AudebertMaurice. À quoi rêvent nos petits enfants. In: Raison présente, n°115, 3e trimestre 1995.Autour du chaos. pp. 142-144.
"Caroline", une histoire d’amour qui tourne mal Dans son hit "Caroline", MC Solaar évoque les différentes étapes d’une histoire d’amour. Pour l’occasion, le rappeur français se met en scène avec une certaine "Caroline". Dans les paroles de la chanson, on découvre que MC Solaar est capable de passer de l’amour à la haine, et de formuler des regrets. Car dans "Caroline", on se rend compte assez vite que la relation amoureuse est terminée. L’artiste connu pour ses paroles mythiques se réserve toutefois les raisons de cette séparation. "Caroline", premier grand succès pour MC Solaar Single phare de l’album "Qui sème le vent récolte le tempo", "Caroline" est le premier gros succès commercial de MC Solaar. Le titre permet au natif de Dakar de lancer sa carrière en France. Celui que l’on surnomme couramment "L’As de Trèfle" ou "MC" s’imposera au fil des années comme l’une des figures emblématiques du rap dans l’Hexagone, jusqu’à être honoré par l’Académie française.
10 Citations de Victor Hugo sur l’amour : Aimer, c’est la moitié de croire. L’amour fait songer, vivre et croire. Vous voulez la paix : créez l’amour. L’amour est une respiration céleste de l’air du paradis. L’amour participe de l’âme même ; il est de même nature qu’elle. La vie est une fleur. L’amour en est le miel.
Il y a deux ans, elle a débarqué en littérature avec son roman Dans le jardin de l’ogre », une Madame Bovary X » selon l’expression de sa propre mère, portrait tout en ombres et finesse d’une jeune femme qui fait l’amour comme elle respire, jusqu’à en perdre le souffle. Leïla Slimani confirme son talent narratif et incroyablement féroce dans Chanson douce »*, deuxième roman uppercut contant la dérive délirante d’une nounou meurtrière. Dans ce livre à sensations fortes, l’écrivaine de 34 ans dissèque les ambiguïtés de la relation complexe qui unit les parents avec ceux qui gardent leurs enfants et explore les affres des mères. Qui se cache derrière cette peintre de dissimulatrices, romancière de l’ultramoderne solitude des femmes ? Rencontre avec une écrivaine littérairement et politiquement audacieuse. ELLE. Vous avez trouvé l’idée de votre premier roman en allaitant votre fils devant la télévision diffusant en boucle l’affaire DSK. Chanson douce » est-il né d’un fait divers ? Leïla Slimani. Oui, j’ai été frappée par un article racontant une affaire datant de 2012 qui a eu lieu dans une famille à New York. Une nounou gardait les enfants depuis plusieurs années, je me souviens très bien, dans le journal, de sa photo dans la bibliothèque de l’appartement, avec les parents qui disaient Elle faisait partie de la famille ! » Et puis, un jour, la mère a trouvé les pièces plongées dans le noir et les enfants assassinés par la nounou qui avait tenté de se donner la mort. L’écriture est partie de là. ELLE. Aviez-vous vous-même une nounou pour votre fils ? Leïla Slimani. Mon fils avait environ 6 mois et j’en cherchais une ! Je me laissais glisser dans le cauchemar que je décrivais, j’imaginais tout ce qui pouvait se passer de plus atroce et, d’une certaine façon, c’était libérateur. Je ne me suis pas permis d’avoir des angoisses pour ma vie personnelle, sinon je serais devenue folle. Il m’a fallu passer par ce moment que j’ai ressenti comme bizarre l’entretien d’embauche de la femme à qui vous allez confier votre enfant. Avec la fatigue des premiers mois après l’accouchement, avec ce nourrisson dont je ne savais pas très bien comment m’occuper, j’avais beau avoir 30 ans, je me sentais encore un bébé. Je voyais des femmes qui avaient dix ou quinze ans de plus que moi, des vies plus cabossées que la mienne et je me suis dit qu’il y avait quelque chose d’étrange et de riche dans cette relation. ELLE. Vous commencez votre livre par la fin, monstrueuse, la mort des enfants tués par leur nounou. Pourquoi ? Leïla Slimani. Pour qu’il y ait une tension dramatique, il fallait que j’entre tout de suite dans le tragique. Ce qui m’a intéressée, c’est d’introduire d’emblée une distorsion entre le point de vue des parents héros du roman, qui ne savent pas grand-chose de la vie de la nounou, ni de ce qu’elle fait vraiment avec leurs enfants, et le point de vue d’un lecteur qui, lui, sait comment ça se finit. Le cauchemar du lecteur, c’est de savoir qu’elle souffre d’une mélancolie délirante. Le cauchemar des parents, c’est de ne rien savoir de ce qui se passe dans la journée lorsqu’ils ne sont pas là. ELLE. Mais est-ce qu’on veut vraiment savoir ? Leïla Slimani. C’est toute l’ambiguïté, on ne veut pas qu’elle apporte ses problèmes, et éventuellement sa douleur chez nous, qu’elle les fasse peser sur nos enfants. Mais en même temps, on ne peut pas s’empêcher d’installer une intimité avec cette femme qu’on paie aussi pour aimer nos enfants ! Il y a forcément de l’affection dans cette relation, c’est ce qui crée tant d’ambiguïtés. ELLE. Au-delà du fait divers, c’est le problème des mères qui travaillent que vous interrogez. Boulot/enfant l’équation est-elle impossible ? Leïla Slimani. En tout cas, elle pose un débat compliqué. Si la nounou de mon roman s’appelle Louise, c’est à cause du cas Louise Woodward, cette jeune fille au pair anglaise qui avait secoué un bébé dans une famille de médecins américains. Son procès avait fait grand bruit car la ligne de défense de son avocat consistait à dire que la mère travaillait beaucoup et qu’en délégant l’éducation de ses enfants elle ne pouvait pas se plaindre de ce qui arrivait. L’affaire avait créé un débat aux Ètats-Unis est-ce une responsabilité dont on pouvait se décharger ? Ce qui est sûr, c’est que les parents infligent parfois, sans le vouloir et sans le voir, beaucoup de cruauté à la personne qui garde leurs enfants. ELLE. Diriez-vous que c’est aussi un roman sur la lutte des classes ? Leïla Slimani. Oui, l’écart de niveau de vie entre la famille et la nounou peut nourrir le sentiment d’une grande injustice, une colère et même une haine d’une grande violence. En écrivant, des souvenirs d’enfance sont remontés. J’ai grandi au Maroc où on a encore l’habitude d’avoir des nounous qui vivent à la maison. C’est un sujet de conversation permanent, je me rappelle de propos qui me mettaient mal à l’aise- quand j’étais enfant, qui me peinaient car je me rendais compte du fossé qui existait entre notre existence et celle de ces femmes. ELLE. Cette histoire témoigne aussi de la souffrance des mères à laisser leurs enfants. C’est quelque chose que vous avez ressenti ? Leïla Slimani. Oui et on occulte cette souffrance. Pour que les femmes aillent travailler à l’extérieur, il faut que des gens gardent leurs bébés, c’est un sujet incontournable et délicat qu’on n’a pas très envie d’explorer. C’est une espèce de monde périphérique et quasi invisible dont on parle très peu. J’avais aussi envie de braquer le projecteur sur cet univers de la petite enfance qui ressemble pour moi à celui de la grande vieillesse, celui du corps pas autonome, des couches, du vomi, un état qui induit une servitude terrible que notre société n’a pas très envie de regarder. ELLE. Quel regard portez-vous sur les mères au foyer ? Leïla Slimani. Je pense qu’on ne prend pas en compte leur épuisement physique, que leur travail à la maison est éprouvant, répétitif, et que le regard de la société sur elles est souvent très dur. Il est sûrement difficile de se sentir épanouie socialement dans ces conditions. Moi-même, il m’est arrivé d’avoir un regard un peu condescendant sur l’une d’entre elles et d’en être immédiatement gênée. On ne peut pas s’empêcher de penser aux Desperate Housewives », d’imaginer un vague désespoir s’installer dans leur vie. Je ne porte pas de jugement, je pense que, moi, je sombrerais. Les promenades au square me dépriment le bac à sable dégoûtant, les enfants qui se roulent par terre parce qu’ils ne veulent pas rentrer, qui se mettent à crier, nous aussi, et on a honte ! ELLE. Dans votre livre, vous critiquez aussi la compétition qui règne entre les familles bobos... Leïla Slimani. Comme on vit dans une société de l’image, il faut que leurs rejetons soient bien habillés, qu’ils portent les bons prénoms, qu’ils aillent dans les bonnes écoles, qu’ils fassent le plus d’activités. Aujourd’hui, on a l’impression que, pour les parents comme pour leurs enfants, le critère de réussite sociale, c’est d’être débordé. Si tu es débordé, c’est que tu as réussi ta vie ! Je dis tout cela avec une certaine tendresse, parce que je suis là-dedans aussi, j’en suis consciente. ELLE. On sent que votre maternité a été aussi douloureuse, non ?Leïla Slimani. Même les enfants, ça ne comble pas la solitude. Ça m’a choquée de le réaliser. Et puis, à partir du moment où l’on est mère, on n’est plus jamais entièrement quelque part. On se sent tout le temps incomplète et jamais à sa place. Et on se trouve culpabilisée par des gens dont on n’imaginait pas qu’ils nous feraient ressentir pareil sentiment. Ma propre mère me demande Il est avec qui, ton fils ? » Et quand je lui réponds Avec son père », elle m’assène un Oh, le pauvre, tu l’as laissé tout seul ! » Pourtant, elle a été l’une des premières femmes médecins du Maroc, j’ai beaucoup de souvenirs où elle n’était pas à la maison mais elle l’a complètement oublié ! ELLE. Vous avez toujours voulu être écrivaine ? Leïla Slimani. Oui, parce que mon père adorait lire, qu’il était assis au milieu de piles de bouquins et que ça avait l’air de le combler. Ma mère vous dirait qu’elle sait que c’est mon destin depuis une rédaction que j’ai faite en CM2 sur le Professeur Tournesol. C’est sa légende urbaine, je ne sais pas quelle est la vérité ! ELLE. Après avoir grandi à rabat, vous êtes venue à Paris faire hypokhâgne. Comment cela s’est-il passé ? Leïla Slimani. Cela a été très dur, j’avais 17 ans. Je ne me rendais pas compte que j’allais connaître une telle solitude. Je me souviens de semaines entières où je ne parlais à personne en dehors des cours. Les Parisiens prennent un café le soir ensemble et, après, chacun rentre dîner chez soi. C’est inimaginable au Maroc, où on invite les gens qu’on sait seuls. Le premier hiver a été interminable, j’ai mis de longues années à me faire des amis. ELLE. Au point d’avoir envie de repartir au Maroc ? Leïla Slimani. J’y suis retournée comme journaliste, mais je ne pense pas que j’aurais pu y être heureuse. La liberté que j’ai gagnée ici, je ne me sentais pas de la perdre en retournant vivre là-bas. Etre un homme au Maroc, c’est très compliqué, et être une femme, c’est compliqué puissance dix. Les choses ont énormément changé depuis ma jeunesse. Aujourd’hui, je ne veux pas avoir peur parce que je porte une jupe dans la rue, parce que je monte seule dans un taxi ou parce que je fume une cigarette pendant le ramadan. Il y a une intrusion constante des autorités dans l’intimité des femmes, une immense confusion entre vie privée et vie publique. Je n’ai pas envie d’élever mon enfant dans un pays où vous pouvez aller en prison parce que vous avez avorté ou parce que vous êtes homosexuel. Quand on est une femme, on est obligés de vivre dans le mensonge perpétuel. ELLE. Comment cela se traduit-il ? Leïla Slimani. Je sors justement un livre en janvier, Sexe et Mensonge » [éd. Les Arènes, ndlr], le fruit de deux ans d’enquête sur le sujet. Au Maroc, une femme n’a pas le droit davoir des relations sexuelles hors mariage elle doit être soit vierge, soit mariée, c’est tout. Mes parents étaient progressistes, ils nous ont toujours dit, à mes sœurs et à moi, que notre corps nous appartenait, qu’on avait le droit d’en disposer comme on voulait. Et, en même temps, qu’on n’avait pas le droit de se promener avec un homme ! Allez comprendre... Moi, il m’est arrivé, à 17 ans, de me faire arrêter par des flics, parce que j’étais dans une voiture avec un garçon ! Et on te traite de prostituée. ELLE. Avez-vous eu peur parfois ? Leïla Slimani. Je viens de Rabat et d’une famille telle que je n’ai vraiment pas à me plaindre, mais les filles qui vivent dans des bleds paumés sont en situation de danger constant. Elles ne peuvent pas déposer plainte si, par exemple, on les a violées ou violentées. Comment peut-on être une personne à part entière quand votre corps ne vous appartient pas ? Il appartient à votre père puis à votre mari. Il faut revendiquer le droit de n’être la femme de personne. ELLE. Vous avez l’impression que vous vous mettez en danger en soulevant ces questions ? Leïla Slimani. Un peu, alors je préfère ne pas y penser. Mes amis me disent Tu ne t’es jamais censurée quand tu crois que ce que tu dis est juste, tu ne vas pas commencer maintenant. » Les féministes marocaines se battent pour l’éducation, le travail, l’avortement. C’est trop dangereux d’aborder le problème de la sexualité. Tout de suite, on les accuse de vouloir transformer le pays en bordel. ELLE. Comment votre premier roman a-t-il été accueilli au Maroc ? Leïla Slimani. Il a très bien marché parce que l’héroïne était une Française, une Occidentale qui a une maladie occidentale. Si elle avait été maghrébine, cela aurait été une catastrophe car une femme qui a des désirs et des pulsions, ça n’existe pas chez nous ! Le film Much Loved » a été couvert d’insultes parce qu’il se passait chez nous. Le problème des sociétés musulmanes est qu’elles ne supportent pas leur propre reflet quand vous leur tendez un miroir. Une prostituée occidentale, c’est normal ; arabe, c’est insupportable ! Je ne sais pas comment on va pouvoir faire évoluer cette société. Il va falloir beaucoup de courage. Les femmes n’en manquent pas. Chanson douce » éd. Gallimard. Cet article a été publié dans le magazine ELLE du vendredi 26 août 2016. Pour vous abonner, cliquez ici.
12Kviews, 454 likes, 138 loves, 41 comments, 428 shares, Facebook Watch Videos from Anthologie de la chanson française: Amour secret Hélène Rollès Amour secret Obligés de se cacher Amour secret
Le voilà qu'il revient, le troubadour des temps modernes, celui qui a chanté des chansons pour les mariages, pour les amours impossibles, et même pour les liens familiaux. Francis Cabrel revient en mois d'octobre 2020, lui qui a consacré toute une chanson pour ce mois automnal. Intitulé À l'aube revenant », ce quatorzième album, éclaire les nuits sombres de son public. À l'aube revenant » est également la chanson éponyme de cet album. Fidèle à son ADN artistique, le chanteur glorifie la guitare acoustique. Cet instrument, qui ne l'a pas quitté depuis ses neuf ans, imprègne joliment cette chanson. Il s'agit d'un titre mélancolique, qui parle d'un amour éphémère, tout comme les saisons de l'année et la vie. L'artiste déclare avoir choisi le terme L'aube », car il évoque la séparation et le déchirement. L'aube vient après une nuit d'amour, il coupe les liens, et oblige les amoureux à vivre la journée de ça que parle la chanson À l'aube revenant ». Afin d'écrire les paroles de ces titres, Francis s'est inspiré des troubadours du onzième et douzième siècle. Il est à noter qu'on l'appelait le troubadour » depuis qu'il était jeune, avec ses cheveux longs, et sa guitare qu'il trimbalait partout, impossible de ne pas passer pour un poète. Le registre de la chanson est très poétique. L'artiste dépeint à travers ce titre un paysage d'amour, tantôt passionnant et tantôt lugubre. Cette dichotomie entre retrouvaille et séparation compose le projet du chanteur de La corrida » du début à la Cabrel déclare pour RTL J'essaie dans chaque chanson de dresser un tableau. » Discret dans la sphère médiatique, l'artiste dit tout raconter sur ses chansons, sa passion pour la musique est loin de prendre fin. À travers cet album, il s'exprime sur sa relation avec son père, sur ses amours, et sur ses public de Francis Cabrel se réjouit de retrouver son idole après cinq ans d'absence. À l'aube revenant » annonce une aurore artistique authentique et agréable à écouter.
Alorsque le jour de Noël approche à grands pas, les fans de George Michael fêtent un triste anniversaire. Le 25 décembre prochain, cela fera exactement cinq ans que le chanteur disparaissait. À cette occasion, TMC propose aux téléspectateurs de se plonger dans un documentaire consacré à l’artiste britannique. Un film dans lequel le public pourra notamment
Bigflo & Oli parlent du risque de sombrer Dès le premier couplet de "Autre part", il est question de dépression dont le "corbeau noir" est une allégorie. Bigflo parle de suicide, puisqu'il dit vouloir "quitter son corps" et entend une voix lui dire "rejoins-moi" quand il a la tête dans la baignoire. Les raisons de cet état viennent d'une société qui l'oblige à faire bonne figure quand il se sent mal ses "sourires sont esclaves de [son] savoir-vivre". ll rejette la vie banale avec une "maison au gazon bien tondu" et "les mains rongées par le liquide vaisselle". S'accrocher malgré tout La deuxième partie de la chanson apporte une note d'espoir puisqu'Oli cherche à soutenir Bigflo, en lui assurant que l'amour fraternel est puissant. Il lui rappelle aussi qu'il faut apprendre à se protéger de la pression extérieure et à savourer le moment présent, "le battement de [son] cœur qui vient faire trembler [sa] poitrine". "Autre part" est un message fort pour les adolescents, car cette période de la vie peut être sombre. Quant à Bigflo & Oli, duo francophone de l'année des NRJ Music Awards 2018, ils vivent désormais la vie rêvée.
Lesparoles de la chanson « Amour secret » Hélène Rollès. Amour secret, obligés de se cacher Amour secret, toujours dissimulé Amour secret, pas le droit de le dire Amour secret, condamnés à mentir Quand on voudrait Crier au monde entier Son bonheur et sa joie De s’aimer si fort que ça Mais toi et moi N’en n’avons pas encore le droit Amour secret, cacher tous ses
Emploi Chronique de droit social. Le projet de loi Rebsamen, adopté en première lecture mardi 2 juin, prévoit de revenir sur les modalités de surveillance médicale des salariés, dont certains pourraient ne bénéficier d’une visite médicale que tous les cinq ans. L’entreprise va-t-elle perdre de vue l’état de santé de ses salariés? Le drame du vol Germanwings est encore dans tous les esprits fin mars, un des copilotes de cette compagnie a précipité son appareil au sol entrainant dans son suicide 149 passagers. Ce salarié, qui traversait une phase de dépression, avait caché à son employeur qu'il était en arrêt maladie le jour du drame. Il n’aurait donc pas dû piloter ce jour là. Cet événement dramatique démontre qu’une situation personnelle peut interférer avec le champ professionnel, et provoquer des dommages humains, sociaux et environnementaux considérables ! L’entreprise peut-elle prévenir de tels événements en contrôlant l’état de santé de ses salariés ? L’état de santé est une notion appartenant à la sphère personnelle du salarié. A ce titre, elle est protégée tout au long de la vie du contrat de travail, et les personnes informées de la santé du salarié, en raison de leurs fonctions, sont tenues au secret professionnel. L'employeur ne peut exiger du salarié qu'il lui communique des informations sur son état de santé ou son état de grossesse, que ce soit au moment de l'embauche ou pendant l'exécution du contrat de travail. Secret médical Selon les principes édictés par l'article L 1221-6 du code du travail, les informations demandées à un candidat ne peuvent avoir comme finalité que d'apprécier sa capacité à occuper l'emploi proposé et doivent avoir un lien direct et nécessaire avec cet emploi. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Crash le copilote a dissimulé un arrêt-maladie Dans ce contexte, la jurisprudence a précisé que les renseignements relatifs à l'état de santé du candidat à un emploi ne peuvent être confiés qu'au médecin du travail chargé de l'examen médical d'embauche Cass. soc. 21 septembre 2005 n° FS-PBI. L’appréciation de l'aptitude médicale d'un salarié à occuper son poste de travail relève de la seule compétence du médecin du travail. Et lorsqu’il s’agit de postuler aux fonctions de pilote de ligne, ou à un poste soumis à une surveillance médicale renforcée, les salariés bénéficient de cet examen avant leur embauche du code du travail. Toutes les informations recueillies par le médecin du travail au cours des différentes visites médicales passées par un salarié au cours de la relation contractuelle sont couvertes par le secret professionnel. Le dossier médical d'un salarié, lui-même couvert par le secret médical, ne peut en aucun cas être communiqué à son employeur Cass. soc. 10 juillet 2002 n° FS-P. Tout ce que le médecin peut dire à l’employeur, c’est si la personne est apte ou inapte à remplir l’emploi envisagé, mais il ne peut pas dire pourquoi. Il lui appartient, en conséquence, de se montrer prudent dans la rédaction des déclarations et avis qu'il est amené à élaborer à l'intention de l'employeur. Le médecin qui violerait le secret médical, commettrait un délit passible d’une peine d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende article 226-13 du Code pénal. Que peut faire l’employeur ? En vertu du principe général posé à l’article L 1132-1 du Code du travail, l’employeur ne peut prendre en considération l’état de santé du salarié pour arrêter ses décisions en matière d’évolution de carrière, de procédure disciplinaire ou de rupture du contrat. Mais pour autant, l’employeur ne peut pas rester indifférent à l’état de santé de son salarié. D’une part, il supporte l’obligation d’adapter le travail à l’homme, d’autre part, il supporte une obligation générale de sécurité. Aussi, confronté à un état de détresse psychologique, à un état d’ébriété au travail ou à une conduite addictive, toute inaction pourrait lui être reprochée puisqu’ils sont susceptibles de constituer des facteurs de risques professionnels. Lire aussi Crash de Germanwings hommage et questions autour du secret médical Dans le cadre général d’une politique de prévention, l’employeur peut demander un examen par le médecin du travail indépendamment des examens périodiques du code du travail, il peut également mettre en œuvre des mesures de contrôles dans des conditions strictes, prévues au règlement intérieur, respectant le principe de proportionnalité et de nécessité, tout en permettant une contestation en matière de contrôle d’alcoolémie Cass. soc. 31 mars 2015 n°13-25436 FS-PB. Mais, au final, l’employeur se trouve placé dans une situation d’injonction paradoxale. Il supporte une obligation générale de préservation de la santé de ses salariés, il doit tenir compte de l’état physique et mental de son salarié, lorsqu’il s’agit de rechercher un poste de reclassement ou d’adapter le poste aux capacités de l’intéressé, mais il ne doit rien savoir de l’état de santé de son salarié. Efficacité ou protection de la vie personnelle du salarié ; tel est l’éternel dilemme ! Bruno Fieschi, avocat associé Cabinet d'avocats Flichy GrangéAvocat
lalune est cacher car il ya le passage du pere noel qui arrive a toute vitesse 2019
Roméo et Juliette, Tristan et Yseult, Rodrigue et Chimène… Les grandes histoires d’amour naissent souvent dans le secret ! Et même lorsqu’on peut s’aimer au grand jour, un peu de mystère peut mettre du piquant dans votre relation et raviver la passion chez les couples officiels ! Le jour de la Saint Valentin est l’occasion idéale pour surprendre votre partenaire et lui offrir une escapade clandestine en amoureux. Inutile d’échafauder des plans diaboliques de machination ou d’enlèvement, l’insolite et l’inconnu à Paris sont souvent au coin de la rue. Voici quelques idées pour donner un parfum de mystère à votre soirée en amoureux ! Un parfum de mystère Donnez-lui rendez-vous en fin d’après-midi dans un jardin caché en lui laissant un message énigmatique avec l’adresse et l’ordre de vous y retrouver. Vous pouvez opter par exemple pour le poétique square Récamier au fond d’une impasse du 7ème arrondissement, pour le jardin Saint-Gilles-Grand-Veneur dans le Marais accessible en prenant le passage du 12 rue Villehardouin puis la rue Hesse, ou encore pour le très méconnu jardin botanique de la faculté de pharmacie de Paris on y entre ni vu ni connu par le numéro 4 de l’avenue de l’Observatoire, on suit l’allée puis, à gauche, on découvre enfin le jardin où se balader incognito sans crainte d’être surpris par d’hypothétiques ennemis ou rivaux… Un bar à l’entrée secrète Sortir boire un verre pour la Saint Valentin vous semble banal ? Pas si vous emmenez votre bien aimée au 5 rue Sedaine dans le 11ème arrondissement. Derrière la pizzeria de façade sobrement baptisée Da Vito où se pressent les amateurs de cuisine italienne, se cache un délicieux Speakeasy bar, inspiré de l’époque de la prohibition américaine où les débits de boissons se nichaient au fond de commerces plus ordinaires. Ici, pour accéder au Moonshiner, il vous faudra passer derrière la grande porte en bois au fond, traverser la réserve puis pousser une anonyme porte noire… De quoi épater votre Valentine qui vous prendra pour un agent secret ! L’ambiance art déco et les cocktails retro finaliseront l’ambiance clandestine de la soirée, hors du temps et des regards indiscrets… Un bain de minuit à Paris Vous cherchez quelque chose d’encore plus select » ? Que diriez-vous de vous détendre à deux au bord d’une piscine souterraine privatisée ? Sous la voute en pierre, vous vous ferez masser avant de disposer du bassin rien que pour vous pendant une heure et demie. Puis direction le bar pour y déguster une coupe de champagne. De quoi bien débuter la soirée et vous couper du monde alentours ! Pour ceux qui veulent prolonger le plaisir, sachez que ce lieu, le plus petit 5 étoiles de Paris qui fut la dernière demeure d’Oscar Wilde et abrite régulièrement les couples de stars souhaitant rester discrètes, propose aussi de petites chambres à thème XVIIIe, japonaise, léopard… et quelques suites. Comptez 200€ la session massage-piscine, sur réservation uniquement au 01 44 41 99 00, et au moins 380 euros la nuit pour une chambre mignon » et un petit déjeuner. L’Hôtel, 13 rue des Beaux-arts, 75006 Paris. Un dîner inattendu © Todd Selby En matière d’appétit, un peu de mystère aiguise immanquablement les sens ! Ça tombe bien, Paris regorge de restaurants clandestins » , comprenez par-là de tables d’hôtes inspirées des Supper clubs anglo-saxons où vous réservez sans connaitre le menu, ni les autres convives, ni parfois même le lieu de votre dîner qui vous est communiqué juste avant la soirée! Le plus, c’est que les plats sont élaborés par des passionnés de cuisine heureux d’échanger, et que l’ambiance clandestine laisse vite la place à la gourmandise et à la convivialité ! Vous pouvez réserver en ligne chez des inconnus sur des plateformes comme ou encore pour une vraie expérience collective surprise. Si vous préférez une valeur sûre et une ambiance plus confidentielle, optez pour une dégustation de produits siciliens d’exception en tête à tête dans la boutique d’un marchand d’huiles d’olive parisien, La Tête dans les olives. Salade d’orange, ricotta salée, carottes à la menthe et autres olives sauront satisfaire votre appétit dans une atmosphère intime propice à éveiller de nouveaux désirs. 150 euros pour deux personnes, sans le vin que vous êtes priés d’apporter, 2 rue Sainte Marthe 75010 Paris Un rendez-vous clandestin Qui dit rendez-vous secret dit souvent hôtel à l’heure… Vous aimez l’idée mais rechignez à fréquenter un établissement pas vraiment réputé ? Pour garder l’esprit clandestin sans renoncer à la qualité, optez lors de la Saint Valentin pour une version luxe et une chambre au charme raffiné à prix négocié. Le site Day Use a rassemblé pour vous une sélection d’adresses chics et discrètes dans tout Paris. Optez évidemment pour un quartier que vous fréquentez peu d’ordinaire et n’hésitez pas à donner rendez-vous à votre moitié à demi-mot ou de manière énigmatique pour sur-jouer l’effet dramatique ! à partir de 79 € la journée. . 372 62 395 284 163 232 275 470

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