NĂ©anmoinssi la tique est restĂ©e longtemps (plus de 24h) et que vous avez du mal Ă l'enlever, surtout ne grattez pas et ne mettez pas de produit dessus. En cas de doute, le plus simple est deIMets-toi sur ton sĂ©ant, lĂšve tes yeux, dĂ©range Ce drap glacĂ© qui fait des plis sur ton front d'ange,Ouvre tes mains, et prends ce livre il est Ă livre oĂč vit mon Ăąme, espoir, deuil, rĂȘve, effroi, Ce livre qui contient le spectre de ma vie,Mes angoisses, mon aube, hĂ©las ! de pleurs suivie, L'ombre et son ouragan, la rose et son pistil, Ce livre azurĂ©, triste, orageux, d'oĂč sort-il ? D'oĂč sort le blĂȘme Ă©clair qui dĂ©chire la brume ?Depuis quatre ans, j'habite un tourbillon d'Ă©cume ; Ce livre en a jailli. Dieu dictait, j'Ă©crivais ;Car je suis paille au vent. Va ! dit l'esprit. Je vais. Et, quand j'eus terminĂ© ces pages, quand ce livre Se mit Ă palpiter, Ă respirer, Ă vivre, Une Ă©glise des champs, que le lierre verdit, Dont la tour sonne l'heure Ă mon nĂ©ant, m'a dit Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poĂ«te. - Je le rĂ©clame, a dit la forĂȘt inquiĂšte ;Et le doux prĂ© fleuri m'a dit - Donne-le-moi. La mer, en le voyant frĂ©mir, m'a dit - PourquoiNe pas me le jeter, puisque c'est une voile !- C'est Ă moi qu'appartient cet hymne, a dit l'Ă©toile. - Donne-le-nous, songeur, ont criĂ© les grands les oiseaux m'ont dit - Vas-tu pas aux vivants Offrir ce livre, Ă©clos si loin de leurs querelles ? Laisse-nous l'emporter dans nos nids sur nos ailes ! -Mais le vent n'aura point mon livre, ĂŽ cieux profonds ! Ni la sauvage mer, livrĂ©e aux noirs typhons, Ouvrant et refermant ses flots, Ăąpres embĂ»ches ; Ni la verte forĂȘt qu'emplit un bruit de ruches ;Ni l'Ă©glise oĂč le temps fait tourner son compas ; Le prĂ© ne l'aura pas, l'astre ne l'aura pas,L'oiseau ne l'aura pas, qu'il soit aigle ou colombe, Les nids ne l'auront pas ; je le donne Ă la quand septembre en larmes revenait, Je partais, je quittais tout ce qui me connaĂźt, Je m'Ă©vadais ; Paris s'effaçait ; rien, personne ! J'allais, je n'Ă©tais plus qu'une ombre qui frissonne, Je fuyais, seul, sans voir, sans penser, sans parler,Sachant bien que j'irais oĂč je devais aller ;HĂ©las ! je n'aurais pu mĂȘme dire Je souffre ! Et, comme subissant l'attraction d'un gouffre,Que le chemin fĂ»t beau, pluvieux, froid, mauvais,J'ignorais, je marchais devant moi, j' souvenirs ! ĂŽ forme horrible des collines ! Et, pendant que la mĂšre et la soeur, orphelines, Pleuraient dans la maison, je cherchais le lieu noirAvec l'aviditĂ© morne du dĂ©sespoir ; Puis j'allais au champ triste Ă cĂŽtĂ© de l'Ă©glise ; TĂȘte nue, Ă pas lents, les cheveux dans la bise, L'oeil aux cieux, j'approchais ; l'accablement soutient ; Les arbres murmuraient C'est le pĂšre qui vient ! Les ronces Ă©cartaient leurs branches dessĂ©chĂ©es ; Je marchais Ă travers les humbles croix penchĂ©es, Disant je ne sais quels doux et funĂšbres mots ; Et je m'agenouillais au milieu des rameaux Sur la pierre qu'on voit blanche dans la donc dormais-tu d'une façon si dure Que tu n'entendais pas lorsque je t'appelais ?Et les pĂȘcheurs passaient en traĂźnant leurs filets,Et disaient Qu'est-ce donc que cet homme qui songe ?Et le jour, et le soir, et l'ombre qui s'allonge,Et VĂ©nus, qui pour moi jadis Ă©tincela,Tout avait disparu que j'Ă©tais encor lĂ , suppliant celui qui nous exauce ;J'adorais, je laissais tomber sur cette fosse,HĂ©las ! oĂč j'avais vu s'Ă©vanouir mes cieux,Tout mon coeur goutte Ă goutte en pleurs silencieux ;J'effeuillais de la sauge et de la clĂ©matite ;Je me la rappelais quand elle Ă©tait petite,Quand elle m'apportait des lys et des jasmins,Ou quand elle prenait ma plume dans ses mains,Gaie, et riant d'avoir de l'encre Ă ses doigts roses ;Je respirais les fleurs sur cette cendre Ă©closes,Je fixais mon regard sur ces froids gazons verts,Et par moments, ĂŽ Dieu, je voyais, Ă traversLa pierre du tombeau, comme une lueur d'Ăąme !Oui, jadis, quand cette heure en deuil qui me rĂ©clameTintait dans le ciel triste et dans mon coeur saignant,Rien ne me retenait, et j'allais ; maintenant,HĂ©las !... - Ă fleuve ! ĂŽ bois ! vallons dont je fus l'hĂŽte,Elle sait, n'est-ce pas ? que ce n'est pas ma fauteSi, depuis ces quatre ans, pauvre coeur sans flambeau,Je ne suis pas allĂ© prier sur son tombeau !IIIAinsi, ce noir chemin que je faisais, ce marbreQue je contemplais, pĂąle, adossĂ© contre un arbre,Ce tombeau sur lequel mes pieds pouvaient marcher,La nuit, que je voyais lentement approcher,Ces ifs, ce crĂ©puscule avec ce cimetiĂšre,Ces sanglots, qui du moins tombaient sur cette pierre,Ă mon Dieu, tout cela, c'Ă©tait donc du bonheur !Dis, qu'as-tu fait pendant tout ce temps-lĂ ? - Seigneur, Qu'a-t-elle fait ? - Vois-tu la vie en vos demeures ? A quelle horloge d'ombre as-tu comptĂ© les heures ? As-tu sans bruit parfois poussĂ© l'autre endormi ?Et t'es-tu, m'attendant, rĂ©veillĂ©e Ă demi ? T'es-tu, pĂąle, accoudĂ©e Ă l'obscure fenĂȘtre De l'infini, cherchant dans l'ombre Ă reconnaĂźtre Un passant, Ă travers le noir cercueil mal joint,Attentive, Ă©coutant si tu n'entendais pointQuelqu'un marcher vers toi dans l'Ă©ternitĂ© sombre ? Et t'es-tu recouchĂ©e ainsi qu'un mĂąt qui sombre,En disant Qu'est-ce donc ? mon pĂšre ne vient pas ! Avez-vous tous les deux parlĂ© de moi tout bas ?Que de fois j'ai choisi, tout mouillĂ©s de rosĂ©e,Des lys dans mon jardin, des lys dans ma pensĂ©e ! Que de fois j'ai cueilli de l'aubĂ©pine en fleur !Que de fois j'ai, lĂ -bas, cherchĂ© la tour d'Harfleur, Murmurant C'est demain que je pars ! et, stupide, Je calculais le vent et la voile rapide,Puis ma main s'ouvrait triste, et je disais Tout fuit ! Et le bouquet tombait, sinistre, dans la nuit !Oh ! que de fois, sentant qu'elle devait m'attendre,J'ai pris ce que j'avais dans le coeur de plus tendrePour en charger quelqu'un qui passerait par lĂ !Lazare ouvrit les yeux quand JĂ©sus l'appela ;Quand je lui parle, hĂ©las ! pourquoi les ferme-t-elle ?OĂč serait donc le mal quand de l'ombre mortelleL'amour violerait deux fois le noir secret,Et quand, ce qu'un dieu fit, un pĂšre le ferait ?IVQue ce livre, du moins, obscur message, arrive,Murmure, Ă ce silence, et, flot, Ă cette rive !Qu'il y tombe, sanglot, soupir, larme d'amour !Qu'il entre en ce sĂ©pulcre oĂč sont entrĂ©s un jourLe baiser, la jeunesse, et l'aube, et la rosĂ©e,Et le rire adorĂ© de la fraĂźche Ă©pousĂ©e,Et la joie, et mon coeur, qui n'est pas ressorti !Qu'il soit le cri d'espoir qui n'a jamais menti,Le chant du deuil, la voix du pĂąle adieu qui pleure,Le rĂȘve dont on sent l'aile qui nous effleure !Qu'elle dise Quelqu'un est lĂ ; j'entends du bruit !Qu'il soit comme le pas de mon Ăąme en sa nuit !Ce livre, lĂ©gion tournoyante et sans nombre D'oiseaux blancs dans l'aurore et d'oiseaux noirs dans l'ombre, Ce vol de souvenirs fuyant Ă l'horizon, Cet essaim que je lĂąche au seuil de ma prison, Je vous le confie, air, souffles, nuĂ©e, espace !Que ce fauve ocĂ©an qui me parle Ă voix basse, Lui soit clĂ©ment, l'Ă©pargne et le laisse passer ! Et que le vent ait soin de n'en rien disperser,Et jusqu'au froid caveau fidĂšlement apporteCe don mystĂ©rieux de l'absent Ă la morte !Ă Dieu ! puisqu'en effet, dans ces sombres feuillets,Dans ces strophes qu'au fond de vos cieux je cueillais,Dans ces chants murmurĂ©s comme un Ă©pithalamePendant que vous tourniez les pages de mon Ăąme,Puisque j'ai, dans ce livre, enregistrĂ© mes jours,Mes maux, mes deuils, mes cris dans les problĂšmes sourds,Mes amours, mes travaux, ma vie heure par heure ;Puisque vous ne voulez pas encor que je meure,Et qu'il faut bien pourtant que j'aille lui parler ;Puisque je sens le vent de l'infini soufflerSur ce livre qu'emplit l'orage et le mystĂšre ;Puisque j'ai versĂ© lĂ toutes vos ombres, terre,HumanitĂ©, douleur, dont je suis le passant ;Puisque de mon esprit, de mon coeur, de mon sang,J'ai fait l'Ăącre parfum de ces versets funĂšbres,Va-t'en, livre, Ă l'azur, Ă travers les tĂ©nĂšbres !Fuis vers la brume oĂč tout Ă pas lents est conduit !Oui, qu'il vole Ă la fosse, Ă la tombe, Ă la nuit,Comme une feuille d'arbre ou comme une Ăąme d'homme !Qu'il roule au gouffre oĂč va tout ce que la voix nomme !Qu'il tombe au plus profond du sĂ©pulcre hagard,Ă cĂŽtĂ© d'elle, ĂŽ mort ! et que lĂ , le regard,PrĂšs de l'ange qui dort, lumineux et sublime,Le voie Ă©panoui, sombre fleur de l'abĂźme !VĂ doux commencements d'azur qui me trompiez, Ă bonheurs ! je vous ai durement expiĂ©s !J'ai le droit aujourd'hui d'ĂȘtre, quand la nuit tombe, Un de ceux qui se font Ă©couter de la tombe, Et qui font, en parlant aux morts blĂȘmes et seuls, Remuer lentement les plis noirs des linceuls, Et dont la parole, Ăąpre ou tendre, Ă©meut les pierres, Les grains dans les sillons, les ombres dans les biĂšres,La vague et la nuĂ©e, et devient une voix De la nature, ainsi que la rumeur des bois. Car voilĂ , n'est-ce pas, tombeaux ? bien des annĂ©es, Que je marche au milieu des croix infortunĂ©es, ĂchevelĂ© parmi les ifs et les cyprĂšs, L'Ăąme au bord de la nuit, et m'approchant tout prĂšs,Et que je vais, courbĂ© sur le cercueil austĂšre, Questionnant le plomb, les clous, le ver de terre Qui pour moi sort des yeux de la tĂȘte de mort, Le squelette qui rit, le squelette qui mord, Les mains aux doigts noueux, les crĂąnes, les poussiĂšres,Et les os des genoux qui savent des priĂšres !HĂ©las ! j'ai fouillĂ© tout. J'ai voulu voir le le mal en nous avec le bien se fond,J'ai voulu le savoir. J'ai dit Que faut-il croire ?J'ai creusĂ© la lumiĂšre, et l'aurore, et la gloire,L'enfant joyeux, la vierge et sa chaste frayeur, Et l'amour, et la vie, et l'Ăąme, - appris ? J'ai, pensif, tout saisi sans rien prendre ; J'ai vu beaucoup de nuit et fait beaucoup de cendre. Qui sommes-nous ? que veut dire ce mot Toujours ? J'ai tout enseveli, songes, espoirs, amours,Dans la fosse que j'ai creusĂ©e en ma poitrine. Qui donc a la science ? oĂč donc est la doctrine ? Oh ! que ne suis-je encor le rĂȘveur d'autrefois,Qui s'Ă©garait dans l'herbe, et les prĂ©s, et les bois, Qui marchait souriant, le soir, quand le ciel brille, Tenant la main petite et blanche de sa fille, Et qui, joyeux, laissant luire le firmament, Laissant l'enfant parler, se sentait lentementEmplir de cet azur et de cette innocence !Entre Dieu qui flamboie et l'ange qui l'encense, J'ai vĂ©cu, j'ai luttĂ©, sans crainte, sans remord. Puis ma porte soudain s'ouvrit devant la mort,Cette visite brusque et terrible de l'ombre. Tu passes en laissant le vide et le dĂ©combre,Ă spectre ! tu saisis mon ange et tu frappas. Un tombeau fut dĂšs lors le but de tous mes ne puis plus reprendre aujourd'hui dans la plaine Mon sentier d'autrefois qui descend vers la Seine ; Je ne puis plus aller oĂč j'allais ; je ne puis, Pareil Ă la laveuse assise au bord du puits, Que m'accouder au mur de l'Ă©ternel abĂźme ; Paris m'est Ă©clipsĂ© par l'Ă©norme Solime ; La haute Notre-Dame Ă prĂ©sent, qui me luit, C'est l'ombre ayant deux tours, le silence et la nuit, Et laissant des clartĂ©s trouer ses fatals voiles ; Et je vois sur mon front un panthĂ©on d'Ă©toiles ;Si j'appelle Rouen, Villequier, Caudebec,Toute l'ombre me crie Horeb, CĂ©dron, Balbeck !Et, si je pars, m'arrĂȘte Ă la premiĂšre lieue,Et me dit Tourne-toi vers l'immensitĂ© bleue !Et me dit Les chemins oĂč tu marchais sont sur les nuits, sur les vents, sur les flots !A quoi penses-tu donc ? que fais-tu, solitaire ?Crois-tu donc sous tes pieds avoir encor la terre ?OĂč vas-tu de la sorte et machinalement ?Ă songeur ! penche-toi sur l'ĂȘtre et l'Ă©lĂ©ment !Ăcoute la rumeur des Ăąmes dans les ondes !Contemple, s'il te faut de la cendre, les mondes ;Cherche au moins la poussiĂšre immense, si tu veuxMĂȘler de la poussiĂšre Ă tes sombres cheveux,Et regarde, en dehors de ton propre martyre,Le grand nĂ©ant, si c'est le nĂ©ant qui t'attire !Sois tout Ă ces soleils oĂč tu remonteras !Laisse lĂ ton vil coin de terre. Tends les bras,Ă proscrit de l'azur, vers les astres patries !Revois-y refleurir tes aurores flĂ©tries ;Deviens le grand oeil fixe ouvert sur le grand sur l'Ă©nigme oĂč l'ĂȘtre se dissout,Sur tout ce qui naĂźt, vit, marche, s'Ă©teint, succombe,Sur tout le genre humain et sur toute la tombe !Mais mon coeur toujours saigne et du mĂȘme cĂŽtĂ©. C'est en vain que les cieux, les nuits, l'Ă©ternitĂ©, Veulent distraire une Ăąme et calmer un atome. Tout l'Ă©blouissement des lumiĂšres du dĂŽme M'ĂŽte-t-il une larme ? Ah ! l'Ă©tendue a beau Me parler, me montrer l'universel tombeau, Les soirs sereins, les bois rĂȘveurs, la lune amie ; J'Ă©coute, et je reviens Ă la douce fleurs ! oh ! si j'avais des fleurs ! si Je pouvaisAller semer des lys sur ces deux froids chevets !Si je pouvais couvrir de fleurs mon ange pĂąle !Les fleurs sont l'or, l'azur, l'Ă©meraude, l'opale !Le cercueil au milieu des fleurs veut se coucher ;Les fleurs aiment la mort, et Dieu les fait toucherPar leur racine aux os, par leur parfum aux Ăąmes !Puisque je ne le puis, aux lieux que nous aimĂąmes,Puisque Dieu ne veut pas nous laisser revenir,Puisqu'il nous fait lĂącher ce qu'on croyait tenir,Puisque le froid destin, dans ma geĂŽle profonde,Sur la premiĂšre porte en scelle une seconde,Et, sur le pĂšre triste et sur l'enfant qui dort,Ferme l'exil aprĂšs avoir fermĂ© la mort,Puisqu'il est impossible Ă prĂ©sent que je jetteMĂȘme un brin de bruyĂšre Ă sa fosse muette,C'est bien le moins qu'elle ait mon Ăąme, n'est-ce pas ?Ă vent noir dont j'entends sur mon plafond le pas !TempĂȘte, hiver, qui bats ma vitre de ta grĂȘle !Mers, nuits ! et je l'ai mise en ce livre pour elle !Prends ce livre ; et dis-toi Ceci vient du vivantQue nous avons laissĂ© derriĂšre nous, Et, quoique de loin, reconnais ma voix, Ăąme !Oh ! ta cendre est le lit de mon reste de flamme ;Ta tombe est mon espoir, ma charitĂ©, ma foi ;Ton linceul toujours flotte entre la vie et ce livre, et fais-en sortir un divin psaume !Qu'entre tes vagues mains il devienne fantĂŽme !Qu'il blanchisse, pareil Ă l'aube qui pĂąlit,A mesure que l'oeil de mon ange le lit,Et qu'il s'Ă©vanouisse, et flotte, et disparaisse,Ainsi qu'un Ăątre obscur qu'un souffle errant caresse,Ainsi qu'une lueur qu'on voit passer le soir,Ainsi qu'un tourbillon de feu de l'encensoir,Et que, sous ton regard Ă©blouissant et sombre,Chaque page s'en aille en Ă©toiles dans l'ombre !VIIIOh ! quoi que nous fassions et quoi que nous disions,Soit que notre Ăąme plane au vent des visions,Soit qu'elle se cramponne Ă l'argile natale,Toujours nous arrivons Ă ta grotte fatale,GethsĂ©mani ! qu'Ă©claire une vague lueur !Ă rocher de l'Ă©trange et funĂšbre sueur !Cave oĂč l'esprit combat le destin ! ouvertureSur les profonds effrois de la sombre nature !Antre d'oĂč le lion sort rĂȘveur, en voyantQuelqu'un de plus sinistre et de plus effrayant,La douleur, entrer, pĂąle, amĂšre, Ă©chevelĂ©e !Ă chute ! asile ! ĂŽ seuil de la trouble vallĂ©eD'oĂč nous apercevons nos ans fuyants et courts,Nos propres pas marquĂ©s dans la fange des jours,L'Ă©chelle oĂč le mal pĂšse et monte, spectre louche,L'Ăąpre frĂ©missement de la palme farouche,Les degrĂ©s noirs tirant en bas les blancs degrĂ©s,Et les frissons aux fronts des anges effarĂ©s !Toujours nous arrivons Ă cette solitude,Et, lĂ , nous nous taisons, sentant la plĂ©nitude !Paix Ă l'ombre ! Dormez ! dormez ! dormez ! dormez ! Ătres, groupes confus lentement transformĂ©s !Dormez, les champs ! dormez, les fleurs ! dormez, les tombes !Toits, murs, seuils des maisons, pierres des catacombes,Feuilles au fond des bois, plumes au fond des nids, Dormez ! dormez, brins d'herbe, et dormez, infinis !Calmez-vous, forĂȘt, chĂȘne, Ă©rable, frĂȘne, yeuse !Silence sur la grande horreur religieuse, Sur l'ocĂ©an qui lutte et qui ronge son mors, Et sur l'apaisement insondable des morts !Paix Ă l'obscuritĂ© muette et redoutĂ©e, Paix au doute effrayant, Ă l'immense ombre athĂ©e,A toi, nature, cercle et centre, Ăąme et milieu,Fourmillement de tout, solitude de Dieu ! Ă gĂ©nĂ©rations aux brumeuses haleines, Reposez-vous ! pas noirs qui marchez dans les plaines !Dormez, vous qui saignez ; dormez, vous qui pleurez !Douleurs, douleurs, douleurs, fermez vos yeux sacrĂ©s !Tout est religion et rien n'est imposture. Que sur toute existence et toute crĂ©ature, Vivant du souffle humain ou du souffle animal, Debout au seuil du bien, croulante au bord du mal, Tendre ou farouche, immonde ou splendide, humble ou grande, La vaste paix des cieux de toutes parts descende ! Que les enfers dormants rĂȘvent les paradis ! Assoupissez-vous, flots, mers, vents, Ăąmes, tandis Qu'assis sur la montagne en prĂ©sence de l'Ătre, PrĂ©cipice oĂč l'on voit pĂȘle-mĂȘle apparaĂźtre Les crĂ©ations, l'astre et l'homme, les essieux De ces chars de soleil que nous nommons les cieux, Les globes, fruits vermeils des divines ramĂ©es, Les comĂštes d'argent dans un champ noir semĂ©es,Larmes blanches du drap mortuaire des nuits,Les chaos, les hivers, ces lugubres ennuis, PĂąle, ivre d'ignorance, Ă©bloui de tĂ©nĂšbres, Voyant dans l'infini s'Ă©crire des algĂšbres, Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein, Mesure le problĂšme aux murailles d'airain, Cherche Ă distinguer l'aube Ă travers les prodiges, Se penche, frĂ©missant, au puits des grands vertiges, Suit de l'oeil des blancheurs qui passent, alcyons, Et regarde, pensif, s'Ă©toiler de rayons, De clartĂ©s, de lueurs, vaguement enflammĂ©es, Le gouffre monstrueux plein d'Ă©normes 2 novembre 1855, jour des morts.
Ăcelle qui est restĂ©e en France I Mets-toi sur ton sĂ©ant, lĂšve tes yeux, dĂ©range Ce drap glacĂ© qui fait des plis sur ton front dâange, Ouvre tes mains, et prends ce livre : il est Ă toi.
73 %des plus de 65 ans sont propriĂ©taires de leur rĂ©sidence retraitĂ©s français prĂ©fĂšrent ĂȘtre propriĂ©taires de leur logement. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les Français cherchent plus que les autres EuropĂ©ens Ă ĂȘtre propriĂ©taires. Pour les retraitĂ©s, câest un choix sĂ©curisant Ă une pĂ©riode oĂč les revenus baissent. Un choix de raison ? DĂ©cryptage des avantages et des inconvĂ©nients dâĂȘtre locataire ou propriĂ©taire, avec quelques conseils si vous souhaitez devenir Ă©tude Insee Les revenus et le patrimoine des mĂ©nages, Ă©dition 2018Ătre locataire Ă la retraite des avantages limitĂ©sLe dĂ©part Ă la retraite est souvent synonyme de baisse de ressources, le montant des pensions de retraitePension de retraiteSomme versĂ©e pĂ©riodiquement Ă un assurĂ© aprĂšs la liquidation de sa retraite, aprĂšs cessation totale ou partielle de l'activitĂ© professionnelle. Ă©tant infĂ©rieur aux salaires. Certes, certaines dĂ©penses peuvent se rĂ©duire Ă©galement quand on prend sa retraite les enfants ne sont gĂ©nĂ©ralement plus Ă charge, vous avez du temps pour vous occuper vous-mĂȘme de la maison, etc. Mais ces Ă©conomies ne compensent pas toujours la baisse de ce contexte, louer votre logement peut prĂ©senter des avantages. Cela apparaĂźt dâabord comme une solution Ă©conomique. En effet, les dĂ©penses dâentretien ravalement d'un immeuble, rĂ©fection d'une toiture, etc., qui peuvent s'avĂ©rer trĂšs importantes et dĂ©sĂ©quilibrer un budget, ne seront pas Ă votre charge mais Ă celle du propriĂ©taire. Autre avantage, la loi protĂšge le locataire de 65 ans ou plus. Le propriĂ©taire n'a pas le droit de rĂ©silier son bail, sauf s'il lui propose un autre logement Ă©quivalent Ă proximitĂ©. Mais attention, cette protection nâest pas illimitĂ©e. Le bail peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© si les ressources du locataire dĂ©passent un plafond pour une personne seule en 2019, 23 721 ⏠par an en Ăle-de-France et 20 623 ⏠dans le reste du pays ;le propriĂ©taire a lui-mĂȘme 65 ans ou plus, ou ses ressources sont infĂ©rieures Ă ce mĂȘme protection est par ailleurs Ă double tranchant. Lorsqu'on arrive Ă la retraite, il est frĂ©quent d'envisager de dĂ©mĂ©nager pour prendre un logement plus petit ou changer d'environnement. Vous pouvez alors avoir des difficultĂ©s Ă trouver un logement correspondant Ă vos recherches, surtout dans les zones oĂč le marchĂ© locatif est niveau fiscal, la location sera plus avantageuse que la propriĂ©tĂ©. Les impĂŽts locaux diffĂšrent dâun statut Ă lâautre. Ainsi, le locataire ne paiera que la taxe dâhabitation alors que le propriĂ©taire paiera la taxe dâhabitation et la plus taxe propriĂ©taire Ă la retraite une option sĂ©curisanteĂtre propriĂ©taire de votre logement Ă la retraite permet de mieux maĂźtriser votre budget et de vous sĂ©curiser de plusieurs façons pas seulement financiĂšrement. Les dĂ©penses de logement reprĂ©sentent en moyenne plus du 1/4 du budget des mĂ©nages en France. Et parmi les charges mensuelles de logement, le loyer est de loin la part la plus Ă©levĂ©e. Ne plus avoir Ă payer de loyer peut donc permettre d'Ă©quilibrer votre budget au moment de la retraite, Ă condition bien sĂ»r d'avoir fini ou quasiment fini de rembourser vos emprunts. Devenir propriĂ©taire est dâautant plus avantageux que les loyers augmentent plus vite que les revenus depuis 30 ans. Et la revalorisation des pensions de retraite ne suit pas toujours la hausse des loyers. Ă cela s'ajoutent les hausses de la fiscalitĂ© sur les retraites , comme celle de la CSG en 2018. Ătre propriĂ©taire vous garantit de pouvoir conserver votre logement. Lorsque vous ĂȘtes locataire, votre bailleur peut dĂ©cider Ă tout moment de vendre son bien, et rien ne vous garantit que le nouveau propriĂ©taire souhaitera le laisser en location. Ătre propriĂ©taire, enfin, c'est disposer d'un patrimoine. En fonction de votre situation, vous pouvez l'utiliser de diffĂ©rentes façons. Si vous souhaitez dĂ©mĂ©nager ou si vous devez partir en maison de retraite, vous pourrez revendre ou louer votre les charges dâentretien sont Ă vos frais, il existe des aides pour amĂ©liorer votre habitation. Celles de l'Agence nationale de l'habitat Anah sont rĂ©servĂ©es aux personnes aux revenus modestes. Celles des caisses de retraite s'adressent Ă tous, Ă certaines conditions. Les locataires y ont Ă©galement accĂšs⊠mais vous n'aurez pas forcĂ©ment envie d'investir dans l'amĂ©nagement d'un logement qui n'est pas le vĂŽtre !Comment et quand devenir propriĂ©taire ?Pour acheter un logement, le plus courant est de recourir au crĂ©dit, mĂȘme si l'on dispose d'un apport important. Nous vivons une pĂ©riode de taux d'intĂ©rĂȘt trĂšs bas emprunter Ă long terme est aujourdâhui pouvez choisir d'acquĂ©rir votre rĂ©sidence principale au lieu de payer un loyer, vous constituez votre pouvez Ă©galement acquĂ©rir un logement dans la perspective de le mettre en location, le loyer pouvant couvrir tout ou partie de votre crĂ©dit. En outre, il existe des mesures de dĂ©fiscalisation, comme le dispositif fois Ă la retraite, vous pourrez soit revendre le bien et acheter lĂ oĂč vous le souhaitez, soit habiter directement le vous empruntez jeune, moins les conditions sont exigeantes. Vous pouvez envisager d'emprunter sur une pĂ©riode plus longue pour financer votre achat en dĂ©but de ce qui est de la question Ă quel moment ? », la rĂ©ponse est le plus tĂŽt possible ! En anticipant suffisamment votre achat, vous n'aurez plus ni loyer ni remboursement Ă payer au moment de votre retraite. De plus, un emprunt doit ĂȘtre assurĂ©, et le coĂ»t des assurances tend Ă augmenter avec l' fait, les Français achĂštent de plus en plus tĂŽt. En 2015, selon l'Insee, prĂšs de la moitiĂ© des 30-39 ans ont dĂ©jĂ achetĂ© leur rĂ©sidence principale. Et cette proportion augmente avec l' problĂšmes de santĂ© plus frĂ©quents avec lâĂąge peuvent vous empĂȘcher d'obtenir un crĂ©dit. Il existe cependant un dispositif spĂ©cifique la convention S'assurer et emprunter avec un risque aggravĂ© de santĂ© Aeras, qui peut vous permettre, Ă certaines conditions, d'emprunter tout en prĂ©sentant un risque aggravĂ© de santĂ© ». Il faut notamment avoir moins de 70 ans Ă la fin du crĂ©dit et emprunter moins de 320 000 âŹ.Une fois Ă la retraite, il est encore possible de devenir propriĂ©taire il est plus facile aujourd'hui d'emprunter les pensions de retraite sont des revenus sĂ»rs !. Mais la baisse de vos ressources risque cependant de rendre les mensualitĂ©s plus difficiles Ă donc pas trop pour franchir le pas et prĂ©parer votre retraite avec l'immobilier !Ce qu'il faut retenir sur la propriĂ©tĂ© vs la location Ă la retraiteDu point de vue de la sĂ©curitĂ©, il vaut mieux ĂȘtre propriĂ©taire. Un locataire peut perdre son logement, sauf sâil a plus de 65 ans et un faible revenu. Il pourra en revanche ĂȘtre expulsĂ© si son propriĂ©taire a lui-mĂȘme plus de 65 ans et un faible point de vue des finances, il vaut mieux ĂȘtre propriĂ©taire lĂ aussi les dĂ©penses de logement reprĂ©sentent en moyenne 1/4 du budget en France. Les propriĂ©taires doivent payer les frais dâentretien, mais des aides existent et cela reste bien moins cher que le loyer !Ătre propriĂ©taire reprĂ©sente un investissement les loyers augmentent plus vite que les revenus depuis 30 ans. MĂȘme avec un apport important, le plus simple est de recourir Ă un crĂ©dit surtout avec les taux actuels avantageux et les mesures de dĂ©fiscalisation. Il vaut mieux le faire le plus tĂŽt possible, afin dâĂ©taler le vous ĂȘtes propriĂ©taire et dĂ©sirez changer de cadre de vie, vous pourrez toujours vendre ou louer votre logement. Ouvert1988 par la ville, le musĂ©e LapĂ©rouse rend hommage au navigateur albigeois. LâĂ©tablissement "restĂ© dans son jus" est aujourdâhui Ă lâĂ©troit. S?ur Marguerite Tortelle n'a qu'un seul regret aujourd'hui sa hiĂ©rarchie lui demande de rejoindre Marseille en juillet prochain pour y prendre sa retraite - semi-retraite», prĂ©cise-t-elle - et y finir ses jours, comme le veut le rĂšglement, au milieu de la communautĂ©. Cette s?ur blanche - du nom de la congrĂ©gation fondĂ©e en AlgĂ©rie, Ă la fin du XIXe siĂšcle, par le cardinal Lavigerie - aurait pu partir en 1962. Mais elle a prĂ©fĂ©rĂ© rester dans ce pays qu'elle a toujours considĂ©rĂ© comme sa patrie. Ma famille Ă©tait installĂ©e dans l'Ouest algĂ©rien - son aĂŻeul paternel Ă©tait consul Ă Mostaganem du temps des Turcs - bien avant 1830», dit-elle. Lorsque sa supĂ©rieure lui demande, au lendemain de l'indĂ©pendance, un engagement Ă©crit pour l'autoriser Ă rester sur sa terre natale elle est nĂ©e Ă Alger en 1921, elle n'hĂ©site pas une seconde. Elle n'hĂ©sitera pas non plus lorsque, une trentaine d'annĂ©es plus tard, aprĂšs plusieurs assassinats de religieuses par les Groupes islamiques armĂ©s, elle est sommĂ©e de prendre Ă nouveau par Ă©crit le mĂȘme engagement. Je n'ai, dit-elle, jamais eu envie de partir. Comme pied- noir, ajoute-t-elle, je n'ai pas tout de suite compris le fait colonial. Mais, dĂšs ses dĂ©buts, j'ai saisi la lĂ©gitimitĂ© de la guerre d'indĂ©pendance, mĂȘme si je n'approuvais pas la violence.» Dans la bibliothĂšque des Palmiers, dont elle avait alors la charge, elle cĂŽtoyait quelques-unes des grandes figures fĂ©minines de la rĂ©volution algĂ©rienne. Hassiba Ben Bouali, Jamila Boupacha, Malika Akrour et bien d'autres venaient prendre des livres et nous discutions beaucoup. Puis, aprĂšs la grĂšve des Ă©tudiants et lycĂ©ens de 1956, lorsque les autoritĂ©s coloniales ont refusĂ© de les rĂ©intĂ©grer dans leurs classes, j'ai essayĂ© de les faire admettre dans des institutions religieuses afin qu'elles puissent poursuivre leur scolaritĂ©. Nous les avons aidĂ©es, ainsi que d'autres membres du FLN. Et cachĂ© aussi chez nous parce que nous savions ce qui attendait des filles aussi jeunes si elles Ă©taient arrĂȘtĂ©es. Elles Ă©taient souvent violĂ©es?» Pour s?ur Marguerite Tortelle, ĂȘtre appelĂ©e pied-noir» n'a rien de pĂ©joratif. Plus personne ne sait vraiment aujourd'hui pourquoi les Français nĂ©s en AlgĂ©rie Ă©taient nommĂ©s ainsi. Certains Ă©voquent la boue qui leur collait aux pieds lorsqu'ils assĂ©chaient les marĂ©cages de la Mitidja autour d'Alger. D'autres affirment que c'Ă©tait tout simplement parce que les Français portaient des chaussures, alors que les AlgĂ©riens n'en portaient pas. En gĂ©nĂ©ral, ceux des Français qui ont choisi de rester en AlgĂ©rie aprĂšs 1962 rĂ©cusent cette expression. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement C'est le cas de ce mĂ©decin qui dĂ©sire conserver l'anonymat. NĂ© de la sixiĂšme gĂ©nĂ©ration de colons, il prĂ©fĂšre que l'on dise de lui qu'il est Français d'AlgĂ©rie». D'ailleurs, il a toujours refusĂ© de prendre la nationalitĂ© algĂ©rienne, comme bien d'autres l'ont fait. Il a commencĂ© Ă exercer son mĂ©tier, en 1961, dans le mĂȘme cabinet de ce quartier populaire d'Alger, et il n'oublie pas les moments pĂ©nibles, d'avant et de maintenant». En 1961-1962, il fallait beaucoup de courage pour rester Ă Alger et continuer Ă exercer le mĂ©tier de mĂ©decin. D'un cĂŽtĂ©, l'OAS [Organisation armĂ©e secrĂšte] tuait les mĂ©decins qui soignaient les Arabes, d'un autre, les militants du FLN enlevaient carrĂ©ment les mĂ©decins afin qu'ils soignent leurs blessĂ©s. Certains matins, entre mon cabinet et l'hĂŽpital, je croisais quatre ou cinq cadavres.» Mais cela n'a pas suffi pour venir Ă bout de son entĂȘtement Ă rester ici. C'est notre pays, la peur n'y change rien. Je savais que les choses allaient changer. Elles ont changĂ©, en effet.» Car, en cet Ă©tĂ© 1962, pour ce jeune mĂ©decin qui a Ă©chappĂ© par miracle Ă plusieurs attentats, il y avait, malgrĂ© la terreur, des raisons d'espĂ©rer. Au lendemain de l'indĂ©pendance, il se retrouve tout seul dans son service. Les autres mĂ©decins Ă©taient partis, les infirmiers europĂ©ens aussi. Avec les employĂ©s algĂ©riens, nous avons fait un travail formidable.» Ni lui ni son Ă©pouse, issue d'une famille d'Alsaciens qui avait fui les Allemands lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, n'ont jamais pensĂ© Ă partir. On connaissait tout le monde.» Avec la terreur islamiste de cette derniĂšre dĂ©cennie qui ciblait, notamment, les Ă©trangers - Je suis presque sĂ»r d'avoir soignĂ© un afghan un jour?», dit-il - il a bien fallu prendre quelques prĂ©cautions, comme tout le monde. Sans plus. Ceux qui ont prĂ©fĂ©rĂ© quitter le pays sont ceux qui n'Ă©taient pas proches de la population. Certains pieds-noirs, tout en vivant ici, n'avaient jamais vu d'AlgĂ©rien?» En 1962, sur 1 million d'EuropĂ©ens qui vivaient en AlgĂ©rie, seuls 60 000 sont restĂ©s. Souvent les plus modestes. Comme cette concierge qui tenait un immeuble dans le centre d'Alger depuis sa construction, en 1951. Avant de mourir, l'annĂ©e derniĂšre, Ă 80 ans, elle confiait Ă ses voisins Si je suis restĂ©e ici, en AlgĂ©rie, c'est parce que mes parents et mon mari sont enterrĂ©s ici; il faut bien que j'aille fleurir leurs tombes de temps en temps. Et puis, je sais que mes voisins iront, Ă leur tour, me rendre visite au cimetiĂšre aprĂšs ma mort.» Beaucoup qui avaient choisi de rester sont finalement partis, soit lorsqu'ils ont vu le pays s'engager dans le dogmatisme socialiste, soit, plus rĂ©cemment, avec l'apparition des groupes armĂ©s et de la terreur islamistes. Selon certaines sources bien informĂ©es du consulat de France Ă Alger, la communautĂ© française est passĂ©e, entre 1994 et 2000, de 24 700 Ă 8 800 membres, y compris les binationaux en majoritĂ© des AlgĂ©riens qui ont pris aussi la nationalitĂ© française. Environ 6 000 d'entre eux sont inscrits au consulat de France. Si on retire les quelque 300 fonctionnaires et tous ceux qui sont venus aprĂšs 1962, il ne reste en fait aujourd'hui qu'un millier de pieds- noirs, Ă©parpillĂ©s sur tout le territoire algĂ©rien. Et en voie de disparition», dĂ©clare cyniquement l'un d'eux. En effet, son fils, la trentaine, refuse catĂ©goriquement qu'on le qualifie de pied-noir. Je suis algĂ©rien, moi», dit-il avec insistance. C'est sans doute pour cela que les autoritĂ©s consulaires refusent de leur accorder un traitement particulier. Pour nous, ceux qui n'ont pas perdu leur nationalitĂ© française sont français comme les autres.» D'oĂč le manque de recensement vĂ©ritable. Du cĂŽtĂ© algĂ©rien, on tient le mĂȘme discours. Ceux qui ont pris la nationalitĂ© algĂ©rienne - ils sont, semble-t-il, majoritaires - sont considĂ©rĂ©s comme les autres nationaux. Les autres sont traitĂ©s comme n'importe quels autres Ă©trangers», affirme un fonctionnaire du ministĂšre algĂ©rien des Affaires Ă©trangĂšres. Etre comme les autres». C'est ce qu'ils ont voulu, depuis le dĂ©but. Il fallait d'abord montrer qu'ils n'avaient rien Ă voir avec les mĂ©chants» colons. Ensuite, dans ce pays oĂč ont rĂ©gnĂ© pendant trente ans la pensĂ©e unique et le discours uniformisant, il valait mieux - pour tout le monde, d'ailleurs- se fondre dans la masse et ne pas trop se faire remarquer. Ce fut le cas des religieux, par exemple, qui ont pris en masse la nationalitĂ© algĂ©rienne afin de bien marquer leur appartenance au pays, mais aussi afin de ne pas ajouter une diffĂ©rence Ă celle qu'ils avaient dĂ©jĂ du fait de leur religion. Cet architecte Ă l'humour un peu gras a prĂ©fĂ©rĂ© garder l'anonymat. Pied-noir de la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration, il n'aime pas trop qu'on l'appelle ainsi. Moi, je ne suis pas restĂ©. Je suis revenu.» En effet. En 1956, il Ă©tait militant au sein du FLN. Il part quand mĂȘme pour Paris, puis pour Lausanne, afin de terminer ses Ă©tudes. Il Ă©tait donc tout naturel pour lui de revenir, dĂšs NoĂ«l 1962. Partir? Je ne me suis pas posĂ© la question.» Depuis, il enseigne Ă l'Ecole d'architecture d'Alger et se dĂ©clare satisfait de son statut de fonctionnaire. Il s'est nĂ©anmoins Ă©loignĂ©, entre 1994 et 1997, aprĂšs que le GIA eut assassinĂ© trois enseignants et sur les conseils insistants de ses amis. C'est seulement Ă ce moment-lĂ qu'il a redemandĂ© un passeport français. Les prĂ©posĂ©s au guichet n'ont pas pu s'empĂȘcher de ricaner?» Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline PalleC. Les Ă©volutions rĂ©centes de la consommation d'alcool en France et ses consĂ©quences. Paris, OFDT, 2020, 20 p la part de la population ĂągĂ©e de 18 Ă 75 ans indiquant avoir bu de lâalcool dans lâannĂ©e est restĂ©e stable (86,5 % en 2017). Sur lâensemble de la population de cette tranche dâĂąge, 10,0 % des personnes interrogĂ©es dĂ©clarent boire quotidiennement de l SommaireEn brefQualitĂ©s et dĂ©fautsBudgetFiabilitĂ©Meilleures versionsDates clĂ©s Date de commercialisation septembre 2005 Date de commercialisation version RS juin 2006 Date de commercialisation break Estate janvier 2008 Restylage avril 2009 Calculer la cote de ce vĂ©hiculeEn brefAprĂšs une deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration de Clio qui a dĂ©montrĂ© tout le savoir-faire de Renault en terme de citadine polyvalente, cette troisiĂšme gĂ©nĂ©ration a enfoncĂ© le clou. La clientĂšle ne s'y est pas trompĂ©e, et la Clio 3 est restĂ©e tout au long de sa carriĂšre sur le podium des meilleures ventes en France. D'ailleurs, mĂȘme avec l'arrivĂ©e de la 4e gĂ©nĂ©ration, elle reste au catalogue sous le nom de "Clio Collection". Elle reprĂ©sente un excellent compromis entre gabarit et espace habitable, entre confort et tenue de route, mais aussi entre prix et habitabilitĂ©. De fait, elle peut servir, et a servi d'unique voiture Ă de nombreux foyers, tant son homogĂ©nĂ©itĂ© a fait mouche. Certes, ce n'est pas non plus la citadine parfaite. Elle n'est pas des plus incisive de comportement hors version RS, son look n'est pas flamboyant, la prĂ©sentation de sa planche de bord n'est pas folichonne. Mais comme on dit elle fait le job. Elle peut de plus compter sur une version break baptisĂ©e Estate au volume de chargement plus important, et sur une dĂ©clinaison sportive trĂšs affĂ»tĂ©e, la RS, qui fĂ©dĂšre de nombreux aficionados. Du cĂŽtĂ© de la fiabilitĂ©, elle fait partie de la nouvelle vague de modĂšles, sortis aprĂšs 2004, qui ont la chance d'Ă©chapper aux nombreux alĂ©as des productions antĂ©rieures MĂ©gane 2, Laguna 2, Espace 4. Oui, depuis le minispace Modus sorti en 2004, les Renault affichent une fiabilitĂ© trĂšs correcte, voire supĂ©rieure Ă la moyenne, et la Clio 3 ne connaĂźt que peu de soucis extrĂȘmement rĂ©currents, mĂȘme si certains dysfonctionnements sont venus troubler la quiĂ©tude de certains a aimĂ© L'homogĂ©nĂ©itĂ© globale de cette citadine Le confort remarquable L'insonorisation soignĂ©e La fiabilitĂ© amĂ©liorĂ©e par rapport Ă la Clio 2 La sobriĂ©tĂ© et le brio des moteurs dCi La qualitĂ© de finition digne de la catĂ©gorie supĂ©rieure La possibilitĂ© d'opter pour le break La version RS, trĂšs affĂ»tĂ©e Caradisiac n'a pas aimĂ© Un gros gabarit pour une citadine Le 16v essence, un peu faible L'assistance de direction Ă©lectrique Une tenue de route moins incisive que chez certaines concurrentes Peugeot 207 L'absence de version dĂ©couvrable comme la 207 CC Nos versions prĂ©fĂ©rĂ©esIII TCE 100 PRIVILEGE 5PIII DCI 85 DYNAMIQUE 5PQualitĂ©s et dĂ©fautsCe qui peut vous tenter Son homogĂ©nĂ©itĂ© globale que ce soit en ville, sur route ou autoroute, la Clio est Ă l'aise. Elle n'est excellente nulle part mais bonne en tout. Le confort remarquable les suspensions font un travail remarquable. Le compromis confort/tenue de route est bien trouvĂ© L'insonorisation soignĂ©e par rapport Ă ses rivales la Peugeot 207 ou la CitroĂ«n C3, elle est plus agrĂ©able aux tympans La fiabilitĂ© amĂ©liorĂ©e par rapport Ă la Clio 2 oubliĂ©s les graves problĂšmes rĂ©currents La sobriĂ©tĂ© et le brio des moteurs dCi ils consomment peu mais se rĂ©vĂšlent plein de brio sur la route, en accĂ©lĂ©ration ou reprises, malgrĂ© des puissances somme toute raisonnables La qualitĂ© de finition digne de la catĂ©gorie supĂ©rieure qualitĂ© des matĂ©riaux, finition, assemblages, la Clio 3 est parmi les meilleures, Ă deux doigts d'une VW Polo Ce qui peut faire hĂ©siter Le 16v essence, un peu faible compte tenu du gabarit et du poids en hausse par rapport Ă la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration, le 75 ch et son petit couple est Ă la peine. L'assistance de direction Ă©lectrique elle est presque trop assistĂ©e cette direction et le ressenti est dĂ©sagrĂ©able, on sent peu la route et les rĂ©actions de la voiture. Du mieux aprĂšs restylage. Une tenue de route moins incisive que chez certaines concurrentes Peugeot 207 le chĂąssis des versions normales est tout sauf sportif, il est neutre. La Clio n'est donc pas excitante Ă conduire, mais rassurante. L'absence de version dĂ©couvrable comme la 207 CC Renault n'a jamais donnĂ© de version cabriolet Ă sa citadine, contrairement Ă Peugeot. BudgetAchat / Cote Pas forcĂ©ment donnĂ©e lorsque l'on regarde les prix catalogue, la Clio 3 a souvent bĂ©nĂ©ficiĂ© de remises consĂ©quentes en neuf. Sur le marchĂ© de l'occasion, elle tient bien la cote, mais son succĂšs est tempĂ©rĂ© par le trĂšs grand nombre de modĂšles prĂ©sents sur le marchĂ© de la seconde main. Les acheteurs ont le choix et font jouer la concurrence. Les pros le savent et tirent les prix, tandis que les particuliers sont obligĂ©s d'accepter la nĂ©gociation sous peine de voir partir ailleurs les acheteurs. Au final, de bonnes affaires sont Ă faire, et plus encore pour les modĂšles essence, moins prisĂ©s que les diesels dCi. Consommation La Clio 3 est assez lourde en moyenne. Cependant elle s'en sort bien. Les diesels dCi en particuliers sont des champions de la sobriĂ©tĂ©. MĂȘme avec un petit rĂ©servoir, l'autonomie peut atteindre les 1 000 km. Les moteurs essence, eux, sont au contraire assez gourmands. MĂȘme le moderne Tce déçoit, mais il est performant. Assurance MĂȘme si les tarifs sont trĂšs serrĂ©s dans cette catĂ©gorie, la Clio tire son Ă©pingle du jeu. En gĂ©nĂ©ral, les primes s'alignent sur les tarifs les plus bas. Seules les Peugeot 207 et Micra sont aussi peu chĂšres, les autres concurrentes pointent Ă + 8 % minimum. Prix des piĂšces Comme souvent avec les citadines françaises, le panier de piĂšce est abordable. Disques, plaquettes, amortisseurs ou mĂȘme embrayage sont financiĂšrement accessibles. La concurrence allemande ou japonaise est loin. Certaines piĂšces de carrosserie sont toutefois plus onĂ©reuses, comme les boucliers ou les ailes. Entretien Les rĂ©visions, dont la pĂ©riodicitĂ© a Ă©tĂ© ramenĂ©e Ă 1 an, font souvent l'objet de forfaits, cela dit pas toujours abordables. De plus tous les moteurs sont soumis Ă remplacement de la courroie de distribution plus pompe Ă eau tous les 5 ou 6 ans ou 120 000 km en gĂ©nĂ©ral et cela plombe le budget entretien. Au global, c'est toutefois moins cher que chez VW ou Toyota. FiabilitĂ©Description Depuis l'Ă©poque noire de Laguna 2, MĂ©gane et ScĂ©nic 2, Espace 4 et autres Vel Satis, on considĂšre souvent Renault comme une marque Ă problĂšmes. Or, depuis 2004 la marque a rĂ©alisĂ© des efforts considĂ©rables pour amĂ©liorer la fiabilitĂ© de ses modĂšles. La Clio 3 bĂ©nĂ©ficie Ă plein de ces amĂ©liorations. Elle n'est pas exempte de dĂ©fauts dont certains consĂ©quents mais pour ceux-ci la marque consent des efforts en aprĂšs-vente. Pour le reste, les dysfonctionnements sont moins nombreux et leur occurrence est bien plus faible. De fait, la majoritĂ© des propriĂ©taires sont satisfaits et n'ont connu aucun problĂšme avec leur voiture. Une performance qu'il est ici nĂ©cessaire de souligner. Pannes lourdes ou immobilisantes Moteur dCi. FragilitĂ© reconnue des coussinets de bielle. Renault participe aux frais jusqu'Ă 90 % bien moins en moyenne cependant selon l'Ăąge et le kilomĂ©trage 7 ans et 180 000 km au maximum. Cela dit, la Clio est beaucoup moins touchĂ©e par ce mal que les MĂ©gane et ScĂ©nic. Injection. Sur dCi 70 et 85, faiblesse avĂ©rĂ©e de la pompe d'injection de marque Delphi, qui crĂ©e de la limaille de fer et dĂ©truit tout le circuit d'injection. Peut arriver entre 60 000 et 140 000 km. Pompe, injecteurs, rampe haute pression, tout est Ă remplacer. Renault participe souvent aux frais parfois plus de 5 000 ⏠mais pas toujours Ă hauteur espĂ©rĂ©e. Il faut insister pour obtenir des participations raisonnables. Toutefois le problĂšme est moins rĂ©current qu'il ne l'Ă©tait sur la Clio 2, et une grande majoritĂ© de voiture y Ă©chappe. Turbo. Sur les premiers dCi 105 ch, cas de casse prĂ©maturĂ©e du turbo. A le plus souvent Ă©tĂ© pris sous garantie. Direction. La colonne et la crĂ©maillĂšre peuvent poser problĂšme bruits, claquement, jeu. C'est rare mais anormal, il faut insister pour des prises en charge au titre du vice cachĂ©, selon l'Ăąge et le kilomĂ©trage de la voiture Autres pannes ou faiblesses PĂ©dale d'accĂ©lĂ©rateur. Sur la RS premiĂšre gĂ©nĂ©ration, possibles vibrations ressenties dans la pĂ©dale d'accĂ©lĂ©rateur. Peut venir d'un contact entre le bocal de liquide de frein et la boĂźte Ă air. Placer une feutrine ou mousse entre les 2 Ă©limine le phĂ©nomĂšne. Trappe Ă carburant. Dysfonctionnement courant du dĂ©verrouillage de celle-ci. Elle reste donc dĂ©sespĂ©rĂ©ment fermĂ©e. C'est une panne du micromoteur d'ouverture, qu'il faut remplacer. Insistez pour une prise en charge, car c'est Ă©videmment anormal et ce moteur doit durer la vie de la voiture. Aspect extĂ©rieur Ajustements. Selon les modĂšles, on peut observer des ajustements imparfaits des panneaux de carrosserie. A faire rĂ©gler en concession. Finition intĂ©rieure Bruits parasites. Sur tous les premiers modĂšles, craquements et grincement en provenance du mobilier ou des contre-portes. Et vibrations au niveau des haut-parleurs. Des "rossignols" parfois difficiles Ă cerner et Ă Ă©radiquer feutrines, mousses. Volant. Sur certains modĂšles le revĂȘtement du volant cuir s'effrite. Planche de bord. MĂȘme combat pour les planches de bord et autres plastiques pelliculĂ©s. La fine couche peut peler et montrer un aspect peu flatteur. PĂ©dale d'embrayage. Des grincements peuvent apparaĂźtre Ă son niveau. Il faut graisser ou remplacer si cela ne suffit pas. Dysfonctionnements Ă©lectroniques/fonctions Ă bord TĂ©moin d'airbag. Comme sur de nombreuses Renault de cette Ă©poque, allumage intempestif du voyant. Souvent dĂ» Ă la connectique situĂ©e sous les siĂšges. Plus rarement Ă un vrai dysfonctionnement de la centrale d'airbag. Souder les fils rĂ©sout totalement le souci. Bugs. Dysfonctionnements de l'allumage automatique des essuie-glaces, compteurs qui ne s'allument pas au dĂ©marrage, cela peut arriver. Des reprogrammations de boĂźtier sont nĂ©cessaires. Feux stop. Sur les modĂšles fabriquĂ©s jusqu'en fĂ©vrier 2006, risque de non allumage des feux stop. La graisse du contacteur de pĂ©dale peut en effet mal tolĂ©rer l'Ă©chauffement, cokĂ©fier et rendre inopĂ©rant ce contacteur. Il y a eu un rappel concernant ce souci. Rappel de rectification en concession Mai 2007 rappel de 20 145 exemplaires produits jusqu'en fĂ©vrier 2006 pour un risque de dysfonctionnement des feux stop. Le contacteur de pĂ©dale est remplacĂ©. Octobre 2011 rappel des modĂšles 75 ch et Tce 100 ch, produits entre le 17 septembre et le 30 novembre 2010. Une faiblesse des demi-cĂŽnes de soupapes peut mener Ă leur remplacement. Meilleures versionsEn Essence III TCE 100 PRIVILEGE 5PLe moderne moteur TCe 100, premier reprĂ©sentant du "downsizing" chez Renault prĂ©sente les performances d'un les reprises d'un et la consommation d'un enfin c'est ce que dit Renault, dans la rĂ©alitĂ© c'est un peu plus tout de mĂȘme. Pour les petits rouleurs, il s'avĂšre en tout cas idĂ©al. D'autant qu'il a pas mal dĂ©cotĂ© en occasion, plus que les dCi. La finition PrivilĂšge comblera tous vos souhaits en terme d' 2007Puissance fiscale 5Puissance rĂ©elle 101Emission de CO2 137 g/kmEn Diesel III DCI 85 DYNAMIQUE 5PCe moteur dĂ©veloppant 86 chevaux va comme un gant Ă la Clio. Plus performant que le DCI 70/75, il ne consomme guĂšre plus, et donne encore davantage de polyvalence Ă la citadine du Losange. Il a en plus le bon goĂ»t d'ĂȘtre souple, et peu sonore dans l'habitacle. Inutile par contre d'aller chercher le dCi 105 ch, plus cher et inutilement performant, vu l'ambiance sur les routes. La finition Dynamique est orientĂ©e plutĂŽt sport, mais le confort reste au plus haut niveau, tandis que l'Ă©quipement est plus que 2006Puissance fiscale 5Puissance rĂ©elle 86Emission de CO2 117 g/km . 393 480 11 15 485 499 274 4