ï»żoude dĂ©pendance est respectĂ©e et reconnue dans sa dignitĂ©, sa libertĂ©, ses droits et ses choix, cette charte sera appliquĂ©e dans son esprit. I – CHOIX DE VIE. Toute personne ĂągĂ©e devenue handicapĂ©e ou dĂ©pendante est libre d’exercer ses choix dans la vie quotidienne et de dĂ©terminer son mode de vie. II – CADRE DE VIE.
Accueil EHPAD L'EHPAD Établissement d'HĂ©bergement pour Personnes AgĂ©es DĂ©pendantes, situĂ© rue Louison Bobet, accueille une partie des rĂ©sidents du Centre Hospitalier. Sa mission est de prendre en charge des rĂ©sidents trĂšs dĂ©pendants du fait du handicap physique et /ou mental nĂ©cessitant pour la plus part d’entre eux une aide permanente ou une supplĂ©ance totale pour les actes de la vie courante dans le respect de la charte de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante. Sa capacitĂ© d’accueil est de 75 lits. Site EHPAD “Fontaine Costard” Rue Louison Bobet Centre hospitalier de Saint-MĂ©en-le-Grand
Ausens étymologique, le mot "accueil" et le verbe "accueillir" viennent du latin accol-ligere, qui signifie "rassembler". L'accueil se définit comme la réception faite à quelqu'un. Par conséquent, en établissement d'hébergement pour personnes ùgées dépendantes (Ehpad), toute l'équipe doit se rassembler autour de la personne ùgée et
PrĂ©sentation du Groupe Pour satisfaire aux besoins grandissants nĂ©s d’un allongement de la durĂ©e de la vie et des pathologies qui y sont associĂ©es, le Groupe l’Olivier Bleu a pour objectif de construire et de gĂ©rer au travers de ses filiales, des Ă©tablissements dĂ©diĂ©s aux personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes et des RĂ©sidences avec Services pour SĂ©niors autonomes et semi valides. PrĂ©sentation du Groupe Nos valeurs fondatrices Nos Ă©tablissements se donnent pour objectif d’accueillir les personnes ĂągĂ©es et de les accompagner durant leur sĂ©jour. Les valeurs fondatrices du Groupe L’Olivier Bleu constituent le socle sur lequel s’appuient les rĂšgles de fonctionnement de tous nos Ă©tablissements Respect de la personne respect de la dignitĂ© et des convictions de chacun dans une dĂ©marche de tolĂ©rance envers ceux dont l’ñge, la maladie, le handicap rĂ©duisent l’ sĂ©lection sur des critĂšres de ressources, avec mise Ă  disposition d'une majoritĂ© de lits d'hĂ©bergement pour des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes bĂ©nĂ©ficiant de l'aide en Ɠuvre d’un projet de vie destinĂ© Ă  stimuler les potentialitĂ©s des rĂ©sidents et prĂ©server au maximum leur intĂ©gritĂ© physique, intellectuelle et citoyenne en s’appuyant sur des mĂ©thodes scientifiquement opĂ©rantes. Nos rĂšglements de fonctionnement ont pour objectif de prĂ©ciser l’organisation de la vie au sein de nos Ă©tablissements et de dĂ©finir les rĂšgles qui faciliteront la vie en collectivitĂ© tout en respectant les libertĂ©s individuelles. la charte des droits et des libertĂ©s de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante accueillie la charte des droits et des libertĂ©s de la personne ĂągĂ©e La charte est un gage de respect, d’intĂ©gritĂ©, de droit Ă  l’information, de vie privĂ©e, de citoyennetĂ© que l’ensemble du personnel doit manifester envers les ainĂ©s. Nous faisons de la charte des droits et des libertĂ©s de la personne accueillie, un guide du respect que nous devons apporter aux rĂ©sidents, pour prĂ©server toute leur dignitĂ©, leur intĂ©gritĂ© et leurs droits Vie civile Droit Ă  l’autonomie financiĂšre et aux protections juridiques si nĂ©cessaire Vie privĂ©e Droit Ă  un libre arbitre Vie spirituelle Recueil de satisfaction ou des rĂ©clamations CVS Conseil de Vie Sociale Ces chartes impactent l’ensemble des services proposĂ©s, et le contrat de travail de chaque membre du personnel les stipulent. Elles sont affichĂ©es dans les locaux et dĂ©montrent tout l’intĂ©rĂȘt que nous y portons. PrĂ©sentation du Groupe Un engagement de qualitĂ© Le Groupe L’Olivier Bleu s’inscrit dans une recherche permanente de l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de la prise en charge de la personne ĂągĂ©e et Ă  son Ă©ventuelle perte d’autonomie , afin d’offrir un lieu de vie agrĂ©able, sĂ©curisĂ© et adaptĂ©. Il est constituĂ© de professionnels avisĂ©s et expĂ©rimentĂ©s, dans le domaine mĂ©dical comme dans celui de l’hĂ©bergement, qui mettent en places des services conformes aux Ă©volutions rĂ©glementaires et technologiques. Dans un cadre environnemental extrĂȘmement favorable qu’est celui de la Corse, le Groupe L’Olivier Bleu propose et dĂ©veloppe un nouveau concept pour les SĂ©niors autonomes de plus de 60 ans. Il a pour objectif d’offrir aux SĂ©niors qui dĂ©sirent vivre dans des appartements agrĂ©ables, confortables et sĂ©curisĂ©s, une qualitĂ© de vie exceptionnelle en proposant un large panel de services en tout genre hĂŽteliers, para hĂŽteliers, assistance administrative
 le tout encadrĂ© par des Ă©quipes dĂ©vouĂ©es et attentives. Documents tĂ©lĂ©chargeables
EmploiMaison de retraite / EHPAD Saint-Médard-en-Jalles. Médecin Coordonnateur n°5y1hp Partager l'offre. Annonce Aladom Recruteur. Offre déposée par EHPAD Résidence La ClairiÚre de Bel Air. Saint-Médard-en-Jalles. Publiée le 25/08/2022 CDI None. Postuler Médecin Coordonnateur. n°5y1hp. Description de l'offre. Notre Médecin Coordonnateur
EHPAD Saint Charles 6 ter rue du Panorama 55130 GONDRECOURT LE CHÂTEAU tĂ©l. 03 29 89 63 80 fax. 03 29 89 76 69 mail aadm L’administration est ouverte du lundi au vendredi, de 9 h Ă  12 h et de 14 h Ă  16 h 30. SSIAD 6 ter rue du Panorama 55130 GONDRECOURT LE CHÂTEAU tĂ©l. 03 29 89 63 86 mail idessiad 33rue de la Tour. 67200 STRASBOURG. TĂ©l. : 03 90 20 44 88. E-mail : siege.emdiac@diaconesses.fr. PrĂ©sident : M. Jean-Claude GRAEFF. Directeur GĂ©nĂ©ral : M. StĂ©phane BUZON. L’Association EmmaĂŒs-Diaconesses, PĂŽle Seniors du groupe « Les Diaconesses de Strasbourg », a Ă©tĂ© créée en 1998. Elle est une Ă©manation de
Lorsque le degrĂ© de dĂ©pendance d’une personne ĂągĂ©e devient difficile Ă  gĂ©rer pour ses proches et que le maintien Ă  domicile n’est plus possible, la solution de l’Ehpad est Ă  envisager. Cependant, l’entrĂ©e dans une rĂ©sidence mĂ©dicalisĂ©e peut ĂȘtre dĂ©stabilisante et mal vĂ©cue par les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Si vous ĂȘtes dans l’obligation de placer l’un de vos proches dĂ©pendants en Ehpad, voici quelques conseils qui vous permettront de faciliter ses premiers jours en Ă©tablissement. Comment prĂ©parer une personne ĂągĂ©e Ă  la vie en maison de retraite ? Lorsque les capacitĂ©s cognitives d’une personne ĂągĂ©e ne sont pas altĂ©rĂ©es, une rĂ©sistance Ă  l’entrĂ©e en Ehpad peut apparaĂźtre si la dĂ©cision est contrainte. Dans un premier temps, l’aide Ă  domicile peut permettre le maintien Ă  domicile d’une personne ĂągĂ©e en perte d’autonomie. Mais si la famille se rend compte que cette solution n’est pas envisageable sur le long terme, il est important d’en parler avec la personne ĂągĂ©e, lui expliquer que dans quelques mois, pour sa sĂ©curitĂ©, il vaudra mieux entrer en Ehpad. Pour que la dĂ©cision soit partagĂ©e, il convient de prĂ©parer la personne ĂągĂ©e en douceur par la communication. Une pĂ©riode de transition peut Ă©galement ĂȘtre prĂ©vue l’accueil de jour ou l’hĂ©bergement temporaire sont de bonnes façons de chasser les craintes des personnes ĂągĂ©es en perte d’autonomie, en plus de soulager les aidants. PrivilĂ©giez une admission l’aprĂšs-midi Le matin, le personnel soignant doit accomplir de nombreuses tĂąches auprĂšs des rĂ©sidents de l’Ehpad la toilette, les soins et la distribution des mĂ©dicaments. Il est donc prĂ©fĂ©rable de prĂ©voir l’admission de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante l’aprĂšs-midi le personnel pourra prendre le temps de l’accueillir dans des conditions optimales. Une visite des locaux et une prĂ©sentation du personnel pourront ĂȘtre organisĂ©es pour faciliter l’intĂ©gration de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante. L’importance des visites de la famille et des amis en Ehpad Le jour de l’admission, la prĂ©sence de la famille est trĂšs importante. En effet, l’entrĂ©e en Ehpad peut dĂ©stabiliser les seniors la prĂ©sence familiale permet une transition en douceur. Avant de quitter le nouveau rĂ©sident, il est conseillĂ© Ă  la famille de planifier les prochains jours de visite pour que la personne ĂągĂ©e en perte d’autonomie ne se sente pas Ă  tort abandonnĂ©e. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les visites de la famille et des amis sont trĂšs importantes pour le bien-ĂȘtre des seniors. Des repĂšres familiers dans un environnement nouveau S’acclimater dans un nouvel environnement est difficile pour tous. Alors pour une personne ĂągĂ©e qui souffre de la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson , il faut comprendre que cela peut ĂȘtre encore plus difficile Ă  vivre. C’est pourquoi, il est vivement conseillĂ© aux personnes ĂągĂ©es d’apporter des objets personnels afin de dĂ©corer leur chambre ces repĂšres familiers sont essentiels pour aider le nouveau rĂ©sident Ă  se sentir chez lui. Par exemple, vous pouvez l’inciter Ă  apporter des photos, une petite radio, des livres, etc. Une fois que la personne ĂągĂ©e aura ses repĂšres au sein de l’Ehpad, il est Ă©galement recommandĂ© de l’inciter sans la forcer Ă  participer aux activitĂ©s proposĂ©es par la rĂ©sidence mĂ©dicalisĂ©e. Une bonne façon d’apprendre Ă  connaĂźtre les rĂ©sidents de l’Ehpad et Ă  s’occuper avec de nombreux loisirs. N’hĂ©sitez pas Ă  vous rapprocher de l’Ehpad afin de vous faire conseiller sur l’intĂ©gration de vos proches dĂ©pendants en maison de retraite mĂ©dicalisĂ©e.
Chartedes Droits et LibertĂ©s de la Personne ÂgĂ©e DĂ©pendante - La MisĂ©ricorde vos dons Vos dĂ©marches Info CORONAVIRUS ! paiement en ligne Fiche admission MĂ©decine Mon dossier en ligne – APPFINE Accueil La fondation Les Ă©tablissements Contact & accĂšs PrĂ©sentation et historique Chiffres clĂ©s - Droits et valeurs Nos cinq points d’engagement
Bienvenue Ă  l’EHPAD Les Logis Douaisiens DotĂ© d’une situation gĂ©ographique privilĂ©giĂ©e, Ă  mi-chemin entre la ville et le cadre verdoyant offert par le parc des expositions du rivage gayant, l’EHPAD Les Logis Douaisiens propose un cadre de vie agrĂ©able et reposant. La vie quotidienne au sein de l’EHPAD est rythmĂ©e par les rĂ©sidents et l’ensemble du personnel prĂ©sent pour rĂ©pondre Ă  vos demandes et prendre soins de vous. Pour diversifier vos journĂ©es vous pouvez participer aux animations qui ont lieux du lundi au vendredi, vous balader dans le jardin, ou passez un moment dans le salon pour lire ou encore retrouver les autres rĂ©sidents. Vous pourrez Ă©galement passer des moments agrĂ©ables rempli de discutions lors de vos repas du midi et du soir au restaurant de l’établissement. Nos fonctions et missions sont basĂ©es essentiellement sur le respect des principes de notre projet associatif vous trouverez le projet en page d’accueil et de ceux Ă©dictĂ©s par la charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie en annexe du contrat de sĂ©jour. Toujours soucieux du bien – ĂȘtre des rĂ©sidents, L’Association MAVie et ses deux Ă©tablissements s’engagent en 2020 dans la dĂ©marche Humanitude. La dĂ©marche prĂ©conise le maintien et le dĂ©veloppement de l’autonomie de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante. La dĂ©marche est fondĂ©e sur l’idĂ©e que c’est le soignant qui doit s’adapter au patient, qui doit toujours ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une personne, c’est Ă  dire en respectant et dĂ©veloppant les spĂ©cificitĂ©s liĂ©es Ă  sa nature humaine. La dĂ©marche repose sur 5 principes Le regard, la parole, le toucher, la verticalitĂ© et le sens. Le public accueilli L’EHPAD Les Logis Douaisiens accueille des personnes ĂągĂ©es, seules ou en couple, dĂ©pendantes, de 60 ans et plus. L’établissement accueille Ă©galement des personnes dĂ©sorientĂ©es ou atteintes de la maladie d’Alzheimer ou apparentĂ©es et des personnes dĂ©ficientes intellectuelles vieillissantes. À noter que toute personne peut ĂȘtre accueillie au sein des Logis, y compris celles disposant de faibles ressources financiĂšres, et ce grĂące Ă  l’habilitation aide sociale. La capacitĂ© d’accueil Les Logis Douaisiens ont une capacitĂ© d’accueil autorisĂ©e de 84 places en hĂ©bergement permanent dont 15 places en UnitĂ© pour Personnes AgĂ©es DĂ©sorientĂ©es. Un PĂŽle d’ActivitĂ© et de Soins AdaptĂ©s PASA de 14 places peut accompagner les personnes ayant des troubles du comportement modĂ©rĂ©s. Situation gĂ©ographique L’EHPAD est implantĂ©e Ă  Douai Ă  la limite des villes de Waziers et de Sin-le-Noble. L’établissement jouit de la proximitĂ© du parc des expositions du rivage gayant Gayant Expo », plus grande salle de spectacle au Nord de Paris, parc et plan d’eau propice aux promenades. NichĂ©e dans un Ă©crin de verdure, la rĂ©sidence est un Ăźlot de quiĂ©tude non loin du centre-ville et de la gare de Douai. Les Logis Douaisiens disposent d’un parking privĂ© clos, accessible par la rue Berlioz.
LAnesm a donc conçu un programme spĂ©cifique QualitĂ© de vie en Ehpad qui sera dĂ©clinĂ© Ă  travers quatre recommandations. Objectif : promouvoir l’ensemble des pratiques professionnelles destinĂ©es Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des rĂ©sidents : Volet 1 : De l’accueil de la personne Ă  son accompagnement. Volet 2 : Le cadre de vie et 1Les professionnels de santĂ© peuvent ĂȘtre rĂ©guliĂšrement amenĂ©s Ă  faire face Ă  des comportements qu’ils considĂšrent comme relevant de la sexualitĂ© dans leur pratique quotidienne d’aide et de soin aux personnes accueillies dans les institutions dans lesquelles ils travaillent. Une revue de littĂ©rature sur le thĂšme Alzheimer et sexualitĂ© [1] » indique que ces comportements peuvent ĂȘtre source de malaise pour les professionnels de santĂ©. 2L’objet gĂ©nĂ©ral de ce travail, inscrit dans une Ă©pistĂ©mologie constructiviste [2], est de proposer des Ă©lĂ©ments explicatifs du malaise observĂ© Ă  partir de la construction du lien Alzheimer et sexualitĂ© [3] ». Pour ce faire, la thĂ©orie des scripts de la sexualitĂ© est utilisĂ©e. Initialement Ă©laborĂ©e par Gagnon [4], elle postule le caractĂšre culturel, interpersonnel et intrapsychique de la construction et des reprĂ©sentations de la sexualitĂ© [5]. Cette thĂ©orie est ici appliquĂ©e aux liens Ă©tablis entre la sexualitĂ© et la maladie d’Alzheimer, afin de comprendre les scripts des professionnels de santĂ©. 3Vingt-six entretiens semi-directifs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s auprĂšs de ces professionnels, puis intĂ©gralement retranscrits. Ils ont permis de mettre en Ă©vidence que la question du consentement, frĂ©quemment abordĂ©e, semble poser problĂšme dans les institutions. Cette notion peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©e, et c’est l’objet de cette rĂ©flexion, dans le but d’analyser la maniĂšre dont les professionnels de santĂ© construisent leur discours. Il s’agit notamment d’analyser ce que rĂ©vĂšle la pratique de la division opĂ©rĂ©e par les professionnels entre rapport consenti et rapport abusif, tant au sujet de la maniĂšre dont sont reprĂ©sentĂ©es les personnes atteintes de maladie d’Alzheimer qu’au sujet de la maniĂšre dont est reprĂ©sentĂ©e la sexualitĂ© de façon consentement, une nĂ©cessitĂ©4La question du consentement sexuel, entendue comme le fait de participer de plein grĂ© Ă  une activitĂ© sexuelle, est abordĂ©e dans la quasi-totalitĂ© des entretiens rĂ©alisĂ©s dans le cadre de cette recherche auprĂšs des professionnels de santĂ©. Bien que la maniĂšre d’apprĂ©hender ce concept varie de l’évocation anecdotique Ă  une centration de l’entretien sur ce thĂšme, l’idĂ©e principale qui se dĂ©gage est que le consentement en matiĂšre de sexualitĂ© est Ă  la fois une nĂ©cessitĂ© et un problĂšme en institution accueillant des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. 5Le consentement est en effet pensĂ© de façon indissociable avec une vision valorisĂ©e de la sexualitĂ©, si bien qu’envisager un rapport perçu comme non consenti chez la personne atteinte de maladie d’Alzheimer peut signer une possible sortie des acceptions de la sexualitĂ© J’ai du mal à
, Ă  imaginer la sexualitĂ© sans notion de consentement, et j’ai du mal Ă  imaginer le consentement Ă©clairĂ© chez les patients Alzheimer. En tout cas chez ceux que je soignais, dans les unitĂ©s. VoilĂ . Ça me pose un souci mĂȘme. » infirmiĂšre, femme 6Le consentement apparaĂźt comme une condition nĂ©cessaire, une norme centrale de la sexualitĂ© lĂ©gitime et contemporaine, ainsi que l’a dĂ©montrĂ© Vigarello [6] 1997. ParallĂšlement, la possibilitĂ© mĂȘme de consentir pour une personne atteinte de maladie d’Alzheimer est fortement remise en question par les professionnels de santĂ©. La sexualitĂ© des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer est alors entĂ©rinĂ©e du cĂŽtĂ© des relations abusives, anormales et criminalisĂ©es, le viol constituant le crime sexuel par excellence caractĂ©risĂ© par l’absence de consentement. PrĂ©venir ces abus justifie dĂšs lors d’une intervention de contrĂŽle et de limitation de la part des professionnels de obstacles Ă  la gestion du consentement en institution controverses professionnelles7Bien qu’il existe un consensus chez les professionnels de santĂ© concernant la nĂ©cessitĂ© d’inscrire les rapports sexuels dans un consentement mutuel, des controverses apparaissent cependant dĂšs qu’il s’agit pour eux de se prononcer, d’une part, sur l’existence d’un problĂšme de consentement » et, d’autre part, sur la suite Ă  donner, la conduite Ă  tenir. En effet, les professionnels de santĂ© jugent la protection de personnes considĂ©rĂ©es comme vulnĂ©rables et donc la prĂ©vention des abus comme faisant partie intĂ©grante de leur rĂŽle professionnel. Ainsi, il s’agit principalement d’une interrogation collective liĂ©e Ă  l’intentionnalitĂ© des protagonistes, tant du cĂŽtĂ© de la potentielle victime, en discutant de ses capacitĂ©s Ă  consentir ou non, que du cĂŽtĂ© du potentiel agresseur, en discutant de son caractĂšre responsable. 8L’incapacitĂ© de consentir est frĂ©quemment invoquĂ©e afin d’intervenir en vue de sĂ©parer deux personnes se livrant Ă  une activitĂ© sexuelle. La capacitĂ© ou l’incapacitĂ© Ă  consentir, parfois mise en parallĂšle avec la notion de consentement Ă©clairĂ© [7] », gĂ©nĂ©ralement Ă©valuĂ©e au cas par cas, est toutefois source de controverses au sein des Ă©quipes soignantes. Pour un professionnel de santĂ© qui perçoit une capacitĂ© plutĂŽt qu’une incapacitĂ© Ă  consentir dans un cas donnĂ©, invoquer une absence de consentement peut ĂȘtre perçu comme une justification de pratique de sĂ©paration visant Ă  interdire toute expression de la sexualitĂ© [Les autres soignantes] avaient un certain Ăąge, et elles trouvaient ça
 Ouais, c’est des choses qui se font pas je pense pour elles, aprĂšs elles parlaient aussi du fait que, que la personne pour elles Ă©tait un peu
 Enfin si [la femme] Ă©tait en maison de retraite, c’est que c’était une personne dĂ©pendante, donc, qui avait pas toute sa tĂȘte entre guillemets, et que donc le monsieur en profitait, alors que pas du tout. » femme, infirmiĂšre 9A contrario, pour un professionnel de santĂ© qui considĂšre qu’il s’agit d’un cas d’absence de consentement, la rĂ©ticence d’un autre professionnel Ă  envisager un traitement chimique de celui qui est alors considĂ©rĂ© comme un agresseur peut ĂȘtre perçue comme une identification Ă  l’agresseur rendue possible par une similaritĂ© de genre Pour eux, c’était pas si grave que ça, et je pense que c’est parce que ce sont des hommes, [
] une sorte de comprĂ©hension, virile, entre hommes, on se comprend, on peut accepter qu’il y ait des pulsions. » femme, infirmiĂšre 10Qu’il s’agisse donc de dĂ©fendre un consentement ou une absence de consentement, des caractĂ©ristiques nĂ©gatives sont attribuĂ©es au groupe de professionnels dĂ©fendant la thĂšse inverse ou n’étant pas totalement en accord, expliquant ainsi la source du dĂ©saccord liĂ© Ă  l’évaluation du consentir et Ă  la conduite Ă  tenir. 11Enfin, un conflit Ă©thique apparaĂźt parmi les professionnels de santĂ© selon qu’ils mettent prĂ©fĂ©rentiellement en avant la sĂ©curitĂ©, et donc la protection de personnes considĂ©rĂ©es comme vulnĂ©rables, ou la prĂ©servation de la libertĂ© des personnes Nous soignants et la famille on est en droit de dire non pour la personne. C’est un point de vue. Alors aprĂšs, c’est pas forcĂ©ment le mien, c’est pas forcĂ©ment celui d’une autre partie de l’équipe, c’est, c’est pour ça qu’il y a ce projet de formation, justement pour qu’il y ait une ouverture des soignants vers
 vers le droit du rĂ©sident Ă  une vie privĂ©e
 » femme, cadre de santĂ© 12Ainsi, dans un contexte global en France d’une autonomisation croissante dans la prise en charge des personnes et d’une diminution subsĂ©quente du principe paternaliste de bienfaisance, la prise en charge de personnes atteintes de maladie d’Alzheimer interroge quelles conditions d’expression de la libertĂ© dans un contexte de vulnĂ©rabilitĂ© ?Les figures de l’abus rĂ©surgence de l’homme prĂ©dateur et de la femme victime13La division opĂ©rĂ©e par les professionnels de santĂ© confrontĂ©s Ă  des situations considĂ©rĂ©es comme sexuelles dans lesquelles ils perçoivent un potentiel abus fait Ă©merger conjointement les figures du prĂ©dateur sexuel et de la victime [8]. Une analyse des cas rapportĂ©s comme problĂ©matiques au niveau du consentement par les professionnels de santĂ© permet de mettre en Ă©vidence quelles sont les caractĂ©ristiques attribuĂ©es Ă  ces deux figures. Toutes les situations rapportĂ©es sont en effet relatives Ă  un rapport hĂ©tĂ©rosexuel, pĂ©nĂ©tratif ou non il s’agit toujours d’un homme abusant ou perçu comme potentiel abuseur d’une femme. D’autre part, il s’agit gĂ©nĂ©ralement de situations dĂ©finies comme asymĂ©triques au regard de l’évolution de la maladie, un cas typique pouvant alors ĂȘtre celui d’un homme en dĂ©but de dĂ©mence » abusant d’une femme ayant une dĂ©mence sĂ©vĂšre ». 14En effet, en combinant perte de l’état de culture et pulsion sexuelle perçue comme uniquement masculine, un dĂ©but de dĂ©mence est associĂ© de ce fait Ă  la perte de possibilitĂ© de contrĂŽle d’une pulsion masculine Ben la dĂ©mence, la dĂ©mence oĂč les verrous sautent
 la personne n’a pas le sens, c’est-Ă -dire que ça n’a pas de sens d’ĂȘtre inhibĂ© ou autre, c’est, il est comme ça, il est dans sa pulsion, il est dans
 dans son affect parce que c’est ça qui persiste, c’est le
 l’émotion et l’affect et
 ben il rĂ©alise son dĂ©sir. » homme, psychiatre 15Une dĂ©mence sĂ©vĂšre est associĂ©e quant Ă  elle Ă  une vulnĂ©rabilitĂ© amplifiĂ©e de la femme du fait de la maladie Ben c’est-Ă -dire s’il y a un dĂ©ment lĂ©ger qui abuse d’une dĂ©mente trĂšs sĂ©vĂšre, eh bien on peut se dire qu’il y a abus
[
] Abus de faiblesse
 [
] Abus de l’autre
 elle a plus
 elle ne parle plus, elle ne sait plus utiliser ses mains, elle n’a
 plus rien
 qui peut
 qui peut lui permettre de fuir ou de dire non
 » gĂ©rontopsychiatre, femme Le partage opĂ©rĂ© entre rapport consenti ou non consenti indique ainsi la prĂ©sence et participe Ă  la cristallisation de scripts genrĂ©s de la sexualitĂ©, attribuant Ă  la femme une vulnĂ©rabilitĂ© et Ă  l’homme une agressivitĂ©. Ces scripts sont appuyĂ©s par l’attribution ou la suspicion d’une personnalitĂ© Ă  tendance perverse chez certains hommes, tandis qu’une personnalitĂ© possiblement histrionique est associĂ©e Ă  la femme, tendances considĂ©rĂ©es comme prĂ©existant Ă  l’apparition d’une maladie d’Alzheimer mais pouvant ĂȘtre amplifiĂ©es avec son arrivĂ©e. À l’homme sont donc attribuĂ©es une capacitĂ© et une intention, celui-ci pouvant mĂȘme user de stratagĂšmes afin de dĂ©tourner l’attention des professionnels de santĂ© d’aprĂšs eux, tandis qu’à la femme sont associĂ©s l’incapacitĂ© et un discrĂ©dit sur ses propres dires, posant le problĂšme de la crĂ©dibilitĂ© de se dire victime. 16Ces scripts genrĂ©s s’articulent Ă  des scripts dichotomiques en termes de capacitĂ© et d’incapacitĂ©, dĂ©pendants de l’évolution de la maladie et associĂ©s Ă  la personne atteinte de maladie d’Alzheimer. L’incapacitĂ© semble en effet ĂȘtre associĂ©e Ă  une fin d’évolution, rattachĂ©e Ă  la figure du ou de la grabataire si la victime est donc d’autant plus incapable de consentir, il n’y a pas non plus d’agresseur perçu Ă  ce stade de maladie. A contrario, une absence ou un dĂ©but de maladie est plus facilement associĂ© Ă  une capacitĂ© conjointe d’agresser et de consentir. 17On retrouve ainsi d’assez nombreuses histoires de cas dans lesquelles les scripts de la maladie d’Alzheimer et les scripts genrĂ©s de la sexualitĂ© semblent agir dans une synergie propice Ă  la mise en exergue de l’abus, qui pose l’homme en prĂ©dateur et la femme en institutionnelle de la sexualitĂ©18On ne peut faire l’économie d’une analyse des rĂ©sultats prĂ©cĂ©demment observĂ©s au regard de la situation d’institutionnalisation. En effet, les Ă©tablissements accueillant des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer prĂ©sentent les caractĂ©ristiques de l’institution totale telle que dĂ©crite par Goffman [9] coupure avec le monde extĂ©rieur de par la fermeture des services ou Ă©tablissements, besoins des usagers intĂ©gralement pris en charge par l’institution
 Or, ce type d’institution a pour effet de crĂ©er un systĂšme de relations propres, contribuant Ă  dĂ©finir le rĂŽle de la personne accueillie ; le fonctionnement de l’institution est alors assurĂ© par un ensemble de rĂšgles implicites, dans tous les secteurs de la vie des rĂ©sidents. De ce fait, l’organisation de la vie dans ces institutions soumet fortement la sexualitĂ© de ses usagers Ă  contrainte, modifiant par lĂ -mĂȘme les possibilitĂ©s d’expression de la sexualitĂ© des personnes en situation d’institutionnalisation. 19Ainsi, comme l’a analysĂ© Giami [10] en 1999 Ă  partir du travail de Lewkowicz [11] 1974, depuis l’introduction de la mixitĂ© dans ces institutions totales accueillant des malades mentaux, ce sont les relations hĂ©tĂ©rosexuelles qui deviennent au cƓur des prĂ©occupations des professionnels de santĂ©. C’est Ă©galement le cas ici le consentement n’est interrogĂ© que dans le cadre d’un rapport hĂ©tĂ©rosexuel, les rapports homosexuels Ă©tant Ă©voquĂ©s anecdotiquement et n’étant pas perçus comme potentiellement abusifs. De la mĂȘme façon, la pratique masturbatoire n’impliquant qu’un seul protagoniste est nettement moins sujette Ă  problĂ©matisation elle demeure cependant encadrĂ©e, et recadrĂ©e en cas de masturbation considĂ©rĂ©e comme excessive ou se dĂ©roulant dans la sphĂšre publique. La tolĂ©rance peut aller jusqu’à une valorisation dans la mesure oĂč elle est perçue comme mettant Ă  distance les possibilitĂ©s de problĂšme de consentement dans un rapport hĂ©tĂ©rosexuel » Comme on dit des fois, comme on dit en transmission des fois, on dit “il vaut mieux qu’il le fasse tout seul que d’aller embĂȘter une petite grand-mĂšre Ă  cĂŽtĂ© !” » femme, agent de service hospitalier 20Si surveillance et contrĂŽle sont Ă  l’Ɠuvre dans ce type d’établissement, les usagers ne bĂ©nĂ©ficient pas forcĂ©ment davantage de tolĂ©rance la nuit, contrairement Ă  ce qu’avait notĂ© Giami au sujet des hĂŽpitaux psychiatriques. Dans le cas des Ă©tablissements accueillant des personnes ĂągĂ©es prĂ©sentant diverses dĂ©mences, les possibilitĂ©s de contrĂŽle nocturne Ă©tant rĂ©duites pour cause de diminution de prĂ©sence soignante, d’autres modalitĂ©s de restriction, chimiques ou spatiales, ont vu le jour Ce qu’il faut c’est qu’ils dorment la nuit
 pour pas qu’il y ait cette tentation de rentrer dans les chambres la nuit, etc. ! Ça fait peur aux dames, ça fait peur aux soignants, la nuit vous avez beaucoup moins de personnel, au lit du patient, donc c’est beaucoup plus difficile Ă  rĂ©guler, donc s’assurer qu’ils dorment bien. [
] On va privilĂ©gier ce type de mĂ©dicaments, sans que ça soit un neuroleptique. » femme, psychiatre 21 Il y a plusieurs ehpad oĂč ils n’ont pas forcĂ©ment le droit de sortir de la chambre, voire ils sont enfermĂ©s dans la chambre pendant la nuit, donc du coup
 On peut se servir de ça pour limiter les relations sexuelles, et pour Ă©viter de se poser la question s’ils sont consentants ou pas. » femme, psychologue Architecturalement, les Ă©tablissements d’hĂ©bergement Ă©tudiĂ©s sont effectivement plutĂŽt passĂ©s du modĂšle de la chambre double Ă  celui de la chambre simple tandis que le secteur psychiatrique de la personne ĂągĂ©e propose des chambres doubles non mixtes dans cet Ă©chantillon, ne favorisant ainsi ni la conservation ni la formation d’un couple hĂ©tĂ©rosexuel, l’institution du couple Ă©tant pourtant considĂ©rĂ©e comme le fondement principal de l’organisation de la la dĂ©construction de la maniĂšre dont est mobilisĂ© le consentement en matiĂšre de sexualitĂ© dans les institutions accueillant des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer a permis de mettre en avant plusieurs Ă©lĂ©ments d’une part, la sexualitĂ© en gĂ©nĂ©ral est pensĂ©e par les professionnels de santĂ© comme directement rattachĂ©e Ă  un consentement mutuel celui-ci apparaĂźt toujours comme cadre lĂ©gitime de la sexualitĂ©. D’autre part, la capacitĂ© Ă  consentir de la personne atteinte de maladie d’Alzheimer soulĂšve des controverses ainsi que des dilemmes Ă©thiques. Enfin, cette opĂ©ration de dĂ©construction met au jour une perpĂ©tuation de scripts genrĂ©s de l’hĂ©tĂ©rosexualitĂ©. Le concept d’institution totale permet alors de proposer une explication de la surveillance particuliĂšre dont fait l’objet l’activitĂ© hĂ©tĂ©rosexuelle, contribuant Ă  penser et Ă  maintenir la sexualitĂ© des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer dans une altĂ©ritĂ© radicale vis-Ă -vis des personnes non labellisĂ©es Alzheimer ». Il pourrait ĂȘtre intĂ©ressant d’affiner l’analyse par l’influence du genre du professionnel de santĂ© dans ces scripts. Notes [1] A. Giami, L. Ory, Constructions sociales et professionnelles de la sexualitĂ© dans le contexte de la maladie d’Alzheimer », GĂ©rontologie et sociĂ©tĂ©, n°140, 2012, p. 145-158. En ligne [2] Le constructivisme, tel qu’envisagĂ© par Bloor dans son Programme fort 1976, stipule que le contexte social est une composante indissociable de la construction de la connaissance les vraies croyances » tout comme les fausses croyances » peuvent ĂȘtre analysĂ©es en tant que construction et au regard du contexte social. [3] Les Ă©lĂ©ments prĂ©sentĂ©s dans cet article s’inscrivent dans une thĂšse de doctorat en cours portant sur le thĂšme Alzheimer et sexualitĂ© scripts des professionnels de santĂ© et des proches familiaux ». [4] J. Gagnon, Les scripts de la sexualitĂ©. Paris, Payot, 1991. [5] La thĂ©orie de scripts de la sexualitĂ© permet Ă  la fois de dĂ©construire le rapport essentialiste Ă  la sexualitĂ© et de penser les dĂ©terminants de la sexualitĂ© sur plusieurs niveaux scripts intrapsychiques, scripts interpersonnels, et scĂ©narios culturels. Elle donne ainsi les moyens de penser tout Ă  la fois, pour un mĂȘme objet de recherche la sexualitĂ©, l’influence des facteurs subjectifs, interactionnels et institutionnels/culturels. DiffĂ©rentes hypothĂšses explicatives peuvent alors ĂȘtre formulĂ©es Ă  partir de ces niveaux, rĂ©conciliant par lĂ  mĂȘme les tenants des approches du tout psychique » ou du tout social ». [6] G. Vigarello, Violences sexuelles violences d’aujourd’hui », Esprit, n° 8-9, 1997. [7] Le consentement Ă©clairĂ© a Ă©tĂ© instaurĂ© avec la loi Kouchner du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et Ă  la qualitĂ© du systĂšme de santĂ©. Il implique que le malade soit acteur des prises de dĂ©cision qui le concernent. Ce consentement aux soins se doit d’ĂȘtre libre sans contrainte, rĂ©vocable Ă  tout moment, Ă©clairĂ© faisant suite Ă  une information mĂ©dicale complĂšte, spĂ©cifique Ă  chaque Ă©tape du diagnostic et du traitement, et doit se prĂ©senter idĂ©alement sous forme contractuelle Ă©crite. [8] Des rĂ©sultats similaires ont Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©s dans le champ du handicap intellectuel, les professionnels de santĂ© attribuant Ă  la femme davantage d’innocence sexuelle, de naĂŻvetĂ© et de vulnĂ©rabilitĂ©, et Ă  l’homme plus d’intĂ©rĂȘt sexuel couplĂ© Ă  un aspect prĂ©dateur R. Young, N. Gore, M. McCarthy, Staff attitudes towards sexuality in relation to gender of people with intellectual disability A qualitative study », Journal of Intellectual and Developmental Disability, vol 37, n° 4, 2012, p. 343-347.En ligne [9] E. Goffman, Asiles. Études sur la condition sociale des malades mentaux et autres reclus, Paris, Les Ă©ditions de Minuit, 1971. [10] A. Giami, Les organisations institutionnelles de la sexualitĂ© », Handicap, revue de sciences humaines et sociales, n° 83, 1999, p. 3-29. Repris dans A. Giami, B. Py, Toniolo sous la direction de, Des sexualitĂ©s et des handicaps. Questions d’intimitĂ©, Presses universitaires de Lorraine, 2013. [11] G. Lewkowicz, La poursuite du changement dans un hĂŽpital psychiatrique public, thĂšse pour le doctorat en mĂ©decine, Paris, facultĂ© de mĂ©decine Xavier-Bichat, 1974. . 37 249 98 35 154 235 337 480

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