saliou2009 (@saliou_480) sur TikTok | 28 j'aime. 60 fans. que nul n'entre ici s'il n'est gĂ©omĂštre. TikTok. TĂ©lĂ©verser . Connexion. Pour toi. Abonnements. LIVE. Connecte-toi pour suivre des crĂ©ateurs, aimer des vidĂ©os et voir les commentaires. Connexion. Sujets populaires . ComĂ©die Gaming Cuisine Danse BeautĂ© Animaux Sport. Comptes suggĂ©rĂ©s. Ă propos TikTok4 Que nul nâentre ici sâil nâest gĂ©omĂštre que signifie cette cĂ©lĂšbre phrase de Platon ? Comment lâinterprĂ©ter ? Tentative dâexplication. Que nul nâentre ici sâil nâest gĂ©omĂštre » est la cĂ©lĂšbre inscription que Platon aurait fait graver Ă lâentrĂ©e de lâAcadĂ©mie, son Ă©cole dâAthĂšnes. Platon 428-348 av. J-C est un idĂ©aliste. Dans lâAllĂ©gorie de la caverne, il invite chacun Ă faire la diffĂ©rence entre le monde du sensible tout ce qui est perceptible par les sens, source dâerreur et dâillusion,et le monde des idĂ©es pures rĂ©gi par la raison, câest le monde du vrai, du beau, du bien et du juste. Or, on peut assimiler le monde des idĂ©es pures et raisonnables Ă la gĂ©omĂ©trie. En effet, raison est synonyme de construction logique, mathĂ©matique, dĂ©montrable, Ă lâimage des thĂ©orĂšmes de gĂ©omĂ©trie. Que nul nâentre ici sâil nâest gĂ©omĂštre » constitue donc un rappel Ă lâordre Platon nâaccepte dans son Ă©cole que ceux qui font preuve de discernement, câest-Ă -dire ceux qui savent manier les objets de la pensĂ©e sans passion, sans affect, sans prĂ©jugĂ©. Entrons plus en dĂ©tails dans la signification de cette cĂ©lĂšbre phrase de Platon. Lire aussi nos articles sur la gĂ©omĂ©trie et sur le mĂ©canisme de nos perceptions. A lâorigine, la gĂ©omĂ©trie du grec geĂŽmetrĂȘs mesure de la terre est la science de la mesure des terrains. Le terme peut aujourdâhui ĂȘtre dĂ©fini comme la science de lâespace ». A noter que Pythagore, ThalĂšs et Euclide sont les principaux fondateurs de la gĂ©omĂ©trie. La gĂ©omĂ©trie se fonde sur un raisonnement abstrait. Il sâagit de manipuler des objets imaginaires dont les caractĂ©ristiques sont parfaites. La reprĂ©sentation graphique de ces objets nâest quant Ă elle jamais parfaite, elle permet simplement de se reprĂ©senter schĂ©matiquement ou symboliquement les objets Ă©tudiĂ©s. La gĂ©omĂ©trie peut aussi avoir des applications concrĂštes, par exemple Ă travers lâarchitecture. La gĂ©omĂ©trie constitue donc un certain rapport Ă la matiĂšre elle ne la nie pas mais lâidĂ©alise. Elle est aussi une invitation Ă voir la perfection cachĂ©e dans la matiĂšre ; elle est lâinterface entre la matiĂšre et le divin. La philosophie prĂ©sente de nombreuses similitudes avec la gĂ©omĂ©trie comme cette derniĂšre, elle utilise des outils, se fixe des rĂšgles, sâappuie sur des mĂ©thodes pour arriver Ă la connaissance ou Ă la dĂ©monstration dâune vĂ©ritĂ©. Par exemple, la philosophie Ă©tudie des objets mentaux qui peuvent faire penser Ă des figures gĂ©omĂ©triques. Comme le gĂ©omĂštre, le philosophe utilise la mesure, la comparaison, le modĂšle, la ressemblance, la vĂ©rification ou lâanalogie. Perceptions vs. gĂ©omĂ©trie. Nos perceptions sensibles sont trĂšs Ă©loignĂ©es de la gĂ©omĂ©trie. Alors que lâespace gĂ©omĂ©trique est continu, infini et homogĂšne, nos perceptions dĂ©forment sans cesse le rĂ©el. Par sa formule que nul nâentre ici sâil nâest gĂ©omĂštre », Platon nous encourage Ă dĂ©passer le stade des sensations pour accĂ©der Ă lâintelligible pur. Il nous incite Ă passer du partiel Ă lâuniversel, du relatif Ă lâabsolu, et donc de lâerreur Ă la vĂ©ritĂ©. Une vĂ©ritĂ© qui ne dĂ©pend pas de nous, mais qui doit sâimposer Ă tout ĂȘtre sensĂ©. Raisonner en gĂ©omĂštre, câest donc renoncer Ă la part illusionnĂ©e de nous-mĂȘmes, celle qui nous fait aborder le monde par les fausses Ă©vidences, lâego, les habitudes, les impressions, les stĂ©rĂ©otypes, les prĂ©jugĂ©s, les affects ou les passions. Câest laisser son individualitĂ© le moi » partiel Ă la porte de lâ
Lexposition avec le titre » Nul nâentre ici sâil nâest gĂ©omĂštre » de Nicolas Panayotou est prĂ©sentĂ©e Ă la galerie A2Z art Gallery Ă Paris jusquâau 11 mai 2019. GravĂ© Ă lâentrĂ©e de lâEcole fondĂ©e Ă AthĂšnes par Platon, ce cĂ©lĂšbre
31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 2211 Ouverture ce jour du site de la R. L. TrusatilĂšs . . . Que nul n'entre ici s'il n'est gĂ©omĂštre * MĂȘme si vous n'ĂȘtes pas encore gĂ©omĂštre, mais cela ne saurait tarder, bienvenue sur le site de notre Loge TrusatilĂšs. C'est le site d'une loge vivante qui travaille au Rite français. Vous y trouverez des articles sur la vie de la Loge - Rubrique Articles, des textes fondamentaux, des planches - Rubrique Pages, la liste des travaux en cours - Rubrique Travaux, la date de la prochaine tenue et des manifestations organisĂ©es par la Loge - Rubrique EphĂ©mĂ©ride, des albums photos - Rubrique Albums, des liens vers... - Rubrique Sites Ă voir, ... Inscrivez-vous Ă la Newsletter, vous serez avertis, par mail, des mises Ă jour en temps rĂ©el. Orateur * La tradition veut que cette phrase ait Ă©tĂ© gravĂ©e Ă l'entrĂ©e de l'AcadĂ©mie, l'Ă©cole fondĂ©e Ă AthĂšnes par Platon. Mais que vaut cette tradition ? Notons tout d'abord que cette tradition ne nous est connue que par des sources trĂšs tardives, postĂ©rieures d'au moins 10 siĂšcles Ă Platon elle est mentionnĂ©e par Jean Philopon, philosophe nĂ©oplatonicien chrĂ©tien qui vĂ©cut Ă Alexandrie au VIĂšme siĂšcle de notre Ăšre et dont survivent plusieurs commentaires d'oeuvres d'Aristote, dans son commentaire du De Anima d'Aristoteet dont on est presque certain aujourd'hui qu'il n'est pas de Philopon; par Elias, un autre philosophe nĂ©oplatonicien alexandrin du VIĂšme siĂšcle de notre Ăšre, postĂ©rieur Ă Jean Philopon et, comme lui, chrĂ©tien, dans son commentaire des CatĂ©gories d'Aristote; et aussi par Jean TzetzĂšs, auteur byzantin du dĂ©but du XIIĂšme siĂšcle de notre Ăšre, dans ses Chiliades VIII, 973, oĂč on la trouve sous la forme complĂšte. Les deux premiĂšres rĂ©fĂ©rences proviennent de commentaires d'oeuvres d'Aristote, et de fait, on trouve le terme ageĂŽmetrĂštos chez lui, par exemple dans les Seconds analytiques, I, XII, 77b8-34, oĂč le mot figure 5 fois en quelques lignes, mais il ne fait jamais rĂ©fĂ©rence, dans ses oeuvres conservĂ©es du moins, Ă cette inscription au fronton de l'AcadĂ©mie, oĂč il Ă©tudia, enseigna et vĂ©cut prĂšs de 20 ans. V. M A. V. Commentaire de notre V.M. Al Ecker Avec un G majuscule comme GĂ©omĂ©trie⊠Sans doute nĂ©e sur les bords du Nil, la gĂ©omĂ©trie prendra sa vraie dimension de science dans le monde grec. A l'origine elle est l'art d'arpenter la terre, histoire de la mesurer en long, en large et en travers pour mieux rĂ©pondre Ă l'une des grandes constantes du vivant, la possession d'un espace, bien sĂ»r. Mais c'est aussi l'art de reprĂ©senter, le plus rationnellement possible, le rĂ©el, afin d'en avoir une vue d'ensemble, et de lui donner, sinon un sens, au moins une dimension. C'est donc une maniĂšre concrĂšte de conceptualiser le monde et l'abstraction mathĂ©matique, sachant que le scientifique le plus spĂ©culatif ne rĂȘve toujours que d'une chose voir le rĂ©sultat de sa pensĂ©e. Ainsi, le simple ruban de Moebius, dans lequel le bas est en haut, et inversement, ne se comprend bien qu'en le voyant reprĂ©sentĂ©. Aujourd'hui encore les cosmologistes les plus avancĂ©s sur les thĂ©ories de la naissance de l'univers s'attachent nĂ©anmoins les services de puissants ordinateurs capables de "dessiner" les formes de leurs thĂ©ories les plus Ă©chevelĂ©es. Ainsi, par exemple, Stephen Hawking eut-il besoin de son ami Roger Penrose pour se donner une "idĂ©e visible", Ă partir de ses thĂ©ories mathĂ©matiques, de ce que pourrait ĂȘtre une singularitĂ© possible ayant participĂ© Ă la crĂ©ation du monde. Platon conviait donc dans son AcadĂ©mie, non pas le notaire qui stabilise le droit, ni le gĂ©omĂštre en grec guĂ©omĂštrĂšs qui fige le territoire, mais bien l'arpenteur d'espaces, le gueometretos celui qui, en "gĂ©omĂ©trisant" au figurĂ©, est capable d'exprimer le spectacle du cosmos, tant dans le domaine du visible que dans le monde des idĂ©es... RF BB TVFBB - dans Vie du blog-notesfrontonde son AcadĂ©mie : « que nul n'entre ici, s'il n'est gĂ©omĂštre » ; et l'on doit Ă H. D. Saffrey d'avoir fait le point sur les origines grecques de cette formule, que l'on trouve, Ă partir du ive siĂšcle, sous la forme : ayecofiiTpTjToÄ [XYjSetç SICTITCO1. Saffrey en conclut que l'inscription est une «lĂ©gende», c'est-Ă -dire qu
La tradition veut que cette phrase 1 ait Ă©tĂ© gravĂ©e Ă l'entrĂ©e de l'AcadĂ©mie, l'Ă©cole fondĂ©e Ă AthĂšnes par Platon. Mais que vaut cette tradition ? Notons tout d'abord que cette tradition ne nous est connue que par des sources trĂšs tardives, postĂ©rieures d'au moins 10 siĂšcles Ă Platon elle est mentionnĂ©e par Jean Philopon, philosophe nĂ©oplatonicien chrĂ©tien qui vĂ©cut Ă Alexandrie au VIĂšme siĂšcle de notre Ăšre et dont survivent plusieurs commentaires d'Ćuvres d'Aristote, dans son commentaire du De Anima d'Aristote in De An., Comm. in Arist. Graeca, XV, ed. M. Hayduck, Berlin 1897, p. 117, 29 ; par Elias, un autre philosophe nĂ©oplatonicien alexandrin du VIĂšme siĂšcle de notre Ăšre, postĂ©rieur Ă Jean Philopon et, comme lui, chrĂ©tien, dans son commentaire des CatĂ©gories d'Aristote in Cat., Comm. in Arist. Graeca, XVIII, pars 1, ed. A. Busse, Berlin 1900, p. 118, 18 ; et aussi par Jean TzetzĂšs, auteur byzantin du dĂ©but du XIIĂšme siĂšcle de notre Ăšre, dans ses Chiliades VIII, 974-7, oĂč on la trouve sous la forme complĂšte mentionnĂ©e dans la note 1. 2 Les deux premiĂšres rĂ©fĂ©rences proviennent de commentaires d'Ćuvres d'Aristote, et de fait, on trouve le terme ageĂŽmetrĂštos chez lui, par exemple dans les Seconds analytiques, I, xii, 77b8-34, oĂč le mot figure 5 fois en quelques lignes, mais il ne fait jamais rĂ©fĂ©rence, dans ses Ćuvres conservĂ©es du moins, Ă cette inscription au fronton de l'AcadĂ©mie, oĂč il Ă©tudia, enseigna et vĂ©cut prĂšs de 20 ans. Si le caractĂšre tardif des sources peut nous inciter Ă douter de l'authenticitĂ© de cette tradition, il n'en reste pas moins que, dans l'esprit, elle n'a rien d'invraisemblable, comme on pourra s'en convaincre en lisant ou relisant ce que dit Platon des sciences propres Ă la formation du philosophe au livre VII de la RĂ©publique, et en particulier du rĂŽle de la gĂ©omĂ©trie en RĂ©publique, VII, 526c8-527c11. Il faut seulement remarquer que, pour Platon, la gĂ©omĂ©trie, pas plus que les autres sciences mathĂ©matiques, n'est une fin en soi, mais seulement un prĂ©alable destinĂ© Ă tester et dĂ©velopper la capacitĂ© d'abstraction de l'Ă©tudiant, c'est-Ă -dire son aptitude Ă dĂ©passer le stade des sensations qui nous maintiennent dans l'ordre du visible et du monde matĂ©riel pour s'Ă©lever jusqu'Ă l'intelligible pur. Et la gĂ©omĂ©trie, comme le montre l'expĂ©rience avec l'esclave dans le MĂ©non 80d1-86d2, peut aussi nous faire apprĂ©hender des vĂ©ritĂ©s » celle d'un thĂ©orĂšme de gĂ©omĂ©trie comme, dans le cas du MĂ©non, celui sur le doublement du carrĂ© que l'on peut dire transcendantes » en ce qu'elles ne dĂ©pendent pas de ce que nous en pensons, mais s'imposent Ă tout ĂȘtre sensĂ©, et donc nous inciter Ă nous demander si de telles vĂ©ritĂ©s transcendantes n'existent pas aussi dans d'autres domaines, comme celui de l'Ă©thique et de ce qui fait le vĂ©ritable bonheur des hommes, que nous ayons moyen de les dĂ©montrer » ou pas. Une derniĂšre remarque sur la traduction du grec. La formule ne parle pas de gĂ©omĂštre », qui se dit en grec geĂŽmetrĂšs, mais qualifie les exclus Ă l'aide de l'adjectif ageĂŽmetrĂštos, formĂ© du a- privatif et d'une forme, geĂŽmetrĂštos, qui correspond Ă l'adjectif verbal en -tos du verbe geĂŽmetrein, dont la signification premiĂšre et etymologique est mesurer metrein la terre gĂš », c'est-Ă -dire arpenter », et qui en est venu Ă signifier pratiquer la gĂ©omĂ©trie » dans un sens plus gĂ©nĂ©ral dans la mesure oĂč la gĂ©omĂ©trie est en effet nĂ©e des besoins de l'arpentage. Les adjectifs verbaux en -tos servent en grec Ă exprimer le possible comme les adjectifs en -able ou -ible en français, et geĂŽmetrĂštos signifie donc au sens premier qui peut pratiquer la gĂ©omĂ©trie », ou, au sens passif, qui peut ĂȘtre objet de gĂ©omĂ©trie », soit encore gĂ©omĂ©trique », ce qui en fait alors un synonyme de geĂŽmetrikos dont gĂ©omĂ©trique » est le dĂ©calque français. 3 Dans ces conditions, il serait prĂ©fĂ©rable de traduire l'inscription supposĂ©e par que pas un inapte Ă la gĂ©omĂ©trie n'entre » plutĂŽt que par que nul n'entre s'il n'est gĂ©omĂštre ». L'avertissement ne vise pas tant ceux qui ne sont pas dĂ©jĂ gĂ©omĂštres confirmĂ©s que ceux qui n'ont pas, comme aurait dit Pascal, l'esprit de gĂ©omĂ©trie, ou du moins une aptitude Ă pratiquer la gĂ©omĂ©trie. Retour Ă l'index des questions sur Platon 1 Une forme plus complĂšte de cette phrase est citĂ©e par R. Baccou dans la note 492 sur RĂ©p., VII, 526e6-7 Ă sa traduction de la RĂ©publique pour les Ă©ditions Garnier GF Flammarion n° 90, Paris, 1966 mĂšdeis ageĂŽmetrĂštos eisitĂŽ mou tĂšn stegĂšn », qui se traduit par que personne n'entre sous mon toit s'il n'est gĂ©omĂštre ». <== 2 Sur ces sources, cf. la rubrique ageĂŽmetrĂštos dans le Greek-English Lexicon de Liddell-Scott-Jones, ainsi que la note sur RĂ©publique, VII, 527c dans l'Ă©dition BudĂ© de la RĂ©publique par E. Chambry, Platon, Ćuvres complĂštes, Tome VII, 1Ăšre partie, RĂ©publique, livres IV-VII, p. 165. On pourra aussi consulter l'ouvrage de D. H. Fowler, The Mathematics of Plato's Academy A New Reconstruction, Oxford University Press, 1987, pp. 200-201, qui renvoie pour les sources de l'inscription Ă un article de H. D. Saffrey intitulĂ© AgeĂŽmetrĂȘtos mĂȘdeis eisitĂŽ une inscription lĂ©gendaire », publiĂ© dans la Revue des Ă©tudes grecques 81 1968, pp. 67â87, et repris dans Recherches sur le nĂ©oplatonisme aprĂšs Plotin Histoire des doctrines de l'antiquitĂ© classique, 14, Paris, Vrin, 1990. Saffrey retrouve les plus anciennes rĂ©fĂ©rences Ă cette inscription dans un discours Ă©crit en 362 par l'empereur Julien l'Apostat, qui fait rĂ©fĂ©rence Ă une inscription Ă l'entrĂ©e de l'AcadĂ©mie sans en citer le texte prĂ©cis ce qui pourrait suggĂ©rer que l'histoire Ă©tait dĂ©jĂ bien connue, et dans une scolie anonyme sur un manuscrit d'Aelius Aristide dont l'auteur probable serait selon lui l'orateur Sopatros qui vĂ©cut au IVĂšme siĂšcle de notre Ăšre, qui, elle, mentionne le texte de l'inscription, en prĂ©cisant que ageĂŽmetrĂštos a Ă©tĂ© mis plutĂŽt que anisos kai adikos inĂ©gal/inique et injuste », parfois utilisĂ©s sur des inscriptions similaires Ă l'entrĂ©e de lieux sacrĂ©s que personne d'inique ou d'injuste n'entre ici », parce que la gĂ©omĂ©trie recherche l'Ă©galitĂ© et la justice/justesse hĂš gar geĂŽmetria tĂšn isotĂšta kai tĂšn dikaiosunĂšn zĂštei ». On retrouve cette mĂȘme mise en relation avec les idĂ©es d'Ă©galitĂ© et de justice dans la mention de l'inscription faite dans les Chiliades de Jean TzĂštzĂšs, dont le texte est le suivant Pro tĂŽn prothurĂŽn tĂŽn hautou grapsas hupĂšrche PlatĂŽn MĂšdeis ageĂŽmetrĂštos eisitĂŽ mou tĂšn stegĂšn Toutestin, adikos mĂšdeis paresierchestĂŽ tĂšide IsotĂšs gar kai dikaion esti geĂŽmetria. Platon avait Ă©crit sur la porte d'entrĂ©e de sa maison "Que personne n'entre sous mon toit s'il n'est gĂ©omĂštre", c'est-Ă -dire "Que personne d'injuste ne s'introduise subrepticement ici", car la gĂ©omĂ©trie est Ă©galitĂ© et justice/justesse ». <== 3 Dans le passage citĂ© plus haut des Seconds analytiques I, xii, 77b8-34, Aristote utilise geĂŽmetrikos lorsqu'il veut parler positivement de questions ou de problĂšmes qui sont gĂ©omĂ©triques » et ageĂŽmetrĂštos comme son contraire lorsqu'il veut parler de questions ou de problĂšmes qui sont non gĂ©omĂ©triques », mais n'utilise jamais geĂŽmetrĂštos. Il utilise aussi une fois ageĂŽmetrĂštos au masculin pluriel 77b13 pour qualifier des interlocuteurs potentiels lorsqu'il dit qu'on ne devrait pas parler gĂ©moĂ©trie parmi des non gĂ©omĂštes » en ageĂŽmetrĂštois, opposant ces personnes au geĂŽmetrĂšs. <== Platon et ses dialogues Page d'accueil - Biographie - Ćuvres et liens vers elles - Histoire de l'interprĂ©tation - Nouvelles hypothĂšses - Plan d'ensemble des dialogues. Outils Index des personnes et des lieux - Chronologie dĂ©taillĂ©e et synoptique - Cartes du monde grec ancien. Informations sur le site Ă propos de l'auteur PremiĂšre publication le 4 janvier 2004 anglais et français - DerniĂšre mise Ă jour le 26 mars 2011 © 2004 Bernard SUZANNE cliquez sur le nom pour envoyer vos commentaires par courrier Ă©lectronique Toute citation de ces pages doit inclure le nom de l'auteur et l'origine de la citation y compris la date de derniĂšre mise Ă jour. 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Que nul nâentre ici sâil nâest gĂ©omĂštre » : la prĂ©paration des textes de loi et de dĂ©cret est en passe dâĂȘtre rĂ©appropriĂ© par les hauts fonctionnaires, dâautant plus
princessarame00(@princessarame01) sur TikTok | 30 j'aime. 65 fans. que nul n'entre ici s'il n'est gĂ©omĂštre. TikTok. TĂ©lĂ©verser . Connexion. Pour toi. Abonnements. LIVE. Connecte-toi pour suivre des crĂ©ateurs, aimer des vidĂ©os et voir les commentaires. Connexion . Sujets populaires. ComĂ©die Gaming Cuisine Danse BeautĂ© Animaux Sport. Comptes suggĂ©rĂ©s. Ă