiosque Ă musique est restĂ© Ă peu prĂšs intact malgrĂ© le sĂ©jour prolongĂ© des allemands qui ont nĂ©cessairement usĂ© et abusĂ© de celui-ci, friands qu'ils Ă©taient de musique militaire. Le lambrequin a toutefois Ă©tĂ© supprimĂ© et la balustrade de bois sera remplacĂ©e par un garde-corps en fer forgĂ©. Les baraquements face aux Promenades sont bientĂŽt remplacĂ©s par un Monument aux morts. Celui-ci, inaugurĂ© le 6 juillet 1924, est l'oeuvre du statuaire RenĂ© Bertrand-BoutĂ©e 1877-1950 et du marbrier Nestor Staquet. francs ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires Ă sa construction. La FĂšre - Baraquements du Foyer du soldat installĂ©s Ă la place de la Buvette Ă l'issue du conflit 1914-1918 â Monument aux morts construit Ă l'emplacement des anciens baraquements, face Ă l'entrĂ©e des Promenades carte Babs, Cparama L'avenue de la Gare, devenue l'avenue de Verdun, est maintenant bordĂ©e de deux larges immeubles d'habitation, pour lesquels on a arrachĂ© les arbres des Promenades. Le Kiosque, s'il est encore vivant, n'en est pas moins largement cachĂ© par ces bĂątisses peu avenantes. Le Parc des Promenades a Ă©tĂ© rebaptisĂ© square du MarĂ©chal Foch. Kiosque toujours en place. voir ici, Kiosque Ă musique des Promenades de La FĂšre place Foch, aujourd'hui. 1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 LA FĂRE - Les Promenades - Le Kiosque publiĂ© par Jean Marc Jeu 6 Sep 2018 1535 18 avril 1875 â Concert de la Musique de lâEcole dâArtillerie sur les Promenades â La musique de lâEcole dâArtillerie a donnĂ© le premier concert de lâannĂ©e, dimancher dernier, dans les Promenades. Ce dĂ©but fait voir que les artistes qui la composent ont encore fait de grands progrĂšs. Tous les morceaux ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s dâune maniĂšre irrĂ©prochable. 25 septembre au 10 octobre 1886 â FĂȘtes de la FĂȘre Ă lâoccasion de la Foire de Saint-Firmin â Samedi 25 septembre 1886. Exercices Ă©questres. Spectacles forains et reprĂ©sentations théùtrales sur lâEsplanade. Foire et marchĂ© aux chevaux. A 8 heures, retraite aux flambeaux par la musique de lâEcole dâArtillerie. A 9 heures, dans la cour de lâHĂŽtel de ville, grand bal public et gratuit. Brillant orchestre. Illuminations splendides. Dimanche 26 septembre. Continuation des spectacles forains sur lâEsplanade. A 3 heures œ, dans les Promenades, Concert militaire par la musique de lâEcole dâArtillerie chef, M. Delgrange. A 9 heures, dans la cour de lâHĂŽtel de ville, bal public, brillantes illuminations. Dimanche 3 octobre, continuation des reprĂ©sentations théùtrales sur lâEsplanade. A 3 heures œ, dans les Promenades, Concert militaire par la musique de lâEcole dâArtillerie. A 9 heures, dans les Promenades, Danses publiques et gratuites. Brillantes illuminations par M. Vanderbeck. Dimanche 10 octobre, clĂŽture de la fĂȘte. Bal public au faubourg Saint-Firmin. 24 au 27 septembre 1903 â Exposition dâhorticulture dans les Promenades â A lâoccasion de la foire de Saint-Firmin, la sociĂ©tĂ© dâhorticulture du canton de La FĂšre, organise une exposition gĂ©nĂ©rale dâhorticulture, dâarboriculture, dâapiculture et de toutes les industries qui sây rattachent. Cette exposition, sous le patronage de la municipalitĂ©, aura lieu dans les Promenades de la ville, Ă proximitĂ© de la gare, les 24, 25, 26 et 27 septembre 1903. Oprations du Jury, jeudi 24 septembre Ă 11 heures du matin. Jeudi 24, Ă 2 heures, ouverture officielle de lâexposition. A 3 heures, entrĂ©e du public. EntrĂ©e de lâexposition, 0 fr 25 ; gratuite pour tous les sociĂ©taires. 22 au 29 septembre 1907 â La Foire de Saint-Firmin de La FĂšre â Dimanche 22, ouverture des fĂȘtes. A 4 heures, dans les Promenades, concert par la musique de lâEcole dâArtillerie chef, M. Brunaux. Mercredi 25, foire et marchĂ© aux chevvaux. Sur lâEsplanade théùtres forains, musĂ©es, cirque, panoramas, manĂšges, tirs, etc. â A 8 heures et demie retraite aux flambeaux dĂ©part place des MarchĂ©s dans la ville et le faubourg Saint-Firmin par la musique de lâEcole dâArtillerie. â A 9 heures, Cours de lâHĂŽtel de ville, Bal public et gratuit ; brillantes illuminations Ă lâacĂ©tylĂšne par M. Thuillier Ă Saint-Denis. Jeudi 26, Ă 8 heures du soir, place des MarchĂ©s, Concert par la musique de lâEcole dâArtillerie. Dimanche 29, Ă 4 heures, dans les Promenades, Concert par la musique de lâEcole dâArtillerie. A 8 heures, retraite aux flambeaux dans la ville et le faubourg Notre-Dame, par la Musique de La FĂšre chef, M. Dervaux, les clairons des sapeurs-pompiers et de la Gymnastique. â A 9 heures, cour de lâHĂŽtel de Ville, Bal public et gratuit. â Brillantes illuminations. La FĂšre - Le Kiosque Ă musique en rĂ©paration sur les Promenades â Le Kiosque Ă musique et les Promenades 13 et 14 juillet 1908 â La FĂȘte Nationale Ă La FĂšre â Lundi 13 juillet, Ă 9 heures du soir, dĂ©part place des MarchĂ©s, retraite aux flambeaux dans la ville et le faubourg Saint-Firmin, par la musique de La FĂšre chef, M. Dervaux, les tambours et les clairons des sapeurs-pompiers et de la SociĂ©tĂ© de gymnastique. Mardi 14 juillet, Ă 8 heures du matin et Ă 8 heures du soir, salves dâartillerie. A 9 heures du matin, revue des troupes de la garnison. A 3 heures, rĂ©union des SociĂ©tĂ©s dans la cour de la mairie. A 3 heures œ, dans les Promenades, exercices par la SociĂ©tĂ© de gymnastique. A 4 heures œ, concert par la Musique de La FĂšre. Pendant le concert, jeux divers mĂąt de cocagne⊠des prix seront dĂ©cernĂ©s. A 5 heures œ, sur lâEsplanade, manĆuvres de pompes par la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. A 8 heures, concert sur la Place des MarchĂ©s. A 9 heures, grand feu dâartifice tirĂ© par la maison Pinet de Paris. A 10 heures, dans les Promenades, bal public et gratuit. Brillantes illuminations par M. Cambronne de Saint-Quentin. Quatre jours aprĂšs la libĂ©ration de La FĂšre du 13 octobre 1918, quelques tĂ©moignages 17 octobre 1918 â La FĂšre ville morte. Quelques Ă©lus du dĂ©partement de l'Aisne parmi lesquels M. Accambray, dĂ©putĂ©, M. Maguin, conseiller gĂ©nĂ©ral de la FĂšre, et M. Bugnicourt, rĂ©dacteur en chef du journal l'Aisne viennent d'effectuer une randonnĂ©e en automobile jusqu'Ă la FĂšre. La FĂšre est une ville morte, la population Ă©tant Ă©vacuĂ©e depuis longtemps. Les maisons sont, la plupart, debout, mais il ne reste rien dedans, l'ennemi a tout pillĂ© meubles, linge, et mĂȘme les portes et fenĂȘtres et les gouttiĂšres. Presque toutes ont Ă©tĂ© atteintes par des obus ou par le feu. Une odeur de cave humide empeste l'air Ă cause des inondations tendues par l'ennemi. Les monuments publics paraissent rĂ©parables, sauf toutefois les deux hĂŽpitaux. Les abords de la FĂšre sont trĂšs difficiles, les portes, les ponts ont sautĂ© et les routes ont Ă©tĂ© dĂ©truites par les mines. Il faudra beaucoup de temps pour que les rĂ©parations, mĂȘme sommaires, soient faites et pour que les habitants puissent ĂȘtre autorisĂ©s Ă revenir. journal Le Matin 17 octobre 1918 17 octobre 1918 â Dans la FĂšre reconquise, M. Accambray, dĂ©putĂ© de l'Aisne, nous fait le rĂ©cit de sa visite Les industries locales n'existent plus. La FĂšre, ville surtout militaire et commerçante, n'avait que deux industries locales l'huilerie Rigaux, situĂ©e presque Ă l'entrĂ©e du faubourg de Laon, et la minoterie Marotte, installĂ©e au centre de la citĂ© sur un des bras de l'Oise. La premiĂšre est rasĂ©e la seconde est debout, vide, bien sĂ»r, mais c'est beaucoup pour mes compatriotes que pouvoir dire J'ai encore ma maison, mon atelier, mes murs ». Le 4 juillet 2007, le kiosque de La FĂšre revit LâHarmonie lafĂ©roise avait donnĂ© rendez-vous Ă son public, samedi soir, au kiosque Ă musique de La FĂšre. Malheureusement, aprĂšs un excellent dĂ©but, la pluie est venue gĂącher la soirĂ©e. Cela faisait de nombreuses annĂ©es que Marie-Claude Gosset, directrice de lâorchestre, avait imaginĂ© un concert en plein air sous le kiosque Ă musique, et ce nâest que cette annĂ©e, que cela a pu se faire. En dĂ©but de soirĂ©e, plus de cent cinquante personnes vibraient au mĂȘme rythme que les cuivres et applaudissaient plus fort quâune batterie fanfare. Huit morceaux ont Ă©tĂ© jouĂ©s avant quâune pluie diluvienne ne vienne arrĂȘter le concert. Ces morceaux Ă©taient des adaptations pour lâorchestre de morceaux populaires, mais aussi des grandes marches militaires ou le cĂ©lĂšbre Sauver ou pĂ©rir » des sapeurs pompiers. La mairie avait beaucoup investi dans ce concert, puisquâelle avait fait mettre lâĂ©lectricitĂ© pour lâoccasion au kiosque. Câest en partie pour cette raison que le concert a Ă©tĂ© stoppĂ© net avant son final, la pluie aurait pu provoquer une situation dangereuse avec le groupe Ă©lectrogĂšne Ă proximitĂ©. Quoi quâil en soit, mĂȘme si les musiciens de lâHarmonie Ă©taient un peu amers de ne pas avoir pu terminer leur concert, il leur restait la joie au cĆur des premiers morceaux et lâespoir dâune prochaine fois sous un ciel plus clĂ©ment. L'Union ardennais 4 juillet 2007 LA FĂRE - Les Promenades - Le Kiosque du Concert publiĂ© par mimigege Mer 27 Nov 2013 1022 1 L'Octroi Ă La FĂšre, toute une affaire !... â C'est le 3 fĂ©vrier 1760 qu'est instituĂ©e Ă La FĂšre, sous le nom d'Octroi des Casernes, la perception d'une taxe appelĂ©e le VingtiĂšme ou Sou pour livre payĂ©e Ă l'entrĂ©e et au passage de la ville, sur les marchandises, boissons, liqueurs et denrĂ©es de toute espĂšce. Et, l'appĂ©tit venant en mangeant, le 21 novembre 1763 un second VingtiĂšme ou Sou pour livre est imposĂ© par un arrĂȘtĂ© du Roi, le sieur Jean-Baptiste Fouache se chargeant de sa perception. Ne s'arrĂȘtant pas en si bon chemin, le 22 dĂ©cembre 1771, six nouveaux Sous pour livre sont rĂ©clamĂ©s aux fĂ©rois, en sus des deux premiers, cette fois ci, payables sur l'entrĂ©e et sur la consommation des vins, eaux-de-vie, liqueurs. Cette nouvelle taxe provoque l'ire des nombreux cabaretiers fĂ©rois. Certains mĂȘme refusent de payer cette surtaxe, notamment Victor-BenoĂźt Belin, Jean-Baptiste Chapelain, François LhĂŽpital, Pierre Journel, Nicolas Demange et Nicolas Tenet le 28 avril 1772, des commandements leur sont signifiĂ©s. Le 5 mai 1772, les Cabaretiers rĂ©calcitrants font opposition Ă ces contraintes. Le 17 juin 1772, on fait bombance Ă La FĂšre les aubergistes gagnent la premiĂšre manche de leur procĂšs et obtiennent l'exonĂ©ration de leurs surtaxes d'Octroi des Casernes. Cependant, la victoire est, on s'en doute, de courte durĂ©e le 30 octobre 1772, le Conseil d'Etat remet les pendules Ă l'heure et confirme la surtaxe de six Sous pour livre sur les vins et alcools en transit ou dĂ©bitĂ©s dans toutes gargotes, tavernes et estaminets. ............................ â Le 28 dĂ©cembre 1875, la commune de La FĂšre obtient l'autorisation de rĂ©viser le tarif de son octroi, notamment de porter Ă 2 francs taxĂ© un franc prĂ©cĂ©demment par hectolitre le droit sur les vins et Ă 1 franc taxĂ© 0 franc 53 c prĂ©alablement sur les cidres, poirĂ©s et hydromels. Ces surtaxes engendreront un accroissement de recettes communales de francs, dont francs sur les vins et cidres. Bien entendu, ces surtaxes temporaires seront prorogĂ©es ad vitam aeternam, les 29 dĂ©cembre 1885, 9 dĂ©cembre 1890, 20 janvier 1896... â Le 4 aoĂ»t 1926, la municipalitĂ©, en remplacement des droits d'octroi supprimĂ©s vote toute une sĂ©rie de nouvelles taxes, Ă effet du 1er janvier 1926 1° Une taxe sur le revenu net des propriĂ©tĂ©s bĂąties ; 2° Une taxe sur la valeur locative des locaux d'habitation ; 3° Une taxe sur les chevaux, juments, mules et mulets ; 4° Une taxe de balayage ; 5° Une taxe de nettoyage des ruisseaux des maisons inoccupĂ©es. SociĂ©tĂ©s musicales actives Ă La FĂšre en 1909 Fanfare municipale de La FĂšre, prĂ©sident Christ et Bocquet, 40 exĂ©cutants ; Fanfare des sapeurs-pompiers. En 1909, Brunaux est le chef de la musique de l'Ecole d'Artillerie du 2e corps Ă La FĂšre. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique lun. 17 sept. 2018 1434 LA FERTĂ-MACĂ - Parc BarrĂ©-Saint - Concert par la Musique de l'Ăcole SupĂ©rieure de Garçons ORNE AprĂšs de minutieuses et longues recherches, nous avons enfin trouvĂ©, parmi les centaines d'homonymes fertois du nom de BarrĂ©, quel Ă©tait le gĂ©nĂ©reux mĂ©decin donateur ayant lĂ©guĂ© son parc Ă la commune de La FertĂ©-MacĂ©. C'Ă©tait le moindre des hommages qu'on puisse rendre que de ressusciter enfin son identitĂ©, qui, depuis plus d'un siĂšcle, est restĂ©e dans un anonymat quasiment total. Jacques BarrĂ©, dĂ©clarĂ© Ă l'Ă©tat civil le 26 messidor, se dit nĂ© le 25 messidor de l'an VIII 14 juillet 1800, dans la commune de La SauvagĂšre, situĂ©e Ă moins de trois kilomĂštres de La FertĂ©-MacĂ©. Marin BarrĂ©, son pĂšre, dĂ©cĂšde le 21 juillet 1806, sa mĂšre Catherine Coulombier est toujours en vie en 1833. Jacques BarrĂ© fait des Ă©tudes de mĂ©decine Ă Paris et dĂ©croche son doctorat le 1er fĂ©vrier 1828. Bachelier es lettres et es sciences, il a soutenu sa thĂšse en 1828 sous le titre de Dissertation sur l'apoplexie considĂ©rĂ©e comme hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale, publiĂ©e chez l'Imprimerie Didot le Jeune Ă Paris. InstallĂ© Ă La FertĂ©-MacĂ© oĂč il exerce sa profession, le docteur Jacques BarrĂ© Ă©pouse, le 21 octobre 1833, CĂ©leste Anne Duval, nĂ©e le 25 fĂ©vrier 1814, Ă Rasnes RĂąnes, Ă©galement dans la banlieue fertoise. Jacques BarrĂ© acquiert un terrain vierge de toutes constructions sur le Chemin de Domfront et Couterne â devenu rue de Maure prolongĂ©e de route de Couterne, future rue du docteur Ernest Poulain â oĂč il fait amĂ©nager un vaste parc paysager et Ă©difier une maison de ville. Plan de La FertĂ©-MacĂ© en 1812 Du mariage de Jacques BarrĂ© et de CĂ©leste Duval, naĂźt Louise CĂ©leste BarrĂ©, le 16 aoĂ»t 1839, Ă La FertĂ©-MacĂ©. CĂ©leste BarrĂ©-Duval dĂ©cĂšde le 20 juillet 1851. Jacques BarrĂ©, impliquĂ© dans les affaires communales, notamment en tant que prĂ©sident d'une commission relative Ă la voirie en 1878, est inscrit chaque annĂ©e sur l'Annuaire des cinq dĂ©partements de la Normandie, et ce, depuis 1875 il cesse d'y figurer en 1888 et dĂ©cĂšde rue de Maure Ă La FertĂ©-MacĂ©, Ă 93 ans, le 16 novembre 1893. A cette date, selon les volontĂ©s de son pĂšre Jacques BarrĂ©, Louise CĂ©leste BarrĂ©, mariĂ©e Ă François-Xavier Saint, fait donation du parc Ă la commune. Ce jardin public, dĂ©sormais appelĂ© le Parc BarrĂ©-Saint, ouvre au public le 4 aoĂ»t 1901, Ă l'issue d'une grande fĂȘte suivie d'une cavalcade, au cours de laquelle sont inaugurĂ©s toute une sĂ©rie de monuments fertois le nouvel HĂŽtel de ville d'un coĂ»t de francs, le musĂ©e, la bibliothĂšque, la Caisse d'Epargne, l'Asile et le Parc BarrĂ©-Saint. francs sont consacrĂ©s Ă ces inaugurations en sĂ©rie par dĂ©cision du conseil municipal du 3 mai 1901. La FertĂ©-MacĂ© - Inauguration Parc BarrĂ©-Saint du 4 aoĂ»t 1901 â FĂȘte nationale du 14 juillet 1904 Jusqu'en 1880, aucune formation musicale ne s'est distinguĂ©e durablement Ă La FertĂ©. L'OrphĂ©on fertois, la Musique Municipale, puis la fameuse Musique de l'Ecole Primaire supĂ©rieure de Garçons voient le jour dans les annĂ©es suivantes. Les concerts se dĂ©roulent place du MarchĂ©, sur le Champ de foire, place du Midi ou encore dans la futaie Saint-Denis. Lors des grandes fĂȘtes, un Kiosque Ă musique en bois, prĂ©caire et dĂ©montable, est installĂ© ainsi du 26 au 31 juillet 1899, Ă l'occasion des fĂȘtes normandes de La FertĂ©, un Ă©dicule est montĂ© sur la Place du MarchĂ©, pour les concerts donnĂ©s par la Musique municipale de M. Bove, par le 102e et par l'OrphĂ©on fertois dirigĂ© par M. Meynaerts. L'ouverture au public du Parc BarrĂ©-Saint en 1901 est donc la bienvenue pour les amateurs de musique et les reprĂ©sentations musicales vont s'y succĂ©der Ă un rythme soutenu. Des concours de gymnastique y sont mĂȘme organisĂ©s de temps Ă autre. En 1910, la municipalitĂ© dĂ©cide de faire Ă©difier un Kiosque Ă musique dans le Parc BarrĂ©-Saint. InaugurĂ© le 8 mai 1910, il est constituĂ© d'un simple soubassement en pierre, de forme hexagonale, accessible au moyen d'un escalier, Ă©galement en pierre, de sept marches. Le 1er juin 1910, le conseil municipal dĂ©cide de faire installer une balustrade sur le soubassement du kiosque Ă musique. Un devis de 735 francs est Ă©tabli pour ce garde corps qui est aussitĂŽt construit en ciment armĂ© imitant les branchages. La FertĂ©-MacĂ© - Le Parc BarrĂ©-Saint et le Kiosque Ă musique Quinze ans aprĂšs, le Kiosque Ă musique du parc BarrĂ©-Saint qui reste trĂšs actif, donne cependant un goĂ»t d'inachevĂ© en raison de l'absence d'une toiture. Aussi, en sĂ©ance du conseil municipal du 6 novembre 1925, le docteur Ernest Poulain, maire fertois de 1904 Ă 1944, demande Ă la Commission des travaux publics d'Ă©tudier les possibilitĂ©s d'une couverture du kiosque de musique du parc BarrĂ©-Saint, afin d'arriver Ă une solution rapide. AprĂšs cinq ans "d'Ă©tudes sur cette faisabilitĂ©", la municipalitĂ© prend enfin la dĂ©cision nĂ©cessaire et charge le 30 octobre 1929, M. Deversogne, d'Ă©tablir un devis. En 1930, le frais Ă©moulu architecte ingĂ©nieur Marcel Dematteo â qui vient de dĂ©crocher son diplĂŽme en 1929 Ă l'Ecole des Travaux publics â dresse les plans de la construction de la toiture. Six piliers en bĂ©ton imitant des rondins supportant cette couverture sont Ă©rigĂ©s. L'inauguration du kiosque achevĂ©, a lieu le 8 juin 1930, Ă l'occasion de la PentecĂŽte deux grands concerts de gala, l'un Ă 16 heures, le second Ă 21 heures sont organisĂ©s par l'Union Musicale fertoise et les 70 exĂ©cutants de la musique du chemin de fer de Paris-OrlĂ©ans La Renaissance, auxquels assistent spectateurs, piĂ©tinant les plate-bandes au grand dam de la marĂ©chaussĂ©e. La FertĂ©-MacĂ© - Kiosque du jardin public En novembre 1932, au cours d'une sĂ©ance du conseil municipal, il est question du parc BarrĂ©-Saint, vantĂ© pour son parfait entretien, dont le mĂ©rite revient Ă son excellent horticulteur Pierre Guillais, mais Ă©galement Ă M. Renard, gardien du jardin, qui le protĂšge contre tout sabotage... Aujourd'hui, le Kiosque Ă musique a perdu une de ses marches d'accĂšs, en raison d'un rehaussement du terrain d'assise ; la balustrade de ciment armĂ© a Ă©tĂ© remplacĂ©e par un garde-corps en fer, tandis que, bizarrement, la rampe d'accĂšs a conservĂ© ses imitations de branchages en bĂ©ton. Kiosque toujours en place. voir ici, Parc BarrĂ©-Saint de La FertĂ©-MacĂ© et son Kiosque, aujourd'hui.1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 publiĂ© par Jean Marc Lun 17 Sep 2018 1345 Avant l'ouverture du parc BarrĂ©-Saint, les concerts Ă©taient donnĂ©s tantĂŽt sur la Futaie Saint-Denis, tantĂŽt place du MarchĂ©, sur le Champ de Foire ou encore place du Midi 14 juillet 1885 â Concert de la Musique municipale, sous la direction de M. AndĂ©rer, Ă 2 heures du soir dans la Futaie Saint-Denis. EntrĂ©e libre. Programme 1. Valeur et discipline, allegro. Morand. â 2. PsychĂ©, ouverture. Reynaud. â 3. Le lac d'azur, fantaisie. Mullot. â 4. Bleuets et coquelicots, valse. AndĂ©rer. â 5. Françoise de Dinan, fantaisie. Damian. â 6. La Tour d'argent, polka. BlĂ©ger. 14 avril 1901 â Musique municipale. Dimanche 14 Avril 1901, concert de 3 heures œ Ă 4 heures œ, place du MarchĂ©. Programme Le Vaillant, allegro â Lei VĂȘpres Siciliennes, fantaisie. Verdi. â Dans les Bleuets, polka. C. Mougeot. â Doux Regard, mazurka. N. Labole. â MacĂ©doine Normande. L. AndrĂ©. Le Chef de Musique, Bove. 26 au 31 juillet 1899 â Kiosque Ă musique temporaire Ă©difiĂ© place du MarchĂ© Ă l'occasion de grandes fĂȘtes rĂ©gionales Programme de la fĂȘte Samedi 29 Juillet Le soir Ă 8 h. œ, Place du MarchĂ©, Grand-Concert par la Musique du 102e RĂ©giment d'Infanterie. Programme 1. Salut Ă Bordeaux, allegro. Gaillard. â 2. Thamara. Bourgault- Ducoudray. â 3. Faust, fantaisie. Gomma. â 4. Brise du soir, valse. Gillet. â 5. Lohengrin, sĂ©lection. Wagner. â 6. La VoliĂšre, polka pour petite flĂ»te. Douard. A 9 heures œ, Retraite aux Flambeaux, par la mĂȘme musique Dimanche 30 Juillet â De 8 heures Ă midi, place du Midi, Ascensions captives d'un Ballon dirigĂ©es par M. Fougeroux, aĂ©ronaute de la Ville de Paris. A 3 heures œ, concert par la musique militaire. Programme 1. Marche algĂ©rienne. Bosc. â 2. La VivandiĂšre. B. Godard. â 3. Amour et Printemps, valse. Waldteufel. â 4. Gavotte. CĂ©zanne. â 5. Samson et Dalila, fantaisie. St-SaĂ«ns. â 6. A travers Champs, idylle rustique. L. Chic. A 5 heures, derniĂšre ascension captive et dĂ©part du ballon montĂ© par M. Fougeroux, accompagnĂ© de deux amateurs. A 8 heures œ, Place du MarchĂ©, Concert par la Musique Militaire. Programme 1. Par le flanc droit, allegro. Bresles. â 2. Lohengrin, sĂ©lection. Wagner. â 3. Une SoirĂ©e prĂšs du Lac, pour hautbois. Leroux. â 4. Carmen, entr'actes. Bizet. â 5. Mignon, fantaisie. A. Thomas. â 6. Les Petits Oiseaux, valse pour petite flĂ»te. Douard. A 10 heures, Grand feu d'artifice par Ruggieri, artificier de la Ville de Paris. A 10 heures œ, Grande retraite aux flambeaux par la Musique du 102e RĂ©giment d'Infanterie, la compagnie de Sapeurs-Pompiers et la Musique Municipale Compte rendu de la fĂȘte â Nos fĂȘtes nouvelles rĂ©gionales. A l'heure oĂč paraissent ces lignes, la ville est entiĂšrement et coquettement pavoisĂ©e. On eut pu croire un instant qu'il n'y aurait pas grande dĂ©coration, mais nos braves concitoyens et surtout nos gracieuses Fertoises se sont mis Ă l'Ćuvre pour dresser de jolis arcs de triomphe et tresser de coquettes guirlandes. La ville est transformĂ©e en un jardin immense que vient encore Ă©gayer la vue des drapeaux arborĂ©s partout et en grande quantitĂ©. Jusqu'ici le programme a Ă©tĂ© exactement suivi. Mercredi, Ă la gare avait lieu la rĂ©ception des membres de l'Association normande qui â aprĂšs le Champagne d'honneur savourĂ© â firent de suite une fort intĂ©ressante confĂ©rence. Le soir, sur le kiosque, place du MarchĂ©, si intelligemment construit sous la direction de M. Bouteiller, nos dĂ©vouĂ©s musiciens â toujours en progrĂšs â se faisaient applaudir justement par une foule nombreuse. Cette foule Ă©tait encore plus grande au concert de jeudi ; la place Ă©tait noire de monde ; lĂ aussi des bravos nourris ont sympathiquement rĂ©compensĂ© nos musiciens. L'attrait de cette soirĂ©e Ă©tait encore doublĂ© par les dĂ©buts de l'OrphĂ©on fertois, créé et dirigĂ© par M. Maynaerts. Nous craignions un moment que le bruit des conversations n'empĂȘchĂąt de bien entendre les exĂ©cutants. Cette crainte fut vite dissipĂ©e, car un solennel silence se fit dĂšs les premiers accents de l'OrphĂ©on, silence qui ne fut troublĂ© Ă la fin du chĆur que par de frĂ©nĂ©tiques applaudissements. Le second chĆur, Dieu protĂšge la France, fut chantĂ© aussi avec perfection et tous applaudissaient et adressaient force fĂ©licitations au chef de l'OrphĂ©on et aux habiles exĂ©cutants. Concerts dans le parc BarrĂ©-Saint avant l'Ă©dification du kiosque Ă musique 17 aoĂ»t 1902 â Musique municipale de La FertĂ©-MacĂ©. Dimanche 17 AoĂ»t 1902, concert de 3 heures œ Ă 4 heures œ. Programme Euterpe, ouverture. F. Boisson. â La Gazza Ladra, cavatine pour saxophone soprano. Rossini. â Capella, fantaisie. L-J. de Schepper. â Le Muletier de Camille, fantaisie-bolĂ©ro de J. Reynaud arrangement Bove. â Le Fil d'Ariane, fantaisie. F. Mourgue. â Dans les Bluets, polka.. C Mougeot. Le Chef de Musique, Bove 28 mai 1905 â La Musique Municipale, sous la direction de M. Lamberty, donnera un Concert le Dimanche 28 Mai, dans le parc BarrĂ©-Saint, de 4 Ă 5 heures. Des chaises seront Ă la disposition du public ; il y en aura de rĂ©servĂ©es pour les Membres honoraires. Programme Bruxelles-Attractions, allegro militaire. V. Turine. â La FiancĂ©e, ouverture. L. Pivet. â Grain de BeautĂ©, valse. F. Stoupan. â Le BaptĂȘme d'une PoupĂ©e, fantaisie. J. Bouchel. â Perle de Venise, polka pour deux pistons. F. Boisson. 23 juillet 1905 â Au Parc BarrĂ©-Saint, de 5 heures œ Ă 6 heures œ, concert par la Fanfare de l'Ecole SupĂ©rieure. Programme Allegro. â Marie-Henriette ouverture. L. MontagnĂ©. â Vertige valse. Charles II. â Le BaptĂȘme fantaisie. Morand. â Le Choc des Verres polk chantĂ©e. Morand. Le Chef de Fanfare, H. Dudouit. 26 mai 1907 â Le Dimanche 26 mai, de 3 heures et demie Ă 4 heures et demie, la Musique municipale de la FertĂ©-MacĂ© donnera un Concert dans le Parc BarrĂ©-Saint. Programme Le Fourmisien, pas redoublĂ©. Signard. â Le Conscrit, ouverture. L. Pivet. â CĂąline, valse. Penauille-Chomel. â Echos du Midi, mosaĂŻque. Kelsen. â Mimi Pinson, mazurka. G. Allier. Des chaises seront mises Ă la disposition du public au prix de 10 centimes. 14 juillet 1905 â FĂȘte nationale de la FertĂ©-MacĂ©. Musique sur le Parc Barre-Saint â La veille, retraite aux flambeaux par la Musique de l'Ecole Primaire SupĂ©rieure et la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. â Le 14 Juillet, Ă 6 heures du matin, salves d'Artillerie. â De 8 Ă 9 heures, Distribution de viande aux pauvres de la Commune. A 2 heures œ, sur la Place du MarchĂ©, enlĂšvement des Ballons La FertĂ©-MacĂ©, le VercingĂ©torix, le GĂ©ant, le Jupiter. â A 3 heures, Place du Midi, Course en sac et Course Ă pied. â A 3 heures œ, Place Saint-Denis, Les Mangeurs de Filasse et les Mangeurs de Carottes. â A 4 heures, Place de la Gare et rue de la Petite-Vitesse, Jeu de la Seringue. â A 4 heures œ, Place du ChĂąteau, Revue de la Compagnie des Sapeurs-Pompiers A 5 heures, Concert par la Musique Municipale dans le Parc Barre-Saint A 7 heures, Banquet de la SociĂ©tĂ© du 14 Juillet. â A 9 heures, feu d'artifice et Retraite aux Flambeaux par la Musique Municipale et la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. â Illumination des Ă©difices publics. 12 mai 1907 â La Fanfare de l'Ecole SupĂ©rieure de Garçons trĂšs active Ă La FertĂ©-MacĂ© La fanfare de l'Ecole SupĂ©rieure de Garçons devant prendre part, le 19 courant, au Concours de musique de Flers, donnera Dimanche 12 Mai, de 5 Ă 6 heures, dans le parc BarrĂ©-Saint, un Concert comprenant les morceaux qu'elle prĂ©pare pour ce Concours. Programme Gais Compagnons, pas redoublĂ©. â Roches Noires, fantaisie. â ChĆur, par la Chorale. â Zama, fantaisie. â Marinette, valse. Le chef de la Fanfare, LĂ©on Chenu. Lors de ce concours de Flers, la musique de l'Ecole SupĂ©rieure obtient de nombreux prix Choral Lecture Ă vue, 2e prix, mĂ©daille de vermeil ; ExĂ©cution 1er prix, une Palme vermeil. Honneur 1er prix, une Palme vermeil. Fanfare Lecture Ă vue 3e prix, une mĂ©daille d'argent ; ExĂ©cution 2e prix, une Palme vermeil. Tambours et Clairons Une mĂ©daille de bronze. 8 mai 1910 â Inauguration du kiosque sans toiture â Programme musical donnĂ© lors de l'inauguration du kiosque Le Dimanche 8 Mai, Ă 3 heures et demie, la Musique municipale donnera un Concert dans le parc BarrĂ© Saint. Programme Le Tapageur. PompĂ©e. â Fantaisie sur TancrĂšde OpĂ©ra. Solistes, MM. Barbrel et LĂ©on Chenu. Rossini. â SĂ©ville BolĂ©ro. V. Buot. â Stradella Fantaisie d'OpĂ©ra. Solistes, MM. Barbrel et Chenu. Flotow. â Au plaisir de vous revoir. Loudet. Le Chef de Musique AndrĂ©. â Compte rendu du 29 mai 1910 du concert d'inauguration du 8 mai GrĂące Ă la bonne administration et au bon goĂ»t de M. Gandais, notre dĂ©vouĂ© conseiller municipal, le parc BarrĂ©-Saint devient un dĂ©licieux but de promenade, promenade d'autant plus agrĂ©able que messire Printemps vient de la parer d'une verdure toute nouvelle et que, de temps Ă autre, notre excellente Musique municipale nous y fera entendre les meilleurs morceaux de son rĂ©pertoire. Dimanche dernier, nos musiciens Ă©trennaient, en effet, le kiosque qu'on y a rĂ©cemment Ă©difiĂ© pour eux et nous donnaient ainsi leur premier concert de la saison. Avec une maestria dont nous ne pouvons que les fĂ©liciter, les membres de notre Musique exĂ©cutĂšrent un programme sĂ©lect, il est vrai, quoique un peu chargĂ©. On les applaudit et ce fut justice. Deux superbes fantaisies, TancrĂšde, extraite de l'opĂ©ra de Rossini, et Stradella, de Flotow, furent trĂšs goĂ»tĂ©es du public. Il est juste de dire que, parfaitement accompagnĂ©s, MM. Barbrel et LĂ©on Chenu, impeccables solistes, contribuĂšrent largement Ă la bonne exĂ©cution de ces deux morceaux. EspĂ©rons que, souventes fois encore, les Ă©chos du parc BarrĂ©-Saint rediront vos harmonieux accords, Messieurs de la Musique. Merci et des compliments pour ce premier concert par lequel vous avez saluĂ© le Printemps ; merci aussi et de vives fĂ©licitations Ă M. AndrĂ©, votre chef sympathique et si dĂ©vouĂ©. Un amateur fertois. Quelques concerts sur le Kiosque Ă musique du parc BarrĂ©-Saint 5 juin 1910 â Dimanche 5 juin, de 5 Ă 6 heures, la musique de l'Ecole supĂ©rieure donnera un concert dans le parc BarrĂ©-Saint. Voici le programme Sous le ciel bleu Marche. Petit. â The popular's pas de Quatre A. Soter. â La Capricieuse Fantaisie. V. Sambin. â Onduleuse Valse. F. Stoupan. â Sous les Tilleuls Polka. P. Paponaud. 25 juin 1911 â La fanfare de l'Ecole SupĂ©rieure donnera concert, dans le parc BarrĂ©-Saint, dimanche prochain 25 Juin, de 5 heures Ă 6 heures du soir. Voici le programme Marche AlgĂ©rienne. A. Bosc â Louise de LavalliĂšre fantaisie. Mourgue. â Ciao valse. Bouchel. â L'Italienne Ă Alger fantaisie. HemmerlĂ©. â Marche des Chauffeurs. A. Bosc. Le Chef, Chenu LĂ©on 19 mai 1912 â Dimanche 19 mai, de 5 heures et demie Ă 6 heures et demie, au Parc BarrĂ©-Saint, la Musique de l'Ecole SupĂ©rieure donnera son premier concert habituel. En voici le programme Richard Wallace, marche. Sellenick. â BĂ©atrix di Tenda, ouverture. Bellini. â La jolie Patineuse, valse. A. Bagarre. â Loin de ma Patrie, fantaisie solo de bugle. H. Bidaine. â Les Pioupious de France. J. Ithier. Le Chef Chenu LĂ©on. 9 juin 1912 â Le Dimanche 9 Juin, de 5 h. œ Ă 6 h. œ, au parc BarrĂ© Saint, la fanfare de l'Ecole supĂ©rieure de Garçons donnera son deuxiĂšme concert de l'annĂ©e. Voici le programme Brennus pas redoublĂ©. Caboulle. â Les Diamants de la Couronne fantaisie. Auber. â Premier aveu valse. Signard. â Menuet Chantilly. Paul Helsen. â Polka des PĂšlerins. F. Sauvan. Le Chef, Chenu LĂ©on La FertĂ©-MacĂ© - Musique du 1er gĂ©nie 9 octobre 1910 â Cavalcade 9 et 10 aoĂ»t 1913, Char de la Reine des Reines des Tissages 9 et 10 aoĂ»t 1913 â Cavalcade et FĂȘte des Fleurs Ă La FertĂ©-MacĂ© Programme des FĂȘtes FĂȘtes des samedi 9 et dimanche 10 aoĂ»t, organisĂ©es par l'Union des Commerçants et Industriels et fĂȘte du centenaire de la Caisse d'Epargne. Samedi, Ă 3 heures, distribution de pain et viande aux pauvres. â 5 h. 45, rĂ©ception de la musique du 117e rĂ©giment d'infanterie Ă la gare. â 8 h., concert place du MarchĂ© par la musique militaire ; 9 h., grande retraite aux flambeaux. Dimanche, 11 h. 30, banquet. â 2 h., grande cavalcade et dĂ©filĂ© fleuri. Composition du cortĂšge, bicyclettes fleuries, groupes de fillettes, groupes grotesques, groupes de chevaliers, chars de l'agriculture, de l'alimentation, de la mode, de la reine des ruines, du tissage, des petits enfants, du tennis et football, de la source des fĂ©es, de la chasse avec meute et piqueurs. DĂ©filĂ© d'automobiles et charrettes fleuries. â 4 h., rĂ©ception et de la Reine des reines accompagnĂ©e de ses demoiselles d'honneur ; aubade par la musique militaire. â 6 h., place du ChĂąteau, rassemblement de tout le cortĂšge, distribution de banniĂšres et oriflammes, concert par les deux musiques locales L'Union OuvriĂšre et la Musique Municipale. â 8 h. et demie, place du MarchĂ©, concert par la musique du 117e. â 10 h., place BarrĂ©-Saint, grand feu d'artifice et embrasement gĂ©nĂ©ral du Parc. Compte rendu des fĂȘtes La premiĂšre fĂȘte organisĂ©e par l'Union des commerçants et industriels fertois a eu lieu samedi 9 et dimanche 10 aoĂ»t avec un succĂšs dont la ville de la FertĂ©-MacĂ© se souviendra longtemps. Les concerts donnĂ©s par la musique du 117e d'infanterie du Mans, la retraite aux flambeaux, la cĂ©rĂ©monie du Cinquantenaire de la Caisse d'Epargne, le banquet offert aux administrateurs et le feu d'artifice tirĂ© au Parc BarrĂ©-Saint, tout en un mot a Ă©tĂ© une suite de succĂšs et des plus encouragents pour le comitĂ© des fĂȘtes. Le sujet principal de la fĂȘte Ă©tait une grande cavalcade et dĂ©filĂ© fleuri avec le couronnement de la Reine des Reines du tissage. MalgrĂ© le temps incertain de la matinĂ©e, le dĂ©filĂ© a eu lieu par un beau temps l'aprĂšs-midi, dans le plus grand ordre, au milieu d'une affluence nombreuse Ă travers les rues de la ville merveilleusement dĂ©corĂ©es par la population. Mlle LĂ©a Heurtaux, la Reine des Reines, trĂšs gracieuse, accompagnĂ©e de ses demoiselles d'honneur, a Ă©tĂ© reçue par le comitĂ© des fĂȘtes Ă la mairie oĂč n eu lieu le couronnement devant une foule des plus sympathiques. Un grande bal a clĂŽturĂ© la fĂȘte. La FertĂ©-MacĂ© - Cavalcade du 9 et 10 aoĂ»t 1913 FĂȘte des Fleurs et Musique du 117e 14 juillet 1914 âFĂȘte nationale. Concert au kiosque du parc BarrĂ©-Saint Le 14 juillet, de 8 heures Ă midi, sĂ©ance du contours de Tir de la SociĂ©tĂ© l'Union Fertoise. â A midi, salves d'Artillerie, au Parc BarrĂ©-Saint. A 3 heures ÂŒ, visite au Monument de la Gare rĂ©union des SociĂ©tĂ©s Ă l'HĂŽtel de Ville. â A 4 heures, Place de la RĂ©publique, avec le concours de la Fanfare de l'Ecole primaire SupĂ©rieure de Garçons, sĂ©ance de gymnastique par la SociĂ©tĂ© la Jeunesse Fertoise et distribution de MĂ©dailles d'honneur aux anciens ouvriers. Place du MarchĂ©, revue de la Compagnie des Sapeurs-Pompiers et sĂ©ance de Gymnastique. A 7 heures, banquet de la SociĂ©tĂ© du 14 Juillet. A 9 heures, au Parc BarrĂ©-Saint, concert par l'Orchestre de la SociĂ©tĂ© Amicale de l'Ecole SupĂ©rieure de Garçons et illuminations. Programme du Concert 1e partie. Orchestre La Marseillaise Version officielle. â Marche Indienne. Sellenick. â Ouverture du Jeune Henry. MĂ©hul. OrchestrĂ©e par Nardon. Fanfare Les Roches Noires fantaisie. Borrel. 2e partie. Orchestre On Part marche H. Tellan. â Les Mousquetaires au Couvent. Varnet. Fantaisie orchestrĂ©e par Tavan. â Estudiantina Valse. Waldteufel. Fanfare Gavotte des Marionnettes. Boisson. A l'issue du Concert, brillant feu d'artifice. 26 aout 1923 â FĂȘte en l'honneur du vice-amiral Dumesnil Ă La FertĂ©-MacĂ©. Concerts au parc BarrĂ©-Saint â Voici le programme dĂ©finitif des grandes fĂȘtes organisĂ©es par l'Union des Commerçants et Industriels, sous les auspices de la municipalitĂ©, en l'honneur du vice-amiral Dumesnil, commandant en chef de l'escadre de la MĂ©diterranĂ©e. Samedi 25 aoĂ»t. A 15 heures, Ă la gare, rĂ©ception de la musique militaire du 104e rĂ©giment d'infanterie aux lieu et place de la Musique des Equipages de la flotte, retenue Ă Brest. â Ă 16 heures, Ă l'HĂŽtel-de-Ville, vin d'honneur offert aux musiciens. â Ă 20 h., place du MarchĂ©, concert par la Musique militaire. â Ă 21 h. 30, retraite aux flambeaux. Dimanche 26, Ă 6 heures, rĂ©veil en fanfare. â Ă 10 heures, Ă l'HĂŽtel-de-Ville, rĂ©ception de l'amiral Dumesnil, remise d'une Ă©pĂ©e d'honneur offerte par la ville de La FertĂ©-MacĂ©. â Ă 10 h. 30, au parc Barre-Saint, entrĂ©e 1 franc, concert par la Musique du 104e. â Ă 11 h. 30, salle de la rue Pierre-Neveu, banquet officiel par souscription 20 francs. â Ă 14 heures, grande cavalcade et dĂ©filĂ© de chars allĂ©goriques, costumes et coiffes de diffĂ©rentes provinces de France Normandie, Bretagne, Provence, BĂ©arn, Alsace-Lorraine, etc. ; cuirassĂ©, barques, automobiles et voitures fleuries. â Ă 17 heures, place du ChĂąteau, rassemblement, distribution des rĂ©compenses, dislocation du cortĂšge. â Ă 17 h. 30, place du MarchĂ©, concert par la Musique militaire. â Ă 20 h. 30, parc BarrĂ©-Saint, fĂȘte de nuit, illumination fĂ©erique du parc, théùtre de verdure avec le concours d'artistes de Paris, sous la direction de M. Vitali, imprĂ©sario des fĂȘtes de l'Exposition du Mans. Prix des places rĂ©servĂ©es, 10 fr. ; premiĂšres, 6 fr. ; secondes, 3 fr. ; pourtour, 2 fr. ; embrasement gĂ©nĂ©ral du parc, illuminations des Ă©difices publics, places et rues de la ville. A minuit, salle de la rue Pierre-Neveu, bal, prix d'entrĂ©e messieurs, 2 fr. ; dames, 1 fr.; gratuit pour les figurants costumĂ©s. La FertĂ©-MacĂ© - FĂȘtes du 26 aout 1923 Concert du 104e RI au centre Statue de Diane, transfĂ©rĂ©e aujourd'hui dans le parc BarrĂ©-Saint Concerts sur le Kiosque BarrĂ©-Saint 30 juin 1921 â L'Union Musicale donnera aujourd'hui jeudi Ă 20 h. 30 au Parc BarrĂ© Saint, son premier concert de la saison d'Ă©tĂ© avec le programme suivant Stradivarius pas redoublĂ© Pirouelle. â Pour l'Avenir fantaisie historiette, BlĂ©mant. Premier aveu valse, Aignard. â Gabrielle de Verggy » fantaisie, Mourgue. â Le Pas des BouquetiĂšres marche, Wachs. 29 juin 1922 â L'Union Musicale se fera entendre aujourd'hui jeudi, Ă 20 h. 30, au Parc BarrĂ© Saint, avec le programme suivant 1. Bon accueil allegro, Furgeot. â 2. Le Camp des braves fantaisie, Paul AndrĂ©. â 3. LĂšvres roses valse lente, F. Andrieu. â 4. FĂȘte Nationale fantaisie descriptive, A. Planel. â 5. Petit Secret pavane, E. Roux. â 6. Le CĂ©libataire pas redoublĂ©, Putz. 10 mai 1925 â Voici le programme que donnera l'Union Musicale Ă l'occasion de la FĂȘte Jeanne d'Arc de 15 Ă 16 h. 30, au parc BarrĂ©-Saint Allume, allume ! Pas redoublĂ©. â Joyeuse aventure, fantaisie. â Les Ondines, marche. â MosaĂŻque sur Stravella. â L'Oubli, valse capricieuse. â Joyeux retour, allegro. 14 juillet 1925 â La FertĂ©-MacĂ©. Voici le programme du concert que donnera l'Union Musicale le 14 juillet au Parc BarrĂ©-Saint, Ă 16 h. BohĂšme, joyeuse, marche montmartroise. L. Ithiers. â L'Orangerie, fantaisie, morceaux imposĂ©s au concours de Caen, F. Salle. â Lina, polka pour bugle, soliste M. Baron, F. Leroux. â Une Ă©quipĂ©e du RĂ©gent, morceau de choix au concours, Mourgue. â L'oubli, valse capricieuse, Vivenot. â La Marseillaise. 28 aoĂ»t 1927 â Voici le programme du concert que donnera l'Union Musicale au parc BarrĂ©-Saint, aujourd'hui de 20 h. 30 Ă 21 h. 30. CondĂ©, pas redoublĂ©. Wetge. â SĂ©lection sur les Saltimbanques. â Lovs, valse lente Ronsberg. â Les Ă©chos du Midi, mosaĂŻque Kelsen. â Au plaisir de vous revoir, retraite-marche Loudet. 26 aoĂ»t 1928 â FĂȘte d'athlĂ©tisme dans le Parc BarrĂ©-Saint â La FertĂ©-MacĂ©. Une fĂȘte d'athlĂ©tisme. La sociĂ©tĂ© La Jeunesse Fertoise organise Ă La FertĂ©, pour dimanche prochain 26 aoĂ»t, Ă 15 heures, une grande fĂȘte d'athlĂ©tisme avec le concours de l'Union musicale. Cette fĂȘte se dĂ©roulera dans le parc BarrĂ©-Saint. La FertĂ©-MacĂ© - Parc BarrĂ©-Saint et le Kiosque â Cavalcade du 9 et 10 aoĂ»t 1913. Musique l'Union OuvriĂšre 8 juin 1930 â Comptes rendus et commentaires de l'inauguration de la toiture du Kiosque Ă musique du Parc BarrĂ©-Saint Compte rendu de la journĂ©e du 8 juin â C'est sous un soleil radieux que se sont dĂ©roulĂ©es les fĂȘtes de la PentecĂŽte qui comprenaient celle du 205e et celle de l'inauguration du kiosque Ă musique avec le concours de la musique du Paris OrlĂ©ans. L'aprĂšs-midi Ă©tait rĂ©servĂ© Ă la fĂȘte musicale. La musique du Paris OrlĂ©ans La Renaissance », dont la renommĂ©e n'est plus Ă faire, prĂȘtait son concours. DĂšs le matin les musiciens Ă©taient arrivĂ©s et visitĂšrent notre ville pour leur grand plaisir. A 16 heures avait lieu l'inauguration du kiosque de musique, au parc BarrĂ©-Saint. C'est notre sociĂ©tĂ© locale L'Union Musicale » qui ouvrit le concert par deux morceaux de premier choix et trĂšs bien rĂ©ussis. Puis la musique du Paris OrlĂ©ans nous fit assister Ă un vrai rĂ©gal musical. En passant, notons l'emplacement du kiosque dans un cadre dĂ©licieux. Pendant le concert, deux chanteurs se firent entendre, Mme Moraldi de l'OpĂ©ra-Comique et M. Cousinou du Grand Théùtre d'Alger. Le soir un autre concert de grand gala fut donnĂ© auquel une foule trĂšs dense assista. Le lendemain matin La Renaissance » se rendit Ă Bagnoles de l'Orne oĂč elle donna l'aprĂšs-midi au casino un concert avec chants. Concert de gala Ă 21 heures, parc BarrĂ©-Saint. â Bien que l'entrĂ©e au Parc soit payante, 21 heures sont Ă peine sonnĂ©es que les rares chaises dont les organisateurs ont pu se procurer sont prises d'assaut. Le flot continue Ă arriver et bientĂŽt la marĂ©chaussĂ©e aura beaucoup de peine Ă empĂȘcher la foule de piĂ©tiner » les pelouses. C'est jour de fĂȘte, le Parc est plein. 2000 personnes sont rangĂ©es autour du kiosque complĂ©tĂ©. Le Concert mieux encore que l'aprĂšs-midi, si l'on peut dire ! Nous retrouvons le mĂȘme chef, les mĂȘmes musiciens, les mĂȘmes chanteurs, avec semble-t-il, un talent dĂ©cuplĂ©. La brise tiĂšde d'une nuit de juin nous enveloppe et c'est dans l'enchantement le plus grand que nous ne cessons d'applaudir l'exĂ©cution impeccable du programme. Meyerber et Beethoven furent les premiers Ă l'honneur avec PremiĂšre Marche aux Flambeaux et l'Ouverture d'Egmont. A nouveau M. Cousinou ouvre la partie vocale. Son timbre, plus prenant encore que l'aprĂšs-midi, et son indĂ©niable talent auront raison des difficultĂ©s rencontrĂ©es dans Arioso di Benvenuto de Diaz. OĂč voulez-vous-aller ? de Gounod, d'une fraĂźcheur admirable, dut ĂȘtre rechantĂ© par le mĂȘme artiste, que le public ne veut plus lĂącher. Le programme instrumental Ă©tait composĂ© de telle maniĂšre que nous avons pu apprĂ©cier la valeur personnelle de la plupart des exĂ©cutants. Le Ballet Egyptien, de Luccmi, nous fait applaudir l'hauboĂŻste, M. Sylvestre, et les flĂ»tistes, MM. CourboulĂšs, Petitjean et SĂ©guin. A son tour, Mme Moraldi reprend contact avec les planches. Un passage bien connu et toujours goĂ»tĂ© d'HĂ©rodiade ProphĂšte bien-aimĂ©, lui valut un franc succĂšs. O Sole Mio, qui fut tant chantĂ©, il y a quelques annĂ©es, n'a encore rien perdu de sa valeur. La voix de contralto de Mme Moraldi sut lui donner toutes les finesses et l'ampleur dĂ©sirables. RappelĂ©e par le public, l'artiste nous transporte un moment au-delĂ des Alpes, et c'est dans la langue de Mussolini qu'elle re-exĂ©cute la chanson de E. dit Capuela. Qui ne connaĂźt pas le Duo de Colinette ? mais combien de fois l'avons-nous entendu aussi parfaitement exĂ©cutĂ© ? LĂ encore, Mme Moraldi et M. Cousinou se sont surpassĂ©s. La galanterie vivant encore chez nous, une magnifique gerbe de fleurs fut offerte Ă Mme Moraldi par le prĂ©sident de l'Union Musicale. La gracieuse artiste voulut Ă son tour remercier M. Renut, ainsi que tout le public et pour ce, elle invita son sympathique partenaire Ă donner une réédition du Temps des Cerises, si goĂ»tĂ© au concert de l'aprĂšs-midi. L'Ouverture de PoĂšte et Paysan de SuppĂ©, fut un vĂ©ritable rĂ©gal artistique qui donna l'occasion aux saxophones alto MM. Prieur, AufrĂšre, TilliĂ©, Deschanel, Flouzac, Besson, Etienne, Legrignoux et Leroy, de faire remarquer leur enviable latent. Une traditionnelle Marseillaise, chantĂ©e par Mme Moraldi et M. Cousinou, et accompagnĂ©e par l'orchestre, mettait le point final Ă cette manifestation musicale, vraiment artistique et â nous pouvons l'assurer â dont les Fertois conserveront longtemps le souvenir. Nous remercions sincĂšrement ici les organisateurs et particuliĂšrement notre compatriote Ă qui nous faisions allusion plus haut, de nous avoir procurĂ© cette rĂ©elle et saine distraction dont nous sommes trop privĂ©s. La FertĂ©-MacĂ© - Inauguration couverture du Kiosque Ă musique du 8 juin 1930 14 juillet 1935 â La FĂȘte Nationale fait toujours recette au parc BarrĂ©-Saint Programme des 13 et 14 juillet â Samedi 13 juillet Distribution de viande aux indigents Ă 20 h. 30, carillon des cloches. â Ă 21 h. 30, grande retraite aux flambeaux. Dimanche 14 juillet, Ă 6 heures, rĂ©veil en fanfare par les trompettes de l'Amicale Fertoise. â Ă 10 h. 45, place de la RĂ©publique, rassemblement des sociĂ©tĂ©s, revue de la Cie des sapeurs-pompiers, visite aux monuments patriotiques de 1870 et de la Victoire. â Ă 12 heures, la Marseillaise par le carillon des cloches. â Ă 14 heures rue St-Denis, course aux oeufs. â Ă 15 h. 30, lĂącher de pigeons voyageurs. â Ă 16 heures, parc BarrĂ©-Saint, concert par l'Union musicale. â Ă 17 heures, place du chĂąteau, course Ă pied. â Ă 19 heures, HĂŽtel du Petit-Turc, banquet de la SociĂ©tĂ© du 14 juillet. â Ă 21 heures, parc BarrĂ©-Saint, concert par les trompettes de l'Amicale Fertoise, exercices de gymnastique par l'Amicale Fertoise. â Ă 22 heures, feu d'artifice, concert par le Rallye-Cor de l'Amicale Fertoise. Compte rendu de la fĂȘte du 14 juillet â AprĂšs une JournĂ©e bien remplie, les Fertois se sont donnĂ© rendez-vous, Ă 9 heures au Parc BarrĂ©-Saint. AmĂ©lioration notoire deux projecteurs bien placĂ©s illuminent la vaste scĂšne oĂč se dĂ©roule un programme qui fut un vrai rĂ©gal. L'Amicale Fertoise continue sa marche ascendante, ses succĂšs en font foi. Elle le doit Ă l'activitĂ© de son chef, M. l'abbĂ© GuibĂ©, Ă la compĂ©tence de son nouveau moniteur et aussi la fidĂ©litĂ© de ses vieux, qui deviennent pour parler le langage moderne, des as » de la barre fixe. Une innovation le cercle de fer ; pour des novices c'Ă©tait fort bien et cela promet. Qui a dit Que le son du cor est triste au fond des bois ? C'est possible, mais pas au Parc BarrĂ©-Saint. C'est que les succĂšs de la Fanfare et du Rallye-Cor Fertois ne se comptent plus. Dignement le feu d'artifice vient clĂŽturer la fĂȘte. 1er septembre 1935 â Une braderie est organisĂ©e Ă La FertĂ©-MacĂ© pour laquelle le parc BarrĂ©-Saint est sollicitĂ© afin d'y accueillir un grand spectacle acrobatique â A 21 heures, au Parc BarrĂ©-Saint, grand spectacle acrobatique, sur une estrade et sous le feu de beaux projecteurs, sous la direction de l'impresario Talva-Nohel, des spectacles artistiques de Paris, avec le concours des plus sensationnelles attractions des grands cirques et music-hall ; Erbas, Ă©quilibriste comique sur fil de fer ; Les Ennags, les fameux acrobates comiques excentriques dans un sketch de fou rire ; Les Willys, les hilarants comiques cyclistes sur leurs invraisemblables machines ; Didama and Partner balancing act, dans leur Impressionnant travail d'Ă©quilibre instable sur meubles cassĂ©s. Prix des places RĂ©servĂ©es, 10 fr. ; premiĂšres, 6 fr. ; secondes, 4 fr. ; pourtour. 2 fr. Quelques concerts sur le Kiosque Ă musique enfin chapeautĂ© 23 juin 1930 â L'Union Musicale donnera jeudi prochain, 26 juin au Parc BarrĂ©-Saint, un concert Ă 21 heures dont voici le programme Marche des musiciens, Allier. â Fantaisie sur TancrĂšde, G Rossini. â RĂȘve d'or, valse lente. Allier. â Fantaisie sur Zampa, HĂ©rold. â Paris- Bruxelles. Turine. 18 mai 1931 â L'Union musicale qui se prĂ©sentera au Concours de FougĂšres, le dimanche 24 mai, donnera un concert le jeudi 21 mai, Ă 20 h. 30, au Parc BarrĂ©-Saint, oĂč seront exĂ©cutĂ©s les morceaux de ce concours. Voici le programme de ce concert Flingot allegro militaire, MontagnĂ©. â Ange Pitou fantaisie, morceau imposĂ©, F. Sali. â Printemps charmeur valse chantĂ©e, Champel. â Le BaptĂȘme d'une PoupĂ©e fantaisie romantique, morceau de choix, Beuchel. â La Parade des Bleuets allegro, Balay. Comme Ă l'habitude, des chaises seront mises en location au bĂ©nĂ©fice des pauvres. 22 juin 1933 â Union musicale. Concert du jeudi 22 juin, au Parc BarrĂ© Saint, Ă 21 heures LunĂ©ville allegro militaire. â Les Saltimbanques fantaisie de L. Ganne. â Babillage de Gilet. â PensĂ©es Lointaines fantaisie. âL'Amour chante en nos coeurs valse chantĂ©e de Delbecq. 26 juin 1935 â La fanfare de l'Ă©cole primaire supĂ©rieure donnera son deuxiĂšme concert au parc BarrĂ©-Saint ce soir mercredi Ă 21 heures. Au programme Les Chasseurs Alpins » pas redoublĂ©. â Myrthis » gavotte. â Jardin Fleuri » fantaisie. â Souvenirs d'Antan » valse. â SillĂ© le Philippe » pas redoublĂ©. 6 aoĂ»t 1936 â L'Union Musicale donnera un concert au parc BarrĂ©-Saint, le jeudi 6 aoĂ»t, Ă 21 heures. Programme GenĂšve marche. â La MĂ©sange fantaisie. â Tendres souvenirs valse. â Les Echos du Midi mosaĂŻque. â En FĂȘte allegro de concert. 23 juin 1937 â Le mercredi 23 juin Ă 21 heures, au parc BarrĂ©-Saint, la Fanfare de l'Ă©cole supĂ©rieure donnera un concert. Programme 1. Spearmint, pas redoublĂ© Touine. â 2. RĂ©veil des Dieux, fantaisie Jean Louys. â 3. Souvenirs d'antan, valse E. Flamant. â 4. La VallĂ©e du Grand-Morin, fantaisie Renoux. â 5. Le TĂ©mĂ©raire, pas redoublĂ© Mougeot. 24 juin 1937 â Le jeudi 24 juin, Ă 21 heures, au parc BarrĂ©-Saint, concert par l'Union Musicale. Programme 1. Sur la grandâroute, allegro Gaudefroy. â 2. La tonnelle fleurie, ouverture X.. â 3. Ciao, valse italienne Bouchel. â 4. Chant de printemps, fantaisie Delbecq. â 5. MarchĂ© des poilus A. Doyen. 11 aoĂ»t 1938 â La fanfare des Sapeurs-Pompiers donnera un concert au Parc BarrĂ©-Saint demain jeudi 11 aoĂ»t, Ă 20 h. 45. Programme 1° Marche de l'Union des Sapeurs-Pompiers de Basse Normandie. â 2° La lance, polka pour clairon, soliste M. Robert Davot. â 3° JournĂ©e Normande, fantaisie imitative. â 4° Les Sapeurs-Pompiers, marche imitative. â 5° FlammĂšche, valse. â 6° Le Joyeux Sapeur, dĂ©filĂ©. La FertĂ©-MacĂ© - Le Jardin public et le Kiosque Ă musique 11 mai 1938 â FĂȘte de Jeanne d'Arc Ă La FertĂ©-MacĂ©. Le Kiosque du Parc BarrĂ©-Saint envahi par la foule â La FĂȘte nationale de Jeanne dArc. Comme les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, La FertĂ©-MacĂ© a honorĂ© dignement la Sainte de la Patrie. A 11 h. 15, autour de la statue Jeanne d'Arc dĂ©corĂ©e de guirlandes et de drapeaux, les trompettes de l'Entente Fertoise exĂ©cutĂšrent plusieurs sonneries. A 11 h. 30, une Messe fut cĂ©lĂ©brĂ©e Ă l'Ă©glise Notre-Dame. Les autoritĂ©s, les sociĂ©tĂ©s locales, les enfants des Ă©coles y assistaient. L'Union Musicale et les trompettes de l'Amicale exĂ©cutĂšrent plusieurs morceaux choisis. L'aprĂšs-midi, une foule nombreuse avait envahi le parc BarrĂ©-Saint, oĂč l'Union Musicale sous la direction de son chef M. LiĂ©vois, exĂ©cuta les plus beaux morceaux de son rĂ©pertoire. Le soir, aprĂšs le panĂ©gyrique de Ste Jeanne d'Arc Ă l'Ă©glise Notre-Dame eut lieu l'embrasement de la statue. La maĂźtrise paroissiale se fit entendre dans la cantate Ă Jeanne d'Arc, puis les trompettes de l'Amicale Fertoise et le Rallye-Cor Fertois se firent entendre. Formations musicales actives Ă La FertĂ©-MacĂ© en 1909 Musique municipale, direction AndrĂ©, 42 exĂ©cutants le 1er octobre 1912, AndrĂ© est nommĂ© chef de la musique municipale et directeur de la Lyre VitrĂ©enne aux appointements annuels de francs. Jouffroy, qui Ă©tait professeur de musique Ă Avranches, vient remplacer AndrĂ© Ă la tĂȘte de la Musique municipale de La FertĂ©-MacĂ© Musique de l'Ecole Primaire SupĂ©rieure des Garçons, direction Souvray, 30 exĂ©cutants ; La Lyre Fertoise, fondĂ©e en 1899, direction Maynaerts, 30 exĂ©cutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique ven. 21 sept. 2018 1616 LA FERTĂ-SOUS-JOUARRE - Le Kiosque de musique SEINE ET MARNE La FertĂ©-au-Col, qui devient dĂ©finitivement La FertĂ©-sous-Jouarre en 1789, est installĂ©e Ă cheval sur les deux rives de la Marne. Les deux parties de la ville sont reliĂ©es par un pont traversant de part en part une Ăźle formĂ©e par un bras de la riviĂšre. Cette Ăźle sera rattachĂ©e Ă la rive droite de la Marne lors de gros travaux rĂ©alisĂ©s de 1865 Ă 1870, le bras comblĂ© devenant le boulevard de Turenne. La FertĂ©-au-Col appartient Ă la famille de CondĂ© depuis le XVIe siĂšcle. A la demande de prĂšs de quatre cent manans et habitans fertois, pendant six jours, du 9 au 12 septembre et les 29 et 30 septembre 1558, ceux-ci comparaissent devant un certain Pierre Leclerc, tabellion chargĂ© d'Ă©tablir un projet de bail avec Louis Ier de Bourbon, prince de CondĂ© 1530-1569. Au terme du contrat signĂ© le 28 novembre 1558, le prince de CondĂ©, reprĂ©sentĂ© par son bailli Claude Bonnard, son procureur Etienne Drouin et son secrĂ©taire Jean Parenteau, donne Ă bail auxdits fertois, deux terrains destinĂ©s notamment Ă l'usage de leurs pĂąturages. Ceux-ci sont situĂ©s sur la rive gauche de la FertĂ© l'un, le PĂątis de Reuil, tenant au pont Chobert jusqu'au pressoir du Prince, le second, le PĂątis de CondĂ© ou Condetz, contenant Ă ladite mesure six arpents ou environ soit 428 mĂštres, tenant dâune part au chemin et port Ă meules, dâun cotĂ© Ă mondit Seigneur, Ă Claude Solvet, Ă Messire Bernard Gochard et au seigneur de Laigni, et par deux endroits au chemin conduisant Ă Reuil ; et dâautre au jardin de l'HĂŽtel-Dieu, Ă François Chobert, Ă Robert Broultin et autres... En contrepartie de cette mise Ă disposition, chacun de nos quatre cent manans s'engagent Ă payer au prince de CondĂ©, un denier tournois une fois l'an, Ă la Saint-RĂ©my d'octobre. En outre lesdits manans seront tenus dorĂ©navant et Ă toujours de moudre leurs grains au moulin du seigneur et de faire pressurer leurs vendanges des vignobles mouvans de nous Ă nos pressouers... Plan de La FertĂ©-sous-Jouarre en 1827 Le faubourg de La FertĂ©-sous-Jouarre oĂč se situe le PĂątis de CondĂ© devient, dĂšs cette Ă©poque, le quartier incontournable de la fabrication et de la conception des meules de moulin en France et mĂȘme Ă l'Ă©tranger. MalgrĂ© les sĂ©vĂšres inondations dĂ»es aux frĂ©quentes crues de la Marne, l'industrie meuliĂšre fertoise emploie plus de deux mille ouvriers au XIXe siĂšcle, alors Ă l'apogĂ©e de ce succĂšs ; on expĂ©die chaque annĂ©e plus de mille meules de plusieurs tonnes chacune, aussi voit-on quelques fortunes se crĂ©er grĂące Ă cette euphorie. Le PĂątis de CondĂ©, devenu bien national depuis la rĂ©volution, est transformĂ© en Promenades, plantĂ©es de six rangĂ©es d'arbres, entourant une allĂ©e centrale. A son extrĂ©mitĂ© est Ă©rigĂ©e, le 21 avril 1822, une Croix de Mission, dressĂ©e Ă l'issue d'un grand cortĂšge Ă travers la ville pavoisĂ©e, emmenĂ© par l'Ă©vĂȘque de Meaux suivi par la garde nationale. Cette Croix ne fera pas long feu dĂšs le mois de juillet 1830, Ă l'occasion des Trois Glorieuses, elle est arrachĂ©e et dĂ©truite, suivie quelques jours aprĂšs par celles de Jouarre, de Provins, de Saint-Cyr... Entre 1830 et 1880, de gros travaux transforment le quartier du PĂątis de CondĂ©, et notamment la construction de quais, d'entrepĂŽts et d'ateliers pour la meulerie le long du chemin de halage, la surĂ©lĂ©vation des zones bĂąties sur pilotis et continuellement inondĂ©es, la dĂ©molition de l'HĂŽtel-Dieu particuliĂšrement insalubre... Le PĂątis de CondĂ©, de par son emplacement et sa superficie, est un des lieux les plus frĂ©quentĂ©s. Comices agricoles et foires y sont organisĂ©s ponctuellement, fĂȘtes et festivals musicaux, jeux et fĂȘtes foraines y sont frĂ©quents, attestĂ©s dĂšs 1843. L'OrphĂ©on de la FertĂ©-sous-Jouarre, actif dĂšs 1854, dirigĂ© par M. Cuvillier, est suivi par la crĂ©ation, en 1863, de l'Harmonie municipale Les Enfants des Bardes, comptant une quarantaine de musiciens, qui accompagnera la vie fertoise pendant de nombreuses dĂ©cennies. En 1892, la municipalitĂ© fait Ă©difier un théùtre municipal, en pierres meuliĂšres cela va de soit, en lieu et place de la Croix de Mission abattue en 1830, au bout du PĂątis de CondĂ©. La FertĂ©-sous-Jouarre - Théùtre municipal sur le PĂątis de CondĂ© â Rue du Port-aux-Meules, PĂątis de CondĂ© Ă gauche Dix ans plus tard, en 1902, Paul Lallier, maire de la FertĂ©-sous-Jouarre, est amenĂ© Ă donner son acceptation pour une donation que personne n'attendait, celle du mystĂ©rieux Auguste-Alfred Cocu, grĂące Ă qui, un Kiosque Ă musique sera Ă©difiĂ© l'annĂ©e suivante, sur le PĂątis de CondĂ©, en vis-Ă -vis du théùtre. Par quel miracle Auguste-Alfred Cocu, garçon boucher Ă 25 ans, mariĂ© Ă une femme de chambre, devient-il rentier Ă 43 ans ? N'ayant pas la rĂ©ponse, contentons-nous de relater les faits. Auguste-Alfred Cocu, nĂ© Ă La FertĂ©-sous-Jouarre le 8 fĂ©vrier 1850, est le fils de Jean-Charles Cocu, tonnelier, nĂ© en 1818 et de Sophie Victoire Sylvie Raton, nĂ©e en 1816. Tous deux sont domiciliĂ©s Ă La FertĂ©-sous-Jouarre. Auguste-Alfred Cocu se marie le 14 octobre 1875 Ă Paris IXe avec Anne Zowille, femme de chambre demeurant 13 rue de Londres Ă Paris IXe, nĂ©e Ă Mersch Luxembourg le 20 juin 1847, fille de Jean Zowille, tailleur de pierres, prĂ©dĂ©cĂ©dĂ© dont l'Ă©pouse demeure Ă Paris, 74 avenue de Clichy. Lors de son mariage, Cocu, dĂ©clare ĂȘtre garçon boucher et rĂ©side 6 passage de Tivoli Ă Paris IXe rebaptisĂ© en 1910 rue de Budapest, devenue plus tard un quartier "chaud". Le 9 avril 1893 Auguste-Alfred Cocu rĂ©dige un testament, lĂ©guant francs Ă la ville de la FertĂ©-sous-Jouarre destinĂ© Ă construire un kiosque Ă musique sur le PĂątis de CondĂ©. Anne Zowille-Cocu dĂ©cĂšde le 5 janvier 1900, Ă son domicile conjugal 109 rue de Belleville Ă Paris XIXe. Et 8 jours plus tard, le 13 janvier 1900, Auguste-Alfred Cocu, dĂ©clarĂ© rentier, dĂ©cĂšde Ă Saint-Martin, commune de la FertĂ©-sous-Jouarre, oĂč il rĂ©sidait... Le Kiosque Ă musique, dont le coĂ»t final s'Ă©lĂšve Ă francs, est Ă©difiĂ© en 1903 par H. Bergerot, constructeur Ă Paris de forme octogonale, les colonnes de fonte sont rĂ©alisĂ©es par l'entreprise d'Antoine Durenne de Sommevoire ; des volutes et ciselures en fer forgĂ© ornent le pourtour du plafond de la toiture en zinc ; une rambarde de fer forgĂ© est fixĂ©e sur le soubassement de pierre renfermant une cave ; une grille de protection et quelques plantes entourent les huit marches de l'escalier d'accĂšs. L'inauguration a lieu le 10 mai 1903 au milieu d'une foule considĂ©rable, plusieurs formations musicales de la rĂ©gion, conviĂ©es, participent Ă cette fĂȘte, au cours de laquelle de nombreux concerts sont donnĂ©s. La FertĂ©-sous-Jouarre - Le Kiosque Ă musique sur le PĂątis de CondĂ© Le 25 janvier 1910, la Marne en crue n'Ă©pargne pas le PĂątis de CondĂ©. Cependant cela n'a rien de surprenant pour les Fertois qui ont vu ou entendu parler, par le passĂ©, de nombreuses inondations, les plus importantes datant de 1740 ou encore du 25 fĂ©vrier 1784 lors de cette derniĂšre, le pont en bois sur la riviĂšre est emportĂ© et un bac sera mis en service le temps d'en Ă©difier un nouveau ; en consĂ©quence de ces crues, de nombreuses maisons ont dĂ©finitivement Ă©tĂ© obligĂ©es d'adopter leur premier Ă©tage comme lieu d'habitation, relĂ©guant le rez-de-chaussĂ©e en cave. La FertĂ©-sous-Jouarre - Crue du 25 janvier 1910 sur le PĂątis de CondĂ©, le Kiosque Ă musique les pieds dans l'eau Le 4 septembre 1914, devant l'arrivĂ©e massive des Prussiens, le GĂ©nie fait sauter le pont de pierre de la FertĂ©-sous-Jouarre, ce qui n'empĂȘche en rien lesdits prussiens d'envahir la ville en traversant la Marne sur un pont de fortune rĂ©parĂ© Ă la hĂąte. Les deux jours suivants, La FertĂ©-sous-Jouarre est rançonnĂ©e et pillĂ©e. Le 8 septembre, les Allemands font sauter le pont de fer, de nombreuses maisons sont incendiĂ©es ou bombardĂ©es et le 9 septembre ils battent en retraite devant les assauts des fusiliers anglais. La FertĂ© est libĂ©rĂ©e... Le Théùtre municipal du PĂątis de CondĂ©, rĂ©quisitionnĂ©, devient l'hĂŽpital auxiliaire n° 203, tenu par l'Association des Dames Françaises, sous la responsabilitĂ© du docteur Bar. La FertĂ©-sous-Jouarre - Convoi d'ambulances anglaises sur le PĂątis de CondĂ©, Kiosque Ă musique au fond Le Kiosque Ă musique a Ă©tĂ© restaurĂ© en 2009-2010, et le théùtre municipal lui fait toujours face aujourd'hui. Kiosque toujours en place. voir ici, Le Kiosque Ă musique sur le PĂątis de CondĂ© de La FertĂ©-sous-Jouarre, aujourd'hui.1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 publiĂ© par Jean Marc Ven 21 Sep 2018 1425 28 mai 1854 â Les comices agricoles se dĂ©roulent sur les PĂątis de CondĂ© et de Reuil, invariablement suivis d'un grand banquet puis d'une grande fĂȘte, de concerts et de feux d'artifices, sur le PĂątis de CondĂ© â Le Comice de 1854 fera Ă©poque Ă La FertĂ©-sous-Jouarre, et le souvenir en restera comme de l'un des plus beaux, sans doute, auxquels la SociĂ©tĂ© d'agriculture de Meaux puisse prendre part Ă l'avenir. A onze heures, tandis que vingt-huit charrues achevaient de tracer leurs sillons de concours, tandis que les divers juris terminaient l'examen des bestiaux et des instruments exposĂ©s, un cortĂšge qui Ă©tait allĂ© prendre M. le prĂ©fet Ă la gare, traversait, musique en tĂȘte, toute la ville, et se rendait sur le PĂątis de CondĂ©, oĂč un autel avait Ă©tĂ© Ă©levĂ©. Une messe, pendant laquelle l'orphĂ©on de La FertĂ© et la musique de Trilport, se sont fait entendre, a Ă©tĂ© dite par M. l'abbĂ© Lamiche, doyen de La FerlĂ©, qui appartient a l'une des plus anciennes et des plus honorables familles de la culture de la contrĂ©e aussi a-t-il voulu que la parole Ă©vangĂ©lique s'associĂąt Ă cette fĂȘte de l'agriculture, et dans une allocution bien sentie et parfaitement appropriĂ©e Ă la circonstance, M. le curĂ© a profondĂ©ment Ă©mu l'auditoire. AprĂšs une visite au champ de labourage et aux diverses expositions, qu'il a examinĂ©es en homme pratique, M. de Bourgoing, prĂ©fet de Seine-et-Marne, a pris place sous la belle et vaste tente Ă©lĂ©gamment dĂ©corĂ©e par M. Jallot-Thaboureux, oĂč se sont rĂ©unis aussi, avec les membres de la SociĂ©tĂ©, ; MM. Theurey, maire, Charpentier et Bazin, adjoints de La FertĂ© ; M. Damoreau, maire de Meaux ... Les laurĂ©ats sont venus recevoir les rĂ©compenses qui leur Ă©taient dĂ©cernĂ©es, aux applaudissements d'une assemblĂ©e qui se composait d'au moins personnes commodĂ©ment placĂ©es. Comme nous l'avons dit c'Ă©tait le corps de musique de Trilport, fondĂ© par M. le vicomte d'AmĂ©court et dirigĂ© par M. Denogeant qui exĂ©cutait des morceaux d'harmonie ; et ce n'Ă©tait point un des moindres sujets de remarque dans cette fĂȘte, que cette rĂ©union de jeunes gens d'un village, presque tous employĂ©s aux travaux de la terre, exĂ©cutant les mĂȘmes morceaux qu'une musique de rĂ©giment, et avec la mĂȘme prĂ©cision, la mĂȘme justesse, la mĂȘme entente des nuances qu'on eĂ»t pu l'attendre d'un corps de musique militaire. L'orphĂ©on de La FertĂ© dirigĂ© avec un zĂšle et un amour de l'art infinis, par M. Cuvillier, n'a pas eu moins de succĂšs ; on lui a redemandĂ© un morceau, et on l'a priĂ© de vouloir bien se faire entendre de nouveau au banquet. Au banquet a succĂ©dĂ© l'illumination fort brillante de la belle promenade de Reuil et d'une partie de la ville. Du pont, le coup d'oeil Ă©tait ravissant ; on remarquait surtout l'illumination des vastes bĂątiments du moulin qui se raccordait avec celle de la pelouse et se reflĂ©tait dans les eaux. Un feu d'artifice, parfaitement rĂ©ussi, et de la composition de M. Ruggieri, artificier du gouvernement, a Ă©tĂ© tirĂ© Ă 9 heures en prĂ©sence de plus de 15 mille spectateurs. On a remarquĂ© surtout une trĂšs belle piĂšce reprĂ©sentant une charrue entre deux gerbes de blĂ©, et le bouquet en Ă©toiles de couleurs variĂ©es, de l'effet le plus agrĂ©able. Ainsi a Ă©tĂ© terminĂ©e pour une partie des spectateurs cette fĂȘte qui, pour beaucoup d'autres, s'est encore prolongĂ©e au bal sous la lente jusqu'Ă quatre heures du matin, sans trouble et sans dĂ©sordre, rĂ©sultat dĂ» non moins au bon esprit de la population qu'aux excellentes dispositions qui avaient Ă©tĂ© prises. De grandes fĂȘtes fertoises se dĂ©roulent tous les ans Ă l'occasion de la Saint-Jean 25 juin 1876 â La FertĂ©-sous-Jouarre gare de l'Est ligne de de ChĂąteau-Thierry. Grande fĂȘte locale et foire de la Saint-Jean. Visiter les cĂ©lĂšbres carriĂšres de meuliĂšres qui fournissent Ă la meunerie du monde entier. 23 et 24 juin 1878 â La FertĂ©-sous-Jouarre Est. 23 juin. Foire et fĂȘte de la Saint-Jean. Lundi 24 â Tir Ă la carabine et au pistolet, prix, jeux divers, spectacles, danses publiques, illuminations, jeux, prix, concert. A neuf heures, feu d'artifice, bal. 24 et 25 juin 1880 â La FertĂ©-sous-Jouarre. Jeudi 24, tir Ă la carabine et au pistolet. â Vendredi 25, Jeux, prix. Grand bal. Concert. 30 juin 1901 â La FertĂ©-sous-Jouarre gare de l'Est. â Jeu du tonneau, bals, concerts, panoramas, courses de vĂ©locipĂšdes, feu d'artifice. 22 juin 1902 â La FertĂ©-sous-Jouarre gare de l'Est. â Jeu du baquet, bals Ă grands orchestres, montagnes russes, tir Ă la carabine, illuminations. 25 mai 1879 â Concours orphĂ©onique de La FertĂ©-sous-Jouarre â Le concours orphĂ©onique de La FertĂ©-sous-Jouarre, organisĂ© par M. Torchet, directeur des SociĂ©tĂ©s musicales de Seine-et-Marne, a eu lieu dimanche dernier, 25 mai, sous la prĂ©sidence de M. Patinot, prĂ©fet du dĂ©partement. Plus de 80 SociĂ©tĂ©s y ont pris part, parmi lesquelles d'excellents orphĂ©ons de Paris. Un choeur superbe de M. Benjamin Godard, imposĂ© Ă la division d'honneur, a Ă©tĂ© vivement applaudi, non seulement par le public, mais encore par MM. les membres du jury qui ont tenu Ă fĂ©liciter l'auteur de l'oeuvre remarquable qu'ils venaient d'entendre. Les vers du choeur, A la Franche-ComtĂ©, sont d'un vrai poĂšte, M. Grandmougin, et le compositeur les a traduits avec une rare intelligence. Les premiĂšres strophes, d'un calme majestueux, forment le plus heureux contraste avec le final entraĂźnant, dans lequel une habile rĂ©miniscence de l'hymne de Rouget de Lisle produit le plus grand effet. Le Choral parisien l'a exĂ©cutĂ© avec beaucoup de vigueur et un parfait sentiment des nuances et a su mĂ©riter la couronne de vermeil que le Jury lui a dĂ©cernĂ© Ă l'unanimitĂ©. 27 juin 1886 â Grande fĂȘte sur le PĂątis de CondĂ© Ă la suite du concours dĂ©partemental agricole â Compte-rendu du Concours dĂ©partemental agricole tenu le dimanche 27 juin 1886 Ă La FertĂ©-sous-Jouarre. ... AprĂšs la distribution des rĂ©compenses on se rend Ă la salle du banquet sous une vaste tente installĂ©e sur la place de l'hĂŽtel-de-ville. Une table un peu plus Ă©levĂ©e que les autres et qui tenait toute la longueur de la tente, figurait la table d'honneur Ă laquelle se sont placĂ©es les autoritĂ©s dĂ©partementales et cantonales et les membres du bureau de la sociĂ©tĂ© d'agriculture. M. BĂ©nard, le vice-prĂ©sident, Ă©tait Ă la droite de M. le prĂ©fet, M. le sĂ©nateur Dufraigne Ă gauche. Pendant le dĂźner les musiciens de la ville qui avaient jouĂ© diffĂ©rents morceaux Ă la distribution des prix ont Ă©galement donnĂ© un concert, soulignant le discours du prĂ©fet par l'exĂ©cution de la Marseillaise. Le moment psychologique venu, c'est-Ă -dire lorsque le Champagne a commencĂ© Ă pĂ©tiller dans les verres, M. Lagarde s'est levĂ© et a portĂ© le toast traditionnel Ă M. Jules GrĂ©vy, prĂ©sident de la RĂ©publique française, dont le nom est un symbole de patriotisme, de loyautĂ© et d'honneur. A ce moment la fĂȘte sur le pĂątis de CondĂ© battait son plein ; les bals commençaient, les chevaux de bois tournaient avec fureur, les baraques de saltimbanques et les boutiques des camelots Ă©taient remplis de curieux et d'acheteurs. Le feu d'artifice n'a rien eu de remarquable que la derniĂšre piĂšce sur laquelle on lisait une inscription en l'honneur de l'agriculture. Nous devons une mention toute particuliĂšre aux illuminations du champ de fĂȘte ; elles ont Ă©tĂ© rĂ©ussies. Les bals trĂšs animĂ©s se sont prolongĂ©s jusqu'au jour, embellis moins par les brillantes toilettes que par la beautĂ© et les grĂąces du sexe qui les portait et les diffĂ©rents trains de la nuit avaient de la peine Ă contenir la multitude des voyageurs qui regagnaient leurs demeures aprĂšs avoir assistĂ© aux Ă©pisodes multiples de la journĂ©e. 26 avril 1896 â Grande fĂȘte foraine sur le PĂątis de CondĂ©, Ă l'issue de l'inauguration de la Salle des FĂȘtes et du Service des Eaux â Dimanche 26 avril, la ville de la FertĂ©-sous-Jouarre sera en fĂȘte. Grand concours national de musiques et inauguration du service des eaux et de la salle des fĂȘtes, sous la prĂ©sidence du prĂ©fet de Seine-et-Marne, de M. PrĂ©vet, sĂ©nateur, du sous-prĂ©fet de Meaux et de M. Paul Lallier, maire de la ville de La FertĂ©-sous-Jouarre, et sous les auspices de la municipalitĂ©. 70 sociĂ©tĂ©s de musique, reprĂ©sentant un effectif de exĂ©cutants, prendront part au concours. Le soir, grand banquet dans la salle des fĂȘtes ; Ă neuf heures, grand feu d'artifice. Splendide fĂȘte foraine sur la promenade du PĂątis-de-CondĂ©. Bals de nuit ; brillantes illuminations. Trains supplĂ©mentaires de Paris. 28 juillet 1901 â Les rĂ©compenses du Concours de pĂȘche distribuĂ©es sur le PĂątis de CondĂ© â La FertĂ©-sous-Jouarre. Concours de pĂȘche. La fameuse SociĂ©tĂ© des pĂȘcheurs bondynois visitera la ville dimanche prochain. PrĂ©cĂ©dĂ©e de sa fanfare, elle dĂ©filera dans les rues, puis il y aura un banquet, Ă l'issue duquel un concours de pĂȘche rĂ©unira tous les Bondynois sur les bords de la Marne. Les rĂ©compenses seront distribuĂ©es solennellement sur le pĂątis de CondĂ©, et un feu d'artifice sera tirĂ© le soir. 10 mai 1903 â Inauguration du Kiosque Ă musique sur le PĂątis de CondĂ© â La FertĂ©-sous-Jouarre. Une FĂȘte musicale, qui avait attirĂ© ici une foule considĂ©rable, a eu lieu aujourd'hui Ă l'occasion de l'inauguration d'un kiosque dĂ» Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© de M. Cocu, dĂ©cĂ©dĂ© il y a quelque temps. Le programme se composait d'un dĂ©filĂ© et de concerts donnĂ©s sur divers emplacements par les sociĂ©tĂ©s suivantes qui avaient adhĂ©rĂ© Ă cette fĂȘte la Lyre meldoise, l'Union musicale de ChĂąteau-Thierry, l'harmonie des Amis-RĂ©unis de ChĂąteau-Thierry, la fanfare de Saint-Cyr-sur-Morin, la fanfare de Jouarre et la fanfare de SaĂący. A quatre heures et demie, un morceau d'ensemble, composĂ© par le directeur de l'harmonie de la FertĂ©, M. LeliĂšvre, ex-musicien de la garde rĂ©publicaine, a Ă©tĂ© jouĂ© par plus de trois cents exĂ©cutants, qui ont fait entendre ensuite la Marseillaise. M. Lallier, maire, a prononcĂ© une allocution pour remercier le donateur et les sociĂ©tĂ©s qui ont pris part Ă cette solennitĂ© et auxquelles des mĂ©dailles commĂ©moratives ont Ă©tĂ© distribuĂ©es. Le soir, Ă huit heures, concert par l'Harmonie municipale les Enfants des Bardes, sous la direction de M. V. LeliĂšvre. Un bal, donnĂ© Ă la salle des FĂȘtes a terminĂ© la soirĂ©e. La FertĂ©-sous-Jouarre - Kiosque et théùtre sur le PĂątis de CondĂ© â Kiosque Ă musique aprĂšs la crue 14 aoĂ»t 1904 â Camille Pelletan, ministre de la marine, accueilli comme un prince Ă La FertĂ©-sous-Jouarre Programme â La jolie commune de la FertĂ©-sous-Jouarre s'apprĂȘta Ă recevoir dignement, demain, M. Pelletan, ministre de la marine. Voici le programme complet des grandes fĂȘtes populaires offertes Ă la population Ă l'occasion de la visite ministĂ©rielle Dimanche. â A six heures du matin, salves d'artillerie; Ă dix heures et demie, place de l'HĂŽtel-de-Ville, rĂ©union des sociĂ©tĂ©s ; Ă onze heures, dĂ©part pour la gare ; Ă onze heures dix, arrivĂ©e de M. Pelletan, rĂ©ceptions, salves d'artillerie, grand dĂ©filĂ© ; Ă onze heures et demie, sur le PĂątis-de-CondĂ©, grand banquet dĂ©mocratique Ă l'issue de ce banquet, M. Pelletan prononcera un grand discours politique ; Ă trois heures et demie, concerts, place de l'HĂŽtel-de-Ville, rond-point de l'Ile, PĂątis-de-Reuil, PĂątis-de-CondĂ© ; le soir, Ă neuf heures, sur le PĂątis-de-CondĂ©, grand bal populaire et gratuit, illuminations gĂ©nĂ©rales. Lundi. â A six heures du matin, rĂ©veil en fanfare, salves d'artillerie ; Ă dix heures, concours cycliste, courses cyclistes, dĂ©filĂ© avec le concours de l'Harmonie municipale ; Ă deux heures et demie, concours de pĂȘche rassemblement des sociĂ©tĂ©s place de l'HĂŽtel-de-Ville, dĂ©filĂ© ; Ă quatre heures, concours de barques fleuries ; Ă cinq heures, place de l'HĂŽtel-de-Ville, concert instrument ; Ă huit. heures, fĂȘte nautique ; Ă neuf heures, bals de quartier, illuminations gĂ©nĂ©rales. Compte rendu â M. Camille Pelletan, ministre de la marine, Ă prĂ©sidĂ© aujourd'hui Ă l'inauguration du pont nouvellement construit pour relier les communes d'ArmentiĂšres et de Congis, dans le canton de Lizy-sur-Ourcq. Ce pont mĂ©tallique avec platelage en bĂ©ton armĂ© a Ă©tĂ© lancĂ© sur la Marne, Ă cent mĂštres du barrage d'Isle, sur une portĂ©e de 60 mĂštres ; il est particuliĂšrement remarquable par son Ă©lĂ©gance et sa lĂ©gĂšretĂ©. Il a Ă©tĂ© construit par M. Tricon et la SociĂ©tĂ© de Montreuil, sous la direction de MM. Heude, ingĂ©nieur en chef ; Sigault, ingĂ©nieur ordinaire, et Langlois, agent voyer principal. M. Pelletan est arrivĂ© Ă la FertĂ©-sous-Jouarre Ă onze heures, accompagnĂ© de son chef de cabinet, de MM. Chauvin et Menier, dĂ©putĂ©s ; Regismanset, sĂ©nateur ; Penancier, conseiller gĂ©nĂ©ral ; Weil, sous-prĂ©fet ; Barbier, maire de Meaux, et de tous les fonctionnaires du dĂ©partement. Le maire de la FertĂ©, M. Philibert Roger, lui a souhaitĂ© la bienvenue, et le cortĂšge s'est rendu immĂ©diatement au pĂątis de CondĂ©, oĂč a eu lieu un banquet de sept cents convives, offert par la Ville au ministre. Des toasts y ont Ă©tĂ© portĂ©s par MM. Le Bourdon, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la prĂ©fecture, Philibert Roger, Chalamon, Chauvin, Menier, et le ministre y a prononcĂ© un grand discours, dans lequel il a fait l'Ă©loge du ministĂšre actuel. A l'issue du banquet, la rosette d'officier de l'Instruction publique a Ă©tĂ© remise Ă M. Roger, maire de la FertĂ© ; les palmes d'officier d'acadĂ©mie Ă MM. Pommery, industriel Ă Meaux ... AprĂšs l'inauguration du pont, un vin d'honneur a Ă©tĂ© offert au ministre, sous la tente mĂȘme oĂč est donnĂ© un nouveau banquet de deux cents couverts, prĂ©sidĂ© par M. Chauvin, et oĂč un second discours a Ă©tĂ© prononcĂ© par M. Pelletan, qui a remerciĂ© les populations de l'accueil qui lui a Ă©tĂ© fait. A 4 h. 40, le ministre de la marine et son cortĂšge ont pris, Ă Isles-ArmentiĂšres, le train qui les a ramenĂ©s Ă Paris. 23 juin 1906 â Concert des Enfants de Bardes sur le PĂątis de CondĂ© â La FertĂ©-sous-Jouarre Est. Foire et fĂȘte de la Saint-Jean. Salves d'artillerie. RĂ©ception des Briards de Paris ». Grande fĂȘte sur le pĂątis de CondĂ©. Concert des Enfants des Bardes ». Bal de nuit. 16 septembre 1907 â Exposition horticole sur le PĂątis de CondĂ© â De son cĂŽtĂ©, la sociĂ©tĂ© horticole et maraĂźchĂšre du canton de la FertĂ©-sous-Jouarre, avait organisĂ© une autre exposition, qui s'est tenue sur le PĂątis de CondĂ©. Plantes, fleurs, fruits et lĂ©gumes ont Ă©tĂ© trĂšs admirĂ©s par la foule, qui a circulĂ© jusqu'au soir dans l'enceinte de l'exposition. Le jury, aprĂšs une longue dĂ©libĂ©ration, a dĂ©cernĂ© les rĂ©compenses suivantes Grand prix d'honneur, mĂ©daille d'or offerte par le gouvernement M. Wangler, horticulteur Ă Meaux. ... Un banquet, auquel assistaient M. Philibert Roger, maire ; les membres du jury et le bureau de la sociĂ©tĂ© horticole, a Ă©tĂ© servi Ă l'hĂŽtel de l'EpĂ©e. 11 juin 1908 â RodĂ©o incontrĂŽlĂ© en motocyclette sur le PĂątis de CondĂ© â Une motocyclette emballĂ©e au milieu d'une foule Ă La FertĂ©-sous-Jouarre. Les opĂ©rations pour le classement des chevaux et le recensement des voitures avaient lieu ce matin sur le pĂątis de CondĂ©, Ă la FertĂ©-sous-Jouarre. Elles ont Ă©tĂ© troublĂ©es par un accident assez curieux. M. Cartier, pharmacien, avait confiĂ© sa motocyclette au fils d'un de ses amis, le jeune Guermont, ouvrier tonnelier, motocycliste fort inexpĂ©rimentĂ©. La maladresse du sportsman se manifesta dĂšs qu'il eut pris la direction de la machine. Celle-ci l'emporta aussitĂŽt Ă une allure vraiment fantastique. Les Fertois stupĂ©fiĂ©s virent le jeune tonnelier traverser, tel une trombe, diffĂ©rentes rues. Puis, comme Guermont n'Ă©tait nullement maĂźtre de sa direction ni de sa vitesse, il piqua droit vers la foule assemblĂ©e sur le gazon du pĂątis. Ce fut une vĂ©ritable panique. Le capitaine Fizeau, du service Ă©ventuel des remontes, le vĂ©tĂ©rinaire et les hussards qui lui sont adjoints pour la durĂ©e des opĂ©rations de la commission, abandonnĂšrent prĂ©cipitamment la table autour de laquelle ils travaillaient, et que Guermont culbuta avec les registres et les papiers qui l'encombraient. Le chauffeur emballĂ© renversa encore et blessa un domestique qui venait de faire galoper son cheval. Enfin, il tomba Ă son tour, mettant ainsi fin Ă un record peu banal, pour lequel les agents lui dressĂšrent un procĂšs-verbal contre lequel il eut le bon esprit de ne point protester, estimant, avec tous les tĂ©moins qu'il l'avait bien mĂ©ritĂ©. 26 mai 1910 â Concert sur le Kiosque du PĂątis â Concert donnĂ© par l'Harmonie municipale le jeudi 26 mai 1910 Ă 8 heures 45 du soir, au Kiosque PĂątis du CondĂ©. Programme 1. Joyeuse entrĂ©e, pas redoublĂ©. Van GaĂ«l. â 2. Marche de la fĂ©dĂ©ration. BlĂ©mant. â 3. Parfum d'Ă©ventail, valse. Nighochigha. â 4. La Dives, fantaisie. Sauvagnac. â 5. Gracieuse, polka pour piston. Kock. 24 et 25 juin 1911 â Programme de la Foire et de la fĂȘte de la Saint-Jean â Ce soir samedi 24 juin Ă neuf heures, salves dâartillerie attractions diverses sur le Patis de CondĂ© ». Demain dimanche 25 juin, fĂȘte de la ville ; grand concours de gymnastique ; Ă 10 h. 30, Ă la gare, rĂ©ception des autoritĂ©s, Ă 11 heures, inauguration de l'Ă©cole maternelle, vin dâhonneur ; Ă 2 heures, grand dĂ©filĂ© dans les principales rues de la ville ; de 4 h. 30 Ă 5 heures, mouvements dâensemble en musique ; de 5 heures Ă 6 heures, distribution des principaux prix de section ; Ă 7 heures, place de lâHĂŽtel-de-Ville, distribution des rĂ©compenses ; Ă 8 heures, banquet ; Ă 9 h. 30, feu d'artifice. 4 mai 1913 â Concert sur le Kiosque du PĂątis Ă l'occasion du cinquantenaire de l'harmonie municipale les Enfants des Bardes » â Pour cĂ©lĂ©brer le cinquantenaire de l'harmonie municipale les Enfants des Bardes », la municipalitĂ© de la FertĂ©-sous-Jouarre avait organisĂ© un festival de musique qui a obtenu un trĂšs vif succĂšs. Parmi les sociĂ©tĂ©s les plus remarquĂ©es, citons l'Harmonie municipale de Fismes. la Municipale de Neuilly-Saint-Front, la Fanfare de SaĂący-sur-Marne, 1a Joyeuse persĂ©vĂ©rante de Montreuil-aux-Lions, la Concorde de Berry-au-Bac, la Fanfare de ChĂ©zy-sur-Marne, la Municipale de Boult-sur-Suippe, la Fanfare de CrĂ©gy. L'Harmonie des usines de Noisiel a donnĂ©, au kiosque du PĂątis-de-CondĂ©, un trĂšs beau concert. Le soir, aprĂšs un grand banquet, eut lieu un feu d'artifice tirĂ© sur la Marne. 28 septembre 1913 â FĂȘte d'Automne sur le PĂątis de CondĂ©, concerts et concours de bicyclettes fleuries â A l'occasion de la rĂ©ception de la Lyre Vincennoise, le comitĂ© d'initiative de La FertĂ©-sous-Jouarre avait organisĂ©, hier, sur le pĂątis de CondĂ©, une fĂȘte d'Automne trĂšs rĂ©ussie qui comportait, en dehors des beaux concerts de la Lyre Vincennoise et de l'Harmonie municipale Les Enfants des Bardes, un concours de bicyclettes fleuries et de voiturettes d'enfants qui a obtenu un joli succĂšs. La FertĂ©-sous-Jouarre - FĂȘte fleurie du 28 septembre 1913 sur le PĂątis de CondĂ©, Kiosque visible au fond 4 janvier 1920 â A nouveau des inondations sur le PĂątis de CondĂ© â Meaux et ses environs submergĂ©s. A La FertĂ©-sous-Jouarre, les rues de l'Isle et du Port-aux-Meules sont entiĂšrement submergĂ©es ; l'Ăźle Notre-Dame disparaĂźt sous les eaux. Les hangars Ă pĂ©trole sont Ă©galement inondĂ©s sur le pĂątis de CondĂ©. Le théùtre est en partie entourĂ© d'eau. Le service des eaux et celui de l'Ă©clairage ont cessĂ© de fonctionner ; on s'attend mĂȘme Ă la suppression de l'Ă©lectricitĂ©. La circulation est interdite sur le Pont-Neuf, reconstruit depuis la guerre. Pour les hameaux de Fay-le-Bac et de Courtaron, le ravitaillement des habitants devient de plus en plus difficile. 18 juin 1922 â La Commune libre de Montmartre en ballade Ă La FertĂ©-sous-Jouarre â Sous les auspices de la section fertoise du Poilu de France, le 18 juin prochain, aura lieu par la grĂące et la bienveillance du collĂšge municipal de la commune libre de Montmartre, avec le concours de la musique du XVIIIe arrondissement, l'Ă©mancipation des communes libres du Limon et du Petit Paris ». AprĂšs les hommages de la commune libre Ă M. Albert Gliquin, le sympathique maire de la FertĂ©-sous-Jouarre, dĂ©jeuner champĂȘtre offert sur les petits prĂ©s par le Poilu de France. A 2 heures, grande kermesse dans les jardins de l'Ile avec succursales des Cabarets du Chat Noir et de la Vache enragĂ©e. Grand concert et manĆuvres des sapeurs-pompiers, etc. 12 mai 1924 â Concert au Kiosque du PĂątis, lors de la fĂȘte nationale de Jeanne d'Arc â Ă La FertĂ©-sous-Jouarre, Ă l'occasion de la fĂȘte nationale de Jeanne d'Arc, une ample distribution de vivres aux indigents fut faite dans la matinĂ©e, par les soins de la municipalitĂ© ; l'aprĂšs-midi, un trĂšs beau concert fut donnĂ© au kiosque du pĂątis de CondĂ© par la sociĂ©tĂ© musicale Les Enfants des Bardes ». 14 aoĂ»t 1938 â Annonce du festival de clairons et trompettes de la FertĂ©-sous-Jouarre â A La FertĂ©-sous-Jouarre, le 14 aoĂ»t, festival de clairons et trompettes avec concours individuel, organisĂ© par la municipalitĂ© et les Sans-Soucis fertois. Nombre de sociĂ©tĂ©s limitĂ© Ă quinze. Prix en espĂšces prime kilomĂ©trique aller de 0 fr. 10 par musicien. Au cours du festival, audition de la batterie-sonnerie de la garde rĂ©publicaine. Ecrire Ă M. ClĂ©ment FĂ©lix, 11 bis, rue de Reuil, La FertĂ©-sousJouarre. Formation musicale active Ă La FertĂ©-sous-Jouarre en 1909 Harmonie municipale Les Enfants des Bardes, fondĂ©e en 1863, direction RiviĂšre, 40 exĂ©cutants. Au concours musical de Meaux de juin 1870 Les Enfants des Bardes de La FertĂ©-sous-Jouarre remportent le 3e prix des fanfares en 4e division, ex aequo avec la Fanfare de Tournan JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique lun. 24 sept. 2018 1702 LA FLĂCHE - Le Kiosque de la Musique et les Promenades SARTHE Pas moins de douze communautĂ©s religieuses cohabitent Ă La FlĂšche au XVIe siĂšcle. Le 3 septembre 1603, les JĂ©suites sont autorisĂ©s par Henri IV Ă s'y installer afin d'y fonder un CollĂšge Royal, dans le propre chĂąteau hĂ©ritĂ© du roi, construit depuis 1541, hors les murs, au nord de la citĂ©. DĂšs la premiĂšre annĂ©e, le collĂšge compte prĂšs de mille Ă©lĂšves et pensionnaires. Le 18 juillet 1604, par lettre patente, Henri IV permet aux RĂ©collets de s'Ă©tablir dans son royaume et de recevoir les couvents qui leur ont Ă©tĂ© accordĂ©s auparavant la venue du GĂ©nĂ©ral, et notamment une maison en la ville de Paris, et un Couvent en celle de La FlĂšche. Les RĂ©collets prennent la place des Cordeliers qui viennent d'ĂȘtre chassĂ©s de leur couvent oĂč ils Ă©taient installĂ©s depuis 1498. Ce monastĂšre et l'Ă©glise surmontĂ©e d'une flĂšche remarquable qu'ils vont bĂątir sont situĂ©s Ă l'emplacement de la Place Neuve, et sur une partie du PrĂ©-Luneau et du Port-Luneau, au bord du Loir. A l'occasion de la canonisation des Saints Ignace et François-Xavier ayant eu lieu le 12 mars 1622, le CollĂšge organise avec ses pensionnaires, auxquels sont conviĂ©s une multitude de sociĂ©tĂ©s tant religieuses que musicales et civiles, de grandes fĂȘtes du 24 au 31 juillet 1622. Le mardi 26 juillet, la foule des participants, spectateurs et collĂ©giens, vient admirer sur le PrĂ©-Luneau, un monumental feu d'artifice tirĂ© d'une Ă©trange machine triangulaire et pyramidale au sommet de laquelle est arrimĂ©e une statue mobile tenant une couronne Ce jour le collĂšge des pensionnaires donna l'aumĂŽne d'un pain blanc Ă tous les pauvres qui se prĂ©sentoient. La soirĂ©e se passa aprĂšs souper Ă veoir le feu de joye de Messieurs de la ville, qui fut faict au PrĂ©-Luneau, avec un bel artifice, sur une machine construitte en triangle en forme de pyramide au haut de laquelle estoit une statue mobile en rond, tenant une couronne en main, le tout garny de diverses piĂšces d'artifice, la machine avoit quantitĂ© de lances de feu, et des girandolles qui faisoient veoir l'agrĂ©able combat du feu et de l'eau, grand nombre de pots Ă feu, et partements de fusĂ©es, dont les unes s'espandoient en estoilles, les autres en serpenteaux, les autres s'esvanouissoient en l'air, aprĂšs s'estre eslevĂ©es Ă perte de veuĂ«. Cet appareil fut allumĂ© de la main de Monsieur le Maire, par un foudre qui s'en alla fondre dessus, de trois cents pas. En 1730, le prĂ©cieux guide Nouveau Voyage de France, publiĂ© et mis Ă jour rĂ©guliĂšrement depuis 1723 nous prĂ©cise que la promenade ordinaire de la ville, qui est d'une grandeur moyenne, Ă l'ombre des quatre rangĂ©es d'arbres, est au PrĂ©-Luneau, pratiquĂ© dans la Ville, au bord de la riviĂšre du Loir, oĂč sont plusieurs petites Isles avec des moulins, qui forment un beau paysage Ă cause d'une quantitĂ© d'arbres qu'on y a plantĂ©s. Le PrĂ©-Luneau est donc amĂ©nagĂ© sur les bords du Loir, dĂšs cette Ă©poque, mais ses bords ne seront jamais domptĂ©s jusqu'Ă ce jour les innombrables inondations rythment la vie flĂ©choise inlassablement... La FlĂšche, vue prise du nord de la ville Gravure 1695 Louis Boudan A la suite de l'expulsion des JĂ©suites en 1761, le CollĂšge Royal est transformĂ© en Ă©cole militaire jusqu'en 1776, puis Ă nouveau vouĂ© Ă l'enseignement. La rĂ©volution y voit passer un hĂŽpital militaire, des services municipaux et des ateliers ; il faut attendre 1808 pour y voir enfin fixer sa destination le 15 juin, le PrytanĂ©e militaire de Saint-Cyr est transfĂ©rĂ© dans l'ancien collĂšge royal flĂ©chois. Les RĂ©collets, tout comme les Franciscaines qui Ă©taient venues s'installer auprĂšs d'eux sur la Place Neuve, ne tardent pas Ă suivre les JĂ©suites. Les propriĂ©tĂ©s de ceux-ci sont saisies comme biens nationaux ; couvents et l'Ă©glise sont dĂ©truits et les terrains sont vendus le 5 juin 1792 aux citoyens Filhot, chapelier, Marie Siolang, Jean-Baptiste Beaufils, juge, Louis Saguier, tailleur, AndrĂ© Boisseau, cordier, et Freslon. La Place Neuve devient la place d'Armes, de nouvelles maisons sont construites le long du PrĂ©-Luneau, plantĂ© d'ormeaux. De 1829 Ă 1830, le PrĂ©-Luneau, devenu la Promenade du PrĂ©, est prolongĂ© jusqu'Ă la rue du Quai, le Port-Luneau Ă©tant, lors de ces travaux, en grande partie comblĂ©, le quai sur le Loir rĂ©amĂ©nagĂ©. Plan de La FlĂšche en 1823 Plan partiel de La FlĂšche en 1823 Les sociĂ©tĂ©s de musique sont prĂ©sentes de longue date Ă La FlĂšche dĂšs les annĂ©es 1870, la Musique Municipale tout comme l'OrphĂ©on y sont attestĂ©s. La Promenade du PrĂ© devient le lieu de prĂ©dilection des concerts musicaux, d'autant que les foires et manifestations, comices et fĂȘtes foraines s'y dĂ©roulent Ă©galement la plupart du temps. Sans compter la musique du PrytanĂ©e militaire qui vient rĂ©guliĂšrement y faire la parade et donner des reprĂ©sentations musicales, apparemment fort apprĂ©ciĂ©es. Aussi, la municipalitĂ© dĂ©cide-t-elle de faire Ă©difier, au dĂ©but des annĂ©es 1890 â attestĂ© sur un plan de 1897 â, un Kiosque Ă musique sur la Promenade du PrĂ©, au bord du Loir oĂč sont amarrĂ©s les bateaux-lavoirs. Il sera situĂ© prĂ©cisĂ©ment face Ă la rue de la PrĂ©fecture, le passage amĂ©nagĂ© dans la place de la Sous-PrĂ©fecture, l'ancienne place Neuve, oĂč se tiennent les marchĂ©s. Ce Kiosque Ă musique, qui sera bien souvent les pieds dans l'eau en raison des frĂ©quentes inondations, est fort heureusement construit sur un soubassement en pierre, un escalier de sept marches donne accĂšs aux musiciens ; muni d'une rambarde en fer forgĂ©, sa toiture de zinc, surmontĂ©e d'une lyre et ornĂ©e d'un lambrequin de bois, repose sur des colonnes de fonte. La FlĂšche - La Promenade du PrĂ© et le Kiosque Ă musique En novembre 1891, Ă la suite de la disparition de LĂ©o Delibes 1836-1891, natif de Saint-Germain-du-Val, quartier flĂ©chois, un comitĂ© est créé s'occupant d'organiser une souscription dans le but d'Ă©riger une statue en hommage au compositeur, sur la Promenade du PrĂ©, tout prĂšs du kiosque Ă musique. L'architecte Victor-Auguste Blavette 1850-1933 dresse les plans du square entourĂ© d'une grille en ferronnerie qui accueillera le monument ; celui-ci, rĂ©alisĂ© par le sculpteur Laurent Marqueste 1848-1920, est composĂ© d'un buste en marbre de LĂ©o Delibes installĂ© sur un piĂ©destal, au pied duquel figure une statue en bronze de LakmĂ©, hĂ©roĂŻne du musicien. Le monument est inaugurĂ© le dimanche 18 juin 1899, lors d'une grandiose cĂ©rĂ©monie menĂ©e par le directeur des Beaux-Arts Henri Roujon et Charles-FĂ©lix Mauvais, maire de La FlĂšche de 1894 Ă 1905, au milieu d'une foule de plusieurs milliers d'admirateurs et spectateurs. La FlĂšche - Square et monument LĂ©o Delibes, kiosque au fond â Monument LĂ©o Delibes et LakmĂ© Le 27 mai 1923, le MarĂ©chal Foch, vient en personne inaugurer le monument aux morts de 1914-1918 de La FlĂšche. ConstituĂ© d'une stĂšle pyramidale entourĂ©e d'une grille de protection, conçu par l'architecte communal RĂ©mi Freslon, il est Ă©rigĂ© sur la Promenade du PrĂ©, dans l'alignement du Kiosque Ă musique et du monument LĂ©o Delibes. Festivals musicaux, fĂȘtes des fleurs, concerts militaires et civils, cavalcades, fĂȘtes nautiques, concours de pĂȘche, fĂȘtes foraines, foires et comices, les activitĂ©s fleurissent alentour du kiosque Ă musique pendant les dĂ©cennies suivantes. La Promenade du PrĂ© devient la Promenade du marĂ©chal Foch ; la place de la Sous-PrĂ©fecture, ancienne place Neuve, est rebaptisĂ©e place de la LibĂ©ration. La statue de LakmĂ©, partie Ă la fonte en 1942, sera remplacĂ©e par une copie en 2000. Le Kiosque Ă musique a bel et bien disparu, sans laisser de traces dans les annĂ©es 1970. L'HĂŽtel du Loir, qui lui faisait face Ă l'angle de la Promenade du PrĂ© et de la rue de la Sous-prĂ©fecture, devenue rue du docteur Lhoste, est toujours en place sous la dĂ©nomination de Relais du Loir. La Promenade Foch n'a rien conservĂ© d'une allure de promenade, envahie qu'elle est par une dense circulation et un afflux de vĂ©hicules et camping-cars garĂ©s de tous cĂŽtĂ©s. Kiosque supprimĂ©. voir ici, Promenade du marĂ©chal Foch, anciennement Promenade du PrĂ©, sans kiosque, aujourd'hui.1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 Monument aux morts et Monument LĂ©o Delibes de la Promenade Foch, aujourd'hui. publiĂ© par Jean Marc Lun 24 Sep 2018 1605 18 avril 1891 â Ernest Van de Velde dirige la Musique municipale flĂ©choise â La FlĂšche. Le samedi 18 avril, grand concert donnĂ© par la musique municipale Ă ses membres honoraires. Sous l'habile et intelligente direction de son chef, M. Ernest Van de Velde, et encouragĂ©e par son dĂ©vouĂ© PrĂ©sident, M. Abel Renou, cette musique tient Ă prendre place parmi les meilleures de la contrĂ©e ; nous applaudissons Ă ses efforts, et nous la fĂ©licitons de ses succĂšs. L'orphĂ©on, qui cependant compte peu de chanteurs, a rendu, dans la perfection des choeurs qui ont Ă©tĂ© unanimement applaudis. Applaudie aussi par tous les assistants, Mademoiselle Isabelle Louis, du Parc St Maur, cantatrice et violoniste de premier ordre ; nous voudrions lui donner toutes les louanges que mĂ©rite son talent ; qu'on nous pardonne si nous ne le faisons pas ; du reste elle nous le pardonnera elle mĂȘme car nous connaissons sa modestie. 18 juin 1899 â Inauguration du monument en hommage Ă LĂ©o Delibes sur la Promenade du PrĂ©, prĂšs du Kiosque Ă musique â C'est sur la promenade du PrĂ©, aux abords du Loir, que le monument flĂ©chois Ă LĂ©o Delibes, Ćuvre de Marqueste et de l'architecte Blavette, a Ă©tĂ© placĂ©. A deux heures prĂ©cises, le voile qui le recouvre tombe pendant que douze musiciens jouent la Marseillaise et que dix mille personnes battent des mains. Le buste de LĂ©o Delibes, en marbre, domine le monument. M. Marqueste a admirablement rendu la physionomie si personnelle du maĂźtre. C'est palpitant de vie. Au bas du monument, on voit la poĂ©tique et douce LakmĂ©. L'Ćuvre a grand air. C'est d'ailleurs ce que M. Roujon constate dans un discours Ă©mu, tout vibrant de souvenirs du compositeur regrettĂ© qui fut le chantre aimĂ© des muses, le musicien plein de grĂące et de bonne humeur. L'Ă©loge de Delibes par l'Ă©minent directeur des Beaux-arts serait Ă citer tout entier, mais l'espace nous manque. Parlent successivement M. Fontaine, prĂ©sident du ComitĂ© de Paris ; MM. Mauvais, maire de La FlĂšche ... Mlle Moreno, de la ComĂ©die-Française, devait dire un poĂšme de M. Auguste Dorchain, musique de LĂ©o Delibes, mais elle n'est pas arrivĂ©e. C'est Mme Dorchain qui veut bien se charger de dĂ©clamer l'Ćuvre de son mari. Elle obtient un vif succĂšs. On applaudit et l'interprĂšte et le poĂšte. Une cantate, paroles de M. Fontaine et musique de M. Bayle, chef de musique Ă La FlĂšche, a terminĂ© la cĂ©rĂ©monie d'inauguration. La Chorale du Mans et les musiciens de La FlĂšche et du Mans, qui l'interprĂštent, sont vigoureusement applaudis. La journĂ©e s'est terminĂ©e par une reprĂ©sentation de gala dans le manĂšge du PrytanĂ©e. Des artistes de l'OpĂ©ra-Comique ont interprĂ©tĂ© trois actes de Le Roi l'a dit et un acte de LakmĂ©. En outre, le corps de ballet de l'OpĂ©ra a dansĂ© le ballet du second acte de CoppĂ©lia. La reprĂ©sentation a eu un succĂšs considĂ©rable. 15 octobre 1899 â Un iconoclaste tague le buste de LĂ©o Delibes â Dans les premiers temps qui suivirent l'inauguration du buste de LĂ©o Delibes, Ă La FlĂšche, la municipalitĂ©, en raison de certaines haines locales non encore Ă©teintes, faisait surveiller le monument nuit et jour. Depuis, la surveillance avait cessĂ©. Cette nuit, tout un cĂŽtĂ© du buste en marbre blanc a Ă©tĂ© recouvert d'une Ă©paisse couche de coaltar. Le sculpteur Marqueste, prĂ©venu tĂ©lĂ©graphiquement, et un peintre, ont essayĂ© pendant toute la matinĂ©e d'enlever la couche goudronneuse, mais vainement. Une grande indignation rĂšgne dans la ville. 2 mars 1906 âUne des frĂ©quentes inondations de la FlĂšche La FlĂšche, 2 Mars. Le Loir a dĂ©bordĂ© Ă la FlĂšche et a envahi les promenades et les rues. Des baraques foraines ont subi des dĂ©gĂąts importants. La FlĂšche - Inondation 1er mars 1906, kiosque Ă musique et fĂȘte foraine sur le Loir 30 juin et 1er juillet 1912 â Programmes des FĂȘtes de la FlĂšche â Ainsi que nous l'avons dit, les fĂȘtes de La FlĂšche auront lieu le dimanche 30 Juin et le 1er juillet. En voici le programme Dimanche 30 Juin 9 heures du matin arrivĂ©e des SociĂ©tĂ©s. â 10 heures Ă la gare, rĂ©ception par la municipalitĂ© des autoritĂ©s ; formation du cortĂšge avec le concours de la musique municipale et des sociĂ©tĂ©s patriotiques de la ville. â 10 heure 30, rĂ©ception Ă l'HĂŽtel de Ville ; ouverture du 4e congrĂšs fĂ©dĂ©ral Ă la salle des fĂȘtes de l'ancien hĂŽtel de ville. Concours de solistes individuels au théùtre, Ă l'Ă©cole supĂ©rieure, Ă l'Ă©cole des filles et Ă l'Ă©cole maternelle. â Midi grand banquet par souscription Ă l'hĂŽtel de ville. 2 heures, concerts publics sur toutes les places et carrefours de la ville. â 3 heures et demie, grand dĂ©filĂ© des sociĂ©tĂ©s dĂ©part du boulevard Latouche. â 4 heures et demie, festival musiciens Promenade du PrĂ©, morceau d'ensemble. Le Temps futur, symphonie ; Cantate, paroles de B. Bonnans, musique de F. Bayle, chantĂ©e et exĂ©cutĂ©e par la chorale mixte du Mans, Orchestre du Mans, les Musiques municipales de la FlĂšche et du Mans, Marseillaise ; remise du drapeau de la FĂ©dĂ©ration ; distribution des prix du concours de solistes ; remises des mĂ©dailles et diplĂŽmes aux anciens musiciens de la FĂ©dĂ©ration ; distribution des palmes de souvenir aux sociĂ©tĂ©s fĂ©dĂ©rĂ©es. â 6 heures et demie banquet populaire par souscription sous les halles. 8 heures et demie, grand concert au kiosque, promenade du PrĂ©. â 10 heures, feu d'artifice. Lundi 1e juillet FĂȘte organisĂ©e par les commerçants de la ville de La FlĂšche. CortĂšge fleuri. DĂ©part Ă une heure du boulevard Latouche ; dĂ©filĂ© dans les rues de la ville. 5 heures distribution des mĂ©dailles, promenade du PrĂ©. â 5 heures et demie jeux divers dans les diffĂ©rents quartiers de la ville. â 8 heures et demie concert au kiosque ; fĂȘte vĂ©nitienne ; embrasement des rives du Loir. 11 heures bal public sous les Halles. 1er juillet 1912 â Compte rendu des fĂȘtes de la FlĂšche â musiciens Ă©taient hier invitĂ©s et ce fut une vĂ©ritable dĂ©bauche de noires et de triples croches. L'Ouest-Edair a donnĂ© le programme de cette fĂȘte, Ă laquelle prirent part les sociĂ©tĂ©s musicales suivantes SociĂ©tĂ© Musicale de Conlie, Fanfare d'YvrĂ©-le-PĂŽlin, Harmonie municipale de la FertĂ©-Bernard, Musique de LuchĂ©-PringĂ©, Union Musicale de CrosmiĂšres, Fanfare de Noyen, Fanfare de MĂ©zeray, Musique Municipale de Mamers, La Chorale du Mans, Sainte-CĂ©cile de SablĂ©, Fanfare de Foulletourte, Musique municipale de SavignĂ©-sous-le-Lude, SociĂ©tĂ© musicale des Fondeurs d'AntoignĂ©, SociĂ©tĂ© Musicale de Saint-Jean de La Motte, Fanfare Municipale de Pontvallain, SociĂ©tĂ© musicale de LouĂ©, Musique de Ruaudin, Union musicale du BĂ©linois, Harmonie Sainte-CĂ©cile de la FertĂ©- Bernard, Harmonie Municipale de ChĂąteau-du-Loir, Harmonie municipale du Lude, Musique municipale des Sapeurs-Pompiers du Mans, Harmonie Amicale d'AubignĂ©, Musique de MansignĂ©, Musique de SillĂ©-le-Guillaume, Association Amicale des Anciens Ă©lĂšves de l'Ecole du Cogner Le Mans, Fanfare Sarthoise Le Mans, SociĂ©tĂ© des Trompettes Le Mans, RĂ©veil CastĂ©lorien ChĂąteau-du-Loir, Musique d'Ecommoy, DĂ©lĂ©gation de Saint-Calais, DĂ©lĂ©gation de la Lyre Commerciale Le Mans, DĂ©lĂ©gation de Nogent-le-Bernard, DĂ©lĂ©gation de Beaumout-sur-Sarthe. Ce programme fut suivi de point en point. A 10 heures, Ă la gare, la municipalitĂ© reçut les autoritĂ©s et, au milieu d'une foule compacte, le cortĂšge, prĂ©cĂ©dĂ© de la musique muaicipale de La FlĂšche et des SociĂ©tĂ©s patriotiques de la ville, se rendit Ă l'hĂŽtel de ville. A la mĂȘme heure, dans la salle des fĂȘtes de l'ancien hĂŽtel de ville, se tenait le 4e congrĂšs fĂ©dĂ©ral. Les concours de solistes individuels eurent lieu au théùtre, Ă l'Ă©cole supĂ©rieure, Ă l'Ă©cole de filles et Ă l l'Ă©cole maternelle. Ils occupĂšrent la matinĂ©e. La plupart des notabilitĂ©s politiques de la Sarthe assistĂšrent au grand banquet par souscription servi Ă midi Ă l'hĂŽtel de ville. Les discours y furent naturellement nombreux. A 14 heures, toutes les places de la ville Ă©taient occupĂ©es par les sociĂ©tĂ©s musicales qui y donnaient des concerts. Puis, le dĂ©filĂ© des musiciens s'organisa pour partir de la route de BaugĂ© et se terminer promenade du PrĂ©. LĂ , prĂšs du monument Ă©levĂ© Ă LĂ©o Delibes et Ă la douce LakmĂ©, dont la plainte si belle a charmĂ© le monde entier, le festival monstre souleva l'enthousiasme des milliers de curieux accourus de tous les points de la rĂ©gion. De grandioses ovations saluĂšrent le morceau d'ensemble, une symphonie intitulĂ©e Les Temps Futurs, et une cantate inĂ©dite de G. Bonnans, musique du maestro F. Bayle, chantĂ©e et exĂ©cutĂ©e par la chorale mixte du Mans, l'orchestre du Mans, les musiques municipales de la FlĂšche et du Mans. Les mĂȘmes acclamations saluĂšrent, aprĂšs la Marseillaise, la remise du drapeau de la FĂ©dĂ©ration, la distribution des prix du concours de solistes et des palmes du souvenir aux sociĂ©tĂ©s fĂ©dĂ©rĂ©es. Au milieu de la joie gĂ©nĂ©rale, des mĂ©dailles et des diplĂŽmes furent encore donnĂ©s aux anciens musiciens. A 18 heures et demie, sous les halles, un grand banquet populaire fut servi. Une fĂȘte de nuit termina cette belle journĂ©e musicale. Aujourd'hui lundi les rĂ©jouissances continuent Ă la FlĂšche. Un corso fleuri a Ă©tĂ© organisa par les habitants et par les commerçants. Rappelons l'itinĂ©raire du dĂ©filĂ©, qui commencera Ă 13 heures et demie DĂ©part du kiosque, promenade du PrĂ©, boulevard Latouche, carrefour de l'usine Ă gaz, rues Saint-Jacques, Carnot, place Henri IV, Grande-Rue, boulevard Saint-Germain, place Thiers, rue Saint-Germain, de Ceinture, Descartes, boulevard d'Alger, rues de l'Ancien HĂŽtel-de-Ville, du CollĂšge, Henri IV, place Henri IV, rues du Quai, Beufferie, Boierie, rond-point de la Boierie, avenue de la Garde, boulevard de la Gare, chemin du Perrin, rue Saint-Louis, Beufforie, pont des Carmes, rue Grollier, Grande-Rue, place Henri IV, rues Carnot, de la Sous-PrĂ©fecture place de la Sous-PrĂ©fecture, dislocation. Bataille de fleurs. Une fĂȘte nautique et pyrique avec embrasement des rives du Loin se donnera dans la soirĂ©e. Un bal public sous les halles terminera cette deuxiĂšme journĂ©e de fĂȘtes. La FlĂšche - FĂȘte des fleurs du 1er juillet 1912 sur la Promenade du PrĂ©, kiosque Ă musique Ă droite 25 aoĂ»t 1912 â Exposition des animaux des espĂšces chevaline, bovine, ovine et porcine, de basse-cour et des instruments agricoles sur la promenade du PrĂ© â La FlĂšche. Comice agricole. Le concours aura lieu le 25 aoĂ»t courant. Tous les habitants du canton de La FlĂšche seront admis a concourir ; de mĂȘme, et sans distinction de rĂ©sidence, tous les Ă©leveurs de volaille de la race de La FlĂšche, les constructeurs-mĂ©caniciens ou inventeurs d'instruments agricoles. L'exposition des animaux des espĂšces chevaline, bovine, ovine et porcine, de basse-cour et des instruments agricoles, aura lieu sur la promenade du PrĂ© et celle de l'horticulture, de l'agriculture, de plantes fourragĂšres, maraĂźchĂšres et des beurres, sur le boulevard d'Alger. A midi et demie, grand banquet par souscription ; Ă 4 heures, sur la place de l'Ancienne Mairie, distribution des rĂ©compenses. 5 juillet 1914 â FĂȘte Ă La FlĂšche, suivie d'un concert sur le Kiosque et d'une fĂȘte vĂ©nitienne sur le Loir â La FlĂšche. Dimanche 5 juillet 1914 FĂȘte organisĂ©e par le comitĂ© des fĂȘtes avec le concours de la MunicipalitĂ©, l'Harmonie FlĂ©choise et la Musique du Lude. De 8 h. œ Ă 10 heures, grand concours de pĂȘche, francs de prix en espĂšces et objets divers Ă 13 h. 30. RĂ©ception des musiciens Ă la gare Ă 11 heures, grand gala théùtral en plein air, boulevard d'Alger, avec le concours des principaux artistes des Musics Hall de Paris. Le soir, Ă 21 heures, concert sur kiosque 100 musiciens. Grande fĂȘte vĂ©nitienne sur le Loir. Feu d'artifice. Embrasement des rives du Loir. La FlĂšche - Bateaux lavoirs, moulins et kiosque Ă musique sur le Loir â Moulins et Kiosque lors de l'inondation du 1er mars 1906 7 mai 1921 â FĂȘte nationale de Jeanne d'Arc, concert sur le Kiosque Ă musique â 10 heures, messe solennelle en musique, panĂ©gyrique de Jeanne d'Arc par M. l'abbĂ© Breteau, professeur Ă l'Institution Notre-Dame ; 15 heures, concert par l'harmonie FlĂ©choise sur le kiosque, promenade du PrĂ© ; fĂȘte de gymnastique en face, sur la place de la sous-PrĂ©fecture ; 21 heures, retraite aux flambeaux ; 22 heures, au kiosque, chant du Salut Ă l'Etendard avec accompagnement de l'Harmonie FlĂ©choise ; sonnerie de trompes sur la promenade du PrĂ©, par le Bien-Aller FlĂ©chois ; illumination de la Promenade ; grand concours de façades illuminĂ©es. M. le Maire invite trĂšs vivement ses concitoyens Ă pavoiser et illuminer en l'honneur de la premiĂšre fĂȘte de notre hĂ©roĂŻne nationale. 14 juillet 1922 â Concert sur le Kiosque Ă l'occasion de la fĂȘte nationale â A 9 h., M. le colonel Birot, commandant le prytanĂ©e militaire passait en revue les Ă©lĂšves de l'Ă©cole, ainsi que la compagnie des sapeurs-pompiers, puis le dĂ©filĂ© eut lieu d'une façon superbe au son d'une marche entraĂźnante de l'harmonie flĂ©choise qui prĂȘtait son concours. L'aprĂšs-midi les fĂȘtes de quartier avaient Ă©tĂ© organisĂ©es et faisaient la joie des enfants. A 21 h. 30, l'harmonie flĂ©choise sous la direction de son chef, M. Oudin, donnait un concert des plus goĂ»tĂ©s le kiosque ainsi que la promenade du prĂ© Ă©taient fort bien illuminĂ©s. Un feu d'artifice trĂšs rĂ©ussi finissait cette journĂ©e. Il est Ă regretter que le temps ne se soif pas mis de la partie. L'Harmonie flĂ©choise en concert sur le Kiosque 27 juillet 1922 â L'harmonie flĂ©choise se fera entendre jeudi prochain 27 juillet, de 9 Ă 10 heures du soir, au kiosque de la promenade du prĂ©. Voici le programme de ce concert 1. Salut lointain, pas redoublĂ©. Doring. â 2. Echo des rues, fantaisie. Gadenne. â 3. Ouverture du Voyage en Chine. L. Chic. â 4. Palmes et Couronnes. Bajus. â5. The Fancyful Girl, valse amĂ©ricaine, Gadenne. 22 avril 1923 â L'Harmonie FlĂ©choise donnera son premier concert de la saison le dimanche 22 avril, de 15 Ă 16 heures au kiosque, Promenade du PrĂ©. Programme Nevers, Farigoul. â PoĂšte et Paysan, Dias. â Les Bords du Rhin, NoĂ«l. â Ouverture fantastique, Gavaert. â Grenoble marche Payaud. 27 mai 1923 â Inauguration du monument aux morts 1914-1918sur la Promenade du PrĂ© en prĂ©sence du MarĂ©chal Foch 24 mai 1923 â Programme de l'inauguration. ItinĂ©raire officiel. Le marĂ©chal Foch arrivera samedi soir au Mans ou il couchera Ă la PrĂ©fecture. Il se rendra Ă La FlĂšche en automobile dimanche matin et arrivera par la rue de la Tour d'Auvergne pour se rendre directement Ă la place Henri IV oĂč se fera la rĂ©ception officielle. A la sortie de l'Ă©glise le cortĂšge se formera pour se rendre au monument par la rue Carnot et la place de la sos-prĂ©fecture. AprĂšs l'inauguration le cortĂšge se reformera pour se rendre au dĂ©jeuner populaire. 27 mai 1923 â Compte rendu. â Le MarĂ©chal Foch prĂ©side les fĂȘtes de La FlĂšche. Aujourd'hui, le marĂ©chal Foch, assistĂ© de M. d'Aubigny, sous-secrĂ©taire d'Etat des Finances, dĂ©putĂ© de la Sarthe, s'est rendu Ă La FlĂšche. Une cĂ©rĂ©monie religieuse a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e Ă l'Ă©glise Saint-Thomas et Mgr Grente, Ă©vĂȘque du Mans, a saluĂ© le soldat illustre qui a conduit ses armĂ©es Ă la victoire. Ensuite a eu lieu l'inauguration du monument Ă©levĂ© par La FlĂšche Ă la mĂ©moire de ses enfants morts pour la France. Le marĂ©chal Foch a rappelĂ© les exploits du Corps d'armĂ©e et magnifiĂ© l'hĂ©roĂŻsme du poilu. AprĂšs un banquet populaire, Ă l'issue duquel M. d'Aubigny a prononcĂ© un Ă©loquent discours, Ă 15 heures, le marĂ©chal Foch Ă©tĂ© reçu au PrytanĂ©e Militaire, qu'il a visitĂ©. Il a quittĂ© La FlĂšche Ă 17 h. 30. La FlĂšche - Square LĂ©o Delibes â Monument aux morts 1914-1918, buste LĂ©o Delibes au fond 14 juillet 1923 â FĂȘte Nationale, fĂȘte nautique, jeux, concert â FĂȘte nationale. A 8 heures, promenade du PrĂ©, revue des ElĂšves du PrytanĂ©e Militaire par le Colonel commandant le PrytanĂ©e. A l'issue de la revue, manifestation et dĂ©filĂ© devant le monument aux morts. A 15 h. 30, fĂȘte nautique sur le Loir, Ă l'extrĂ©mitĂ© de la prairie du Billard, prĂšs du nouveau pont. Course de natation vitesse 100 m. fond 300 m.. Course de pĂ©rissoires, course de bateaux de plaisance, mĂąt de cocagne horizontal, course aux canards, course au cochon. A 21 h., concert par l'Harmonie FlĂ©choise. Illuminations. Feu d'Artifice. Programme du concert Grano, Allier. â Ouverture de Concert, Giraud. â Le Petit Colibri polka pour flĂ»te, BlĂ©ger. â SalambĂŽ, Meister. â Saint-Georges, Allier. â La Marseillaise. Concerts sur le Kiosque Ă musique 22 mai 1924 â L'Harmonie flĂ©choise se fera entendre sur la Promenade du PrĂ©, au kiosque, le jeudi 22 mai 1924, de 9 Ă 10 heures. En voici le programme Ouverture du Voyage en Chine. â L Chic ; Hylda. pour piston solo, soliste, M Bruneau J. Ravnaud. â Le Calife de Bagdad, de Boieldieu. â A. Gilbert ; Christmas, valse, A. GomĂšs. â Les Cadets de Brabant, pas redoublĂ©. Turine. 19 juin 1924 â Le concert de l'Harmonie flĂ©choise sera donnĂ© le jeudi 19 juin de 9 h. Ă heures, Promenade du PrĂ©, au kiosque. En voici le programme 1. Louise de LavalliĂšre, F. Mourguet. â 2. Romania, F. Andrieu. a Danse roumaine, b Air national. â 3. Le Petit Duc, fantaisie. F Boisson. â 4. HymĂ©nĂ©e, valse. F. Wesly. â 5. Le Magyard, pas redoublĂ©. G. Allier. 3 juillet 1924 â Le prochain concert de l'Harmonie FlĂ©choise sera donnĂ© au kiosque de la Promenade du PrĂ©, de 9 Ă 10 heures, le jeudi 3 juillet 1924. En cas de mauvais temps il serait remis Ă 8 jours. En voici le programme Le Magyar, pas redoublĂ©. Allier. â PoĂšte et paysan, ouverture. SuppĂ©. â Quatuor pour 4 clarinettes. J. Waterson a Menuet b Andante c Allegro, exĂ©cutĂ© par MM. Bidault, Soyer, Urbain et GuervillĂ©. â La Fille de Mme Angot, fantaisie. Ch. Lecoq. â HymĂ©nĂ©e, valse. Allier. 24 aoĂ»t 1924 â A l'occasion du Comice Agricole, l'harmonie se fera entendre sur la promenade du PrĂ©, au kiosque, de 9 h Ă 10 h., le 24 aoĂ»t 1921. Au programme Cyrano, pas redoublĂ©, G. Allier. â PrĂ©lude du DĂ©luge, Saint-SaĂ«ns. â Carmen, fantaisie, Bizet. â Le petit Colibry pour petite flĂ»te, BlĂ©ger. â Le prĂ© aux Clerc, HĂ©rold. â Marche romaine, J. ClĂ©rice. La FlĂšche - Promenade du PrĂ© et Kiosque â Le Kiosque face Ă l'HĂŽtel du Loir, Ă l'angle de la rue de la sous-prĂ©fecture 28 fĂ©vrier 1925 â FĂȘte foraine sur la Promenade du PrĂ© lors de la Foire du mercredi des cendres â La foire du Mercredi des Cendres a eu son succĂšs habituel. DĂšs le matin, les trains dĂ©versaient un flot continu de voyageurs, qui favorisĂ©s par le beau temps, se dirigeaient vers les attractions installĂ©es sur le Champ de Foire, place de la Sous-PrĂ©fecture et Promenade du PrĂ©. De nombreuses attractions retinrent l'attention du public. Les commerçants n'eurent Ă©galement pas se plaindre, et l'animation fut intense dans notre ville jusqu'Ă une heure avancĂ©e de la nuit. 22 et 23 mai 1926 â Grand festival de musiques Ă La FlĂšche. â La fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration musicale de la Sarthe, organisĂ©e par le comitĂ© des fĂȘtes de la FlĂšche, l'Harmonie flĂ©choise, la sociĂ©tĂ© Philharmonique, sous le haut patronage de la FĂ©dĂ©ration Musicale de France, aura lieu les 22 et 23 mai 1926. En voici le programme Samedi 23 mai. A 9 heures, grande retraite aux flambeaux, avec le concours de plusieurs sociĂ©tĂ©s musicales. Dimanche 24 mai. A 6 heures, salves d'artillerie. â De 9 Ă 10 heures ArrivĂ©e des sociĂ©tĂ©s. â A 10 heures œ, vin d'honneur. â A midi, Banquet officiel. A 2 heures Concentration pour le dĂ©filĂ©. â De 2 Ă 4 heures, Promenade du PrĂ© groupement des sociĂ©tĂ©s ; remise de la banniĂšre fĂ©dĂ©rale ; exĂ©cution du morceau d'ensemble exĂ©cutants ; distribution des rĂ©compenses aux vĂ©tĂ©rans de la fĂ©dĂ©ration ; remise de palmes aux sociĂ©tĂ©s. â A 9 heures, Grande fĂȘte de nuit. Illuminations, concerts, fĂȘte nautique, ballets, attractions diverses, grand feu d'artifice. Emplacements gratuits pour MM. les forains. L'Harmonie flĂ©choise donne une dizaine de concerts sur le Kiosque tous les ans, moyennant une subvention municipale gĂ©nĂ©ralement fixĂ©e Ă francs 28 mai 1925 â Le jeudi 28 mai Ă 21 heures, l'Harmonie FlĂ©choise, sous la direction de M. Van Erps, donnera un concert au kiosque de la Promenade du PrĂ©. Voici le programme Le Rocher FantĂŽme, ouvertude de H. Staz. â Salambo, fantaisie de Reyer. â Une nuit Ă Venise, Andrieu a Patrouille ; b SĂ©rĂ©nade. â HymĂ©nĂ©e, valse de Wesly. â Marche parade de L. ManiĂšre. 4 juillet 1925 â Le concert donnĂ© par l'Harmonie flĂ©choise aura lieu Promenade du PrĂ©, le samedi 4 juillet, de 9 heures Ă 10 heures, au kiosque 1. CortĂšge de Vestales J. Wattelle. â 2. Gillette de Narbonne Audran. â 3. Caravane Hindoue F. Popy. â 4. Caprice, Fantaisie de valse lente A. Maby. â 5. Les Jeux Olympiques, pas redoublĂ© F. Popy. 17 aoĂ»t 1926 â Le concert donnĂ© par l'Harmonie FlĂ©choise aura lieu au kiosque de la promenade du PrĂ©, le mardi 17 aoĂ»t, de 21 h. Ă 22 h. En voici le programme 1. Danae, marche triomphale, de H. Borrel. â 2. Romania, danse roumaine, de F. Andrieu. â 3. Ballet Ă©gyptien n° 1, 2 et 3, de Grognet. â 4. Sous Bois, allegro de concert de G. Balay. 26 juin 1928 â Harmonie FlĂ©choise. Le concert donnĂ© par la sociĂ©tĂ© aura lieu au kiosque, promenade du PrĂ©, le mardi 26 juin, Ă 9 heures. Programme TrocadĂ©ro, pas redoublĂ© avec tambours et clairons G. ParĂ©s. â CybĂšle, ouverture de Mullot. â Mirtys, gavotet de F. Andrieu. â Le PrĂ© aux Clercs, de HĂ©rold. â Fantaisie, Boissou. â Alsace, pas redoublĂ© aux tambours et clairons, Cristol. 8 mai 1932 â L'Harmonie FlĂ©choise donnera un concert au kiosque promenade du PrĂ©, le dimanche 8 mai prochain, Ă 15 heures. Voici le programme Luxembourg, marche de A. Groleau. â Ouverture Fantastique, de Govaert. â Le Grand Mogol, suite de valses sur l'opĂ©ra, de Audran-Doussaint. â RĂȘve de Valse, fantaisie sur l'opĂ©rette, de Strauss Farigoul. â La Fille du rĂ©giment, sur l'opĂ©ra-comique de Donizetti-Roux. Le Chef de Musique, A. Grolleau. 14 dĂ©cembre 1932 â Le Kiosque Ă musique envahi par les poulains â La FlĂšche. La foire aux poulains favorisĂ©e par une tempĂ©rature douce avait attirĂ© comme de coutume Ă La FlĂšche une affluence nombreuse. Un grand nombre de poulains et chevaux se trouvaient sur la Promenade du PrĂ© oĂč les tractations furent assez actives, sensiblement Ă l'Ă©gal des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Les beaux poulains Ă©taient vendus de 800 Ă fr. Il y avait beaucoup de vieux chevaux, la vente en Ă©tait trĂšs ralentie. Les chevaux pour la boucherie Ă©taient vendus 500 francs. Les autres allĂšrent jusqu'Ă fr. Le marche aux bestiaux par suite de la foire, Ă©tait plus fourni qu'Ă l'habitude, avec tendance Ă la baisse. 9 septembre 1935 â Le Loir, au pied du kiosque Ă musique, trĂšs prisĂ© par les amateurs de pĂȘche Ă la ligne â La PĂȘche Ă la ligne. PalmarĂšs Concours La FlĂšche. Le concours organisĂ© Ă titre de propagande Ă La FlĂšche dimanche dernier pour les hameçons Ă La BouĂ©e » a obtenu le traditionnel succĂšs. AprĂšs un tirage au sort Ă La Tour-d'Auvergne et 2 heures de pĂȘche sur les bords du Loir, voici le palmarĂšs 1. M. LĂ©on Royer La FlĂšche ; 2. M. Alphonse Perrot La FlĂšche ; 3. M. Louis Chassard La FlĂšche ... Tous les pĂȘcheurs ayant pris au moins un poisson furent rĂ©compensĂ©s. Bonne journĂ©e de propagande pour la fabrique française des hameçons Ă La BouĂ©e ». Belles captures La FlĂšche Sarthe. â M. ChĂȘne, employĂ© des P. T. T., pĂȘchant au lancer sur les bords du Loir, a capturĂ© un superbe brochet, long de 1 mĂštre et pesant 14 livres. FĂ©licitations au pĂȘcheur. La FlĂšche - Les Bords du Loir, bateau-lavoir et Kiosque Ă musique â Un bon coin pour la pĂȘche sur le Port du PrĂ©, buste LĂ©o Delibes au fond 9 mai 1937 â FĂȘte nationale de Jeanne-d'Arc Ă La FlĂšche â A l'occasion de la fĂȘte nationale de Jeanne-d'Arc, M. le colonel Lacape, commandant le PrytanĂ©e militaire, passera Ă 10 h. 15 le dimanche 9 mai, dans le parc une revue des Ă©lĂšves de l'Ă©cole. Au cours de la cĂ©rĂ©monie, la MĂ©daille militaire sera remise Ă M. RiviĂšre Jean, industriel et au sergent-chef Samson. L'accĂšs du parc sera libre au public Ă partir de 9 h. 30 et jusqu'Ă la fin de la cĂ©rĂ©monie. A 11 heures, Ă l'Ă©glise Saint-Thomas, messe solennelle en l'honneur de Jeanne d'Arc. A 15 heures au kiosque promenade du PrĂ©, concert par l'Harmonie FlĂ©choise. Programme Pas redoublĂ©, L'Aube Heymans ; Deux danses a Persane ; b Egyptienne Ganne ; Grand Mogol, valse Audran, pas redoublĂ©. - 29 et 30 mai 1937 â A l'occasion d'une fĂȘte concours de gymnastique, grand concert sur le kiosque de la Promenade du PrĂ© â DixiĂšme fĂȘte-concours de la FĂ©dĂ©ration FĂ©minine Française de gymnastique et d'Ă©ducation physique. Le soir, Ă 21 heures, un dĂ©filĂ© des dĂ©lĂ©gations prescrites aura lieu avec le concours de l'Harmonie FlĂ©choise. A l'issue du dĂ©filĂ©, la musique donnera sous la direction de son chef, M. Dubourg, un grand concert au kiosque, Promenade du PrĂ©. Le dimanche 30, de 7 heures Ă 11 heures, tous les groupes sportifs prendront part aux concours en sections et aux Ă©liminatoires des concours individuels. A 14 heures, un grand dĂ©filĂ© groupera les sociĂ©tĂ©s et les dĂ©lĂ©gations scolaires de l'arrondissement, avec le concours de l'Harmonie FlĂ©choise et de la Fanfare du PrytanĂ©e militaire. Concerts de la Fanfare du PrytanĂ©e sur le Kiosque Ă musique 7 juin 1936 â La FlĂšche. De 18 heures Ă 19 heures, concert au kiosque de la Promenade du PrĂ© par la fanfare du PrytanĂ©e Militaire. 20 juin 1937 â A 17 h. 30, au kiosque de la Promenade du PrĂ©, concert par la Fanfare du PrytanĂ©e Militaire, sous la direction du chef de fanfare Georges Messiaen. La FlĂšche - L'Harmonie municipale flĂ©choise â La Fanfare du PrytanĂ©e militaire 27 fĂ©vrier 1938 â Dix concerts de l'Harmonie flĂ©choise sont programmĂ©s sur le Kiosque Ă musique pour l'annĂ©e â SĂ©ance conseil municipal. Le ComitĂ© des fĂȘtes de la place Thiers, obtient la subvention habituelle de 200 francs pour sa fĂȘte annuelle qui aura lieu le 22 mai et le concert qui sera donnĂ© par l'Harmonie FlĂ©choise comptera sur les dix que doit donner cette sociĂ©tĂ© au kiosque. Seule l'Harmonie FlĂ©choise Musique municipale, dirigĂ©e par FĂ©lix Bayle, avec 50 exĂ©cutants est rĂ©pertoriĂ©e Ă La FlĂšche en 1909. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 27 sept. 2018 1910 BAR-SUR-AUBE - Le Kiosque Ă Musique AUBE La citĂ© de Bar sur l'Aube, Ă©rigĂ©e en comtĂ© au Xe siĂšcle, devient en 1078, la possession du comte de Champagne, Thibaut 1er, qui dĂ©tient Ă©galement les fiefs de Vitry et de La FertĂ©. Les comtĂ©s de Bar et de Champagne sont rattachĂ©s Ă la France le 16 aoĂ»t 1284, par suite du mariage de Jeanne de Navarre 1273-1305, seiziĂšme comtesse de Champagne, avec Philippe IV le Bel. Auparavant, c'est le comte Thibaut IV 1201-1253, fils posthume de Blanche de Navarre qui, de 1230 Ă 1235, fait construire les fortifications barsurauboises adoptons ce gentilĂ© nettement plus musical et harmonieux â hautbois â que le terme barbare de baralbin !. Une activitĂ© fĂ©brile rĂšgne Ă Bar, prĂ©cisĂ©ment pendant cette pĂ©riode, puisque Thibaut y nomme un maire major, Ă partir de 1231 Emauricus en 1231-1232 ; Galterius en 1233-1234 ; Gaufridus en 1236-1237. Ces murailles sont achevĂ©es dĂšs janvier 1237, comme l'atteste la donation faite par le curĂ© Pierre de Champignolle au chapitre de Saint-Maclou d'une maison et terrain derriĂšre, situĂ© vico beate marie magdalene rue Sainte-Marie Madeleine, future rue Notre-Dame, ayant appartenu Ă un certain Guyard Freschet, s'Ă©tendant protenduntur a via usque ad muros ville s'Ă©tendant de la voie aux murs de la ville. Vingt quatre tours flanquent cette enceinte, entourĂ©e de fossĂ©s remplis d'eau, percĂ©e de quatre portes la porte de Brienne porta Brena future porte Notre-Dame, la porte de Pierre future porte Saint-Michel, la porte des Allemands et la porte du ChĂątelet. Plan de Bar-sur-Aube en 1837 Les fortifications sont dĂ©molies en 1682, les fossĂ©s sont comblĂ©s, remplacĂ©s, dans la premiĂšre moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, par la promenade plantĂ©e de la Contrescarpe. Les portes qui subsistaient encore, sont Ă leur tour dĂ©truites, lors de la rĂ©volution la porte Notre-Dame rebaptisĂ©e rĂ©volutionnairement porte de la LibertĂ© est, quant Ă elle, dĂ©placĂ©e hors la ville, figurĂ©e par deux piliers de pierre, au bout du faubourg Notre-Dame ancienne rue de Brienne, appelĂ©e faubourg du Champ de Mars le temps que les esprits se calment, prĂšs de la promenade du Jard. La porte du Jard-Notre Dame sera elle-mĂȘme rasĂ©e en 1840. Plan de Bar-sur-Aube en 1837, dĂ©tail quartier Faubourg Notre-Dame En sortie de ville, devant l'ancienne porte Notre-Dame, Ă la jonction de la promenade de la Contrescarpe, des rues des Roises d'Arsonval et de la Grande Courterie, un rond-point est amĂ©nagĂ©, dĂšs avant 1837, appelĂ© tout d'abord place Notre-Dame. Ce rond-point, traversĂ© en son mĂ©dian par le faubourg Notre-Dame, est affectĂ© aux foires aux bestiaux, comices agricoles et expositions du bourg. Des baraques foraines et jeux divers viennent s'y installer lors des fĂȘtes nationales. Alors que les premiĂšres foires barsurauboises attestĂ©es datent de 1231, c'est un Ă©dit de Louis XIV de 1676 qui en fixe les rĂšgles, accordant deux foires annuelles sans franchise se dĂ©roulant l'une le 29 aoĂ»t et la seconde dite du Saint-Esprit la veille du dimanche des Rameaux ; un marchĂ© hebdomadaire se dĂ©roule en outre tous les samedis. La foire aux bestiaux qui devient mensuelle Ă partir des annĂ©es 1870, se dĂ©roule le troisiĂšme samedi de chaque mois sur le rond-point Notre-Dame qui accueille Ă©galement la fameuse foire des Rameaux. Bar-sur-Aube - Faubourg de Paris et gendarmerie Ă droite â Rond-Point Victor Hugo Vue du faubourg Notre-Dame devenu faubourg de Paris Ă droite, locaux de la Gendarmerie et Ă gauche propriĂ©tĂ© de l'officier de cavalerie Guillaume-Prosper PagĂšs et de son Ă©pouse Estelle Chamerois, saisie le 4 fĂ©vrier 1881 et mise en adjudication pour dix mille francs En 1889, le nom de Victor Hugo est attribuĂ© Ă la partie senestre du rond-Point Notre-Dame, et Ă la rue de la Grande Courterie qui devient le boulevard Victor Hugo ; le nom de Gambetta est de son cĂŽtĂ© donnĂ© Ă la partie dextre du rond-point et Ă la Promenade de la Contrescarpe dĂ©nommĂ©e Ă prĂ©sent boulevard Gambetta. A partir de 1901, la dĂ©nomination faubourg et rond-point de Paris vient se substituer progressivement aux appellations antĂ©rieures de Victor Hugo et Gambetta. Des phalanges musicales sont connues Ă Bar-sur-Aube de longue date les plus actives sont la sociĂ©tĂ© Chorale, fondĂ©e en 1850, dirigĂ©e quelques temps par M. Herzog, puis par M. Fuchs ; la Fanfare municipale fondĂ©e en 1855, dirigĂ©e de 1879 Ă 1892 par Gabriel Fuchs, remplacĂ© en 1893 par Florent MaĂźtre, laquelle fanfare devient l'Harmonie municipale sous la houlette de A. Lebois de 1903 Ă 1909 ; la SociĂ©tĂ© de trompettes La Concorde, dirigĂ©e par Quellard de 1893 Ă 1900 ; l'Union Philharmonique fondĂ©e vers 1897, dirigĂ©e par Georges Camus. Les concerts et festivals de ces sociĂ©tĂ©s se dĂ©roulent de prĂ©fĂ©rence promenade du Jard, promenade de Mathaux, place de l'HĂŽtel de Ville future place Carnot, sur le rond-point Saint-Michel ou encore sous la Halle couverte, mais quasiment jamais sur le rond-Point de Paris Victor Hugo Gambetta. Au dĂ©cĂšs de Gustave-Adolphe Verrat 1854-1907, ancien nĂ©gociant, conseiller municipal et prĂ©sident du VĂ©loce-Club barsuraubois, celui-ci lĂšgue, le 8 mars 1907, une somme de deux mille cinq cents francs Ă la ville de Bar-sur-Aube, pour la construction d'un Kiosque pour la sociĂ©tĂ© de musique. Le 15 avril 1907, le conseil municipal prĂ©sidĂ© par le docteur E. MarchandĂ©, maire de 1904 Ă 1908, s'empresse d'accepter ce legs. Le 11 fĂ©vrier 1908, la construction d'un kiosque objet du legs Ă©tant au point mort, MaĂźtre Joutel, avouĂ© chargĂ© de l'exĂ©cution testamentaire, relance la municipalitĂ© Ă ce sujet. S'ensuivent, lors de la sĂ©ance, des propositions du maire qui fait dresser un devis par Louis-François-EugĂšne Gabriel, architecte communal de Bar-sur-Aube. 1 Mais la surprise est grande de voir qu'Ă la demande de plusieurs conseillers municipaux, l'Ă©dicule projetĂ© s'avĂšre n'ĂȘtre qu'un kiosque dĂ©montable. Deux conseillers dĂ©fendent tout de mĂȘme la cause d'un kiosque fixe Gaston Cheq qui propose de ne construire qu'un kiosque non couvert si les moyens font dĂ©faut pour Ă©riger une toiture ; Emile Verpy, trĂšs assidu conseiller, de son cĂŽtĂ©, prĂ©conise, lui aussi, la construction d'un soubassement peu onĂ©reux, ajoutant qu'il finit par regretter d'avoir acceptĂ© ce legs. La sĂ©ance du conseil municipal conclut finalement Ă la construction d'un kiosque fixe Ă installer au milieu de la promenade de Mathaux situĂ©e le long de l'Aube, au sud de la ville. Lors de la sĂ©ance du 29 mai 1908, un des conseillers municipaux, Georges Margaine, propose un nouveau projet de kiosque, pour lequel M. Comte se propose de fournir gratuitement les piliers et la toiture, dont l'emplacement, cette fois-ci, serait fixĂ© sur le rond-point Victor Hugo, prĂšs de la gendarmerie. Un an aprĂšs, le 17 juin 1909, on en est toujours aux Ăąpres discussions et M. Boilet, un des conseillers, souligne, Ă juste titre, que les hĂ©ritiers Verrat se verraient fondĂ©s Ă revendiquer la somme lĂ©guĂ©e, comme n'ayant pas servi Ă la construction d'un kiosque, mais seulement d'une estrade. Il est finalement dĂ©cidĂ© d'installer le kiosque fixe sur le rond-point de Paris. L'Ă©dification du Kiosque Ă musique est Ă peine achevĂ©e que l'Harmonie municipale, prĂ©cĂ©dant l'inauguration officielle prĂ©vue pour le 14 juillet, s'empresse d'y donner un premier concert le samedi 21 mai 1910, au mĂȘme moment que la foire aux bestiaux mensuelle. On ne saura pas si les musiciens ont pu accorder aisĂ©ment leurs instruments parmi les beuglements et bĂȘlements inĂ©vitables du foirail ! De forme hexagonale, accessible par un escalier de sept marches, le soubassement du kiosque, recouvert de panneaux en bois, est muni d'un garde corps en fer forgĂ© ; ses colonnes en fonte supportent une toiture en zinc surmontĂ©e d'une lyre. Un panneau apposĂ© Ă son entrĂ©e en dĂ©fend l'accĂšs aux enfants. Le conseil municipal rĂ©uni le 28 juin 1910 est saisi d'une demande tendant Ă doter le Kiosque Verrat d'un Ă©clairage au gaz pour les concerts nocturnes. M. Rage-Roblot 1857-1940, minotier de son Ă©tat, maire de 1908 Ă 1911, propose de son cĂŽtĂ© de fournir gracieusement l'Ă©clairage Ă©lectrique de l'Ă©difice au moyen d'un cĂąble branchĂ© sur son propre rĂ©seau particulier. Ce projet est mis de cĂŽtĂ© au vu des Ă©vĂ©nements qui surviennent l'annĂ©e suivante... Bar-sur-Aube - Le Kiosque Ă musique rond-point Victor Hugo â Faubourg de Paris, gendarmerie et rond-point Victor Hugo Mes amis, en avant ! Tous au Kiosque ! Tels sont les mots vocifĂ©rĂ©s par Gaston Cheq 1866-1937 le mardi 28 mai 1911, sur la place Carnot, devant l'HĂŽtel de ville de Bar-sur-Aube. Cette sortie fait suite aux manifestations qui se dĂ©roulent depuis deux mois dans l'Aube et qui ont amenĂ©, la veille, lundi 27, l'arrivĂ©e d'une compagnie du 1er bataillon de chasseurs venant s'ajouter Ă la cinquantaine de gendarmes dĂ©jĂ en place. Plus de cinq mille viticulteurs dĂ©filent et envahissent le rond-point de Paris au milieu duquel, Gaston Cheq, passĂ© de potier Ă orateur, monte sur le Kiosque Ă musique flambant neuf et harangue la foule ; le prĂ©fet de l'Aube, Charles Marais, lui succĂšde sur l'Ă©difice... Bar-sur-Aube - Manifestations 1911 DĂ©filĂ© rue Nationale â Gaston Cheq contient la foule, place de l'HĂŽtel de ville A Bar-sur-Aube, tout a commencĂ© l'aprĂšs-midi du dimanche 19 mars 1911 prĂšs de huit mille viticulteurs venus de toute la rĂ©gion barsurauboise, dĂ©filent sur la ville, prĂ©cĂ©dĂ©s de la musique jouant l'Internationale des Vignerons. Ils sont venus dans l'intention de faire plier le gouvernement sur le dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 1911 interdisant l'utilisation des vins de l'Aube dans les procĂ©dĂ©s de fabrication du champagne. Le cortĂšge est accompagnĂ© des Ă©diles et notabilitĂ©s venus soutenir leurs ouailles et leurs Ă©lecteurs !, notamment les sĂ©nateurs, dĂ©putĂ©s, conseillers gĂ©nĂ©raux, conseillers municipaux, les maires 275 des maires aubois vont dĂ©missionner Ă cette occasion, Ă commencer par M. Rage-Roblot. La premiĂšre halte de la foule a lieu sur la place de l'HĂŽtel de ville oĂč, au milieu de la foule en dĂ©lire, un groupe de vignerons chargĂ© de hottes, va renverser le contenu de celles-ci, des avis d'impositions, et en faire un autodafĂ©, y jetant au centre, un mannequin Ă l'effigie d'Ernest Monis, prĂ©sident du Conseil. L'immense cortĂšge poursuit ensuite son pĂ©riple en direction du rond-point de Paris oĂč, sur le Kiosque Ă musique, prennent place les nombreux officiels ; Gaston Cheq qui, dĂšs le 29 janvier a fondĂ© la Ligue de DĂ©fense des Vignerons de lâAube, prend le premier la parole pour annoncer que les parlementaires vont s'exprimer. A la suite de ces discours, la foule se dispersera ce jour-lĂ dans le calme. Bar-sur-Aube - Manifestations 1911 AutodafĂ© des avis d'impositions sur la place de l'HĂŽtel de ville â L'heure des discours au Kiosque Ă musique Les manifestations plus ou moins houleuses vont ainsi se reproduire sporadiquement, l'hĂŽtel de ville et le kiosque Ă musique Ă©tant les lieux de rassemblement et de contestations jusqu'Ă l'arrivĂ©e des troupes intervenue une premiĂšre fois le 14 avril avec le 29e dragons, commandĂ© par le colonel Heck et le 109e de ligne du commandant Doursout. Le dĂ©cret du 7 juin 1911 autorise les viticulteurs aubois Ă utiliser l'appellation de champagne pour leur production destinĂ©e Ă la rĂ©gion. En juillet, lors de la fĂȘte nationale du 14, les troupes d'occupation sont encore au nombre de huit Ă neuf cents ; elles ne quittent Bar-sur-Aube qu'en aoĂ»t aprĂšs s'ĂȘtre assurĂ©es du retour au calme complet. Bar-sur-Aube - Manifestations 1911 Rond-point de Paris pendant l'occupation, Kiosque Ă musique â Les troupes du 109e de ligne et du 29e de dragons occupent l'HĂŽtel de ville Cette premiĂšre annĂ©e d'inauguration du kiosque Ă musique en fanfare n'aura cependant pas un effet bĂ©nĂ©fique d'affluence pour celui-ci. Il faut reconnaĂźtre que l'emplacement de son Ă©dification n'est pas vraiment idĂ©al les barsuraubois ayant adoptĂ©, depuis des dĂ©cennies, la place de Paris comme un lieu de foires mensuelles, les concerts continuent Ă se dĂ©rouler principalement sur la promenade du Jard, de celle de Mathaux et sur la place de l'HĂŽtel de Ville. A partir de mai 1922, la foire aux bestiaux de la place ou rond-point Garibaldi, nouvelle dĂ©nomination attribuĂ©e Ă la place de Paris depuis le 15 juin 1915, se tient dorĂ©navant au rond-point de Belfort. Ce dĂ©part des bestiaux est dĂ» Ă l'Ă©dification du monument aux morts de 1914-1918 qui vient d'ĂȘtre inaugurĂ© sur ladite place Garibaldi, le 28 mai 1922. Ce monument en bronze est sculptĂ© par Charles-Henri Pourquet 1877-1943, devant un obĂ©lisque disposĂ© sur un un socle du marbrier de Saint Florention, Albert Planson. Bar-sur-Aube - Monument aux morts 1914-1918 sur la place Garibaldi rond-point de Paris, devenue place Jean JaurĂšs â Monument du Souvenir Français des mobiles 1870-1871, construit Ă l'origine place St Maclou et transfĂ©rĂ© place Jean JaurĂšs Une ultime fois, la place du Kiosque change de nom, aprĂšs Sainte Marie-Madeleine, Notre-Dame, Victor Hugo/Gambetta, Paris, Garibaldi, c'est au tour de Jean JaurĂšs de porter sa plaque indicatrice qui, cette fois, est dĂ©finitive. Vers 1950, le monument du Souvenir Français des mobiles de 1870-1871, vient prendre place prĂšs du monument aux morts 1914-1918 sur la place Jean JaurĂšs cette sculpture rĂ©alisĂ©e d'aprĂšs une oeuvre originale d'OnĂ©syme-Aristide Croisy 1840-1899, reproduite en sĂ©rie par la fonderie Antoine Durenne, Ă©tait situĂ©e Ă l'origine sur la place Saint-Maclou et avait Ă©tĂ© inaugurĂ©e le 22 aoĂ»t 1909, aprĂšs une dĂ©cision du conseil municipal du 16 fĂ©vrier 1906. Dans les annĂ©es soixante, la municipalitĂ© fait disparaĂźtre le Kiosque Ă musique. Kiosque supprimĂ©. voir ici, Place Jean JaurĂšs de Bar-sur-Aube sans son kiosque, aujourd'hui.1/2 â 2/2 publiĂ© par Jean Marc Jeu 27 Sep 2018 1702 25 mai 1884 â FĂȘte musicale et ballon aĂ©rostatique, promenade du Jard, rond-point Saint-Michel et place de l'HĂŽtel de ville â Le Festival musical. Le lundi, les SociĂ©lĂ©s musicales de Champignol, ColombĂ©-la-Fosse, ColombĂ©-le-Sec, Colombey-les-deux-Eglises, Lignol, Soulaines et Voigny, se rĂ©unissaient Ă la Fanfare de Bar-sur-Aube dans la promenade du Jard, et de lĂ , dĂ©filĂšrent dans les principales rues de la ville, pour se rendre ensuite au rond-point Saint-Michel et prendre part au festival. Disons, en passant, que ce festival, dĂ» Ă l'initiative de M. Fuchs, a fort bien rĂ©ussi et a donnĂ© beaucoup d'animation au quartier Saint-Michel, trop souvent privĂ© de toutes fĂȘtes et distractions. Une estrade ornĂ©e de feuillages, Ă©tablie gracieusement par quelques personnes dĂ©vouĂ©es, attendait les SociĂ©tĂ©s, oĂč chacune a pris place Ă tour de rĂŽle pour exĂ©cuter un morceau Ă son choix. Le morceau d'ensemble, jouĂ© par toutes les sociĂ©tĂ©s rĂ©unies, a produit un grand effet et a brillamment terminĂ© cette fĂȘte musicale. Nos compliments Ă tous les musiciens pour ce tour de force de prĂ©cision. Le Ballon. Vers deux heures, sur la place de l'HĂŽtel-de-Ville, le ballon fut adaptĂ© Ă une conduite de gaz, et peu Ă peu la foule curieuse vint se masser autour de l'enceinte qui lui Ă©tait consacrĂ©e, de mĂȘme qu'aux fenĂȘtres des maisons voisines. Nous avons remarquĂ© que le hasard il fut heureux en cette circonstance avait rassemblĂ© dans un coin privilĂ©giĂ©, les plus frais, les plus gracieux minois. Quelques instants avant l'ascension, qui se fit un peu attendre, toutes les SociĂ©tĂ©s musicales, sous la direction de M. Fuchs, exĂ©cutĂšrent, avec un remarquable ensemble, un pas redoublĂ© franchement attaquĂ© et allĂšgrement enlevĂ©. Au fameux lĂąchez tout » nouveau morceau d'ensemble pour saluer le dĂ©part de l'aĂ©ronaute, M. Brissonnet, qui raconte lui-mĂȘme son voyage dans la lettre que nous publions plus loin. Le feu d'artifice a Ă©tĂ© bien modeste, Ă part quelques piĂšces Ă effet. Est-ce la faute de l'artificier ou de l'averse tombĂ©e Ă 6 heures ? Programmes des fĂȘtes nationales des 14 juillet 1885, 1887 et 1889 Ă Bar-sur-Aube 17 mars 1894 â Foire au bestiaux aux rond-points Gambetta et Victor Hugo. â Foires franches aux bestiaux avec primes. Par dĂ©cision du conseil d'administration de la SociĂ©tĂ© d'encouragement Ă l'agriculture et par dĂ©libĂ©ration du conseil municipal de Bar-sur-Aube, une allocation de 100 francs a Ă©tĂ© votĂ©e par chacune de ces assemblĂ©es comme primes Ă distribuer aux deux foires annuelles des Rameaux et d'aoĂ»t. La premiĂšre foire franche aux bestiaux avec primes aura lieu le Samedi 17 mars courant. Elle se tiendra aux rond-points Gambetta et Victor Hugo. Le maire de Bar-sur-Aube, Petit ; le prĂ©sident de la commission des foires, E. Breton. 6 juin 1895 â Concerts donnĂ© place de l'HĂŽtel de ville â Un concert sera donnĂ© par la Fanfare municipale de Bar-sur-Aube, demain jeudi 6 juin, Ă 8 heures et demie du soir, sur la place de l'HĂŽtel-de-Ville CondĂ©, allegro militaire Wettge. â Ouverture des aveugles de TolĂšde MĂ©hul. â L'Olympienne, polka pour trombone Mullot. â La traviata fantaisie sur Verdi. â La VallĂ©e d'Osseau, valse Chobr. â La Pie GriĂšche, polka pour piston BlĂ©ger. En cas de mauvais temps, le concert aura lieu sous la halle. 21 septembre 1896 â Concert au Stand du Jard â Dimanche prochain 21 courant, la Fanfare de Bar-sur-Aube donnera un concert au stand, de 4 heures œ Ă 6 heures du soir. LâentrĂ©e dans le jardin du stand sera gratuite et publique. Programme Allegro militaire. â Fantaisie sur le Chalet Adam. â Polka pour piston Maillet. â Fantaisie sur la Traviata Verdi. â Polka pour trombone Dormant. â Le Retour Ă la Vie, valse Chabas. 21 aoĂ»t 1898 â La foire aux bestiaux est tenue le troisiĂšme samedi de chaque mois sur le rond-point de Paris â La foire mensuelle aux bestiaux, avec primes, qui se tient habituellement le 3e samedi de chaque mois, est reculĂ©e au Samedi 27 aoĂ»t courant, jour de la foire annuelle. Elle se tiendra au rond-point de Paris, prĂšs la gendarmerie. 25 et 26 mars 1899 â Foire des Rameaux sur les rond-points Gambetta et Victor Hugo et place de l'Hotel-de-Ville â Foire des Rameaux, foire aux vins, foire aux Bestiaux. Notre grande foire dite des Rameaux, se tiendra les samedi 25 et dimanche 26 mars, place de l'Hotel-de-Ville et rond-points Gambetta et Victor Hugo. La foire franche aux bestiaux avec primes, toujours trĂšs frĂ©quentĂ©e Ă cette Ă©poque de l'annĂ©e, se tiendra Ă partir du samedi 25 mars au rond-point de Belfort. La foire aux vins blancs et rouges aura lieu Ă©galement le samedi 25 mars, dans la grande salle du 1e Ă©tage de l'HĂŽtel de Ville, amĂ©nagĂ©e Ă cet effet. Parmi les attractions annoncĂ©es dĂšs aujourd'hui, nous citerons sur les rond-points Gambetta et Victor Hugo â La grande MĂ©nagerie veuve Seguin Pezon ; le Cirque Dedessus le Moustier ; le Théùtre des NouveautĂ©s, LĂ©on Ulmann ; les Vagues de l'OcĂ©an, Henri Lamberty ; les Chevaux de bois, Charton ; Lutte et Gymnastique, Michot ; le Chemin de fer aĂ©rien, Brocard ; les Balançoires, Lamberty pĂšre et RĂ©veillĂ© ; les pommes de terre frites Lepori ; le Stand aux pigeons, Lafond ; les Animaux phĂ©nomĂšnes, Laurent Jules, etc. 14 juin 1903 â Fixation des emplacements des foires et marchĂ©s Ă Bar-sur-Aube Emplacement des foires aux bestiaux et autres. ArrĂȘtĂ© de la ville de Bar-sur-Aube Le Maire de la ville de Bar-sur-Aube, arrĂȘte Article 1er. â L'emplacement des foires est ainsi ïŹxĂ© Ă partir de ce jour 1° Foires des Rameaux et du mois d'aoĂ»t place de l'HĂŽtel-de-Ville et le surplus des théùtres ou boutiques, rond-points Gambetta et Victor Hugo, les annĂ©es impaires ; faubourg de Belfort, les annĂ©es paires ; 2° Foires mensuelles aux bestiaux rond-points Gambetta et Victor Hugo, les annĂ©es paires ; rond-point du Faubourg de Belfort, les annĂ©es impaires. Art. 2. â Tous les ans, la foire des Rameaux sera la date indicatrice du changement de rond-points, pour les foires mensuelles aux bestiaux. Le 4 juin 1903, le Maire, Louis Berrard. Quelques concerts Ă Bar-sur-Aube, promenade de Mathaux, sous la Halle, au Jard et place Carnot 21 juin 1903 â Un concert public sera donnĂ© demain dimanche 21 juin, Ă 4 heures du soir, promenade de Mathaux, par l'Harmonie municipale de Bar-sur-Aube. Voici le programme des morceaux qui seront exĂ©cutĂ©s KĂ©-Son, pas redoublĂ© Bidegain. â Verona, fantaisie italienne H. SĂ©nĂ©e. â ConïŹdences, gavotte Wesly. â La PoupĂ©e de Nuremberg, ouverture Adam. â Marinette, polka pour piston Buch. â Allegro militaire Turine. 25 juin 1903 â L'Union Philharmonique donnera un concert demain jeudi 25 courant, Ă 9 heures du soir, sous la Halle. Voici le programme des morceaux qui seront exĂ©cutĂ©s Valeur française, marche militaire E. Fontenelle. â Fra-Diavolo, fantaisie Auber. â Pendant la Cueillette, morceau de genre Paul Wachs. â Lucie de Lammermoor, fantaisie Donizetti. â Santiago, valse Corbin. Le public est priĂ© de garder le silence pendant l'exĂ©cution des morceaux. 14 juillet 1904 â A 4 h. œ, promenade du Jard et ensuite sur la place Carnot, Concert par lâHarmonie municipale La Marseillaise, chant national. â LutĂšce ! ouverture Wesly. Morceau imposĂ© au Concours international de musique de Bruxelles. â La ChaĂźne d'Or, grande valse X.... â Fantaisie sur Robert-le-Diable Meyerheer. Morceau de chois concours de Bruxelles. â Pinson et Fauvette, polka pour deux pistons Labole. â Allegro militaire Turine. 29 mai 1904 â Demain dimanche 29 courant, Ă 4 heures, promenade de Mathaux, lâHarmonie municipale de Bar-sur-Aube donnera un concert public, dont voici le programme Allegro militaire Turine. â Idylle champĂȘtre, mazurka Labole. â Un Concert sous bois, fantaisie F. Maye. â La Villageoise, pour hautbois Bouchel. â LĂ©gende d'Amour, valse X.... â Joyeux Ă©bats, polka Wesly. 10 septembre 1905 â Nous apprenons avec plaisir que, sur la demande de la MunicipalitĂ©, l'excellente musique de la 8Ăšme brigade d'artillerie de Bourges donnera un concert supplĂ©mentaire aujourd'hui dimanche, place de l'HĂŽtel-de-Ville, Ă 4 heures du soir. En voici le programme 1. Lauriers prochains, pas redoublĂ© D. Trave. â 2. La vallĂ©e des Lys, ouverture F. Stoupan. â 3. Estudiantina, valse espagnole Lacome. â 4. Une SoirĂ©e prĂšs du lac, fantaisie pour hautbois Leroux. â 5. Marche et cortĂšge de FĂȘte G. Wettge. â 6. Le RĂ©giment, chĆur militaire F. Stoupan. Bar-sur-Aube - Concert sur la place de l'HĂŽtel de Ville par la musique de la 8e brigade d'Artillerie de Bourges 10 septembre 1905 â Election de la Reine des reines le 28 mars 1921, fanfare sur la place de l'HĂŽtel de Ville 23 mars 1907 â Legs de Gustave-Adolphe Verrat d'une somme de francs pour la construction du kiosque Ă musique de Bar-sur-Aube NĂ©crologie. â Nous avons le regret d'annoncer la mort de M. Gustave-Adolphe Verrat, ancien nĂ©gociant, Conseiller municipal, PrĂ©sident du VĂ©loce-Club Barsuraubois, dĂ©cĂ©dĂ© le 21 courant Ă l'Ăąge de 58 ans, aprĂšs une long et douloureuse maladie. Au terme de son testament reçu par MaĂźtre Bidaut, notaire Ă Bar-sur-Aube, le 8 mars prĂ©sent mois, enregistrĂ© hier 22 courant, M. Verrat a lĂ©guĂ©, savoir 1° A la Ville de Bar-sur-Aube, une somme de francs pour la construction d'un Kiosque pour la sociĂ©tĂ© de musique 2° A l'hospice de ladite ville, pareille somme de francs ; 3° Au bureau de bienfaisance de la mĂȘme ville, une somme de 300 francs ; 4° A la sociĂ©tĂ© du VĂ©loce-Club Barsuraubois, une somme de 100 francs ; 5° A la SociĂ©tĂ© de secours mutuel de Bar-sur-Aube, une somme de 200 francs ; 6° A l'Harmonie Municipale de la mĂȘme ville, une somme de 100 francs ; 7° A la sociĂ©tĂ© de Gymnastique de ladite ville, pareille somme de 100 francs ; 8° Et Ă la Compagnie des sapeurs-pompiers de ladite ville, une somme de 50 francs. Tous les legs sont faits nets de tous droits de mutation et autres frais. Nous adressons Ă la famille de ce gĂ©nĂ©reux donateurs tous nos sincĂšres remerciements, en mĂȘme temps que l'expression de nos sympathiques condolĂ©ances. 22 aoĂ»t 1909 â Inauguration, sur la place Saint-Maclou, du monument du Souvenir français, ultĂ©rieurement transfĂ©rĂ© face au Kiosque Ă musique, place Jean JaurĂšs. Un banquet juste interrompu !... â Inauguration d'un monument commĂ©moratif. Avant-hier dimanche 22 aoĂ»t, a eu lieu Ă Bar-sur-Auhe, l'inauguration d'un monument Ă©levĂ© Ă la mĂ©moire des soldats morts pour la Patrie. Ce fut le prĂ©texte d'une grande manifestation patriotique Ă laquelle dĂ©cemment, on associa le clergĂ©. Il n'en pouvait d'ailleurs ĂȘtre autrement M. Thierry Delanoue prĂ©sidait. De nombreuses sociĂ©tĂ©s locales et extra-locales avaient rĂ©pondu Ă l'invitation du ComitĂ©. Le banquet lui-mĂȘme, Ă l'HĂŽtel Saint-AndrĂ©. ne rĂ©unit que peu de convives en comparaison de la foule qui Ă©tait venue Ă Bar. Est-ce parce que les frais en Ă©taient faits par M. Thierry Delanoue ? Bref, la messe ayant Ă©tĂ© longue, on se mit tard Ă table et une heure et demie sonnait que le repas n'Ă©tait pas terminĂ©. Comme c'Ă©tait l'heure prĂ©vue pour l'inauguration, on dut, pour ne pas faire attendre ni les sociĂ©tĂ©s convoquĂ©es, ni la foule, quitter prĂ©cipitamment l'hĂŽtel, former hĂątivement le cortĂšge et se rendre tambour battant place Saint-Maclou oĂč est Ă©rigĂ© le monument. LĂ , sur une estrade, des discours sont prononcĂ©s par M. Thierry Delanoue ; M. Niessen, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Souvenir Français » ; par M. Breton qui fait la remise du monument Ă la ville et par M. Rage, maire, qui remercie. On revient ensuite Ă la salle du banquet oĂč le dĂ©jeuner, un moment interrompu, s'achĂšve. Au champagne, M. Niessen et M. Delanoue se sont mutuellement congratulĂ©s. N. Niessen a fait l'Ă©loge de M. Delanoue et... de ses trĂ©sors inĂ©puisables et M. Thierry-Delanoue a, en d'excellents termes, dit un de nos confrĂšres, portĂ© la santĂ© de M. Niessen. 21 mai 1910 â PrĂ©-inauguration du Kiosque Ă musique, avant son achĂšvement complet â Concert. L'Harmonie municipale, tenant Ă satisfaire au dĂ©sir lĂ©gitime de ses membres honoraires et de la population, n'a pas cru devoir attendre, pour donner un premier concert public, que le Kiosque soit complĂštement agencĂ©. Au cours de la rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale de samedi dernier, les membres de cette SociĂ©tĂ© ont dĂ©cidĂ© Ă l'unanimitĂ© de donner, le lendemain dimanche Ă quatre heures et demie du soir, une audition Ă Mathaux. L'heure tardive de cette dĂ©cision n'a pu permettre l'envoi aux journaux, d'un communiquĂ© avisant les intĂ©ressĂ©s et leur faisant connaĂźtre le programme des morceaux Ă exĂ©cuter. Nous espĂ©rons que l'Harmonie municipale se fera entendre deux fois par mois pendant la bonne saison, dont une le soir. Son second concert coĂŻncidera probablement avec l'inauguration du Kiosque. Se trouvera-t-il parmi les amateurs de musique, des personnes assez gĂ©nĂ©reuses pour doter le Kiosque des appareils d'Ă©clairage indispensables aux musiciens pour leurs concerts du soir ? Bar-sur-Aube - Le Kiosque Ă musique rond-point Victor Hugo 21 mai 1910 â Les bĂȘtes Ă cornes sont rangĂ©es autour du Kiosque Ă musique du rond-point de Paris, lors de chaque foire aux bestiaux mensuelles â L'approche de la fenaison avait incitĂ© beaucoup de cultivateurs Ă venir samedi Ă la ville. L'abondance des denrĂ©es apportĂ©es du dehors au marchĂ©, a occasionnĂ© une baisse sensible de celles-ci, du beurre entre autre. A la foire mensuelle aux bestiaux, de nombreux sujets appartenant aux espĂšces chevalines, bovines et porcines ont Ă©tĂ© amenĂ©s. L'herbe drue et pleine de promesses qui couvre d'un Ă©pais et vert tapis les prairies naturelles et artificielles, a dĂ©terminĂ© la hausse du gros bĂ©tail, apportant une entrave momentanĂ©e aux transactions, vu la pĂ©nurie des rĂ©serves de fourrage. Les marchands Ă la recherche, en cette chaude journĂ©e de mai, du frais ombrage des tilleuls, s'Ă©taient installĂ©s avec leur bĂ©tail, sur la partie du rond-point de Paris oĂč se trouve le Kiosque Ă musique nouvellement montĂ©. Le curieux spectacle des bĂȘtes Ă cornes rangĂ©es autour de cet Ă©difice, Ă©levĂ© en l'honneur de l'art, a Ă©tĂ© fort remarquĂ© et commentĂ©. 14 juillet 1910 â Inauguration officielle du Kiosque Ă musique â La FĂȘte Nationale a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e avec beaucoup d'entrain. A la retraite aux flambeaux donnĂ© mercredi soir par La Concorde et les sapeurs-pompiers, il y avait foule. De mĂȘme au concert inaugural au Kiosque, dans l'exĂ©cution duquel l'Harmonie Municipale, trĂšs applaudie, s'est surpassĂ©e. Des cordons de verres multicolores, des lampions et des lampes Ă incandescence, disposĂ©s avec le meilleur goĂ»t illuminaient cet Ă©dicule. Des ballons orange disposĂ©s dans le feuillage des tilleuls de la promenade donnaient Ă ce coin un dĂ©cor lumineux parfait. Tel fut l'avis unanime de la nombreuse assistance qui s'y pressait. ... MĂȘme afïŹuence de monde au concert de l'Harmonie qui fut, comme la veille, donnĂ© au Kiosque. En ce chaud aprĂšs-midi, la foule circulait Ă l'ombre des tilleuls. 8 septembre 1911 â Concert au kiosque Verrat â Samedi prochain, Ă neuf heures moins un quart du soir, un concert public sera donnĂ© au Kiosque Verrat. L'Harmonie municipale et la fanfare de trompettes du Patronage laĂŻque exĂ©cuteront des morceaux d'ensemble, puis joueront alternativement. 1er et 2 juin 1912 â FĂȘtes du comice agricole. Concert sur le Kiosque â FĂȘtes agricoles. Des fĂȘtes sont organisĂ©es Ă l'occasion du Comice agricole de l'Aube, qui se tiendra Ă Bar demain samedi 1er et dimanche 2 juin. Samedi 1er juin. â A 8 heures trois quarts, grande retraite illuminĂ©e, Ă laquelle prendront part les trompettes du patronage laĂŻque, la SociĂ©tĂ© de gymnastique La Concorde » et la Compagnie de sapeurs-pompiers avec clairons et tambours. A l'issue de la retraite, au kiosque Ă musique, concert par l'Harmonie municipale, la SociĂ©tĂ© de trompettes du et les trompes de chasse du Rallye-Bar. Illumination du kiosque et du rond-point Victor-Hugo. Dimanche 2 juin. â A une heure trois quarts, grand dĂ©filĂ© par lâHarmonie municipale, les SociĂ©tĂ©s de trompettes et de trompes de chasse, et la SociĂ©tĂ© de gymnastique. RĂ©union au rond-point de Belfort. A 2 heures, au Jard enceinte du concours, exercices de gymnastique par la Concorde ; Concert par l'Harmonie municipale, les trompettes du et le Rallye-Bar. A 9 heures, sous la Halle, bal public Ă grand orchestre. â Illuminations. 8 juin 1912 â On demande Ă ce que le rond-point de Paris soit enfin transformĂ© en jardin public â Le gracieux kiosque dĂ» Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© de M. Verrat, qui s'Ă©lĂšve sur le rond-point devant la Caisse d'Epargne, va enfin ĂȘtre dĂ©gagĂ© de l'herbe qui croĂźt plantureusement dans ses alentours. Des ouvriers amĂ©nagent des allĂ©es qui y donnent accĂšs. C'est bien. Mais quand transformera-t-on le rond-point en jardin public ? Ce serait alors trĂšs bien. 5 juin 1913 â Concert du Rallye-Bar sur le Kiosque Verrat â Voici le programme du concert donnĂ© au Kiosque Verrat, ce soir jeudi, de huit heures trois quart Ă neuf heures trois quarts, par le Rallye-Bar », fanfare de trompes de chasse La Saint-Hubert. â La Buzenval. â La Madame. â Les Ă©chos des Vosges fantaisie. â Marche de Venise. â La Lur-Saluces. â Les Hallalis sur pied. â Les Hallalis par terre. â Souvenir de Rouen fantaisie. â Le Rallye-Bonnelle. â La Dupuytren. â Les Filles du Village. â La rentrĂ©e au ChĂąteau. â Le Rallye-Lorraine pas redoublĂ©. Bar-sur-Aube - Musique au kiosque 13 et 14 juillet 1921 â La fĂȘte nationale de Bar-sur-Aube. Concerts sur le kiosque du rond-point Garibaldi, nouveau nom attribuĂ© au rond-point de Paris â Mercredi 13 juillet. A 20 heures 30, retraite par les Sapeurs-pompiers, la Jeune Garde, les Trompettes du A l'issue de la retraite, au Kiosque, concert par I'Harmonie municipale et les Trompettes du AprĂšs le concert, au Jard, sĂ©ance de cinĂ©matographe. Jeudi 14 juillet, Ă 8 heures, distribution de secours aux vieillards, infirmes et indigents. A 14 heures, au Jard, FĂȘte de gymnastique et sportive par la Concorde, la Jeune Garde et l' avec sonneries et morceaux exĂ©cutĂ©s par la et les Trompettes du A 16 heures, course cycliste organisĂ©e par l' DĂ©part Ă la scierie Comte. Parcours Levigny, Eclance, Arsonval. ArrivĂ©e au rond-point Garibaldi vers 17 heures. A 17 heures, au Kiosque, concert par l'Harmonie municipale. A 18 heures, sur la place de l'HĂŽtel-de-Ville, exĂ©cution d'un morceau d'ensemble par l'Harmonie et les Trompettes du suivi de la Marseillaise. A 22 heures, au Jard, sĂ©ance de cinĂ©matographe. A 22 heures, sous la Halle. grand bal public. Pavoisement, illuminations. 28 mai 1922 â Inauguration du monument morts 1914-1918 place Garibaldi, future place Jean JaurĂšs â Dimanche a eu lieu l'inauguration du monument Ă©levĂ© Ă la mĂ©moire des morts de la grande guerre. Le rassemblement des autoritĂ©s et des sociĂ©tĂ©s se fit Ă 14 heures, Ă la promenade de Mathaux. Sous l'ombre tulĂ©laire des arbres de la promenade, le gĂ©nĂ©ral CrĂ©py remet le drapeau Ă la section barsurauboise de l' puis il attache la croix de la lĂ©gion d'honneur sur la poitrine de M. David, ancien lieutenant de chasseurs Ă pied et remet la mĂ©daille militaire Ă MM. Garachon et Le Joseph. Les tambours battent, les clairons et les trompettes sonnent et le cortĂšge se forme pour se rendre place Garibaldi oĂč s'Ă©lĂšve le monument aux morts. Le rond-point est gentiment dĂ©corĂ© de sapins et pavoisĂ©. Les personnages officiels se rendent Ă une estrade Ă©levĂ©e Ă droite du monument. AprĂšs l'exĂ©cution d'un morceau par l'Harmonie municipale, les drapeaux des sociĂ©tĂ©s prĂ©sentes se massent dans le fond du dĂ©cor et on dĂ©pose des couronnes, des bouquets, des palmes. AprĂšs une sonnerie Aux Champs, le capitaine Minoggio, des sapeurs-pompiers, dĂ©couvre la statue et le bronze de Pourquet apparaĂźt c'est un soldat qui, l'arme au bras, symbolise la RĂ©sistance. Il a un peu du soldat connu de Maurice Neumont, On ne passe pas ». M. de Besancenet, maire, se lĂšve ensuite et prononce du voix forte un discours. L'appel des 174 morts dont les noms sont gravĂ©s sur la pierre est fait par M. David. Un choeur Ă trois voix Aux morts pour la Patrie », de Maurice Bouchor est chantĂ© par les enfants du collĂšge et des Ă©coles. L'Harmonie exĂ©cute la Marseillaise. M. le Maire remercie Ă nouveau et l'assistance s'Ă©coule lentement. 6 aoĂ»t 1932 â Concert des Trompettes du patronage laĂŻque sur le Kiosque de la place Jean JaurĂšs â Nous sommes informĂ©s que la fanfare de Trompettes du Patronage laĂŻque de Bar-sur-Aube donnera, en l'honneur des membres honoraires du et de tous les amis de l'Ćuvre, un concert au kiosque, samedi prochain 6 aoĂ»t courant, Ă 21 h. 30. En cas de mauvais temps, ce concert aura lieu sous les halles. 29 juillet 1939 â Concert de l'Harmonie municipale, dirigĂ©e par le chef Courtalon, sur le Kiosque â Ce soir, samedi, Ă 21 heures, l'Harmonie Municipale donnera le concert suivant En liesse, pas redoublĂ©. Turine. â Confidences, gavotte. Wesly. â Les Saltimbanques. fantaisie. Ganne. â Madeleine, polka pour piston. Petit. â L'Or et l'argent, valse. Lehar. â BohĂȘme Joyeuse, allegro. Ithier. Bar-sur-Aube - Vue gĂ©nĂ©rale de la Place Jean JaurĂšs, kiosque Ă musique et monument aux morts Formations musicales actives Ă Bar-sur-Aube en 1909 Harmonie municipale de Bar-sur-Aube, dection A. Lebois, 45 exĂ©cutants. Union Philharmonique symphonie, prĂ©sident Parizot, direction Georges Camus, 22 exĂ©cutants 1 Louis-François-EugĂšne Gabriel, nĂ© en 1851, architecte communal de Bar-sur-Aube, est le pĂšre d'Albert-Louis Gabriel 1883-1972, Ă©galement architecte, diplĂŽmĂ© en juin 1906 avec le n°1 de sa promotion, devenu archĂ©ologue.
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