Citation loup-garou Découvrez une citation loup-garou - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase loup-garou issus de livres, discours ou entretiens. Une Sélection de 3 citations et proverbes sur le thÚme loup-garou. 3 citations > Citation de Bree Despain n° 154635 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesJe commence à en avoir plein le dos, moi, de votre yéti ! Qu'il se montre une bonne fois, cette espÚce de loup-garou à la graisse de renoncule de mille tonnerres de Brest !Les Aventures de Tintin, 20. Tintin au Tibet 1960, Le Capitaine Haddock de Georges Remi, dit HergéRéférences de Georges Remi, dit Hergé - Biographie de Georges Remi, dit HergéPlus sur cette citation >> Citation de Georges Remi, dit Hergé n° 146922 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 469 votesSon stock de sentences puisait souvent celle-ci à l'usage des médisantes A faire un loup-garou, sans en montrer les crocs, tu n'obtiens qu'un j'ose aimer 1955 de Hervé BazinRéférences de Hervé Bazin - Biographie de Hervé BazinPlus sur cette citation >> Citation de Hervé Bazin n° 104273 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votes< Page 1/1Votre commentaire sur ces citations - Lache - Lacheté - Lùcheté - Laideur - Langage - Langue - Lapsus - Larme - Leçon - Lecture - Lettre - Liaison - Liberalite - Liberte - Liberté - Limitation - Linguistique - Lire - Littérature - Litterature - Livre - Logement - Logiciel - Logique - Loi - Loisirs - Louange - Loyauté - Lucidite - Lumiere - Lune - Lunettes - Luxe - Luxure ThÚmes populaires + Autres belles citations et proverbes sur loup-garou Toutes les citations sur loup-garou Citation sur loup-garou Citations courtes loup-garou PoÚmes loup-garou Proverbes loup-garou Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions Définition mot Loup-garou - Définition de loup-garou - Approchant loup, loup-cervier, louve, louveteau, louveterie,, thériomorpheThÚmes populairesCitations d'amour Citations sur l'amour Citations sur l'amitié Citations sur la vie Citations sur le bonheur Citations sur les femmes Citations sur le couple Citations sur la sagesse Citations sur la tristesse Citations sur la mort Citations sur la nature Citations sur l'absence Citations sur le manque Citations sur l'enfance
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Le jeu du loup-garou est trĂšs amusant et peut accueillir un grand nombre de joueurs, ce qui le rend idĂ©al lors des fĂȘtes et rassemblements. Lâobjectif est dâidentifier et dâĂ©liminer les loups-garous qui se cachent parmi les villageois. Commencez par mĂ©langer et distribuer les cartes, en prenant soin dâinclure au moins 2 loups-garous, 1 docteur et 1 voyante. Dâautres cartes peuvent ĂȘtre ajoutĂ©es pour pimenter la partie, comme lâalcoolique, la sorciĂšre ou encore le chef des loups. La partie commence par la phase nocturne, quand le meneur de jeu demande aux loups-garous de dĂ©signer une victime. Ensuite, le docteur est autorisĂ© Ă sauver une personne et la voyante peut demander Ă voir la carte dâune personne quâelle soupçonne dâĂȘtre un loup. La nuit prend fin. Le matin venu, les joueurs dĂ©battent et votent pour Ă©liminer une personne quâils croient ĂȘtre un loup, puis la nuit revient et un nouveau tour dĂ©bute. Le jeu se prolonge jusquâĂ ce que les loups-garous ou les villageois aient gagnĂ©. De nombreuses versions de ce jeu existent, modifiant les rĂšgles ou ajoutant une variĂ©tĂ© de personnages intĂ©ressants. 1 Rassemblez au moins 7 joueurs. Ce jeu est le plus amusant quand il est jouĂ© par un groupe important. Rassemblez au minimum 7 joueurs et faites-les assoir en cercle par terre ou Ă une table pour quâils puissent tambouriner pendant la phase nocturne [1] . Un nombre impair de participants est prĂ©fĂ©rable, mais pas obligatoire. 2 Choisissez un meneur de jeu. Ce dernier ne participe pas aux tours, mais les dirige et se charge de raconter lâhistoire qui se dĂ©roule. Ătant chargĂ© de distribuer les cartes, il connait lâidentitĂ© de chaque joueur [2] . Vous pouvez changer de meneur de jeu Ă chaque partie pour donner une chance Ă tous de jouer plusieurs rĂŽles. Sâil y a beaucoup de participants, le meneur peut sâaider dâun cahier pour noter les rĂŽles de chacun et suivre qui a Ă©tĂ© Ă©liminĂ© ou non, afin de rester efficace tout au long de la partie. 3 PrĂ©parez autant de cartes quâil y a de joueurs. Les cartes dĂ©terminent le rĂŽle que jouera chaque personne au cours de la partie. Comptez le nombre de joueurs et choisissez suffisamment de cartes pour que chacun en reçoive une [3] . Mettez de cĂŽtĂ© le reste des cartes. 4 PrĂ©voyez une voyante, un docteur et des loups-garous. Tous les joueurs ont un rĂŽle Ă jouer dans la partie, mais ces cartes en particulier assignent une fonction spĂ©ciale qui rend le jeu plus intĂ©ressant. Il est important de prĂ©voir une sĂ©lection variĂ©e de personnages afin de garder lâintĂ©rĂȘt du jeu [4] . Il doit toujours y avoir au moins 1 voyante, 1 docteur et 2 loups-garous. Les cartes restantes sont de simples villageois. Pour les parties Ă 16 joueurs ou plus, remplacez un villageois par un loup supplĂ©mentaire. Conseil si vous ne possĂ©dez pas le jeu du loup-garou, vous pouvez crĂ©er les cartes par vous-mĂȘme en Ă©crivant ou dessinant les rĂŽles sur des morceaux de papier, qui seront ensuite tirĂ©s au sort. Pensez seulement Ă inclure tous les personnages pour que le jeu se dĂ©roule correctement. 5 Ajoutez des rĂŽles supplĂ©mentaires si vous le souhaitez. Pour pimenter la partie, vous pouvez choisir dâinclure dâautres personnages pour remplacer les simples villageois, comme lâalcoolique, la sorciĂšre ou le chef des loups [5] . Lâalcoolique se comporte comme un villageois tout au long de la partie, mais il ne peut communiquer que par des gestes et des bruitages. Sâil prononce le moindre mot, il meurt automatiquement. Dâautres personnages, tels que les loups-garous, peuvent prĂ©tendre ĂȘtre lâalcoolique par stratĂ©gie. La sorciĂšre agit Ă©galement comme un villageois, mais elle a la possibilitĂ© dâutiliser 1 potion de soin et 1 potion empoisonnĂ©e Ă nâimporte quel moment de la partie. Quand la sorciĂšre fait partie du jeu, le meneur lâappellera sĂ©parĂ©ment pendant la nuit pour lui demander si elle souhaite sauver la personne tuĂ©e par les loups ou tuer quelquâun dâautre. Chaque potion nâest utilisable quâune fois. Le chef des loups se comporte comme un loup-garou normal, mais il doit absolument prononcer le mot loup-garou » au moins une fois pendant le dĂ©bat de la journĂ©e. Cela peut sâavĂ©rer difficile, car les autres joueurs peuvent activement Ă©viter ce mot afin de pouvoir identifier ce personnage. Si le chef des loups ne parle pas du tout pendant la journĂ©e, il meurt immĂ©diatement. 6 MĂ©langez les cartes et distribuez-les, face cachĂ©e. Une fois les cartes prĂ©parĂ©es en nombre suffisant, mĂ©langez-les bien puis distribuez-en une Ă chaque joueur, en veillant Ă ce que personne ne puisse voir le rĂŽle assignĂ© Ă ses voisins [6] . Chaque joueur doit prendre connaissance de sa carte, mais ne doit jamais rĂ©vĂ©ler son identitĂ© aux autres. 1 Demandez Ă tous les joueurs de fermer les yeux. Toute partie de jeu du loup-garou commence par une phase nocturne. Une fois toutes les cartes distribuĂ©es, le meneur annonce que la nuit tombe et que les villageois vont se coucher. Tous ferment donc les yeux. Si un joueur tente de tricher ou dâouvrir les yeux, il est Ă©liminĂ©. 2 Tapez sur vos genoux ou sur la table pour couvrir le bruit. Le jeu du loup-garou repose sur le fait quâaucun joueur ne connaisse lâidentitĂ© des autres. Pour garantir le mystĂšre, demandez aux participants de tambouriner sur leurs genoux ou sur la table pour couvrir tous les bruits que pourraient faire les joueurs actifs durant la nuit. Essayez tous de tambouriner en rythme pour crĂ©er un son plus intense. Chaque joueur doit garder les yeux fermĂ©s tant que ce nâest pas son tour. 3 Laissez les loups-garous choisir leur victime. Pendant que tout le monde tambourine, le meneur de jeu annonce, loups-garous, rĂ©veillez-vous ». Ces derniers ouvrent les yeux et dĂ©signent du doigt la personne quâils veulent tuer. Les 2 loups doivent sâaccorder sur 1 villageois. Les loups doivent continuer de tambouriner pendant quâils prennent leur dĂ©cision pour Ă©viter les suspicions de leurs voisins. Une fois la victime dĂ©signĂ©e, le meneur en prend note et annonce, loups-garous, rendormez-vous ». Conseil aidez-vous de gestes tels quâun hochement de tĂȘte, un haussement de sourcil ou un mouvement de menton pour dĂ©signer la victime. 4 Permettez au docteur de sauver 1 personne. Tandis que le tambourinement continue, le meneur dit, docteur, qui veux-tu sauver ? » Le joueur possĂ©dant la carte du docteur ouvre alors les yeux et choisit une personne qui survivra si les loups-garous ont dĂ©cidĂ© de la tuer. Le meneur prend note du joueur dĂ©signĂ© et le docteur se rendort. Le docteur peut choisir de se sauver lui-mĂȘme sâil le souhaite. Il ne doit jamais savoir qui a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© par les loups. Si un joueur a Ă©tĂ© choisi pour victime par les loups-garous, mais le docteur a choisi de le sauver, le meneur annoncera quelquâun a Ă©tĂ© sauvĂ© » le matin venu. 5 Autorisez la voyante Ă essayer dâidentifier un loup. AprĂšs que le docteur a fait son choix et alors que tout le monde continue de frapper des mains sans ouvrir les yeux, le meneur appelle la voyante avec ces mots voyante, rĂ©veille-toi. Choisis qui tu veux dĂ©couvrir ». La personne possĂ©dant la carte de la voyante ouvre les yeux et dĂ©signe 1 joueur quâelle soupçonne dâĂȘtre un loup. Le meneur lui indique dâun geste silencieux si ses soupçons Ă©taient justes. Ensuite, la voyante referme les yeux. Le meneur peut lever le pouce ou secouer la tĂȘte pour faire passer sa rĂ©ponse Ă la voyante. Dans certaines versions du jeu, la voyante est autorisĂ©e Ă voir la carte de la personne de son choix au lieu de simplement identifier qui est un loup-garou ou non. Assurez-vous de jouer le plus silencieusement possible pour Ă©viter que la voyante ne soit dĂ©voilĂ©e aux loups. La voyante ne peut identifier quâune seule personne par partie. 6 Laissez la sorciĂšre empoisonner ou soigner 1 joueur de son choix. Si ce rĂŽle est inclus dans la partie, le meneur de jeu annonce, la sorciĂšre se rĂ©veille », puis, la sorciĂšre ramĂšne quelquâun Ă la vie » et enfin, la sorciĂšre empoisonne quelquâun ». Au moment de chacune de ces annonces, la sorciĂšre peut indiquer 1 personne Ă Ă©liminer ou Ă sauver [7] . MĂȘme si la sorciĂšre est tuĂ©e, le meneur continue dâannoncer son tour chaque nuit pour garder son identitĂ© secrĂšte. La sorciĂšre peut uniquement utiliser chaque potion 1 fois, mais elle peut le faire Ă nâimporte quel moment de la partie. 7 Terminez la phase nocturne et annoncez qui est mort. Une fois que les loups, le docteur et la voyante on fait leur choix, le meneur dit, le village se rĂ©veille ». Il annonce alors Ă la personne qui a Ă©tĂ© tuĂ©e quâelle est Ă©liminĂ©e. Ce joueur retourne sa carte, mais ne rĂ©vĂšle pas son identitĂ©. Ce jeu fait un excellent jeu de rĂŽle ! Le meneur peut Ă©laborer une histoire racontant comment le joueur a Ă©tĂ© tuĂ©. De plus, ce dernier peut sâamuser Ă mourir de façon théùtrale. Dans une version alternative, les joueurs Ă©liminĂ©s peuvent rĂ©vĂ©ler leur identitĂ© aux participants restants. 1 Demandez Ă tous les joueurs de se prĂ©senter. La phase de journĂ©e dĂ©bute avec chaque participant parlant tour Ă tour dans le rĂŽle dâun villageois. Les loups, le docteur et la voyante essaient tous de faire croire aux autres quâils sont de simples villageois. Le jeu de rĂŽle fait partie intĂ©grante du jeu du loup-garou, alors profitez-en Ă fond ! Par exemple, quand vient votre tour de parler, vous pouvez faire un petit discours similaire Ă bonjour, je suis Chris, le forgeron du village. Jâai un tas de fourches bien aiguisĂ©es et je suis prĂȘt Ă chasser du loup ! » Conseil si tous les joueurs jouent bien leur personnage du dĂ©but Ă la fin, les dĂ©bats et les moments de vote nâen seront que plus palpitants ! 2 Votez pour Ă©liminer un joueur. Une fois que tout le monde a eu lâoccasion de se prĂ©senter, il faut discuter des suspicions de chacun concernant lâidentitĂ© des loups-garous. Chaque participant a le droit de dire ce quâil veut. Chacun peut promettre, jurer, mentir, taire des informations ou raconter les histoires les plus folles au sujet de son identitĂ©. Le village procĂšde ensuite Ă un vote et le joueur accumulant le plus dâaccusations est Ă©liminĂ©. Bien que ce ne soit pas obligatoire, une limite de temps dâenviron 5 minutes peut ĂȘtre imposĂ©e pour la phase de dĂ©bat afin de forcer les joueurs Ă voter rapidement et ainsi faire avancer le jeu. Si le temps imparti arrive Ă son terme sans quâun vote majoritaire ait Ă©tĂ© atteint, alors le tour prend fin sans Ă©limination et lâopportunitĂ© de potentiellement tuer un loup est perdue. 3 Recommencez la phase nocturne et continuez ainsi jusquâĂ la fin. Une fois un joueur Ă©liminĂ© par le vote, il sort du jeu et la nuit revient dans la partie pour un nouveau tour. Tout le monde ferme les yeux et joue du tambour, tandis que les loups-garous partent Ă la chasse, le docteur choisit une personne Ă sauver et la voyante tente dâidentifier un loup. La partie continue ainsi jusquâĂ ce quâun camp soit clairement gagnant. Si les 2 loups-garous sont tuĂ©s, alors les villageois ont gagnĂ©. Les loups sont vainqueurs sâils tuent suffisamment de villageois pour arriver Ă un nombre Ă©galitaire. Par exemple, sâil y a 2 loups-garous, ils auront gagnĂ© sâil ne reste que 2 villageois dans la partie. Ă propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 12 671 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?
LESLOUPS-GAROUS - LYCANTHROPES ET LYCANTHROPIE - Mots-ClĂ©s : Loup-garou, lycanthrope, lycanrhropie, paranthropologie, Pologne, France, Ardennes belges, Belgique, Allemagne, France, Italie, AmĂ©rique du Nord, Grande-Bretagne, Singapour, Dole, Bourg-la-Reine, Rome, Jacques Rollet, Jean Garnier, Peter Stump, Ăliphas LĂ©vi, Jean Grenier Partie 5.
Utilisons un peu le pack Loup-Garou et kit tenues de soirĂ©es pour faire grandir notre petite Aliyah ! ***************************************************************************** I N S T A G R A M T W I T T E R ID ORIGIN Nouch-ka-san MUSIQUES GĂ©nĂ©rique Terry Saige - Lost [Thematic] ***************************************************************************** CC coiffure tresses lĂąchĂ©es - AHarris00Britney CC coiffure tresses attachĂ©es - AHarris00Britney CC bonnet - Kouzee Sim ***************************************************************************** Merci beaucoup d'avoir regardĂ© cette vidĂ©o, reviens vite, tu me manques dĂ©jĂ AccesPDF Loup Garou 4 Images 1 Mot le hurlement des loups peut prendre de nombreuses formes et avoir diffĂ©rentes fonctions au sein de la meute: il sert principalement Ă communiquer la position des autres , Ă permettre le regroupement pour la chasse, Ă assurer la cohĂ©sion du SoirĂ©e Nos Futurs au CNAM - Retour en images - ActuSF Une histoire de loup-garou Une histoire de Loup-garou Louvigny de Montigny 1876-1955 â Jâsus pas histoireux, non, vous savez que jâsus pas histoireux, rĂ©pĂ©tait le chasseur Jos. NoĂ«l, chaque fois quâil Ă©tait sollicitĂ© de raconter quelques-unes de ses aventures quâil rapportait volontiers aprĂšs sâĂȘtre fait prier un brin, et quâil exagĂ©rait invariablement Ă chaque rĂ©pĂ©tition. De sorte que ses histoires Ă©taient devenues fameuses et que les Ă©trangers se faisaient un rĂ©gal de les entendre de sa bouche. Et le remarquable, câest que gascon comme Ă peu prĂšs tous les voyageurs canadiens, il finissait par se convaincre de la vraisemblance de ces souvenirs dont lâĂ©vocation lui mettait dans la voix un frisson qui ne manquait pas dâĂ©mouvoir aussi ses auditeurs. Jos. NoĂ«l, câest le braconnier terrible, chassant Ă©galement au poil, Ă la plume, et aussi adroit Ă dĂ©pister le gibier que les garde-chasses. Les paysans, plus attachĂ©s Ă la terre, lâappellent avec mĂ©pris et tout bas un mĂ©tis, comme qui dirait un commencement de sauvage. » Ce qualificatif lâhumilie cependant, car Jos. NoĂ«l sâestime pire quâun sauvage. » Aussi est-il ravissant de le voir rentrer dâune expĂ©dition oĂč il a pu faire cheniquer » les Algonquins qui braconnent comme lui dans la rĂ©gion du lac ThĂ©rien. Notre homme vit en effet pauvrement, si lâon veut, mais librement, Ă la façon des oiseaux. Il a son nid â sa masure â sur le rivage du lac qui Ă©tend soyeusement sa nappe sur les cantons de Preston et de Gagnon, cet immense Ă©largissement de la riviĂšre Petite-Nation que les colons continuent de nommer Lac-Long, bien quâil ait reçu, il y a quelques annĂ©es, le nom du premier pionnier de ce territoire, le vĂ©nĂ©rable abbĂ© AmĂ©dĂ©e ThĂ©rien. Puisque nous y sommes, notons donc en passant lâidĂ©e quâont eue des gens de raison dâĂ©mailler le martyrologue gĂ©ographique quâest notre province de QuĂ©bec, par des dĂ©nominations signifiant enfin quelque chose. Et souhaitons voir bientĂŽt les noms de nos lĂ©gislateurs, de nos poĂštes et de nos philanthropes sâappliquer Ă ces nappes dâeau majestueuses, Ă ces caps altiers, Ă ces monuments impĂ©rissables qui sâaffichent aujourdâhui lacs Tortu, Rond, Long, Bossu, et montagnes Plate, en Ăquerre ou CarrĂ©e. Encore que ces appellations baroques nâont pas toujours la justesse de celles que Jos. NoĂ«l donne aux diffĂ©rents points de sa rĂ©serve. Quand il appelle une montagne Chevreuil, câest qui sây trouve quelques familles ruminant, paisibles, dans la chĂȘnaie ou dans lâĂ©rabliĂšre, mais condamnĂ©es par lui Ă mort, sans espoir de commutation. Quand il nomme un lac Castor, câest quâil sây multiplie quelques castes de ces rongeurs dont la peau est vendue dâavance. Mais lĂ oĂč Jos. NoĂ«l est superbe, câest Ă lâarrivĂ©e en son domaine de sportsmen qui se confient Ă lui pour faire un bon coup de feu. Il se plaĂźt alors Ă dĂ©voiler ses cachettes, Ă indiquer ses ravages » de chevreuils, ses dĂ©barcadĂšres » de loutres et ses battues» de visons, soucieux seulement de faire porter son nom de grand chasseur Ă MontrĂ©al ou Ă Ottawa qui lui semblent la mĂ©tropole et la capitale de lâunivers. Au demeurant, Jos. NoĂ«l est suffisamment assurĂ© quâavec toutes leurs armes Ă rĂ©pĂ©tition les citadins ne feront pas beaucoup de mal Ă ses bĂȘtes. Chaque Ă©tĂ©, avec quelques camarades, jâallais rater quelques belles piĂšces de gibier dans le domaine de Jos. NoĂ«l. Nous le louions pour nous guider, pendant les vacances du temps passĂ© et dĂ©jĂ loin ces annĂ©es que je regrette assurĂ©ment pour leurs soixante jours de libertĂ© franche, mais pas du tout Ă cause de lâinternement de dix mois quâil nous fallait subir sous prĂ©texte de nous instruire et qui nous faisait soupirer comme Ă lâattente dâun hĂ©ritage aprĂšs la sortie du collĂšge. Par un de ces divins crĂ©puscules de juillet, nous revenions dâun campement Ă lâembouchure du lac Poisson-Blanc oĂč nous Ă©tions allĂ©s forcer une pauvre biche que nous ramenions victorieusement dans le canot, avec certaines autres dĂ©pouilles opimes et nos chiens haletants aprĂšs une journĂ©e de course folle. FatiguĂ©s nous aussi de deux heures dâaviron, nous mĂźmes une sourdine Ă notre gaietĂ© lorsquâil sâagit de faire le portage de cinq milles qui nous sĂ©parait du lac ThĂ©rien, et que nous devions cependant accomplir pour atteindre nos quartiers, Ă la station Duhamel. Aussi, proposa-t-on, ayant enfin pris terre, de dresser la tente sur la berge et dâattendre le lendemain pour faire le portage. Au reste, la marche devait ĂȘtre dĂ©licieuse Ă entreprendre par une belle aurore dâĂ©tĂ©. â Iâmouillerait Ă boire deboute, prononça vivement Jos. NoĂ«l, iâ ventrait Ă mâdĂ©visser la tĂȘte de dâsus les Ă©paules, iâ ferait un temps Ă mâvendre au iable que jamais jâpasserai la nuit suâ câchemin-cite. â Et pourquoi ça ? â Pourquoi ?⊠Pourquoi ?⊠Tenez, jâsus pas histoireux, jâpas dâaffaire Ă vous dire pourquoi ; mais croyez-mouĂ© quâon a autant dâacquĂȘt Ă continuer notâ bauche jusquâau boute. Et ayant en un clin dâoeil fait tourner le canot sur ses Ă©paules, le guide cria Ever up ! â celui, dans sa langue hĂ©tĂ©roclite, invitait Ă se mettre en route. Il allait mĂȘme partir lorsque nous lui demandĂąmes de donner au moins des explications ayant la vertu de nous faire oublier la fatigue de nos jambes et de nos bras. â Eh ben, vâlĂ ! Lâloup-garou ravaude toutes les nuits par icite et jâai pas envie de lârencontrer encore une fois. â Tiens, tiens, lâami Jos. NoĂ«l qui a vu le loup-garou. Elle est inattendue, celle-lĂ , et faut nous dire comment cela sâest fait. â Jâsus pas histoireux, mais puisque vous voulez pas vous dĂ©cider Ă partir, Ă©coutez ben et escusez-lĂ . Remettant alors son canot sur la touffe dâaulnettes verdissant le rivage, Jos. NoĂ«l alluma sa pipe et commença dâune voix tremblotante qui enleva tout doute sur sa sincĂ©ritĂ© â Vous allez voir, Ă un mille et quĂšques parches dâicite, le creek DorĂ© qui servait Ă la drave des Edwards, yâ a sept ou huit ans. Câest suâ câcreek que jâai blanchi plus que jâblanchirai pas dans toute ma vie. CâĂ©tait suâ la fin dâfĂ©vrier. Jâvenais dâdĂ©ouacher un ours tout justement au lac Vaseux, Ă la dĂ©charge du Poisson-Blanc, dâous quâon dâsort. CâĂ©tait une fantaisie qui avait pris Ă un big bug dâBytown dâavoir une peau dâours, et jâĂ©tais allĂ© li quâri, Ă la raquette, pendant qui sâsoĂ»lait au village. Jâtrouve mon dormeux dans sa ouache, jâlâassomme et lâemmĂȘne dans ma traĂźne. Le long du châmin, mon chien BoulĂ© fait lever un buck qui passe dret devant mon fusil. Jâle caboche, au vol, et pis lâentraĂźne avec lâautre. Mais on a beau avoir la patte alarte, on traverse point lâPoisson-Blanc et pis on le nâtraverse pas en criant ciseau. Câqui fait quâon arrivait su la breunante quand jâlĂąchai lâlac pour prendre le portage, en plein ous quâon est dans lâmoment dâĂ câte heure. La noirceur timbe tout dâun coup ; lâtemps sâbrumasse, sâpesantise et iâ commence Ă neiger, Ă mouiller, pis au bout dâune minute iâ timbait pus inque dâla pluie, Ă siaux. Comme jâvoulais pas rester suâ la route, Ă pas plus dâhuit milles de chez nous, jâpoigne mes jambes et jâme mets Ă marcher, mais au bout dâun mille, ça marchait pus, pantoute. Ăa calait comme une swamp, la traĂźne collait Ă terre, jâĂ©tais trempe comme anâ lavette et au bout dâmon respire. Statue noire dâun loup Black Statue of a Wolf. Image © Megan Jorgensen Allons, Seigneur ! quoi faire ! Ăa a lâair pas mal chânu dârester en chemin⊠Dâun autre cĂŽtĂ©, jâvoulais pas mâen aller allĂšge Ă la maison et laisser mes deux animaux dans lâbois ousque les loups ou les renards les auraient Ă©tripĂ©s. Jâavais peur itou de câsauvage de Tanascon, de câtrigaudeux qui passe son temps Ă ravauder pour faire des canailleries. Pis jâpense aussi tout dâun coup quâon sâtrouvait faire suâ lâMardi Gras et quâil allait y avoir du fun avec queque chose Ă boire au village⊠Jâme rattelle, mais ça pouvait plus avancer. Toujours quâpour lorse jâgagne lâvieux chanquier, qui avait Ă©tĂ© abandonnĂ© lâprintemps dâavant, pour passer la nuit Ă lâabri, ou tant seulement me râniper un pâtit brin et attendre quâla pluie soit passĂ©e. Mais vous savez si câest dâmeure, ces pluies dâhiver quand ça commence, ça finit pus. Jâfume trois, quatre pipes en faisant sĂ©cher mes hardes contre la cambuse ousque jâavais allumĂ© une bonne attisĂ©e aprĂšs avoir eu une misĂšre de cheval maigre pour trouver des Ă©copeaux sĂšches. Et comme jâĂ©tais Ă moquiĂ© mort dâĂ©reintement et que jâcognais des clous dâsix pouces et demi, jâme rĂ©sine donc, en sacraillant ben un peu, Ă passer la nuit dans un chanquier. Jâaccote la porte avec une bonne bĂ»che, jâĂ©tends quĂ©ques branches de cĂšdre su lâbed quâles hommes du chanquier avaient laissĂ© correct, jâplie mon capot dâsus, jâsnob mon fusil Ă la tĂȘte, et dors garçon !⊠Ben sĂ»r plusieurs heures plus tard, â parce que lâfeu Ă©tait Ă©teindu, â mon chien BoulĂ©, qui sâĂ©tait couchĂ© avec mouĂ©, mârĂ©veille en grognant⊠JâĂ©coute et ça rĂŽdait autour du chanquier. Jâentendais rouler les quarts vides qui avaient Ă©tĂ© laissĂ©s lĂ par les raftmen, comme si quĂ©que finfin avait essayĂ© dâfaire des belles gestes avec⊠Et pis les archements sâapprochent, et tout au ras dâla porte, jâentends un tas de râniflages avec des grognements dâours. Jâcompte ben quâcâest pas la peine dâvous dire si iâ faisait noir, en grand, dans notâ sacrĂ©e cabane pas dâfeu, par câte nuit mouillĂ©e. Jâme dis Câest drĂŽle quâun ours ait sorti de sa ouache de câtemps-cite ; mais lâcrapet a pâtâĂȘtre ben cru que câĂ©tait lâprintemps, rapport Ă la pluie, et fatiguĂ© de se licher la patte, iâaurait aussi ben voulu recommencer Ă manger pour tout de bon. Toujours que jâmâassis su lâbed, jâdĂ©croche mon tisonnier, jây rentre deux balles par-dessus la charge de posses quâi avait dĂ©jĂ et jâme dis quâsi lâvingueux venait roffer trop proche, jây vrillerais un pruneau qui y ferait changer les idĂ©es. Jâme disais JâvouĂ© rien, câest ben clair, mais si lâours rentre dans lâchanquier ousquâiâ sent son pareil et pis lâchevreux mort, iâ pourra pas faire autrement que dâfaire canter la porte et jâwatcherai lâmoment dâle garrocher. Ben, jâavais pas aussitĂŽt dit ça quâlâanimal Ă©tait entrĂ© dans la cabane sans quâla porte eusse cantĂ© dâune ligne. Ăa bite le iable ! que jâdis. Et jâĂ©tais ben sĂ»r quâiâĂ©tais rentrĂ©, par câquâi marchait en faisant craquer lâplancher comme si un animal de deux cents se sârait promenĂ© suâ lâside walk⊠La peur, ça mâconnaĂźt pas, mais jâvous persuade quâjâaurais une tapĂ©e mieux aimĂ© mâvoir Ă danser quelque rigodon dâMardi Gras et Ă passer la diche avec mes voisins du lac Long. Pis, câĂ©tait dâvoir mon BoulĂ© ; lui quâiâ aurait pas kickĂ© dâsâengueuler avec un cocodrile enragĂ©, le vâlĂ qui sâracotille, qui sâcolle su mouĂ©, la queue entour les jambes, et si Ă©biscaillĂ© quâiâ devait pus avoir formance de chien en toute. Jâle poigne pour tĂącher dâle sacrer en bas, dâle soukser, pas dâaffaire. Iâsâgrippe aprĂšs mouĂ©, et sâmet Ă siller comme un chien quâiâ aurait attrapĂ© lâaspe et quâil aurait senti sa mort. Tandis câtemps-lĂ , lâanimal qui tournaillait dans la place, nous avait aperçus, et jâme trouve tout dâun coup face Ă face avec une paire de zâyeux dâflammes, qui remuaient, tenez, pareils Ă des trous dâfeu dans une couverte de laine ; câĂ©tait pas des yeux dâours, câest mouĂ© qui vous lâdis. Le vâlĂ qui sâmet Ă grogner, pis Ă rire, pis Ă brailler, pis Ă sârouler suâlâdos, Ă planter lâchĂȘne, Ă swingner qui timbe dans son jack. Iâ achevait pus dâculbuter, lâmaudit. DĂ©barque donc, vĂ©reux dâchien, que jâdis Ă BoulĂ©. Mais iâĂ©tait collĂ© au bed, iâ tremblait comme une feuille avec pus une coppe de coeur⊠Vous pensez quâjâĂ©tais pas gros, mouĂ© non plus, avec câte gibier dans câte noirceur dâenfer⊠Jâavais les cheveux dret suâ la tĂȘte ; lâeau mâcoulait dans lâdos et mĂȘme que jâme tenais la gueule pour empĂȘcher mes dents dâfaire du train⊠à la fin, yâa un sacrĂ© boute, que jâdis. Jâgriffe mon fusil et jâvise lâanimal dans ses yeux de feu Vâlan ! Lâcoup part pas⊠Ah ben, ça y est, câest lâiable qui nous a ensorcelĂ©s. Mais avant dâme laisser emporter tout rond par le gripet, jâvoulais au moins essayer lâautâcoup, et pour pas lâmanquer, jâattends que lâanimal arrive au ras mouĂ©. Comme si iâavait divinĂ© mon idĂ©e, le vâlĂ qui arrive aussitĂŽt⊠Ah ! mon blasphĂšme ! que jâdis, puisque tâen veux, poigne-le. Et, mes vieux, câcoup-lĂ partit en faisant un Ă©clair qui mâfit voir une bĂȘte effrayante avec un corps dâours, une grande queue et haut su pattes comme un veau. Mais aussitĂŽt lâĂ©clair passĂ©, vâla-t-i pas que jâentends appeler mon nom, oui Jos. NoĂ«l ! Jos. NoĂ«l ! et par une voix que jâconnaissais dâpuis des annĂ©es, par Ti-Toine Tourteau. LĂ , jâvous lâdis, jâai eu peur, un peu croche. Et, ma foi dâgueux ! jâaurais aimĂ© mieux mâvoir entourĂ© dâune gang de chats tigrĂ©s en furie que dâme savoir face Ă face avec câpendard, câvendu au mistigris, câtâĂ©tripeur dâpoules noires, câte chasseur de galeries⊠câte tout câque vous voudrez dâmaudit. On rencontre pas des Ă©glises Ă tous les pas dans lâbois et pis on nâa pas toujours le temps dâfaire ses dĂ©votions all right ; mais jâvous dis que câpendard-lĂ nous escandalisait tous et quâpas un chrĂ©tien voulait y parler sans avoir quĂ©que mĂ©daille bĂ©nite dans lâgousset un sacreur qui faisait lever les poĂȘles⊠câest bien simple, un sorcier qui mĂ©ritait dâĂȘtre cruxifiĂ© suâ un poteau de tĂ©lĂ©graphe. CâĂ©tait lui, lâpossĂ©dĂ©, qui mâparlait, sĂ»r comme vous ĂȘtes lĂ , avec unâ voix dâmourant â Tu mâas tuĂ©, Jos. NoĂ«l, tu mâas tuĂ©, mon Dieu, mon Dieu. â Pardon⊠â Hein, câtây touĂ©, Ti-Toine, câtây touĂ© ? quâ jây criais quasiment plus mort que lui. Mais lĂšve-toi donc, animal, es-tu mort ?⊠BatĂšme ! rĂ©pond donc ; as-tu envie que lâiable mâemporte avec touĂ© ? Iâ continuait Ă sâlamenter â Jâvas mourir, jâvas mourir. â Torrieux dâsarpent, veux-tu mâfaire mourir de peur ? RĂ©ponds donc une bonne fois. Câtây touĂ©, Ti- Toine Tourteau ? â Oui,⊠oui,⊠tu mâas tuĂ©,⊠jâvas mourir. â Ous tu dâviens ?⊠Iâ rĂ©pondait pus, mais jâlâentendais qui gigotait comme un croxignole dans la graisse bouillante. Jâai pâtâ-ĂȘtre ben rĂȘvĂ©, que jâme dis, en fin dâcompte ; lâgars est pâtâĂȘtre ben malade ; ça sâpeut ben que jâme trouve chez lui⊠Quoi penser dans un ravau pareil ? Jâessaye dâallumer une allumette, mais iâsâcassaient Ă mesure que jâles frottais suâ lâmur. Ah ben, yâa des sacrĂ©es imites, que jâdis. Jâsaute en vas du lite pour voir si câĂ©tait du lard ou du cochon, mais vâlĂ que jâtimbe suâ un corps Ă©tendu contâ la cambuse. Des grands doigts fretes comme dâla glace mâattrapent le poignet et me mettent la main dans une mare chaude et collante comme du sang. â Tu mâas tuĂ©, soupirait-il encore, tu mâas tué⊠Fallait inque mâĂ©gratigner⊠une goutte de sang. Ah ! sainte bĂ©nite ! jâme rappelle tout dâun coup quâon dĂ©livre les loups-garous en les grafignant, en leur faisant sortir une goutte de sang, et jây dâmande ben vite â Tâes-tu loup-garou ? IârĂ©pĂ©tait â Tu mâas trop fait mal, tu mâas tué⊠oui, jâsus loup-garou⊠Câest tout câque jâai entendu parce que je revins Ă mouĂ© inque le sourlendemain, ou plutĂŽt le lendemain, puisque câravau-lĂ sâĂ©tait passĂ© lâmercredi des Cendres. Depuis sept ans que câpendard de Tourteau faisait pas ses pĂąques, iâavait virĂ© en loup-garou Ă la premiĂšre heure du huitiĂšme carĂȘme qui iâallait encore commencer comme un chien. Câest lâmatin du jeudi quâjâai Ă©tĂ© trouvĂ© Ă la porte du chanquier par Tanascon qui sâvante encore dâmâavoir sauvĂ© la vie, parce que câjour-lĂ iâ mâa volĂ© mon chevreux pis mon ours⊠â Et Ti-Toine Tourteau ? demandĂąmes-nous sans rire Ă Jos. NoĂ«l qui ne parlait plus. â On lâa jamais râvu. â Et le chantier en question, il doit ĂȘtre fort intĂ©ressant Ă visiter⊠â Pour ça, yâa pas dâtrouble, vous lâvoirez point. La premiĂšre chose que jâai faite a Ă©tĂ© dây mettre une allumette qui a pris celle-lĂ , jâen rĂ©ponds⊠Voyant que nous nâallions pas rĂ©ussir Ă dĂ©cider notre guide, nous fĂźmes le sacrifice de notre nuit en forĂȘt, dĂ©dommagĂ©s dâailleurs par la narration qui avait dissipĂ© notre lassitude. Et Jos. NoĂ«l, morne encore du souvenir Ă©voquĂ©, recoiffa son canot et reprit le portage qui fut franchi dâune haleine, dans le silence de la veillĂ©e fraĂźchissante que nous nous gardions aussi de troubler, les oreilles Ă la confidence des oiseaux commençant Ă rĂȘver, les yeux au ciel oĂč fuyaient des petits nuages, comme un troupeau de grands cerfs blancs, poursuivis par les archanges qui leur lançaient des Ă©toiles. Ă lire Ă©galement La vengeance dâune femme Sujets reliĂ©s LoupGarou vidĂ©os - TĂ©lĂ©chargez 4,215 vidĂ©os avec Loup Garou GRATUITEMENT ou des tarifs incroyablement bas! Les nouveaux utilisateurs bĂ©nĂ©ficient de 60% de rĂ©duction.